On n'oublie jamais rien… on vit avec

Eh bien voilà encore la suite. Vous l'attendiez, je le sais. Par contre, je dois vous avouer quelque chose, soit j'ai des problèmes de boite aux lettres ou alors vous êtes atteint de flemmaingite aiguë.

Je n'ai reçue qu'une seule review pour ce chapitre.

Pour Elwin : je suis désolé vraiment. Moi non plus, je ne voulais pas qu'il meurt car je l'aime beaucoup Dubois ( peut-être même trop d'ailleurs). Mais de toute façon, ma fic est finie, je pourrais à la rigueur faire un prologue si il me l'ai demandé quand, je l'aurais mise en entière mais je ne peux plus modifié la fin, vu que j'ai changé de couple et d'histoire. ET puis pour écrire, cette fic, je me suis inspiré de mon film préféré dc je peux pas y modifié la fin non plus. Mais j'attends ton avis avec hâte.

Chap 8 : « JE T'AIME »

Hermione lui prit la main et ils repartirent vers le château. La nuit était tombé depuis quelques minutes déjà et tous les élèves étaient à table, les rires remplirent comme à chaque repas la grande salle. Elle entra tenant la main à Olivier, tous les regards étaient tournés vers eux une fois de plus. Pourtant, ce n'était plus la première fois qu'il arrivait en retard et ce n'était pas nouveau leur relation. Cela faisait déjà plus de 6 mois qu'il sortait ensemble. Elle jeta un regard vers Ginny qui lui souriait, mais pas à elle, pas à une blague. Elle souriait sans raison précise sauf l'étincelle qui animait actuellement son regard indiquait qu'elle était heureuse. Hermione connaissait bien ce regard, elle l'avait eu pendant un certain temps au début de sa relation avec Olivier et se réjouissait de voir sa meilleure amie aussi heureuse tandis qu'elle vivait les pires moments de sa vie. Mais le pire restait néanmoins à venir.

Le jour des 18 ans d'Olivier venait d'arriver. Elle regardait par la fenêtre de sa chambre les oiseaux qui embellissait le jardin. Le printemps était là depuis une semaine,et déjà tous les élèves attendaient impatiemment l'été. Tous sauf elle, elle aurait voulu arrêter le temps à la journée d'aujourd'hui et que plus jamais il ne redémarre, ainsi peut-être elle ne le perdrais jamais. « Olivier pourquoi la vie complique-elle tant les choses ? » C'était une question qu'elle lui avait posé récemment quand tout s'embrouillait dans sa tête, la seule réponse qu'il lui avait donné n'était pas celle qu'elle attendait mais elle lui convenait néanmoins.

« Ce n'est pas la vie qui nous complique, c'est nous qui nous compliquons la vie » c'était ces paroles. Et il avait raison, si on n'avait pas inventé la science, il n'aurait jamais su qu'il allait mourir, elle aurait jamais été là à pleurer en ce moment, elle n'aurait jamais dû mentir à Harry et elle ne se sentirait sans doute pas coupable dès qu'elle posait les yeux sur Olivier.

Mais au lieu de ça, elle restait assise dans sa chambre à espérer à un miracle ceux que sa mère lui contait quand elle était petite, oui, elle désirait un miracle pour n'avoir jamais à le perdre.

- Seigneur, je vous en supplie, ne me le prenez pas. J'ai besoin de lui ! Je vous en conjure !

C'était les seules paroles qu'elle avait à la bouche quand elle parlait au ciel.

Elle descendit dans la salle où une fête était en train d'être organisé pour les 18 ans de son ami. Toute l'équipe de Quidditch l'organisait, et tous était enchanté de le faire, même Harry. Harry, à chaque fois qu'elle le voyait, elle voulait se confier à lui, tout lui révéler. Peut-être que si elle l'avait choisi rien n'aurait été aussi dur ? Mais rien ne serait comme aujourd'hui. En réalité, elle ne regrettait rien. Elle fit un sourire à Harry puis se dirigea vers lui.

- Bonjour !

- Salut, ça va ?

- Oui, oui murmura t-elle en faisant les cent pas

- Hey ! qu'est-ce à quoi tu penses ?

- Je n'ai jamais aimé comme je l'aime murmura-t-elle avant de s'effondrer dans ses bras.

- Hermione, Hermione qu'est-ce qu'il y a ?

- Il est en train de mourir, Harry. Je suis en train de le perdre.

- De qui tu parles ?

- Il est malade, il est mourant, je vais le perdre. J'ai peur, peur de ne plus être avec lui !

- Je suis désolé, Hermione.

- Harry, toi qui a déjà perdu des gens que t'aimait comment fait-on pour vivre ensuite ?

- On ne peut pas ! On pense à eux tout le temps, se demandant si ils étaient avec nous si on ferait la même chose, si on aurait la même vie, si tout serait pas mieux. On apprend qu'on a jamais rien vécu, on sait à quel point on aime quand cette personne ne reviendra plus avant, on n'imagine pas l'impact de nos sentiments. Tu sais, Hermione rien ne pourra jamais t'enlever les moments que tu partages avec cette personne, personne ne pourra te priver de tes souvenirs si tu en as. Profites-en, tu as cependant la chance de savoir que tu ne l'auras plus à tes côtés, ne gâche pas ces moments avec ta peine.

- Je comprends pas.

- Sirius a donné sa vie pour me protéger, comme mes parents l'avaient avant. Ce n'était qu'écrit que dans les astres. Peut-être que si ils l'avaient, ils m'aurait écrit une lettre pour me dire à quel point il m'aimait, pour m'expliquer pour que je puisse comprendre. On ne peut rien faire fasse à la mort, on ne peut rien combattre. Toi, tu peux lui dire adieu, tu peux te fabriquer des souvenirs que tu porteras toute ta vie. Fais-le, n'hésite pas, tu ne pourras jamais regretté. Moi, j'ai pas eu le temps, j'étais soit trop petit, soit pas prêt.

- Tu es en train de dire que je ne dois pas laisser ma tristesse mais continuer de vivre pour profiter de ces derniers jours.

- On a tout le temps après pour regretter, pour pleurer, pour tomber et des amis pour nous relever. Suis ton cœur !

- Pourquoi, qu'est-ce que j'ai fait pour te mériter ?

- T'as rien fait et c'est sans doute ça qui m'a plus. L'image d'Harry Potter ne signifiait rien pour toi.

- Y a pas d'Harry Potter à mes yeux, y a juste Harry, Harry mon meilleur ami.

- Je sais murmura t-il tristement.

Elle s'approcha de lui et lui déposa un baiser sur la joue en guise de remerciement. Harry la regarda s'éloigné de lui une fois de plus. Il soupira. Elle lui parlait d'un autre, elle souffrait à cause de cet autre et lui ne pouvait rien faire. Il ne pouvait même plus haïr Olivier, plus après ce qu'elle lui avait dit et il ne pouvait pas s'éloigner d'elle car sous peu elle aurait besoin de lui.

Une main se serra sur son épaule.

- L'amour a des raisons que la raison ignore dit le jeune rouquin qui venait d'arriver.

- Je sais.

Ron resta silencieux Harry. Harry continuait à fixer l'endroit où Hermione avait disparu.

Hermione monta dans le dortoir des garçons et se dirigeait vers celui d'Olivier. Elle frappa timidement à la porte attendant qu'on lui réponde. D'un revers de mes mains, elle chassa ses larmes et tenta d'afficher un de ses plus radieux sourires. Il le fallait , Harry avait raison, elle devait faire ce qu'on cœur lui dictait et tant pis si elle regretterait plus tard , peu lui importe maintenant. La porte s'ouvrit pour afficher un Olivier un peu surpris de trouver sa petite amie, ici.

- Joyeuse anniversaire murmura t-elle tandis qu'il s'effaçait pour la laisser entrer.

- Merci.

- J'ai parlé à Harry tout à l'heure.

- Qu'est-ce que tu lui as dit ?

- J'avais besoin de parler à un ami. J'en pouvais plus de mentir à mon meilleur ami, je lui ai tout dit, je suis désolé. Mais t'inquiète pas, il ne répétera rien, à personne ne put s'empêcher d'ajouter Hermione.

- Je comprends que tu aies eu le besoin de parler, t'en fait pas, je t'en veux pas. Je ne pourrais jamais t'en vouloir. Mais toi, est-ce qu'un jour tu…

- Tais-toi ! ordonna t-elle avant de presser ses lèvres contre les siennes.

- J'adore ta fermeté ironisa Olivier.

- Moque-toi de moi, ça s'y, je t'en prie. Mais ma vengeance sera terrible dit-elle d'une voix faussée avant de déposer un baiser sur les lèvres de son ami.

- C'était ta vengeance ? demanda Olivier conquis.

Hermione sourit à cette remarque avant de re-capturer ses lèvres pour un baiser doux et passionné.

- Je t'aime murmura t-elle.

Olivier la serra précieusement dans ses bras en approfondissant son baiser. Hermione descendit ses mains lentement sur le corps d'Olivier.

- Eh ! l'interrompit-il surpris quand elle commençait à glisser ses mains sous son pull. Je t'ai jamais vu si entreprenante déclara-t-il en mettant un peu de distance entre les deux.

- C'est parce que je n'avais pas envie avant aujourd'hui de l'être murmura t-elle en capturant ses lèvres.

- J'aime bien l'idée que ça dégage mais je ne suis pas sur que c'est ce que tu veux murmura t-il à son tour.

- T'as un don pour gâcher l'atmosphère toi, c'est inouï se moqua t-elle.

- C'est pas que j'en ai pas envie assura t-il. Mais  si j'ai fait quelque chose pour te forcer pour… je veux pas que tu regrettes, c'est pas obligé.

- Et arrête ! Tu n'as rien , rien fait qui me laisse penser que tu voulais faire l'amour avec moi hormis la dernière fois le taquina t-elle. Je t'aime, je t'aime et c'est pour ça que je veux partager la chose la plus intime qui soit avec toi parce que je t'aime. Parce que tu es tout pour moi, parce que tu es là et que je suis prête. Mais si tu ne veux pas, je comprendrais…

En guise de réponse, Olivier déposa un autre baiser rempli de passion, de tendresse, d'amour sur les lèvres de celle qui aimait tant. Hermione passa ses deux bras autour de ses épaules et l'embrassa plus fougueusement que les autres fois comme si ce qu'elle s'apprêtait à offrir, elle l'avait refoulé des milliers de fois et la consumé de l'intérieur. Elle voulait le sentir contre elle, ne pas être séparé de lui une seule fois, ne faire plus qu'un avec lui.

Olivier la serra dans ses bras un peu plus fort mais délicatement comme si elle était devenu une poupée en porcelaine. Il laissa ses mains glissées lentement sur les formes de sa compagne avant de remonter par le dos sans pour autant cesser de l'embrasser. - Je t'aime murmura t-il.

Elle sourit de nouveau à ses paroles. Puis elle attrapa sa main pour se diriger vers le lit.

Elle s'asseye sur le rebord puis commença à défaire les boutons de la chemise que portait Olivier en douceur, elle embrassait chaque partie découverte de son torse avant de retirer totalement la chemise. Olivier avança de plus en plus près d'elle jusqu'à ce qu'elle se retrouve allongé sur le lit. Il s'installa sur elle où il reprit le baiser là où elle l'avait interrompu quelques minutes auparavant. Délicatement, il descendit son baiser vers son cou s'approchant de plus en plus vers la gorge de sa compagne. Il entreprit d'enlever le pull blanc qu'elle portait puis il commença à embrasser la poitrine d'Hermione avec une douceur qu'elle ne lui avait jamais attribué jusque là. Il continua à descendre de plus en plus bas jusqu'à arriver à sa ceinture avant de remonter vers ses lèvres. Hermione se retourna alors le surprenant pour se retrouver à présent à califourchon sur lui. Olivier poussa d'abord un cri de surprise avant de capturer encore une fois ses lèvres, puis Hermione commença à embrasser le torse musclé du jeune homme, puis elle commença à le titiller au niveau des lèvres. Elle lui murmura deux trois « je t'aime » inaudible avant de redescendre vers la ceinture de son compagnon. Elle s'arrêta alors brusquement puis fixa la porte et son regard se dirigea à nouveau vers Olivier.

- Je crois qu'il faudrait fermer murmura t-elle.

- T'as un don pour gâcher l'atmosphère toi, c'est inouï chuchota t-il avant d'attraper sa baguette et de murmurer deux sorts, un pour la sonorisation de la pièce et un autre pour fermer la porte.

- Pendant que tu y es, tu pourrais pas m'en jeter murmura t-elle en capturant ses lèvres.

Olivier répondit chaleureusement à son baiser puis posa sa baguette sur le sol. Hermione se mit à dessiner quelques dessins sur le torse de son compagnon à l'aide de sa langue puis commença à déboutonner le jean d'Olivier ce qui n'eût pas pour l'effet de lui déplaire à en juger par la bosse qui se dégageait dessus. Son bas ventre commençait à le faire souffrir horriblement mais il n'en soufflait pas un mot car il ne voulait en aucun cas la brusquer ou l'offenser. Il se retourna pour prendre à présent la position dominante. Il s'arrêta un instant pour la fixer cherchant la moindre parcelle de doute ou de résiliation dans son regard.

- Tu ne me feras pas mal murmura t-elle en déposant un baiser sur le coin des lèvres de son copain.

- Tu peux encore renoncer si tu veux.

- Non, j'en ai pas envie déclara t-elle. De renoncer, je ne veux pas précisa t-elle.

Olivier lui sourit puis commença à détacher le pantalon taille basse d'Hermione. Elle était à présent pratiquement nu maintenant face à lui, mais la gène qu'elle éprouvait alors jusque là dès que quelqu'un la voyant en sous-vêtement s'était envolé. Il ne la voyait pas, à ses yeux, elle se sentait encore plus belle qu'elle ne l'avait jamais été. Olivier détacha alors son soutien-gorge après quelques baisers déposaient sur son front, ses lèvres, son cou. Il continua par embrasser sa poitrine totalement nu. Hermione se crispa un peu ce qui eut stoppa Olivier.

- Ca va ? demanda t-il plus à l'écoute de sa petite amie que du bas de son corps qui commençait à voir plus en plus de mal à contenir.

- Oui murmura t-elle avant qu'il capture ses lèvres.

Elle était à présent nu sous lui, il continuait de l'embrasser avec la même douceur qu'il avait au début.

- Tu es sur ? insista t-il avant d'aller encore plus loin.

Pour toute réponse, elle lui déposa un baiser sur le revers de sa main avant de lui retirer le dernier vêtement qui les séparait. Olivier commença alors à entrer lentement en elle, avec délicatesse afin qu'elle ne souffre pas ou le moins possible. Hermione se raidit à l'entrée de ce corps étranger.

- Je t'aime murmura t-elle afin qu'il continue.

- Je t'aime aussi répondit-il en l'embrassant passionnément. Elle se détendit alors et s'agrippa tant bien que mal à lui. Olivier lui murmura quelque mots à son oreille qui l'ont fait sourire puis il commença quelques va-et-vient une fois qui l'eut trouver la cavité où il était le mieux. Hermione commença alors à se cambrer légèrement, des larmes coulaient silencieusement sur ses joues après qu'il eut insister pour passer. Il s'en voulait tellement qu'elle pleure qu'il s'arrêta.

- Je suis désolé s'excusa t-il en déposant un baiser sur son front après avoir déplacer une mèche de cheveux qui était pas à sa place.

- Non, t'en fait pas. C'est rien.

- Je voulais pas te…

- Continue ordonna t-elle en déposant un baiser sur les lèvres de son partenaire.   

- Je t'aime murmura-t-il. Je t'aime !

Il fit encore quelques va et vient puis dans un long râle, il se retira après lui avoir déposait un long et langoureux baiser sur les lèvres. Il s'étendit près d'elle, la serrant dans ses bras précieusement.

- je t'aime murmura t-elle.

- Moi aussi, je t'aime

Elle s'endormit ainsi, un drap enroulé autour d'elle. Quand elle s'éveilla une heure plus tard, Olivier la regardait.

- Bien dormi ?

- Hein, hein.

- Tu te sens.

- Je vais bien assura-t-elle en déposant un baiser sur ses lèvres.

- Hermione, je…

- C'était bien finit-elle.

- Bien ?

- Oui, bien répéta t-elle en posant une main sur son ventre un peu douloureux.

- Et moi, je…

- Je ne pensais pas que ce qu'on disait sur les inquiétudes des mecs étaient à ce point véridique s'exclama-t-elle en enroulant un peu plus le drap autour d'elle.

- C'est pas de notre faute si la performance compte à ce point pour vous, on a le droit de s'inquiéter, non.

- Tu as été doux, aimant, attentionné c'est tout ce qui a compte pour moi.

- Doux, aimant, attentionn ? répéta t-il. Mais, j'ai assuré ou pas.

- Dans 1 an, 5 ans ou 20 ans, ce ne sera pas de tous les gestes maladroits que j'ai eu, de mon manque d'expérience ou de l'acte que je me rappellerai. Mais de la façon dont tu as agi quand tu sentais que j'avais peur, des je t'aime que tu me murmurais pour me rassurer. A un moment, tu as déplacé une mèche qui te gênait, je sais pas si tu t 'en rappelles, pour déposer un baiser sur mon front, à ce moment, je me suis sentie tellement bien dans tes bras. C'est de tous ça que je veux me souvenir et pas de ta performance murmura t-elle les larmes aux yeux.

Elle lui évoquait un futur lointain dont il ne ferait pas partie, elle venait de se fabriquer un souvenir qu'elle seule revivrait, que jamais elle ne partagerait avec quelqu'un.

- Je t'aime, Hermione.

Hermione attrapa ses lèvres avec une intensité qui dégageait tout l'amour, la passion qu'elle ressentait pour lui.

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