Hello le people ! Je suis désolée pour le timing, je sais je ne suis pas la plus rapide des posteuses de chapitre mais je prend mon temps pour écrire une histoire qui tienne la route comme je le dis toujours ! ^^ Donc voilà enfin le bal de Noël et tout ce qui vas avec ! Mais auparavant ! RÉPONSE AU REVIEWS ! :D

-Marine : Merci beaucoup ma puce ! Toi aussi tu es une fille géniale ! Je suis super contente qu'elle te plaise ! ^^ Gros gros gros bizwoxx !

-Bisounours/narff : ^^Le voilà ton chapitre 4 MoNsIeUr ! lol !...eum...comme si je ne t'avait pas reconnus ! MDR

-Kiara : Oui c'est vrais que les Serdaigles ne passionnent pas les foules mais moi je les trouves tout simplement fascinant ! Je suis ultra happy que tu trouve que ma fanfic est bonne ! ^^

-Marionette : Oui c'est vrais que le chapitre est un peut complexe mais si tu veux je t'enverrais un dessin que j'ai fait. Ce n'est pas très compliqué : une pyramide vue de dessus avec un minuscule saphir au sommet et entourée d'une multitude de cercles. J'espère que le chapitre 4 te plaira toujours autant ! :D

-Shadows : Hihi ! Merci ! o^-^o ! Et toi à quand la suiteuh ?

-Harcher81 : Merci pour ton chti comment' ! ^^ Contente qu'elle te plaise ! ^^

-Lulu : Merci ! Oui oui ! Scuz si je n'ai pas trop le temps en ce moment pour notre nouvelle coopération mais je suis très oqp... :S

-Frimouss : ^^ lol ! Je continue je continue ! lol ! Enfin j'essaye de tenir le rythme quoi !

-Lyby : *Prend ses pompoms...* Donnez moi un L ! Donnez moi un Y ! Donnez moi un *ouf essoufflé* B ! Do*essoufflé*nnez moi un Y ! *reprend son souffle* LYBY ! *S'écroule par terre terrassée par la fatigue due à l'effort intensif* ...

-Space girl : Merci beaucoup, vraiment beaucoup de mettre des commentaire sur les deux sites ! C'est vraiment super simpa ! Merci beaucoup !!! ^^

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Chapitre 4 : Que La Fête Commence !

« -Mes chers élèves, je n'ai que quatre mots à vous dire : Que la fête commence! »

Dans un mouvement l'orchestre magique s'illumina pendant que le reste de la salle diminuait de luminosité jusqu'à ce que les fées et leur poussière magique en furent les seules sources. La douce neige magique cessa de tomber. Les buissons magiques commencèrent à jouer en soufflant dans leurs branches ou en les frottants. Une valse.

Marc se leva et se pencha vers la cavalière en lui offrant son bras.

« -Mademoiselle, m'accorderez-vous cette danse ? »

Azaélia pouffa et pris une voix faussement gênée.

« -J'en serais ravie soyez-en sûr mais mon carnet de bal et déjà remplis et...

-Et bien vos prétendants attendrons ! »

Ils éclatèrent de rire et Azaélia pris la main que Marc lui tendais. Il approchèrent de la piste de danse puis Marc posa sa main sur la hanche de la jeune fille et attrapa sa main droite d'un air assuré. Ils commencèrent à danser à petit pas sur la piste où les couples se regroupaient. Azaélia pus apercevoir Kate et Dimitri mais aussi Médéa et Adrian ainsi que Marine et Thibault.

La jeune fille croisa le regard de son partenaire qui se rapprocha d'elle en posant sa main plus loin sur son dos. Elle se sentait si bien. Elle remontait le temps, se croyant à l'époque des grands empires au milieu de la noblesse pompeuse.

Le décor tournait autour d'elle et elle ne voyait plus que le regard de Marc. Ce regard si profond, tendre. Comment avait-elle pus ne pas remarquer plus tôt à quel point il était fascinant? Elle ne pouvait pas se détacher de ces yeux malgré la gène qu'elle ressentait. Elle avait l'impression qu'elle pouvait lire dans ses yeux ce qu'il ressentait. Il semblait particulièrement troublé. Mais était-elle sûre que cela se voyait tan? Non. C'était plutôt une intuition qui se transformait doucement en certitude.

Comme si elle pouvait lire ses sentiments sans les voir. Elle baissa les yeux et fixa ses pieds, honteuse de pouvoir ainsi « sonder » son ami.

Un trouble l'envahis, autre que celui que provoquais Marc. C'était bizarre. Elle replongea son regard dans les yeux de Marc et elle « lu » encore ce sentiment, plus fort et plus intense encore et détourna la tête horrifiée. Dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée ?

« -Quelque chose ne va pas ? » Lui demanda Marc l'air inquiet.

« -Non, rien. Ne t'inquiète pas. Tout... tout va bien. » Elle regarda Marc. Il avait l'air si attentionné. Si gentil, si doux. Elle en oublia ses tourments. Après tout, ce n'était pas tous les jours Noël. Elle s'en préoccuperait demain. Elle était si bien. Rien ne devait gâcher ce moment.

Après quelques minutes qui passèrent trop vites aux yeux d'Azaélia, l'orchestre magique cessa de jouer. Tous deux retournèrent s'asseoir à leur table, vite rejoins par Kate, Dimitri, Médéa, Adrian, Marine et Thibault.

Médéa attira deux chaises pour Thibault et Adrian. Elle avait retrouvé sa sœur et semblait ravie.

Mais avant même que quelqu'un eu le temps d'entamer la conversation, des exclamations s'élevèrent dans la salle : L'amas de buissons informes s'était transformé en un groupe complet d'instruments modernes et une musique endiablée s'éleva dans la salle. Les lumières pâles s'étaient changées en couleurs vives éclairants la piste de milles feux. L'ambiance était certes moins romantique mais tous les amis, ravis se levèrent et rejoignirent la piste.

Le premier morceau était un morceau très connus des Bizarr' Sisters. Les Serdaigles, guidés par leur esprit naturellement fêtard, furent les premiers sur la piste. Azaélia était ravie : quel meilleur moyen pouvait-on trouver pour évacuer son trop-plein d'énergie et de tension que la danse ?

Les morceaux qui suivirent furent tour à tour moldus et sorciers. Le mélange était harmonieux et détendait l'atmosphère en ces temps troubles. On sentait que Dumbledore souhaitais satisfaire tous les élèves, qu'ils soient d'origine moldue ou sorcière et apparemment il avait réussi son défit ! Tous les élèves semblaient beaucoup s'amuser.

Après plus d'une heure de musique au rythme soutenu, les lumières redevinrent douces et sombres, une musique calme et lente pris place. Azaélia et Kate en profitèrent pour s'éclipser et quitter cette ambiance survoltée et surchauffée. Elles prirent chacune une chope de Bierraubeurre et sortirent dans une serre disposée devant l'entrée du château spécialement aménagée pour l'occasion. Elles observèrent les étoiles pendant de longues minutes en sirotant leur Bierraubeurre. On pouvait entendre la musique douce des slows dans la grande salle.

« -Ca fait du bien un peut de calme non ? » Commença Kate.

« -Oui ! » Pouffa Azaélia.

« -J'adore cette musique moldue ! C'est génial pour danser, je commençais à en avoir un peut marre des Bizarr' Sisters. »

Azaélia huma le parfum des plantes qui envahissaient la serre. Le contraste qu'offraient toutes ces plantes aux couleurs vives avec la neige qui recouvrait tout dehors était impressionnant. C'était le Noël le plus bizarre qu'elle passait. Seule. Malgré elle, des larmes perlèrent au coin de ses yeux.

« -Dis Zélie... Tu ne trouve pas Malfoy bizarre en ce moment ? Comme tout à l'heure, en temps ,normal il aurais commencé à déballer tout son sarcasme mais tout d'un coup, quand il t'a regardé dans les yeux, il est partis sans demander son reste...

-Oui, c'est bizarre, mentis Azalia.

-Je ne comprend pas, il ne décroche pas facilement d'habitude... »

Azaélia ne trouva rien à répondre. Kate n'étais pas idiote, elle finirais bien un jour par se douter de quelque chose. Elle préférais se taire. Une personne déjà connaissait son secret. Pas la personne la plus digne de le savoir, et pas des moindres : le fils de Lucius Malfoy en personne. Ignoble personnage. Puant le vice, la cupidité, l'adultère, le mépris et la magie noire à des kilomètres à la ronde. Si ses parents voyaient ça !

~Flash-back~

« Azaélia, ton père et moi devons te dire quelque chose. »

La fillette de 11 ans s'approcha de sa mère en se demandant pourquoi un air si grave s'affichait sur les traits de ses parents habituellement doux et calmes. Avait-elle fait quelque chose de mal ?

« -Ma petite Zélie, dis t-elle doucement en souriant à sa fille, tu sait qu'à la rentrée prochaine tu va enfin entrer à Poudlard ? -Oui Maman, confirma-t-elle en lançant un regard interrogateur à son père.

-Nous souhaiterions te parler de ta marque, tu sais, dans ton cou. »

La fillette porta instinctivement sa main à sa nuque. La marque était apparue quelques semaines plus tôt et depuis, elle devait porter constamment, foulards et cols roulés malgré les chaudes journées d'été.

« -Il ne faut surtout pas que tu la montre, elle est très importante et doit rester secrète.

-Mais, pourquoi Maman ? Je ne comprend pas ! Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a ma marque ? Papa ! » Mr McTienan baissa les yeux et dis a voix basse a sa fille dans un sourire forcé :

« -Je ne peut pas te répondre pour l'instant ma chérie, c'est trop dangereux. Mais nous t'expliquerons quand tu sera plus grande. Promis. Mais pour l'instant ce sera notre secret d'accord ? Nous essaierons de la cacher mais fait très attention tout de même. Garde toujours les cheveux détachés ou porte un foulard.

-Mais... D'accord Papa...

-Promet-moi ma chérie...

-Promis Papa !»

~Fin du Flash-Back~

Elle l'avait promis. Elle avait promis de ne jamais monter la marque. Pourquoi ne lui avaient-il rien dis ? Elle se sentait si perdue, sans aucun indice auquel se raccrocher. Aucun.

Soudain, une main se posa sur son épaule en ma faisant sortir brusquement de sa rêverie.

« -Mademoiselle McTiennan... »

Kate et Azaélia se retournèrent brusquement dans un sursaut au son de cette voix qui leur était familière.

« -P... professeur Gremkins ? » Bégaya Azaélia.

« -S'il vous plais, mademoiselle McTiennan, pas de « professeur » ni de « Mr Gremkins » pendant les vacances. Appelez-moi Peter.

-Heu, d'accord... Peter.

-M'accorderiez-vous cette danse ? » Lui-demanda t-il en lui tendant la main.

« -Je... pourquoi pas ? » Répondit elle en laissant échapper un rire gêné.

Dans la Grande Salle, l'ambiance était calme et vaporeuse. Les couple dansaient doucement l'Ilëisla. Une sorte de valse sorcière, entre le slow moldu et la danse de bal elfique. Ils se dirigèrent vers la piste et se mêlèrent aux couple. Azaélia posa sa main gauche derrière le cou de son professeur et pris la main qu'il lui offrais. Elle était encore sous le choc de l'interruption de celui-ci. Que faisait-il la bas ? Les espionnait- il ? Si oui pourquoi ? Elle ne savait pas si il fallait lui faire confiance. Ses sentiments étaient impénétrable. * C'est logique pour un professeur de Défense Contre les Forces du Mal, la base d'une bonne protection est de rendre son esprit insondable...* Songea t-elle amèrement.

Quand le morceau toucha a sa fin, Peter Gremkins lâcha sa partenaire en la remerciant chaleureusement. Cet homme était décidément bizarre. Mais bon, les professeurs aussi avaient le droit de s'amuser.

Kate ! Où pouvait-elle être maintenant ? Azaélia pesta silencieusement contre son professeur. Elle avait laissé son amie toute seule. Elle parcourus la salle du regard. Où pouvaient-ils tous bien être ?

Elle se dirigea vers la hall quand elle fut interpellée par une voix féminine.

« -Médéa !

-Tu n'aurais pas vu Kate par hasard ?

-Shhh ! Suit-moi ! »

Médéa attrapa la main de son amie et l'emmena au travers des couloirs sinueux et s'arrêta devant une vielle porte au bois miteux. Elle frappa quatre coups d'affilé puis deux autres coups. La porte s'ouvris.

Les jeunes filles se glissèrent dans la salle. Quand elle se retourna, Azaélia eut la surprise d'observer que tout le monde était rassemblé ici. Kate, Marine, Marc et Dimitri. Ils étaient tous assis au sol, en cercles, au milieux de coussins rouges identiques à ceux utilisés pour les cours de Flitwick. Les murs étaient recouverts de velours rouge rongé aux mites. Les vitraux filtraient la faible lumière de la lune et les jeunes gent avaient fait apparaître plusieurs dizaines de bougies qui flottaient librement en l'air.

« -Ah Zélie, on t'attendais, je vais finir par croire que tu aime ça, faire du lèche botte ! S'écria Dimitri.

-Eh bien figurez-vous que je vous cherchais. Désolée Kate mais je ne pouvais pas tellement faire autrement. Mais, pourquoi vous n'êtes pas dans la salle habituelle ?

-Eh bien tu vois, commença Marine, Médéa et moi voulions aller dans l'ancienne salle d'enchantement, comme d'habitude, pour parler tranquillement, mais en arrivant, on s'est aperçu que le cadre de Phèdre ne s'y trouvais plus. Donc impossible de rentrer. Conclusion : nous avons voulus aller vous chercher mais quand nous avons vu que tu était avec Gremkins, on a préféré venir te chercher plus tard.

-Nous avons recherché une salle de réunion provisoire et nous avons trouvé cette salle, elle n'est pas très sécurisée mais bien cachée. Puis je suis retournée te chercher. » Finit Médéa.

Azaélia s'assit avec ses amis sur un vieux coussin, entre Médéa et Marc qui pris la parole :

« -La question est : pourquoi avoir déplacé Phèdre ?

-Peut être pour cacher quelque chose. Proposa Kate.

-Peut-être que Phèdre est tout simplement en réparation. » Dit Marine.

« -On discutera de ça demain, pour l'instant, maintenant que tout le monde est au courant et connaît la nouvelle salle, nous devrions retourner dans la grande salle avant que quelqu'un ne commence à se demander ou nous sommes, en particulier vos cavaliers les filles. » Dis Azaélia en désignant Marine et Médéa du menton.

« -Allez, tout le monde dehors ! Dimitri et Kate vous passerez par le passage secret de l'armure verte, Marine et Médéa par le chemin que nous avons emprunté tout à l'heure et Zélie et moi ferons un détour par la salle commune. Pas de question ? » Lança Marc.

« -Pas de question mais une affirmation, dis Dimitri. Maintenant on sait pourquoi vous êtres préfets tout les deux ! »

Après que Kate et Dimitri furent partis, quelques minutes après Médéa et Marine, Azaélia et Marc s'engagèrent rapidement dans le couloir puis montèrent un petit escalier en bois caché derrière une grande tapisserie. La pente était raide mais ils avaient l'habitude de l'emprunter, les Serdaigles utilisaient souvent ce passage pour accéder plus rapidement à leur salle commune. D'ailleurs, pourquoi Marc voulait-il passer par là ? Ils auraient pu utiliser un autre passage plus court. Azaélia suivait silencieusement Marc. Sans oser poser de question. Elle savait que s'il faisait cela c'est qu'il avait une bonne raison.

Au bout de quelques minutes ils arrivèrent enfin devant le tableau d'Elina.

« -Bonsoir Elina. Edelweiss et Orchidées.

-Bien sur mon cher... » Dit elle pendant que le tableau pivotait.

« -Suit-moi... » Dit doucement Marc en prenant la main de la jeune fille.

La salle commune était anormalement calme. Les feux ronflants dans les cheminées éclairaient la pièce sous le ciel étoilé. Marc s'assit par terre sur un tapis moelleux devant la plus proche en fixant le brasier.

« -Pourquoi m'as-tu amenée ici ? » Demanda timidement Azaélia.

« -Je voulais simplement te parler tranquillement. »

Ils restèrent ainsi de longues secondes jusqu'à ce qu'Azaélia s'asseye dans le fauteuil le plus proche. Elle ramena ses genoux sous son menton en les entourant de ses bras.

« -Nous ne nous sommes pas vraiment parlés tout les deux depuis que tu es revenue... »

Azaélia acquiesça silencieusement. C'était vrais qu'elle l'avait quelque peut délaissé. Elle avait préféré la protection féminine de ses amies et s'en voulait un peut à présent. Malgré cela sa voix ne contenait aucun reproche mais plutôt une profonde compréhension et elle lui en était reconnaissante.

Marc se leva et vin s'asseoir dans le fauteur en face d'Azaélia et la regarda dans les yeux. Elle pouvait y lire de l'inquiétude.

« -Je trouve que tu a changé depuis l'année dernière. Bien sur c'est normal après ce que tu a vécu mais quelque chose d'autre en toi à changé. Tu es devenue distante, discrète, pensive, presque timide. Si je ne te connaissait pas si bien je dirait que c'est le choc mais il y a quelque chose d'autre. Je ne sais pas quoi mais j'espérait que tu me l'expliquerais. C'est pour cela que je t'ai amenée ici. »

Les paroles de Marc résumaient exactement les questions qui occupaient sans cesse sont esprit. Qu'était-il entrain de lui arriver ?

« -Je ne sais pas quoi te répondre... Je ne sais pas moi-même ce qui m'arrive... C'est bizarre... -Qu'est-ce qui est bizarre ?

-Je... je n'en suis pas sure. »

Marc s'approcha rapidement d'elle et posa ses mains sur les bords du fauteuil d'Azaélia.

« -Mais dis-moi ! Explique-moi ce qui te rend si distante avec tout le monde ! Et... et avec moi. »

Elle continua de fixer son regard. Elle pouvais sentir de la douleur et de la tristesse, mais aussi autre chose. Quelque chose de bien plus fort, de puissant qui l'impressionna. Pour la première fois, il lui fit presque peur.

« -Je n'en sais rien Marc, en tout cas tant que je n'en serait pas sure je ne pourrait pas te le dire. Ni à toi, ni à personne.

-Mais... tu peut me faire confiance tu sais ?

-Oui Marc, je sais. »

La jeune fille détourna son regard, les yeux embués de larmes. Si seulement il savait à quel point elle aimerait lui parler. Lui parler de toutes ces années de mystère, de ces questions, de ces pouvoirs, de... de lui. Incapable de se retenir, elle éclata en sanglot dans ses bras.

« -Zélie ! Je... je suis désolée... J'aurais dû attendre encore un peut...je...

-Non, non... » Laissa-t-elle échapper entre deux sanglots.

« -Ce n'est pas de ta faute, c'est de la mienne... J'aimerais tellement t'en dire plus...Je suis désolée...

-Shhh... tait-toi... » Luis dis-il doucement en la serrant un peut plus fort.

« -Ce n'est rien...calme-toi... »

Lentement, dans une douceur infinie. Il essuya une larme qui roulait le long de la joue de la jeune fille. Puis, il pris son visage entre ses main, elle était si belle. Elle semblait si fragile. Il aurait tan aimé partager ce secret qui paraissait si lourd à porter, la protéger de tout ce malheur qui l'envahissait, porter un peut de son fardeau. Elle ouvrit les yeux. Sans se rendre conte de ce qu'il faisait, il déposa un baiser léger, doux comme un vent d'été, sur ses lèvre.

Un tourbillon de sentiments se déclencha en elle. Ils se regardèrent sans vraiment réaliser ce qui venait de se passer pendant quelques secondes puis Azaélia passa ses mains derrière son cou et prolongea le baiser trop court. Tristesse, frustration, colère, inquiétude, joie. Tout ce bousculait. Elle se raccrochait à ce baiser comme si sa vie en dépendait. Il lui semblait qu'il était sa dernière chance, son dernier souffle de vie. Sa vie.

Doucement, leurs lèvres se séparèrent. Elle se sentait mal. Son regard vague chercha en vain celui de Marc. Sa vue se brouilla.

« -Trop de choses.

Se bousculent.

Dans.

Ma.

Tête. »

Epuisée, elle sombra dans l'inconscience.

« -Zélie ? Zélie ! »

Marc, retins le corps inerte d'Azaélia qui basculait dans le vide. Il ne comprenais pas. Paniqué, il ne savait que faire. Enfin, réalisant la situation, il souleva la jeune fille et la pris dans ses bras. Il couru ver la sortie et hurla à Elina d'ouvrir le passage.

Il s'engouffra dans les couloirs sinueux. Il fallais trouver de l'aide. L'infirmerie. Mais Pomfresh était sûrement au bal avec tout les autres professeurs. Le seul moyen de trouver de l'aide était d'aller dans la Grande Salle. Ensuite, il improviserais.

Il courus jusqu'à perdre haleine. Couloirs. Escaliers. Dieu que la château était grand ! Et Azaélia qui ne bougeais pas !

Enfin, l'escalier en marbre. On pouvait entendre la musique raisonnante dans les couloirs. Il courus. Arrivé en haut de l'escalier, il chercha des yeux un professeur. Des visages curieux se retournèrent. Les couples s'arrêtèrent de danser. Plusieurs cris d'étonnement raisonnèrent.

« -ZELIE ! »

Kate monta les escaliers en hurlant le nom de son amie.

« -NOM D'UN SORCIER QUE QUELQU'UN AILLE CHERCHER DE L'AIDE ! »

Elle déposa au sol le corps de son amie en soulageant Marc qui essayait de reprendre son souffle coupé par l'effort. Paralysé par l'angoisse, il ne pouvait articuler un mot.

« -Que ce passe-t-il ? »

Une longue silhouette à la barbe argentée monta rapidement l'escalier. Il jeta un coup d'oeil à la jeune fille évanouie. Son visage d'habitude doux et calme se crispa.

Dumbledore fit léviter le corps.

« -Suivez-moi vous deux. » Dit-il simplement aux deux élèves.

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Des vrombissement raisonnaient. De plus en plus forts. De plus en plus insupportables. Puis des images, au début lentes et précises. Puis leur rythme de passage s'accéléra, elles devirent plus floues, plus violentes. Comme des flash.

Fermer les yeux. Non. Toujours. Toujours ces bruits, ces vrombissement, comme à l'intérieur d'une ruche d'abeilles en colère. Toujours ces images, floues, des couleurs, des formes.

Une silhouette encore floue se détacha doucement. Elle semblait attirée par elle. Par quelque chose en elle. Une cape. Un visage. Blême. Deux yeux rouges. Etincelants de haine. Deux fentes en guise de narines. Un serpent. Elle aurais reconnu ce visage entre milles. Celui qui avait ôté la vie de ses parents. Cet être ignoble.

Une main. Il essayait de l'attraper. Non ! C'est elle qui l'attraperais cette fois. Il paiera. Il paiera pour ses crimes .Il paiera pour la vie, il paiera pour la mort.

Approche. Approche ordure ! Si tu ose affronter la colère d'Azaélia Leïteth ! Quoi, tu a peur ? Après avoir tué des centaines de sorciers plus puissants les uns que les autres, tu a peur d'une gamine de 16 ans ?

Sa main s'approchait de plus en plus. Elle sentait un courant électrique lui parcourir le corps. Se concentrant dans ses mains. Elle pouvait sentir chaque infime partie de son corps envahie de haine. Elle l'attendais de pied ferme.

Soudain, elle sentis le sol se dérober sous ses pieds. Non ! Pas maintenant ! Laissez-moi avec lui ! Laissez-moi le tuer ! Le faire souffrir comme il les a fait souffrir ! Non ! Laissez-moi !

« -LAISSEZ-MOI ! LAISSEZ-MOI ! IL EST LA ! JE VEUT LE TUER ! MAINTENANT !

-Tenez-la ! Elle risquerait de se faire mal ! Qu'est-ce qu'elle a bon sang ? »

En 60 ans de carrières dans la médecine magique, madame Pomfresh avait rarement vus de sommeil aussi mouvementé. Pourtant elle en avait vus passer des malades tous autant bizarres les uns que les autres mais elle ne comprenais pas la raison de tels symptômes. Le jeune Anderson était resté vague sur ce qui aurais pu provoquer cette crise. Mais en observant le visage rongé par l'inquiétude du jeune homme, elle compris qu'ils ne devaient pas faire grand chose de méchant. Quel charmant garçon, il était resté pour veiller sur sa camarade toute la nuit. Bien sur l'infirmière était tout d'abord très réticente mais le professeur Dumbledore avait insisté sur le fait que la présence du jeune homme à ses côtés était important.

Maintenant que sa jeune amie se débattait violemment, il essayait tan bien que mal de l'empêcher de se faire du mal. L'infirmière paniquée essayait de lui administrer une potion de sommeil sans rêve car elle avait encore besoin de repos mais la prise de la substance se révélait périlleuse. Azaélia laissait échapper de petits cris, nan pas de peur, mais de haine. Une haine violente qui contractait tout ses muscles. Son visage crispé par la fureur elle essayait de se libérer de l'étreinte de Marc.

« -LAISSEZ MOI ! LAISSEZ-MOI !

-Zélie ! Zélie ! Calme-toi je t'en prie ! »

Elle fut prise d'une violente secousse mais les paroles de Marc la calmaient.

« -Shh... Ne t'inquiète pas... Je suis la...

-Il... Il... Laisse... Moi...

-Non... plus tard Zélie... Ce n'est pas encore le jour... »

Il déposa un baiser sur son front. Tout ses muscles se relâchèrent. Elle s'agrippa instinctivement à un pant de la robe du jeune homme. Il pris délicatement le flacon des mains de Pomfresh et déposa quelques gouttes sur les lèvres d'Azaélia.

« -Maintenant avale ça... Ca te fera du bien... »

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Et voilaaaa ! :-D Eh oui... J'ai pris la mauvaise habitude d'arrêter toujours au mauvais moment... gnark gnark gnark...

Maintenant je vais être encore plus méchante *regard sadique* : Je veut tout plein de reviews si vous voulez le 5e chapitre !

MDR !

Allez ! A la prochaine !

Votre Coralie Mc Lunday