Merci merci beaucoup pour vos review ! Je sais que mon chapitre 3 a mis tu
temps pour venir mais il est très long donc j'ai décidé de le couper en
deux... Désolée désolée désolée encore...Voici donc la première partie du bal
de Noël !
Réponses aux review :
~Lyby :*prend ses pompon* Ouai ouai ouaiiii ! Voici le chapitre.... TROIS ! lol *tombe par terre* Eum j'suis po aussi douée que toi lol.
~Bisounours : lol... Contente que ça te plaise ! Lol j'adore ton enthousiasme débordant ! Si je sors un boucain promis t'en met de coté mais te fait pas trop d'idées de ce coté la ! MDR.
~Aurore : Hihi oui, j'adorais les rédac' et puis un jour je me suis dis : « Et si j'essayait moi aussi de faire une fic ! ».
~Space girl2 : Oui g reconnus ! ^^ Merci pour ton commentaire ça m'a fait super plaisir !
~Jaelle : Voilà dans ce chapitre on en sait un peut plus ! Lol, mais pas tout... on en saura plus au fur et à mesure !
~ShaDowS : Rassure-toi mon Marc est différent. Je pense que tu as pu le remarquer. -). Merci pour tes review Shad' ! T'es super !!
~Darkmore : Bien sur que je me souvient de toi ! Comment oublier Dark !?! Abrutie ? Nooooooon ! *regard imperturbable* Eu zuste un peut cinglée... lol... Je suis très contente que ma fic te plaise !!!! Voici la suiteuh !
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Chapitre 3 : Le Bal de Noël
« -A trois ? » Commença Marc.
« -Un,
-Deux,
-TROIS ! »
Ils se mirent tous à déchirer leurs papier-cadeau soigneusement faits.
Le jour de Noël, une ambiance frénétique avait envahit le château. La plupart des élèves à partir de la quatrième année étaient restés à Poudlard pour les vacances. Le matin les élèves se réveillèrent au son des papiers déchirés des cadeaux que chaque élève trouvait au pied de son lit. Le groupe était descendu dans la salle commune, chacun apportant ses cadeaux pour pouvoir les ouvrir ensemble.
« OUAI ! Des baguettes farceuses des Weasley ! » Cria Dimitri en ouvrant son premier paquet.
« Non, tu n'as pas osé Zélie ? » Dis Kate en arborant un ouvrage sur les sortilèges de coiffure visiblement ravie.
Azaélia regarda ses amis ouvrir leurs paquets ponctués de « AAAAH ! OOOOOH ». Elle était si heureuse de voir des visages souriants et joyeux !
« Zélie, tu n'ouvre pas tes paquets ? » S'étonna Marc.
Elle se rendit conte qu'elle n'avait pas encore touché à ses cadeaux trop occupée à regarder ses amis, impressionnée par cette joie qui lui était devenue étrangère durant tout ce temps, elle venait de la retrouver par leur biais et c'était son plus beau cadeau.
Elle décida donc de s'attaquer à un paquet mou, de taille moyenne. Emballé dans un papier aux couleurs de serdaigle enrubanné dans un magnifique ruban de velours bleu. Quand elle déchira le papier, elle ne put laisser échapper qu'un « ... » stupéfait.
Le paquet contenait une étoffe de tissus bleus vaporeux. Elle la déplia et découvrit une magnifique robe bleu clair d'un tissu aussi doux et léger que de l'eau, on aurait dis que le tissu glissait sur les mains comme cette eau limpide. La robe était longue, un voile transparent partait de sous la poitrine à partir d'un joli ruban blanc, recouvrant le bas de la robe et lui donnant une allure fantomatique. Elle avait un col bateau brodé de fils d'argents et des manches longues en coton blanc descendaient en s'élargissant lui donnant un air moyenâgeux. C'était une robe elfique, elle en était sure maintenant. Elle savait que la famille de Marc était assez aisée mais au point de lui offrir un pareil cadeau de Noël, elle en restait muette.
Elle était tellement stupéfaite qu'elle n'avait pas vu que quelque chose s'était échappée de l'étoffe. Kate lui jeta un coup d'œil en lui montrant une petite enveloppe argentée. Elle l'ouvrit et lit dans sa tête :
Pour la plus belle des cavalières, Ceci est –comme tu as du le remarquer- une robe elfique. Il est de tradition dans ce peuple, d'offrir sa tenue à sa partenaire pour un bal afin de lui prouver son goût et son raffinement. Je te souhaite un merveilleux Noël. Marc.
Azaélia se mit à rougir violemment et regarda Marc.
« Ce...c'est...magnifique » Laissa échapper Azaélia en se jetant sur Marc pour l'embrasser sur la joue à lui faire mal.
« Merci...merci ! Il ne fallait pas... Ca a dû te coûter une fortune ! »
Il laissa échapper un petit rire gêné puis regarda la robe et sa propriétaire.
Sentant le gène qui créa un silence inhabituel, les camarades de remirent joyeusement à ouvrir leurs paquets restants, sortant ainsi de leur contemplation du cadeau d'Azaélia.
Voyant que tout le monde s'était remis à ses occupations, il se penchât vers Azaélia et lui murmura à l'oreille : « Je pense qu'elle t'ira à ravir. »
Elle se mit à rougir et détourna son regard visiblement gênée.
Après s'être douchés et préparés, les élèves descendirent dans la grande salle pour le déjeuner. Les élèves étaient surexcités et les conversations ne portaient pratiquement sur le bal. Le groupe s'installa à la table des Serdaigles qui était beaucoup moins remplie qu'en temps normal car tous les élèves de première, deuxième et troisième année étaient rentrés dans leur famille pour Noël.
Tous les amis d'Azaélia avaient reçu des lettres et cadeaux de leurs parents et famille. Elle avait reçu un cadeau de sa tante mais elle s'effondra au milieu du repas en se rendant conte qu'elle ne recevrait rien de ses parents pour la simple et bonne raison qu'ils ne pouvaient plus rien offrir de l'endroit où ils étaient maintenant. Elle dû sortir de la Grande salle et aller se réfugier dans le dortoir pour essayer de dissimuler ses larmes et sanglots incontrôlables. Elle n'arrivait pas à ce calmer, depuis qu'elle était revenue, ses amis avaient réussi à lui faire un peut oublier sa tristesse mais tous lui était revenu si brutalement.
« Zélie ? » Fit une petite voix dans l'entrebâillement de la porte.
Kate alla s'asseoir sur le lit d'Azaélia en la prenant dans ses bras sans rien oser dire.
Il fallait que toute sa tristesse sorte, elle n'essaya pas de calmer ses pleurs, en quelque sorte ils la lavaient de son malheur et du vide insupportable qu'elle ressentait au fond d'elle. Elle extériorisait sa rage en serrant Kate contre elle le plus fort possible, à s'en faire mal et ses sanglots repartaient de plus belle.
Au bout de longues minutes, on entendit plus que quelques sanglots étouffés. Elle libera Kate de son étreinte et essuya ses yeux gonflés par les pleurs. Son amie la regarda d'un air inquiet.
« Tu veux qu'on reste un peut ici toutes les deux ? On ira avec les autres un peut plus tard. D'accord ? » Azaélia hocha la tête silencieusement en se reposant contre le dossier du lit puis ferma les yeux en prenant une longue inspiration. Ca faisait du bien de pleurer, elle se sentait triste mais mieux.
« -Ils me manquent tu sais... »
C'était la première fois que la jeune fille parlait de ses parents depuis son retour. Ses amis l'avaient laissée tranquille et elle leur était reconnaissante. Ils lui avaient laissé le temps. Maintenant il fallait exorciser la douleur, le venin était resté assez longtemps dans son corps, il fallait qu'il sorte, la douleur serait toujours la mais plus supportable.
Elle repris une grande inspiration et parla de ce qu'elle ressentait à Kate qui l'écoutait attentivement, consciente de la confiance que lui accordait son amie. Elle la prenait parfois dans ses bras pour la soutenir, elle avait beaucoup de mal à revivre toute cette douleur accumulée mais elle voulait continuer coûte que coûte. Jusqu'à ce que je dernier mot vienne.
Soulagement intense.
Calme.
Elle se sentait bien. Triste mais soulagée de son mal. Elle pouvait faire son deuil en paix maintenant.
Médéa, Marine, Dimitri et Marc s'étaient inquiétés pour Azaélia quand elle avait brusquement quitté la Grande Salle en courant. Kate les avait dissuadés d'aller la voir et était montée le plus vite possible : Son amie avait besoin de soutien et elle savait qu'elle préférerait que les autres ne se tracassent pas et ne gâchent pas leur journée de Noël.
A contre-cœur, le reste de la bande était allé se promener dans le Parc recouvert de la neige de décembre.
Kate et Azaélia ne sortirent que vers quatre heures afin de rechercher leurs amis pour le goûter. On pouvait voir un groupe de gryffondors en pleine bataille de boules de neige et un autre groupe de serpentards au bord du lac. Azaélia pût distinguer clairement, bien que de dos, une tête plus haute que les autres, à la carrure athlétique mais agile, elle pût facilement déduire l'identité de cette personne par les cheveux blonds presque blanc du jeune homme. Malfoy. Elle ne lui avait jamais adressé la parole mais elle connaissait sa réputation : menteur, tricheur, égoïste mais aussi très bon élève et, devenu très attirant, ce qui ne lui avait pas échappé, il était devenu le plus grand tombeur de Poudlard et ne manquait pas de le montrer. Elle détestait les regards prédateurs qu'il lui lançait parfois. Les seule fois où elle s'était retrouvée en sa compagnie étaient lors des réunions de préfets et elle ne croisait jamais son regard, il était hors de question que ce frimeur trouve une occasion pour lui faire la cours.
Azaélia et Kate arrivaient près de la cabane d'Hagrid quand elles virent quatre élèves trempés, fatigués, essoufflés. C'était leurs quatre amis. Marine courus vers elles l'air ravis, le visage rougis par le froid.
« -Zélie ! Ca va mieux ? Tu as manqué quelque chose si tu veux savoir ! La plus grande bataille de boule de neige inter-maisons ! Même les serpentards se sont joins à nous...
-Eum, c'est d'ailleurs à cause d'eux que Marc et Dimitri sont dans cet état ! » Dis Médéa en montrant les deux jeunes hommes frigorifiés qui essayaient d'échapper à deux boules de neiges ensorcelées.
« -Mais quels bêtas ! » S'écria Kate.
« -Finite Incantatem ! »
Les boules de neige s'écroulèrent en petit tas informes aux pieds des garçons.
« -Ouf ! Merci Zélie ! »S'écria Dimitri.
« -Quelle bande de tricheurs ces serpentards ! » Ajouta Marc.
Kate se dirigea vers Dimitri en lui jetant un sort pour le sécher et le serra dans ses bras.
«-Mais tu es gelé ! Rentrons vite ! Ce serait dommage d'aller au bal avec un rhume non ?
-Tu as raison Katy ! » Dis Dimitri en riant.
« -C'est gentil de me réchauffer de cette façon ! Je me sens déjà beaucoup mieux ! » Continua-t-il d'un air amusé en regardant Kate les bras passés autour de lui la tête au niveau du haut de son torse en essayant de réchauffer son dos en le frottant énergiquement.
Pendant ce temps, Azaélia avait à son tour pratiqué un sort de séchage sur ses amis qui commençaient à avoir sérieusement froid.
« -Bon ! On va goûter ? »Lança-t-elle d'un ton enjoué qui surprit tout le monde.
« Une grande tasse de thé fumant nous attend ! »
Ils se rendirent donc dans la grande salle où les professeurs prenaient le thé discutant avec entrain. Ils s'assirent à leur table où une tasse de thé visiblement brûlant apparu devant chacun des jeunes gens ainsi que trois assiettes remplies de gâteaux et friandises. Marine se demandait ce que Dumbledore avait prévu pour la soirée, on racontait toutes sortes de choses comme quoi il avait convié les Bizarr Sisters comme deux ans au paravent ou encore qu'il avait prévu un orchestre symphonique moldu.
« -N'importe quoi ! L'avait interrompu Médéa. Tu crois que Dumbledore organiserait deux fois la même chose en deux ans ? Et puis un orchestre symphonique moldu est très risqué !
-Tu as raison Med' c'est vrais qu'il n'existe aucun orchestre symphonique constitué uniquement de sorciers ! »
Continua Marc.
Le débat continua ainsi pendant une bonne demi-heure jusqu'au moment où Kate regarda la montre d'Azaélia d'un air horrifié.
« -HEY ! IL EST PRESQUE 6h ! Le bal commence à 8h ! Si on ne monte pas maintenant on n'aura jamais le temps de se préparer !
-Par la barbe de Merlin ! Déjà ? » S'écria Médéa en se levant d'un bon.
« -Bon, on y vas ! A tout à l'heure les garçons ! Je suppose que vous montrez plus tard. » Ajouta Azaélia d'un air amusée en se levant, suivie de Marine.
Arrivée à leur dortoir, les filles commencèrent à regrouper leurs affaires pour se préparer. Azaélia sortis délicatement sa robe, elle paraissait tellement légère qu'elle avait peur de la déchirer. Elle retrouva dans sa trousse de toilette le maquillage magique que lui avait offert Kate ainsi qu'une paire de boucles d'oreille qu'elle avait hérité de sa grand mère qui l'avait ramené de l'un de ses nombreux voyages en terres d'Aglaïmeth. Au fond de sa grosse valise, elle attrapa sa paire de ballerines de soie blanche, elles iraient parfaitement avec la robe.
Elle put remarquer celle de Kate, blanche et légère, elle ressemblait aux robes des jeunes femmes nobles du moyen âge. De nombreuses broderies de la même couleur recouvraient le buste de la robe, les manches étaient longues et fines et se terminaient en pointe s'accrochant au majeur. Kate devait être superbe dedans.
Les jeunes filles se regroupèrent autour du grand miroir de leur salle de bain, il était aussi long que le mur et chacune avait son emplacement attitré. Azaélia coiffa sa longue chevelure de feu et la lissa magiquement, elle décida de la laisser détachée. Kate quant à elle avait tressé ses longs cheveux d'ébène avec des fils d'argent en une longue natte. Médéa s'était fait un chignon très lâche d'où s'échappait de nombreuses mèches avec ses cheveux châtains ondulés et essayait d'aider sa sœur à faire la même chose. Les deux sœurs avaient à peut près la même robe, longue, à bretelles fines, moulante jusqu'à la taille puis s'élargissant, des broderies ornaient le bas de celles-ci. Les seules différences étaient les couleurs, la robe de Médéa était d'un rose très pâle et celle de Médéa bleu nuit.
Marc et Dimitri attendaient dans la salle commune, le bal allait bientôt commencer. Assis dans des fauteuils, ils commençaient à s'impatienter. Dimitri tapotait sur le bort de son fauteuil et Marc contait les étoiles. Ils n'étaient pas les seuls à attendre leurs cavalières. Plusieurs amis étaient venus les rejoindre attendant eux aussi leurs cavalières. Des rires et des plaisanteries emplissaient la salle commune à l'approche de l'heure H.
Soudain, des regards se levèrent. Azaélia et Kate, suivies de Médéa et Marine descendaient de l'escalier menant aux dortoirs des filles. En effet, elles étaient sublimes. Kate ressemblait à une princesse du moyen âge, Marine et Médéa paraissaient des fleurs de printemps. Azaélia retint la plupart des regards, on aurait réellement dis une elfe, malgré ses cheveux roux et ses oreilles ovales, elle ne s'était pas trop maquillée, juste un peut ses paupières de doré et fait briller ses lèvres. Ses boucles d'oreilles colées sur sa joue et contournant son oreille ressemblaient à un brin de lierre en argent.
Marc se dirigea vers elle, pris sa main avec une douceur infinie et déposa un léger baiser dessus.
« -Tu es tout simplement superbe... » Lui murmura-t-il de telle sorte qu'elle fût la seule à l'entendre.
Dimitri quand a lui proposa son bras à sa cavalière qui s'empressa de le prendre avec un grand sourire. « On y va ? » Proposa Marine, visiblement impatiente de retrouver son cavalier.
« -Je suis désolée Marine, lui répondis Dimitri, mais nous devons attendre le signal de la Dame Grise pour descendre dans la Grande salle, je pense que Dumbledore veut que tous soit parfait. »
En effet, peut de temps après, une ombre sortis du mur proche du dortoir des garçons. Une belle jeune femme au visage triste apparu aux yeux de tous, elle s'inclina devant les élèves et parla d'une voie douce mais lointaine, comme un écho.
« -Bonjour Serdaigles, cela me fait plaisir de voir que les 4e, 5e, 6e et 7e années on respectés la tradition du bal de Noël, elle prend une grande place dans l'histoire de Poudlard. Vous pouvez maintenant rejoindre vos amis dans la Grande Salle. Je vous souhaite le bonsoir. »
Elle s'inclina respectueusement et se retourna pour disparaître à travers le mur comme elle était arrivée.
Marc proposa son bras à Azaélia qui le prit avec joie. L'entrée de la salle commune s'ouvrit et ils sortirent suivis de Médéa, Marine, Kate et Dimitri puis de tous les autres élèves. Ils descendirent les escaliers et longèrent les couloirs tous trépignant d'impatience.
Quand ils descendirent le grand escalier en marbre ils n'en crurent pas leurs yeux.
On aurait dis qu'en l'espace de quelques heures, une forêt avait poussé autour de la grande salle, une épaisse pelouse avait remplacé le carrelage et une piste de danse circulaire trônait au centre. On se serait cru au beau milieu d'une forêt épaisse dans une grande clairière. La « forêt » était divisée en quatre parties, chaque partie étant décorée aux couleurs de l'une des quatre maisons. Des dizaines de tables en fer blanc comme l'on peut trouver dans certains parcs moldus étaient disposées un peut partout dans la salle où les élèves s'installaient petit à petit. De légers flocons tièdes qui disparaissaient au contact du sol tombaient lentement du plafond magique. Et, contrairement aux habituelles chandelles, de petites fées brillantes voletaient entre les branches, certaines étaient assises sur les tables telles de petites lanternes. Mais la lumière des fées n'était pas suffisante pour éclairer la salle de cette façon, une lumière diffuse et douce semblait émaner sans que la source ne fût visible.
A la place habituelle de la table des professeurs se trouvaient plusieurs arbres plus petits de formes très singulières leurs branches formaient de curieuses arabesques et leur bois était très lisse, en fait, ils avaient la forme d'instruments, et ils formaient un véritable orchestre. Le plus surprenant était que ces « instruments » jouaient d'eux même et diffusaient une musique de fond calme et douce.
« -...Wow... » Articula difficilement Azaélia.
Les six amis étaient regroupés devant un grand chêne, sans oser bouger tans le spectacle était impressionnant.
C'est Marine qui brisa le silence qui s'était installé au sein du groupe, les faisant tous sursauter.
« -JE L'AVAIT BIEN DIS QU'IL Y AURAIT UN ORCHESTRE ! »
Marc et Azaélia échangèrent un regard et éclatèrent de rire, presque immédiatement imités par leurs amis.
Azaélia remarqua qu'un élève s'approchait d'eux, il était brun, les yeux couleur terre-sienne, assez grand et plutôt bien bâtis. Il avait l'air assez gêné mais adopta un air digne et s'apprêta à parler quand Médéa qui venait de l'apercevoir l'interrompis avec un grand sourire avant qu'il n'ait eu le temps de rien dire :
« -Adrian ! Je te cherchais ! Vous êtes arrivés depuis longtemps ? Je...
-Bonjour à toi aussi Médéa ! » Répondis-t-il, amusé en lui déposant un baiser sur la joue ce qui eu pour effet de la faire taire.
« -Tu ne me présente pas tes amis ? »
Médéa qui était devenue cramoisie finit par ouvrir la bouche :
« -Oh ! Excuse-moi, je te présente ma sœur Marine...
-Enchanté !
-Azaélia McTienan...
-Bien sur ! C'est toi qui es arrivée en novembre, non ?
-Oui c'est ça ! » Confirma-t-elle avec un sourire en coin, amusée.
-Kate Hamler...
-Marc Anderson et Dimitri Petterson. » Continua Marc.
Adrian leur serra la main avec un sourire sincère et tourna son regard vers Médéa.
« -Ca me vous dérange pas si je vous emprunte Médéa pour le repas ?
-Mais...Marine... »
Les jumelles ne supportaient pas de se séparer, elles n'étaient pas identiques mais complémentaires, Médéa était sage mais très extravertie, Marine était plus discrète mais ne manquait pas d'humour. Sur le visage de Marine se fendit un sourire douloureux mais plein de bonne volonté.
« -Vas-y Médéa ! On ne peut pas rester toutes les deux éternellement...Vas- y ! Thibault vas bientôt arriver... »
Médéa émue se dirigea vers sa sœur et la pris dans ses bras, émue.
« -Je t'adore Marine...A tout à l'heure ! Je...On se retrouve dès la fin du dîner hein ? »
Marine aquiessa sans dire un mot. Les sœurs devenaient peut à peut indépendantes l'une de l'autre, mais cela leur était très douloureux, elles ne s'étaient jamais séparées, non pas que passer une ou deux heures à des tables différentes était déboussolant mais cette soirée symbolisait pour elles le début de l'apprentissage d'une vie...en autonomie.
Marine la regarda s'éloigner en tenant Adrian pas le bras... Elle semblait heureuse pour sa sœur mais elle ne se sentait pas complète loin d'elle.
« -Hey! Salut Thibault ! » Commença Dimitri.
« -Salut tout le monde, je viens... »
« -Chercher Marine ? » Continua-t-il en se tenant le menton comme si son affirmation avait nécessité plusieurs longues minutes de réflexion.
« -On ne peut rien te cacher Petterson ! » Thibault se mis à rire.
Thibault Julians était un jeune garçon de Pouffsoufle qui connaissait le groupe depuis leur 3e année quand débutèrent les cours communs de botanique en commun avec les Serdaigles. Il était assez grand, élancé, ses cheveux étaient blonds cendrés et ses yeux bleu-gris, il avait un air jovial et rieur mais cela ne l'empêchait pas d'être un ami à l'écoute et près à tout pour aider ceux-ci en cas de problème.
Il pris Marine par la taille et lui fit un baiser sur la joue qui eu pour effet d'empourprer légèrement celle-ci.
« -On se retrouve à la fin dîner ! » S'exclama l'intéressée qui avait retrouvé son sourire habituel.
Les quatre amis se retrouvèrent donc seuls. Azaélia chercha des yeux une table libre bien placée. Elle vit très vite une table placée sous un grand saule pleureur où plusieurs fées étaient assises ou voletant au dessus, éparpillant une poussière brillante multicolore. L'endroit était parfait.
Elle tira la manche de Marc qui ne comprit pas tout de suite mais qui la suivit, accompagné de Kate et de Dimitri. Puis, s'immobilisant devant le saule, elle regarda ses amis d'un air triomphant...
« -Alors...Qu'est-ce que vous en dites ? »
« -C'est parfait... » S'éleva une voix traînante derrière elle. Elle se retourna vivement au son de cette voix qu'elle ne connaissait que trop bien. Un frisson glacé avait parcourut son échine quand elle sentis ce souffle chaud dans le creux de sa nuque.
« -Malfoy... Que se passe-t-il pour que nous ayons l'immense honneur de ta visite ? » Lui répondit t-elle d'un ton qui se voulait assuré.
Marc et Dimitri, en le voyant, serrèrent les points d'un air menaçant. Ils ne savaient pas...
*Flash back*
Les pages dansaient au rythme du vent. Le mois de mai avait une odeur de noisette. Le soleil rouge frappait de ses rayons la surface du lac qui s'empourprait au fur et a mesure que l'astre déclinait. Le vent d'ouest venait taquiner les cheveux de feu de la jeune fille. Elle s'était endormie en lisant et le livre était tombé à terre.
Un peut plus loin un jeune garçon aux cheveux d'or réfléchissait en regardant le coucher de soleil, il semblait tellement perdus dans ses pensées qu'il semblait à des milles de là. Son visage se contracta dans un rictus douloureux. Il ne semblait pas avoir vu sa voisine qui dormait paisiblement. Soudain, de rage, il attrapa un caillou et le lança de toutes ses forces sur l'onde rouge puis s'écroula dans un mouvement d'abandon.
Il resta plongé dans ses sombres pensées de longues minutes quand, esquissant un mouvement pour se relever, il aperçus Azaélia. Troublé par le visage si calme de la jeune fille, il s'approcha comme espérant capter un peu de cette paix...
Il lui enviait cette douce plénitude. Il s'assit à ses côtés en regardant ses cheveux qui voletaient au rythme du vent léger.
Malgré cette innocence, elle dégageait une puissance que Drago ne connaissait pas. Une puissance étrange, presque inquiétante. Soudain, la jeune fille bougea dans son sommeil et tourna la tête laissant découvrir dans le haut de sa nuque une marque étrange... On aurait cru une marque de naissance mais en s'approchant, il vit que la forme était en fait un symbole compliqué. On pouvait deviner un triangle dans un enchevêtrement de centaines de cercles, non, pas un triangle, une pyramide vue de dessus. Il se rapprocha plus encore, jusqu'à frôler la peau laiteuse d'Azaélia du bout de son nez tan ce symbole était petit et précis... Un minuscule saphir était incrusté dans sa peau au niveau du sommet de la pyramide.
Se redressant doucement, le jeune sorcier chercha dans sa mémoire où il avait déjà vu ce signe. Un saphir... triangle... cercles... Il lui semblait familier... D'un seul coup, son visage s'éclaira... LES TROIS MAGIES !
Ce signe était la marque de l'élu... Celui qui pourrait maîtriser le plus grand des pouvoirs... Les trois magies réunies en un seul être, et cet être dormait paisiblement devant lui...
Son cœur s'emballa, le pouvoir suprême dormait devant lui... Il eut été si facile de l'enlever... Son père... Il lui avait parlé d'un pouvoir nouveau qui grandissait... que le maître en avait besoin...
Au lieu de se réjouir... son cœur se glaça... Il se pencha sur le symbole quand...
« -OUTCH !
« -Quoi ? Que... MALFOY ? QU'EST CE QUE TU FAIS ICI ? »
Malfoy tenait son nez qui visiblement avait heurté la tête de la jeune fille quand elle s'était relevée brutalement. Le silence s'installa entre les deux adolescents... Malfoy arborait un visage grave mais victorieux.
« -Je le sait...
« - Je t'ai posé une question ! Mais...hein ? Qu'est-ce que tu sais ? Je... ! »
Soudain, la Serdaigle porta sa main à ses cheveux qui cachaient à moitié la marque et les ébouriffa nerveusement... Elle dévisagea le Serpentard qui gardait les yeux fixes sur le côté de son cou maintenant caché... Non... Il ne l'avait tous de même pas vus... Ce serait trop bête !
« -Tu sait très bien de quoi je te parles... » Il la regardait maintenant d'un air presque menaçant.
Elle tenta de calmer sa respiration saccadée...
« -Tu délire Malfoy et je t'ai posé une question ! »
S'il disait vrais elle avait faillis à son devoir, ses parents lui avaient fait jurer de ne montrer à personne la marque. Pendant des années elle avait demeurée invisible par un sort de ses parents mais elle ne s'était pas rendue conte qu'au fil du temps, le sortilège avait perdus son effet. Elle ne savait pas pourquoi cette marque était si importante mais Malfoy avait la tête de quelqu'un qui en savait plus long qu'elle. Elle ne savait plus quoi faire. Piégée. Elle était piégée. Elle fouilla discrètement dans sa poche à la recherche de sa baguette... Il devait oublier...
« -C'est ça que tu cherche ? » Dis-t il en montrant d'un air négligeant une baguette fine en bois de chêne qu'il tenait entre ses longs doigts fins.
Tout était finis. Elle ne savait pas pourquoi ni comment mais tout était finis.
« -Qu'est ce que tu conte faire ? » Le questionna t-elle en serrant les poings de rage... Elle sentait que des larmes de détresses lui montaient aux yeux mais elle les effaça d'un battement de paupière : il ne devait pas les voir. Il restait un espoir. Peut-être n'en savait t-il pas plus qu'elle... Un très mince espoir.
« -Je ne dirait rien...
Elle écarquilla les yeux de stupeur, la elle ne comprenait plus rien. La minute précédente elle aurait jurée qu'il allait en parler à quelqu'un. Quelqu'un de proche. Quelqu'un du même sang. Un parent.
Une minute ! Comment pouvait-t-elle savoir ça ? Son pauvre cœur déjà mis à rude épreuve s'emballa de plus belle. S'en était trop. Non !
« En ce moment même, une force grandis... Proche...Très proche... Le maître la veut... Le plus grand des pouvoirs... Celui qui rassemble les Trois Magies... Les trois essences qui créèrent la vie...Souvient-toi fils...Le plus grand des pouvoirs... »
Non...non... Elle pris sa tête entre ses mains... Sa tête tournait... Elle voyait à présent un visage flou qui murmurait ces paroles... Comme un film usé... En boucle...Un visage fin, pâle et dur... Des yeux d'acier, des cheveux blonds, presque blanc... De minces lèvres qui s'entrouvraient pour former encore et toujours la même phrase...
« Le plus grand des pouvoirs... »
*Fin du Flash-back*
Oui, il savait... Ils partageaient le secret... Son secret... Elle ne comprenait pas pourquoi mais elle savait au fond d'elle-même que ce secret était à l'abri... Qu'il ne dirait rien à cet homme... Qu'il ne dirait rien à son père...
Malfoy qui s'apprêtait à lancer une réplique cinglante à la jeune fille, croisa son regard. Un regard plein de sympathie et de compassion. Elle ne lui en voulait pas de cette intrusion. Depuis mai dernier, elle avait appris à le comprendre. Il l'amusait presque. Il voulait faire comme si rien n'avait changé...pour sauver les apparences... Ils se comprenaient sans se parler, comme des frères et sœur. Elle avait tout de suite compris ce qu'il voulait faire paraître, avant même qu'il n'arrive. Après tout, c'était la première personne dont elle avait exploré les méandres de la pensée. Sombres pensées.
« -Bon ! Si tu pouvais nous dire bien vite ce que tu veux parce qu'on n'a pas que ça à faire que d'écouter tes âneries ! » Déclara soudain Dimitri qui semblait s'impatienter.
« -Laisse tomber Petterson... » Dis-t-il de sa voie traînante en retournant à une table où Pansy Parkinson l'attendait de pied ferme tel un caniche à qui on allait lancer une balle. D'ailleurs, la balle n'avait visiblement pas envie de se retrouver toute la soirée entre ses crocs.
Dimitri haussa les épaules en jetant un regard à Kate.
Azaélia, troublée par l'intrusion de Malfoy, essaya de détendre l'atmosphère.
« -On s'installe ? » Commença-t-elle de la voie la plus enjouée possible.
« -Et comment ! Tu trouves toujours les meilleurs endroits toi ! » S'exclama Kate en prenant le bras de son amie pour se diriger vers la table vide.
« -Ah les filles... » Dis Marc en soupirant. Il échangea un regard avec Dimitri et ils éclatèrent de rire sous le regard interrogateur des filles en question.
Quand tous les élèves furent installés, Dumbledore se leva. L'orchestre stoppa sa douce musique et les voix se turent.
« -Mes très chers élèves, je suis heureux de vous voir réunis en ce jour de Noël ! La tradition du bal de Noël remonte à la création de Poudlard par, comme vous le savez tous, Rowena Serdaigle, Helga Pouffsoufle, Godrics Gryffondor et Salazar Serpentard, elle fait partie intégrante de l'histoire de notre chère école. Malheureusement, suite aux événements des années précédentes, nombre de bals ont étés annulés. Sachez qu'en ces temps troubles, l'union sera notre force et la discorde notre défaite et sur ces joyeuses paroles je n'ai plus qu'à vous souhaiter une merveilleuse soirée pleine de rires et de magie! »
Il ouvrit les bras et de petites cartes dorées apparurent en face de chaque élève. Azaélia pris la sienne. Elle était décorée avec de superbes gravures qui la saluèrent chaleureusement. En levant les yeux, elle vit ses amis en pleine lecture du menu. Il faut dire qu'entre le paon des plaines argentées, l'ondore rôtie (sorte de poule dorée) et des ailes de plumety le choix était difficile. Finalement, après avoir choisis, les élèvent prononcèrent le nom des mets et ceux-ci apparurent. Le dîner commença donc dans la joie et les rires.
Environ deux heures plus tard, quand les restes des desserts disparurent, le professeur Dumbledore se lava et étendis les bras. « -Mes chers élèves, je n'ai que quatre mots à vous dire : Que la fête commence! »
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Voilà pour ce chapitre. Je ne vous dis rien pour le suivant je ne sait pas grand chose moi-même !!!c Mais j'ai quand même des petites idées pour la suite des évènements !
A la prochaine !
Coralie Mc Lunday
Réponses aux review :
~Lyby :*prend ses pompon* Ouai ouai ouaiiii ! Voici le chapitre.... TROIS ! lol *tombe par terre* Eum j'suis po aussi douée que toi lol.
~Bisounours : lol... Contente que ça te plaise ! Lol j'adore ton enthousiasme débordant ! Si je sors un boucain promis t'en met de coté mais te fait pas trop d'idées de ce coté la ! MDR.
~Aurore : Hihi oui, j'adorais les rédac' et puis un jour je me suis dis : « Et si j'essayait moi aussi de faire une fic ! ».
~Space girl2 : Oui g reconnus ! ^^ Merci pour ton commentaire ça m'a fait super plaisir !
~Jaelle : Voilà dans ce chapitre on en sait un peut plus ! Lol, mais pas tout... on en saura plus au fur et à mesure !
~ShaDowS : Rassure-toi mon Marc est différent. Je pense que tu as pu le remarquer. -). Merci pour tes review Shad' ! T'es super !!
~Darkmore : Bien sur que je me souvient de toi ! Comment oublier Dark !?! Abrutie ? Nooooooon ! *regard imperturbable* Eu zuste un peut cinglée... lol... Je suis très contente que ma fic te plaise !!!! Voici la suiteuh !
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Chapitre 3 : Le Bal de Noël
« -A trois ? » Commença Marc.
« -Un,
-Deux,
-TROIS ! »
Ils se mirent tous à déchirer leurs papier-cadeau soigneusement faits.
Le jour de Noël, une ambiance frénétique avait envahit le château. La plupart des élèves à partir de la quatrième année étaient restés à Poudlard pour les vacances. Le matin les élèves se réveillèrent au son des papiers déchirés des cadeaux que chaque élève trouvait au pied de son lit. Le groupe était descendu dans la salle commune, chacun apportant ses cadeaux pour pouvoir les ouvrir ensemble.
« OUAI ! Des baguettes farceuses des Weasley ! » Cria Dimitri en ouvrant son premier paquet.
« Non, tu n'as pas osé Zélie ? » Dis Kate en arborant un ouvrage sur les sortilèges de coiffure visiblement ravie.
Azaélia regarda ses amis ouvrir leurs paquets ponctués de « AAAAH ! OOOOOH ». Elle était si heureuse de voir des visages souriants et joyeux !
« Zélie, tu n'ouvre pas tes paquets ? » S'étonna Marc.
Elle se rendit conte qu'elle n'avait pas encore touché à ses cadeaux trop occupée à regarder ses amis, impressionnée par cette joie qui lui était devenue étrangère durant tout ce temps, elle venait de la retrouver par leur biais et c'était son plus beau cadeau.
Elle décida donc de s'attaquer à un paquet mou, de taille moyenne. Emballé dans un papier aux couleurs de serdaigle enrubanné dans un magnifique ruban de velours bleu. Quand elle déchira le papier, elle ne put laisser échapper qu'un « ... » stupéfait.
Le paquet contenait une étoffe de tissus bleus vaporeux. Elle la déplia et découvrit une magnifique robe bleu clair d'un tissu aussi doux et léger que de l'eau, on aurait dis que le tissu glissait sur les mains comme cette eau limpide. La robe était longue, un voile transparent partait de sous la poitrine à partir d'un joli ruban blanc, recouvrant le bas de la robe et lui donnant une allure fantomatique. Elle avait un col bateau brodé de fils d'argents et des manches longues en coton blanc descendaient en s'élargissant lui donnant un air moyenâgeux. C'était une robe elfique, elle en était sure maintenant. Elle savait que la famille de Marc était assez aisée mais au point de lui offrir un pareil cadeau de Noël, elle en restait muette.
Elle était tellement stupéfaite qu'elle n'avait pas vu que quelque chose s'était échappée de l'étoffe. Kate lui jeta un coup d'œil en lui montrant une petite enveloppe argentée. Elle l'ouvrit et lit dans sa tête :
Pour la plus belle des cavalières, Ceci est –comme tu as du le remarquer- une robe elfique. Il est de tradition dans ce peuple, d'offrir sa tenue à sa partenaire pour un bal afin de lui prouver son goût et son raffinement. Je te souhaite un merveilleux Noël. Marc.
Azaélia se mit à rougir violemment et regarda Marc.
« Ce...c'est...magnifique » Laissa échapper Azaélia en se jetant sur Marc pour l'embrasser sur la joue à lui faire mal.
« Merci...merci ! Il ne fallait pas... Ca a dû te coûter une fortune ! »
Il laissa échapper un petit rire gêné puis regarda la robe et sa propriétaire.
Sentant le gène qui créa un silence inhabituel, les camarades de remirent joyeusement à ouvrir leurs paquets restants, sortant ainsi de leur contemplation du cadeau d'Azaélia.
Voyant que tout le monde s'était remis à ses occupations, il se penchât vers Azaélia et lui murmura à l'oreille : « Je pense qu'elle t'ira à ravir. »
Elle se mit à rougir et détourna son regard visiblement gênée.
Après s'être douchés et préparés, les élèves descendirent dans la grande salle pour le déjeuner. Les élèves étaient surexcités et les conversations ne portaient pratiquement sur le bal. Le groupe s'installa à la table des Serdaigles qui était beaucoup moins remplie qu'en temps normal car tous les élèves de première, deuxième et troisième année étaient rentrés dans leur famille pour Noël.
Tous les amis d'Azaélia avaient reçu des lettres et cadeaux de leurs parents et famille. Elle avait reçu un cadeau de sa tante mais elle s'effondra au milieu du repas en se rendant conte qu'elle ne recevrait rien de ses parents pour la simple et bonne raison qu'ils ne pouvaient plus rien offrir de l'endroit où ils étaient maintenant. Elle dû sortir de la Grande salle et aller se réfugier dans le dortoir pour essayer de dissimuler ses larmes et sanglots incontrôlables. Elle n'arrivait pas à ce calmer, depuis qu'elle était revenue, ses amis avaient réussi à lui faire un peut oublier sa tristesse mais tous lui était revenu si brutalement.
« Zélie ? » Fit une petite voix dans l'entrebâillement de la porte.
Kate alla s'asseoir sur le lit d'Azaélia en la prenant dans ses bras sans rien oser dire.
Il fallait que toute sa tristesse sorte, elle n'essaya pas de calmer ses pleurs, en quelque sorte ils la lavaient de son malheur et du vide insupportable qu'elle ressentait au fond d'elle. Elle extériorisait sa rage en serrant Kate contre elle le plus fort possible, à s'en faire mal et ses sanglots repartaient de plus belle.
Au bout de longues minutes, on entendit plus que quelques sanglots étouffés. Elle libera Kate de son étreinte et essuya ses yeux gonflés par les pleurs. Son amie la regarda d'un air inquiet.
« Tu veux qu'on reste un peut ici toutes les deux ? On ira avec les autres un peut plus tard. D'accord ? » Azaélia hocha la tête silencieusement en se reposant contre le dossier du lit puis ferma les yeux en prenant une longue inspiration. Ca faisait du bien de pleurer, elle se sentait triste mais mieux.
« -Ils me manquent tu sais... »
C'était la première fois que la jeune fille parlait de ses parents depuis son retour. Ses amis l'avaient laissée tranquille et elle leur était reconnaissante. Ils lui avaient laissé le temps. Maintenant il fallait exorciser la douleur, le venin était resté assez longtemps dans son corps, il fallait qu'il sorte, la douleur serait toujours la mais plus supportable.
Elle repris une grande inspiration et parla de ce qu'elle ressentait à Kate qui l'écoutait attentivement, consciente de la confiance que lui accordait son amie. Elle la prenait parfois dans ses bras pour la soutenir, elle avait beaucoup de mal à revivre toute cette douleur accumulée mais elle voulait continuer coûte que coûte. Jusqu'à ce que je dernier mot vienne.
Soulagement intense.
Calme.
Elle se sentait bien. Triste mais soulagée de son mal. Elle pouvait faire son deuil en paix maintenant.
Médéa, Marine, Dimitri et Marc s'étaient inquiétés pour Azaélia quand elle avait brusquement quitté la Grande Salle en courant. Kate les avait dissuadés d'aller la voir et était montée le plus vite possible : Son amie avait besoin de soutien et elle savait qu'elle préférerait que les autres ne se tracassent pas et ne gâchent pas leur journée de Noël.
A contre-cœur, le reste de la bande était allé se promener dans le Parc recouvert de la neige de décembre.
Kate et Azaélia ne sortirent que vers quatre heures afin de rechercher leurs amis pour le goûter. On pouvait voir un groupe de gryffondors en pleine bataille de boules de neige et un autre groupe de serpentards au bord du lac. Azaélia pût distinguer clairement, bien que de dos, une tête plus haute que les autres, à la carrure athlétique mais agile, elle pût facilement déduire l'identité de cette personne par les cheveux blonds presque blanc du jeune homme. Malfoy. Elle ne lui avait jamais adressé la parole mais elle connaissait sa réputation : menteur, tricheur, égoïste mais aussi très bon élève et, devenu très attirant, ce qui ne lui avait pas échappé, il était devenu le plus grand tombeur de Poudlard et ne manquait pas de le montrer. Elle détestait les regards prédateurs qu'il lui lançait parfois. Les seule fois où elle s'était retrouvée en sa compagnie étaient lors des réunions de préfets et elle ne croisait jamais son regard, il était hors de question que ce frimeur trouve une occasion pour lui faire la cours.
Azaélia et Kate arrivaient près de la cabane d'Hagrid quand elles virent quatre élèves trempés, fatigués, essoufflés. C'était leurs quatre amis. Marine courus vers elles l'air ravis, le visage rougis par le froid.
« -Zélie ! Ca va mieux ? Tu as manqué quelque chose si tu veux savoir ! La plus grande bataille de boule de neige inter-maisons ! Même les serpentards se sont joins à nous...
-Eum, c'est d'ailleurs à cause d'eux que Marc et Dimitri sont dans cet état ! » Dis Médéa en montrant les deux jeunes hommes frigorifiés qui essayaient d'échapper à deux boules de neiges ensorcelées.
« -Mais quels bêtas ! » S'écria Kate.
« -Finite Incantatem ! »
Les boules de neige s'écroulèrent en petit tas informes aux pieds des garçons.
« -Ouf ! Merci Zélie ! »S'écria Dimitri.
« -Quelle bande de tricheurs ces serpentards ! » Ajouta Marc.
Kate se dirigea vers Dimitri en lui jetant un sort pour le sécher et le serra dans ses bras.
«-Mais tu es gelé ! Rentrons vite ! Ce serait dommage d'aller au bal avec un rhume non ?
-Tu as raison Katy ! » Dis Dimitri en riant.
« -C'est gentil de me réchauffer de cette façon ! Je me sens déjà beaucoup mieux ! » Continua-t-il d'un air amusé en regardant Kate les bras passés autour de lui la tête au niveau du haut de son torse en essayant de réchauffer son dos en le frottant énergiquement.
Pendant ce temps, Azaélia avait à son tour pratiqué un sort de séchage sur ses amis qui commençaient à avoir sérieusement froid.
« -Bon ! On va goûter ? »Lança-t-elle d'un ton enjoué qui surprit tout le monde.
« Une grande tasse de thé fumant nous attend ! »
Ils se rendirent donc dans la grande salle où les professeurs prenaient le thé discutant avec entrain. Ils s'assirent à leur table où une tasse de thé visiblement brûlant apparu devant chacun des jeunes gens ainsi que trois assiettes remplies de gâteaux et friandises. Marine se demandait ce que Dumbledore avait prévu pour la soirée, on racontait toutes sortes de choses comme quoi il avait convié les Bizarr Sisters comme deux ans au paravent ou encore qu'il avait prévu un orchestre symphonique moldu.
« -N'importe quoi ! L'avait interrompu Médéa. Tu crois que Dumbledore organiserait deux fois la même chose en deux ans ? Et puis un orchestre symphonique moldu est très risqué !
-Tu as raison Med' c'est vrais qu'il n'existe aucun orchestre symphonique constitué uniquement de sorciers ! »
Continua Marc.
Le débat continua ainsi pendant une bonne demi-heure jusqu'au moment où Kate regarda la montre d'Azaélia d'un air horrifié.
« -HEY ! IL EST PRESQUE 6h ! Le bal commence à 8h ! Si on ne monte pas maintenant on n'aura jamais le temps de se préparer !
-Par la barbe de Merlin ! Déjà ? » S'écria Médéa en se levant d'un bon.
« -Bon, on y vas ! A tout à l'heure les garçons ! Je suppose que vous montrez plus tard. » Ajouta Azaélia d'un air amusée en se levant, suivie de Marine.
Arrivée à leur dortoir, les filles commencèrent à regrouper leurs affaires pour se préparer. Azaélia sortis délicatement sa robe, elle paraissait tellement légère qu'elle avait peur de la déchirer. Elle retrouva dans sa trousse de toilette le maquillage magique que lui avait offert Kate ainsi qu'une paire de boucles d'oreille qu'elle avait hérité de sa grand mère qui l'avait ramené de l'un de ses nombreux voyages en terres d'Aglaïmeth. Au fond de sa grosse valise, elle attrapa sa paire de ballerines de soie blanche, elles iraient parfaitement avec la robe.
Elle put remarquer celle de Kate, blanche et légère, elle ressemblait aux robes des jeunes femmes nobles du moyen âge. De nombreuses broderies de la même couleur recouvraient le buste de la robe, les manches étaient longues et fines et se terminaient en pointe s'accrochant au majeur. Kate devait être superbe dedans.
Les jeunes filles se regroupèrent autour du grand miroir de leur salle de bain, il était aussi long que le mur et chacune avait son emplacement attitré. Azaélia coiffa sa longue chevelure de feu et la lissa magiquement, elle décida de la laisser détachée. Kate quant à elle avait tressé ses longs cheveux d'ébène avec des fils d'argent en une longue natte. Médéa s'était fait un chignon très lâche d'où s'échappait de nombreuses mèches avec ses cheveux châtains ondulés et essayait d'aider sa sœur à faire la même chose. Les deux sœurs avaient à peut près la même robe, longue, à bretelles fines, moulante jusqu'à la taille puis s'élargissant, des broderies ornaient le bas de celles-ci. Les seules différences étaient les couleurs, la robe de Médéa était d'un rose très pâle et celle de Médéa bleu nuit.
Marc et Dimitri attendaient dans la salle commune, le bal allait bientôt commencer. Assis dans des fauteuils, ils commençaient à s'impatienter. Dimitri tapotait sur le bort de son fauteuil et Marc contait les étoiles. Ils n'étaient pas les seuls à attendre leurs cavalières. Plusieurs amis étaient venus les rejoindre attendant eux aussi leurs cavalières. Des rires et des plaisanteries emplissaient la salle commune à l'approche de l'heure H.
Soudain, des regards se levèrent. Azaélia et Kate, suivies de Médéa et Marine descendaient de l'escalier menant aux dortoirs des filles. En effet, elles étaient sublimes. Kate ressemblait à une princesse du moyen âge, Marine et Médéa paraissaient des fleurs de printemps. Azaélia retint la plupart des regards, on aurait réellement dis une elfe, malgré ses cheveux roux et ses oreilles ovales, elle ne s'était pas trop maquillée, juste un peut ses paupières de doré et fait briller ses lèvres. Ses boucles d'oreilles colées sur sa joue et contournant son oreille ressemblaient à un brin de lierre en argent.
Marc se dirigea vers elle, pris sa main avec une douceur infinie et déposa un léger baiser dessus.
« -Tu es tout simplement superbe... » Lui murmura-t-il de telle sorte qu'elle fût la seule à l'entendre.
Dimitri quand a lui proposa son bras à sa cavalière qui s'empressa de le prendre avec un grand sourire. « On y va ? » Proposa Marine, visiblement impatiente de retrouver son cavalier.
« -Je suis désolée Marine, lui répondis Dimitri, mais nous devons attendre le signal de la Dame Grise pour descendre dans la Grande salle, je pense que Dumbledore veut que tous soit parfait. »
En effet, peut de temps après, une ombre sortis du mur proche du dortoir des garçons. Une belle jeune femme au visage triste apparu aux yeux de tous, elle s'inclina devant les élèves et parla d'une voie douce mais lointaine, comme un écho.
« -Bonjour Serdaigles, cela me fait plaisir de voir que les 4e, 5e, 6e et 7e années on respectés la tradition du bal de Noël, elle prend une grande place dans l'histoire de Poudlard. Vous pouvez maintenant rejoindre vos amis dans la Grande Salle. Je vous souhaite le bonsoir. »
Elle s'inclina respectueusement et se retourna pour disparaître à travers le mur comme elle était arrivée.
Marc proposa son bras à Azaélia qui le prit avec joie. L'entrée de la salle commune s'ouvrit et ils sortirent suivis de Médéa, Marine, Kate et Dimitri puis de tous les autres élèves. Ils descendirent les escaliers et longèrent les couloirs tous trépignant d'impatience.
Quand ils descendirent le grand escalier en marbre ils n'en crurent pas leurs yeux.
On aurait dis qu'en l'espace de quelques heures, une forêt avait poussé autour de la grande salle, une épaisse pelouse avait remplacé le carrelage et une piste de danse circulaire trônait au centre. On se serait cru au beau milieu d'une forêt épaisse dans une grande clairière. La « forêt » était divisée en quatre parties, chaque partie étant décorée aux couleurs de l'une des quatre maisons. Des dizaines de tables en fer blanc comme l'on peut trouver dans certains parcs moldus étaient disposées un peut partout dans la salle où les élèves s'installaient petit à petit. De légers flocons tièdes qui disparaissaient au contact du sol tombaient lentement du plafond magique. Et, contrairement aux habituelles chandelles, de petites fées brillantes voletaient entre les branches, certaines étaient assises sur les tables telles de petites lanternes. Mais la lumière des fées n'était pas suffisante pour éclairer la salle de cette façon, une lumière diffuse et douce semblait émaner sans que la source ne fût visible.
A la place habituelle de la table des professeurs se trouvaient plusieurs arbres plus petits de formes très singulières leurs branches formaient de curieuses arabesques et leur bois était très lisse, en fait, ils avaient la forme d'instruments, et ils formaient un véritable orchestre. Le plus surprenant était que ces « instruments » jouaient d'eux même et diffusaient une musique de fond calme et douce.
« -...Wow... » Articula difficilement Azaélia.
Les six amis étaient regroupés devant un grand chêne, sans oser bouger tans le spectacle était impressionnant.
C'est Marine qui brisa le silence qui s'était installé au sein du groupe, les faisant tous sursauter.
« -JE L'AVAIT BIEN DIS QU'IL Y AURAIT UN ORCHESTRE ! »
Marc et Azaélia échangèrent un regard et éclatèrent de rire, presque immédiatement imités par leurs amis.
Azaélia remarqua qu'un élève s'approchait d'eux, il était brun, les yeux couleur terre-sienne, assez grand et plutôt bien bâtis. Il avait l'air assez gêné mais adopta un air digne et s'apprêta à parler quand Médéa qui venait de l'apercevoir l'interrompis avec un grand sourire avant qu'il n'ait eu le temps de rien dire :
« -Adrian ! Je te cherchais ! Vous êtes arrivés depuis longtemps ? Je...
-Bonjour à toi aussi Médéa ! » Répondis-t-il, amusé en lui déposant un baiser sur la joue ce qui eu pour effet de la faire taire.
« -Tu ne me présente pas tes amis ? »
Médéa qui était devenue cramoisie finit par ouvrir la bouche :
« -Oh ! Excuse-moi, je te présente ma sœur Marine...
-Enchanté !
-Azaélia McTienan...
-Bien sur ! C'est toi qui es arrivée en novembre, non ?
-Oui c'est ça ! » Confirma-t-elle avec un sourire en coin, amusée.
-Kate Hamler...
-Marc Anderson et Dimitri Petterson. » Continua Marc.
Adrian leur serra la main avec un sourire sincère et tourna son regard vers Médéa.
« -Ca me vous dérange pas si je vous emprunte Médéa pour le repas ?
-Mais...Marine... »
Les jumelles ne supportaient pas de se séparer, elles n'étaient pas identiques mais complémentaires, Médéa était sage mais très extravertie, Marine était plus discrète mais ne manquait pas d'humour. Sur le visage de Marine se fendit un sourire douloureux mais plein de bonne volonté.
« -Vas-y Médéa ! On ne peut pas rester toutes les deux éternellement...Vas- y ! Thibault vas bientôt arriver... »
Médéa émue se dirigea vers sa sœur et la pris dans ses bras, émue.
« -Je t'adore Marine...A tout à l'heure ! Je...On se retrouve dès la fin du dîner hein ? »
Marine aquiessa sans dire un mot. Les sœurs devenaient peut à peut indépendantes l'une de l'autre, mais cela leur était très douloureux, elles ne s'étaient jamais séparées, non pas que passer une ou deux heures à des tables différentes était déboussolant mais cette soirée symbolisait pour elles le début de l'apprentissage d'une vie...en autonomie.
Marine la regarda s'éloigner en tenant Adrian pas le bras... Elle semblait heureuse pour sa sœur mais elle ne se sentait pas complète loin d'elle.
« -Hey! Salut Thibault ! » Commença Dimitri.
« -Salut tout le monde, je viens... »
« -Chercher Marine ? » Continua-t-il en se tenant le menton comme si son affirmation avait nécessité plusieurs longues minutes de réflexion.
« -On ne peut rien te cacher Petterson ! » Thibault se mis à rire.
Thibault Julians était un jeune garçon de Pouffsoufle qui connaissait le groupe depuis leur 3e année quand débutèrent les cours communs de botanique en commun avec les Serdaigles. Il était assez grand, élancé, ses cheveux étaient blonds cendrés et ses yeux bleu-gris, il avait un air jovial et rieur mais cela ne l'empêchait pas d'être un ami à l'écoute et près à tout pour aider ceux-ci en cas de problème.
Il pris Marine par la taille et lui fit un baiser sur la joue qui eu pour effet d'empourprer légèrement celle-ci.
« -On se retrouve à la fin dîner ! » S'exclama l'intéressée qui avait retrouvé son sourire habituel.
Les quatre amis se retrouvèrent donc seuls. Azaélia chercha des yeux une table libre bien placée. Elle vit très vite une table placée sous un grand saule pleureur où plusieurs fées étaient assises ou voletant au dessus, éparpillant une poussière brillante multicolore. L'endroit était parfait.
Elle tira la manche de Marc qui ne comprit pas tout de suite mais qui la suivit, accompagné de Kate et de Dimitri. Puis, s'immobilisant devant le saule, elle regarda ses amis d'un air triomphant...
« -Alors...Qu'est-ce que vous en dites ? »
« -C'est parfait... » S'éleva une voix traînante derrière elle. Elle se retourna vivement au son de cette voix qu'elle ne connaissait que trop bien. Un frisson glacé avait parcourut son échine quand elle sentis ce souffle chaud dans le creux de sa nuque.
« -Malfoy... Que se passe-t-il pour que nous ayons l'immense honneur de ta visite ? » Lui répondit t-elle d'un ton qui se voulait assuré.
Marc et Dimitri, en le voyant, serrèrent les points d'un air menaçant. Ils ne savaient pas...
*Flash back*
Les pages dansaient au rythme du vent. Le mois de mai avait une odeur de noisette. Le soleil rouge frappait de ses rayons la surface du lac qui s'empourprait au fur et a mesure que l'astre déclinait. Le vent d'ouest venait taquiner les cheveux de feu de la jeune fille. Elle s'était endormie en lisant et le livre était tombé à terre.
Un peut plus loin un jeune garçon aux cheveux d'or réfléchissait en regardant le coucher de soleil, il semblait tellement perdus dans ses pensées qu'il semblait à des milles de là. Son visage se contracta dans un rictus douloureux. Il ne semblait pas avoir vu sa voisine qui dormait paisiblement. Soudain, de rage, il attrapa un caillou et le lança de toutes ses forces sur l'onde rouge puis s'écroula dans un mouvement d'abandon.
Il resta plongé dans ses sombres pensées de longues minutes quand, esquissant un mouvement pour se relever, il aperçus Azaélia. Troublé par le visage si calme de la jeune fille, il s'approcha comme espérant capter un peu de cette paix...
Il lui enviait cette douce plénitude. Il s'assit à ses côtés en regardant ses cheveux qui voletaient au rythme du vent léger.
Malgré cette innocence, elle dégageait une puissance que Drago ne connaissait pas. Une puissance étrange, presque inquiétante. Soudain, la jeune fille bougea dans son sommeil et tourna la tête laissant découvrir dans le haut de sa nuque une marque étrange... On aurait cru une marque de naissance mais en s'approchant, il vit que la forme était en fait un symbole compliqué. On pouvait deviner un triangle dans un enchevêtrement de centaines de cercles, non, pas un triangle, une pyramide vue de dessus. Il se rapprocha plus encore, jusqu'à frôler la peau laiteuse d'Azaélia du bout de son nez tan ce symbole était petit et précis... Un minuscule saphir était incrusté dans sa peau au niveau du sommet de la pyramide.
Se redressant doucement, le jeune sorcier chercha dans sa mémoire où il avait déjà vu ce signe. Un saphir... triangle... cercles... Il lui semblait familier... D'un seul coup, son visage s'éclaira... LES TROIS MAGIES !
Ce signe était la marque de l'élu... Celui qui pourrait maîtriser le plus grand des pouvoirs... Les trois magies réunies en un seul être, et cet être dormait paisiblement devant lui...
Son cœur s'emballa, le pouvoir suprême dormait devant lui... Il eut été si facile de l'enlever... Son père... Il lui avait parlé d'un pouvoir nouveau qui grandissait... que le maître en avait besoin...
Au lieu de se réjouir... son cœur se glaça... Il se pencha sur le symbole quand...
« -OUTCH !
« -Quoi ? Que... MALFOY ? QU'EST CE QUE TU FAIS ICI ? »
Malfoy tenait son nez qui visiblement avait heurté la tête de la jeune fille quand elle s'était relevée brutalement. Le silence s'installa entre les deux adolescents... Malfoy arborait un visage grave mais victorieux.
« -Je le sait...
« - Je t'ai posé une question ! Mais...hein ? Qu'est-ce que tu sais ? Je... ! »
Soudain, la Serdaigle porta sa main à ses cheveux qui cachaient à moitié la marque et les ébouriffa nerveusement... Elle dévisagea le Serpentard qui gardait les yeux fixes sur le côté de son cou maintenant caché... Non... Il ne l'avait tous de même pas vus... Ce serait trop bête !
« -Tu sait très bien de quoi je te parles... » Il la regardait maintenant d'un air presque menaçant.
Elle tenta de calmer sa respiration saccadée...
« -Tu délire Malfoy et je t'ai posé une question ! »
S'il disait vrais elle avait faillis à son devoir, ses parents lui avaient fait jurer de ne montrer à personne la marque. Pendant des années elle avait demeurée invisible par un sort de ses parents mais elle ne s'était pas rendue conte qu'au fil du temps, le sortilège avait perdus son effet. Elle ne savait pas pourquoi cette marque était si importante mais Malfoy avait la tête de quelqu'un qui en savait plus long qu'elle. Elle ne savait plus quoi faire. Piégée. Elle était piégée. Elle fouilla discrètement dans sa poche à la recherche de sa baguette... Il devait oublier...
« -C'est ça que tu cherche ? » Dis-t il en montrant d'un air négligeant une baguette fine en bois de chêne qu'il tenait entre ses longs doigts fins.
Tout était finis. Elle ne savait pas pourquoi ni comment mais tout était finis.
« -Qu'est ce que tu conte faire ? » Le questionna t-elle en serrant les poings de rage... Elle sentait que des larmes de détresses lui montaient aux yeux mais elle les effaça d'un battement de paupière : il ne devait pas les voir. Il restait un espoir. Peut-être n'en savait t-il pas plus qu'elle... Un très mince espoir.
« -Je ne dirait rien...
Elle écarquilla les yeux de stupeur, la elle ne comprenait plus rien. La minute précédente elle aurait jurée qu'il allait en parler à quelqu'un. Quelqu'un de proche. Quelqu'un du même sang. Un parent.
Une minute ! Comment pouvait-t-elle savoir ça ? Son pauvre cœur déjà mis à rude épreuve s'emballa de plus belle. S'en était trop. Non !
« En ce moment même, une force grandis... Proche...Très proche... Le maître la veut... Le plus grand des pouvoirs... Celui qui rassemble les Trois Magies... Les trois essences qui créèrent la vie...Souvient-toi fils...Le plus grand des pouvoirs... »
Non...non... Elle pris sa tête entre ses mains... Sa tête tournait... Elle voyait à présent un visage flou qui murmurait ces paroles... Comme un film usé... En boucle...Un visage fin, pâle et dur... Des yeux d'acier, des cheveux blonds, presque blanc... De minces lèvres qui s'entrouvraient pour former encore et toujours la même phrase...
« Le plus grand des pouvoirs... »
*Fin du Flash-back*
Oui, il savait... Ils partageaient le secret... Son secret... Elle ne comprenait pas pourquoi mais elle savait au fond d'elle-même que ce secret était à l'abri... Qu'il ne dirait rien à cet homme... Qu'il ne dirait rien à son père...
Malfoy qui s'apprêtait à lancer une réplique cinglante à la jeune fille, croisa son regard. Un regard plein de sympathie et de compassion. Elle ne lui en voulait pas de cette intrusion. Depuis mai dernier, elle avait appris à le comprendre. Il l'amusait presque. Il voulait faire comme si rien n'avait changé...pour sauver les apparences... Ils se comprenaient sans se parler, comme des frères et sœur. Elle avait tout de suite compris ce qu'il voulait faire paraître, avant même qu'il n'arrive. Après tout, c'était la première personne dont elle avait exploré les méandres de la pensée. Sombres pensées.
« -Bon ! Si tu pouvais nous dire bien vite ce que tu veux parce qu'on n'a pas que ça à faire que d'écouter tes âneries ! » Déclara soudain Dimitri qui semblait s'impatienter.
« -Laisse tomber Petterson... » Dis-t-il de sa voie traînante en retournant à une table où Pansy Parkinson l'attendait de pied ferme tel un caniche à qui on allait lancer une balle. D'ailleurs, la balle n'avait visiblement pas envie de se retrouver toute la soirée entre ses crocs.
Dimitri haussa les épaules en jetant un regard à Kate.
Azaélia, troublée par l'intrusion de Malfoy, essaya de détendre l'atmosphère.
« -On s'installe ? » Commença-t-elle de la voie la plus enjouée possible.
« -Et comment ! Tu trouves toujours les meilleurs endroits toi ! » S'exclama Kate en prenant le bras de son amie pour se diriger vers la table vide.
« -Ah les filles... » Dis Marc en soupirant. Il échangea un regard avec Dimitri et ils éclatèrent de rire sous le regard interrogateur des filles en question.
Quand tous les élèves furent installés, Dumbledore se leva. L'orchestre stoppa sa douce musique et les voix se turent.
« -Mes très chers élèves, je suis heureux de vous voir réunis en ce jour de Noël ! La tradition du bal de Noël remonte à la création de Poudlard par, comme vous le savez tous, Rowena Serdaigle, Helga Pouffsoufle, Godrics Gryffondor et Salazar Serpentard, elle fait partie intégrante de l'histoire de notre chère école. Malheureusement, suite aux événements des années précédentes, nombre de bals ont étés annulés. Sachez qu'en ces temps troubles, l'union sera notre force et la discorde notre défaite et sur ces joyeuses paroles je n'ai plus qu'à vous souhaiter une merveilleuse soirée pleine de rires et de magie! »
Il ouvrit les bras et de petites cartes dorées apparurent en face de chaque élève. Azaélia pris la sienne. Elle était décorée avec de superbes gravures qui la saluèrent chaleureusement. En levant les yeux, elle vit ses amis en pleine lecture du menu. Il faut dire qu'entre le paon des plaines argentées, l'ondore rôtie (sorte de poule dorée) et des ailes de plumety le choix était difficile. Finalement, après avoir choisis, les élèvent prononcèrent le nom des mets et ceux-ci apparurent. Le dîner commença donc dans la joie et les rires.
Environ deux heures plus tard, quand les restes des desserts disparurent, le professeur Dumbledore se lava et étendis les bras. « -Mes chers élèves, je n'ai que quatre mots à vous dire : Que la fête commence! »
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Voilà pour ce chapitre. Je ne vous dis rien pour le suivant je ne sait pas grand chose moi-même !!!c Mais j'ai quand même des petites idées pour la suite des évènements !
A la prochaine !
Coralie Mc Lunday
