Disclaimer: les personnages et les lieux que vous reconnaîtrez ne m'appartiennent malheureusement pas... Mais l'histoire, et tout ce que vous ne reconnaissez pas, vient de ma petite tête !! Bonne lecture...

CHAPITRE 32 : PRUDENCE EST MERE DE SURETE / CURIOSITE EST MERE DE COURAGE

La bataille est proche…

Après qu'Ellia eut prononcé cette phrase, Hitomi resta silencieuse. Elle méditait intérieurement. Elle était terrorisée à l'idée de ce qui l'attendait, mais elle ne s'autorisait pas à regretter son choix de repartir sur Gaïa.

Elle ne pouvait plus compter sur ses voix intérieures, puisqu'elles s'étaient décidées à lui laisser une chance d'imposer sa propre voix…

Elle releva la tête et observa Ellia. Elle s'était endormie, mais la paix superficielle causée par le sommeil, elle restait tendue, stressée, angoissée. Elle se leva et se dirigea vers la porte. Au moment de sortir, elle se retourna vers elle et murmura :

Adieu…

Elle sortit et referma la porte avec précautions. Allen s'approcha d'elle dès qu'il l'aperçût.

Alors ? demanda-t-il.

Elle se contenta de secouer la tête.

Non, ajouta-t-elle. Je ne peux rien te dire…

Mais…

Mais Hitomi s'était déjà éloignée.

Van avait suivi Liniriel, avide de vérité. Qui était Liniriel ? Et surtout, qui était son frère ? Pourquoi Atao ne lui avait-il pas parlé ? De multiples questions se bousculaient en lui…

Liniriel l'avait conduit dans une petite maison isolée du reste du palais, la présentant comme la leur. Il lui avait soigneusement recommandé de ne pas quitter cette maison. Van lui avait obéi, amis plusieurs s'étaient écoulées et il commençait à perdre patience. Liniriel avait formellement refusé de répondre à ses interrogations sur l'objet de sa sortie.

Il s'avança vers la porte et tenta de l'ouvrir. Il la trouva fermée. Il força mais elle résistait. Elle était fermée à clé !

Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Liniriel se doute de quelque chose et c'est pour ça qu'il a fermé cette porte…Il veut m'empêcher de sortir !

Il chercha une issue dans la maison. Mais il n'y avait ni fenêtre, ni ouverture quelconque par laquelle il aurait pu s'évader. Cela l'avait d'ailleurs choqué, lorsqu'il était entré dans la pièce principale. Elle était si sombre qu'il fallait un éclairage artificiel même en pleine journée.

En dehors de la pièce principale, le rez-de-chaussée en comptait qu'une seule autre pièce, ouverte, où plusieurs tas de charbon s'amoncelait. Cette remise ne possédait, elle non plus, pas d'issue.

Désespéré, il s'allongea sur une couche de paille dans un coin de la pièce. Il commençait à penser que cette quête dans laquelle il s'était lancé, plus ou moins contre son gré, n'était pas vaine. Elle ne lui avait apporté que des problèmes, auxquels il ne comprenait souvent rien et par lesquels il ne sentait pas concerné. Et sa vengeance, cette vengeance à laquelle il ne comprenait rien non plus, cette vengeance proposée par des hommes qu'il ne connaissait pas, ou plus, cette vengeance qui n'avait peut-être même plus d'être assouvie…Il ne savait pas ; il ne savait plus…

Son esprit était parasité par tous ces échecs, qui n'étaient probablement que la défaite des rêves d'autrui, mais certainement pas des siens. Après tout, quels étaient-ils, ses rêves ? Il n'en avait pas la moindre idée.

Malgré ses tentatives pour échapper à ces pensées moroses, il n'y parvenait pas. Plusieurs heures passèrent ainsi, tandis qu'il luttait contre lui-même, contre cette personnalité oubliée qui ne demandait qu'à refaire surface, amenant avec elle souvenirs, envies, rêves et volontés. Mais peu à peu, Van s'endormit, métamorphosant ses pensées en cauchemars.

Lorsqu'il s'éveilla, la lampe organique qui éclairait la pièce jusque là venait de s'éteindre. Elle dégageait encore un minimum de chaleur, mais plus aucune lumière. Van chercha des allumettes pour la rallumer. Il y en avait une boîte sur la table. Il en alluma une et l'approcha du bec de la lampe. Il tourna la virole du bac contenant le combustible et mit la flamme en contact avec le métal qui constituait le corps de la lampe. Rien ne se produisit. L'allumette se consuma presque entièrement et il dut l'éteindre. Il en alluma une nouvelle et recommença avec une minutie presque maladive. Mais à nouveau, l'allumette finit de se consumer sans que la lampe n'aie reprit vie. Il alluma une troisième allumette, plus brusquement cette fois, car ce jeu commençait à l'exaspérer. Mais, encore une fois, la lampe ne se ralluma pas.

Pris de rage, il jeta furieusement la boîte d'allumettes sur le sol. Tout à coup, il s'immobilisa.

Qu'est-ce qui me prend ? pensa-t-il. Je suis en train de devenir fou ! J'ai l'impression que je suis enfermé ici depuis des jours…

Il ramassa la boîte et la posa délicatement à côté de la lampe. Puis il saisit la lampe et la secoua, en l'approchant de son oreille. Il ne se produisit aucun bruit. Il jeta un œil dans le réservoir à combustible : il était vide.

Il chercha des yeux un combustible organique dans la pièce. Mais l'obscurité l'empêchait de mener à bien ses recherches. Il avança à tâtons vers un buffet et ouvrit un placard. Malheureusement, il était vide. Il recommença pour d'autres placards, mais ils étaient tous vides.

Cette maison est comme moi, pensa-t-il. Vide et obscure…

Waaaaaaaooooooouuuuuh !!! ajouta-t-il, à voix haute. C'est que je peux dire des trucs vachement intelligents, quand je veux !

Il sourit.

Je me demande bien ce que je faisais, avant…

Il retourna se coucher sur le lit de paille. Ses yeux restaient invariablement braqués sur le plafond. Ce plafond était aussi noir que le reste de la maison. Mais Van parvenait tout de même à distinguer chacune des lattes qui recouvrait les murs et le plafond. Soudain, un détail attira son attention. Dans le coin opposé à l'endroit où il était actuellement, il présentait des aspérités différentes de celles qui s'étalaient sur le reste de la surface du plafond.

Van se leva d'un bond et se précipita vers cette zone de la pièce. Il leva la tête et découvrit avec une heureuse surprise des escaliers, qui avaient sans doute étaient remontés contre le plafond de manière à être dissimulés à son regard. Il poussa la table sous les escaliers, monta une chaise sur la table et grimpa sur cette chaise. Il se suspendit de toutes ses forces. L'escalier finit par s'abaisser peu à peu, sous son poids. Bientôt, il put commencer à escalader jusqu'à l'étage supérieur.

Il n'y avait pas de porte pour cloisonner l'unique pièce de cet étage. Pas de meubles, pas d'objets décoratifs, cette pièce était encore plus vide que celle du rez-de-chaussée. Cependant, un rai de lumière perçait le plafond mansardé. Van s'approcha en courant de la lumière. Une fenêtre ! Il n'osait y croire.

Cette fenêtre était particulièrement élevée mais il parvint après de multiples efforts à l'ouvrir, puis à passer sur le toit.

Au dehors, le ciel était d'un gris étrange. Le vent était très violent et Van manquait de tomber à chaque rafale. Il devait se tenir presque accroupi afin d'éviter les coups du vent. Il chercha à s'approcher au maximum du bord du toit pour savoir à quelle hauteur il était. Il se pencha dangereusement mais…En bas, il n'y avait pas d'herbe, pas de sable, pas de terre. Il n'y avait que du gris. La maison semblait flotter dans cette grisaille, ce brouillard indescriptible. Il recula.

Mais, qu'est-ce que s'est que CA ?

Il rejoignit la fenêtre, bien décidé à regagner l'intérieur de cette étrange maison. Mais, frappé par l'obscurité, il se refusa à y rentrer.

Tout est noir et vide, là-dedans…Ici, c'est le gris qui domine. Mais, au fond, le gris c'est déjà plus clair que le noir, non ?

Il sourit, s'approcha de la gouttière, prit une inspiration profonde et se jeta dans le vide.

""" """ """

Je suis vraiment sadique de vous laisser là...

Il faut faire durer le suspense !!

Au fait, j'ai une petite question de dernière minute : est-ce que quelqu'un c'est ce qu'est une pierre de lune ???

J'ai acheté une petite bague en argent avec une jolie pierre blanche translucide. La vendeuse m'a dit que c'était une pierre de lune. J'aimerais bien savoir ce que c'est, d'où ça vient et pourquoi ça s'appelle comme ça. Alors, si vous avez des réponses, pensez à moi !!

A bientôt !!

(La prochaine fois, j'aurais eu les résultats de mon concours, donc soit je serais super joyeuse, soit je serais complètement déprimée... Autant vous prévenir...)

Thaele Ellia