Disclaimer : les  personnages et les lieux que vous reconnaîtrez ne m'appartiennent malheureusement pas... Mais l'histoire, et tout ce que vous ne reconnaissez pas, vient de ma petite tête !! Bonne lecture...

Réponse aux reviews :

SunCet : merci !! comme la fic est déjà entièrement écrite, je peux faire des updates réguliuèrement...

Tenshi : merci !! voilà la suite... Je suis rassurée de savoir que la nouvelle coupe d'Allen plaît quand même un peu...

Shina : cruelle, moi ? Tu crois ? Rassure toi, tout va bien se finir pour Van...

Petite remarque : vous allez sans doute me prendre pour une folle, mais bon, il faut que j'en parle, alors je prends le risque... J'ai mis un peu plus de temps que d'habitude à mettre les chapitres à jours parce que j'étais malade. Une nuit, j'ai eu beaucoup de fièvre et j'ai eu une sorte d'hallucination. Sur la canapé qui est en face de mon lit, j'ai vu Chô Hakkai (de la série Saiyuki) !!! Je vous jure, j'ai vraiment cru qu'il était là ! Mais j'étais trop fatigué pour me lever, et, quand je me suis réveillée le lendemain matin, il n'était plus là... Sniff... Ca doit certainement vous paraître idiot dit comme ça, mais j'avais vraiment l'impression qu'il avait quelqu'un dans ma chambre. C'était sans doute la fièvre. Dommage !

En tous cas, pardon pour le retard !!

CHAPITRE 23 : MENSONGE ESSENTIEL

Il prit une inspiration profonde et sortit du bureau.

Van !

            Il n'avait pas encore eu l'occasion de beaucoup parler avec Hitomi mais il pouvait néanmoins reconnaître sa voix.

Van ! recommença-t-elle.

            Van serra les poings et agit comme s'il ne l'avait pas entendue. Hitomi accourût vers lui et posa sa main sur son épaule. Il se retourna soudainement et se dégagea de son étreinte prenant toutes les précautions pour ne  pas la blesser.

Van…Mais, qu'est-ce qui te prend ? demanda-t-elle avec une toute petite voix.

            Elle paraissait si inquiète…Il ne voulait pas lui faire de mal, mais, lui mentir était l'unique moyen de la protéger.

Que me voulez-vous ? demanda-t-il en se forçant à prendre un ton brusque.

Van…

            Devant son expression bouleversée, Van se sentait faiblir.

Laissez-moi ! dit-il.

            Il lui tourna le dos et s'enfuit en courant.

Van ! Van !

            Hitomi continua à l'appeler comme si la scène à laquelle elle venait d'assister ne s'était pas produite. Peu à peu, sa voix se fit plus faible, jusqu'à devenir complètement imperceptible. Van, dans un couloir perpendiculaire, ne pouvait plus la voir mais l'entendait sangloter, à quelques mètres de lui. Soudain, il perçut le bruit léger de son corps qui s'affaissait sur le sol.

            Il ne pouvait quand même pas la laisser comme ça ?! Il se précipita vers elle et s'agenouilla à ses côtés.

Hitomi…

Van…murmura-t-elle en entrouvrant les yeux.

Je suis désolé…Je ne peux pas faire autrement…C'est pour te protéger…Je ne t'oublierai jamais, jamais…

            Il l'embrassa, se releva et la regarda une dernière fois. Puis il dut s'en aller, essuyant une larme du revers de sa manche.

            Van déambula au hasard des couloirs de ce palais qu'il ne connaissait pas. Il évita soigneusement de se trouver en face de quiconque aurait pu le reconnaître.

            Tout à coup, Liniriel apparut face à lui. Van fut alors saisi d'un sentiment de haine viscérale. Sa première pensée fut d'anéantir cet homme dont le seul but était la destruction. Mais il resta immobile, conservant sur le visage l'expression vide qu'il savait désormais parfaitement imiter, faute de pouvoir la rendre par un véritable vide sentimental.

Qui êtes-vous ? demanda-t-il sèchement.

Tiens, tu ne me reconnais pas ? s'exclama Liniriel, faussement surpris.

Espèce de salaud ! pensa Van. C'est toi qui seras bientôt pris à ton propre piège…Cesse dons de me tutoyer ! Je ne suis pas ton ami. Quel rôle essaies-tu donc de prendre ?

            Liniriel continuait à le fixer, comme s'il désirait montrer que son regard possédait la faculté de voir clair à l'intérieur de ses proies.

 Van s'efforçait tant bien que mal de rien laisser paraître de sa colère intérieure. Une haine sourde grondait dans son corps, semblable à une bête sauvage hurlante. Il lui semblait que cet animal en furie et incontrôlable tentait désespérément de sortir de sa poitrine, en s'évacuant par les ondes de résonances de ses cris monstrueux.

            Mais Van savait qu'il pouvait compter sur la puissance de son esprit pour dominer cette force bestiale qu'il méprisait profondément. Cette émotion qui prenait vie au fin fond de ses entrailles était, selon Van, semblable à celle ressentie par Liniriel : elle n'était que destruction, folie et dégénérescence. S'il laissait ce sentiment prend le dessus sur lui, il pourrait s'avouer vaincu, car il deviendrait lui aussi un être de haine et de furie, comme l'homme qui se tenait en face de lui. Il pourrait mépriser sa conscience pour s'être laissée tromper par cette envie de sang et de vengeance.

Son esprit devait être plus fort que son cœur. Ses pensées devaient prend le pas sur ce que lui dictaient ses émotions. Sinon, il ne serait plus humain. Sinon, il ne serait plus digne de confiance. Sinon, il ne serait plus qu'un déchet de l'Humanit

            Il reprenait confiance en lui et croyait en sa force psychique. Faire éclater la vérité nécessitait paradoxalement un mensonge qui ne pouvait être évité. C'était le plan de Van pour atteindre la puissance de Liniriel…

Qui êtes-vous ? répéta-t-il. Répondez-moi !

Pourquoi t'énerver de cette façon ? Serais-tu tombé sur la tête pour avoir oublier mon identité ? Ton propre frère, Folken ?! Van, tes plaisanteries sont toujours de très mauvais goût !

            Van était resté bouche bée à l'écoute des paroles de Liniriel.

Mon…frère ?! Qu'est-ce donc encore que cette invention ? Aurais-je vraiment un frère ? Mais, pourquoi n'est-il pas venu à ma rencontre ?

Folken ! Tu n'as donc aucun humour ? dit-il.

Quel petit idiot ! Il n'ose pas avouer qu'il ne se souvient de rien !

Excuse-moi d'avoir quelque sentiment pour les membres de ma famille ! Viens plutôt avec moi. Si le Roi te trouvait, à errer comme tu le fais dans les couloirs du palais, il serait furieux.

Il m'a à nouveau inventé une nouvelle vie…pensa Van. Pourtant…Folken…ce nom ne me paraît pas totalement étranger…J'ai tellement envie de retrouver mon identité que je crois reconnaître un souvenir dans n'importe quoi…

            Liniriel commença à marcher dans le couloir. La vie semblait lui réserver un avenir magnifique, fait de puissance et de gloire parmi les siens…Les Dieux ne seraient bientôt plus qu'une légende oubliée…