Disclamer: perso de tolkien toujours pas à moi! j'ai téléphoner à ceux qui ont les droits, mais ils me les ont pas donné (snif!)
genre: Drame/tragédie/deathfic(heu... mais juste un peu! sourire innocent)/ larmoyant/dépréssif... mais bon, ça, se sera peut-être un peu plus tard!
couple: bon, tout le monde le sait maitenant Legolas/arwen, Aragorn/ Arwen...
voilou!
alors merci à tous mes reviewers! j'aime toujours autant les reviews! j'en raffole c'est ma passion alors laissez-moi en! c'est motivant, et vos conseil peuvent m'être utiles! promis je les écouterais!
cas par cas:
moon cat 22: l'état de legolas ne decrait qu'empirer avec le temps (sourire sadik...) je suis contente que ça t'es ému. j'ai plutot tendance à m'acharner sur ce perso dans cette fic. je ne sais pas si elle est bien, mais j'espère que tu aimeras. alors voilà la suite, mais ce n'est pas fini! reste encore des chapitre! seulement je tarderais peutêtre un peu plus à les mettre, parce que j'écris de fic à la fois (et je dois avouer que je m'en sort pas trop.... lol) mais j'essaierais de faire au moin une maj tout les 10 jours grand maximum! en tous cas, si tu est sensible, tu devrais continuer à souffrir. mais tu verras, c'est vraiment du sadisme pur! même moi je le prends en pitié en me relisant... j'y ai peut-être été un peu fort, surtout dans la suite. tu mes dirais ce que tu en penses! bisous!
yoyi: hé oui! un chapitre inconnu! t'as reconnu le passage, dis?! contente qui tu m'es reviewé! alors, liste de tous ce qui a à remarqué:
-le motif du rouge et du blanc (prédestination)
-les étoiles.
-la maladie de legolas
-les mouettes.
et pour le chapitre avant
-l'églatine
-la vision
-le rouge
-le cygne aux yeux bleu.
-les proue en forme de cygne
et heu, c'est à peu près tout je crois! à non! les étoiles, encore!!! voilou! bonne lecture!
aelea Wo0d: salut! merci pour tes corrections même si celui tu ne l'as pas corrigé! je l'ai publié parce que je ne savais pas si tu pourrais le corriger. envoie moi un mail dès que tu est dispo! merci bcp pour tes reviews! tu m'encourage vraiment! j'ai hate de savoir ce que tu pense de ce chapitre. il ne fais pas bcp avancer l'intrrigue, mais la fin arrive. bientôt, j'aurais fini de te harceler avec cette histoire! tu vas voir, là aussi! vive la peine! lol! je sais pas ce que j'ai, mais en ce moment je m'acharne! lol! gros bisous et
vouloi! ça commence! et toujours aussi nulle en orthographe! pas ma fautes, c'est naturel!
Le chant des mouettes.
La guerre était à présent finie. Les hommes avaient peu à peu repris espoir, et redresser la tête. Beaucoup de sang s'était écoulé, beaucoup trop de souffrances avaient souillées la terres du milieu, mais les hommes s'en remettraient. Déjà, une lueur brillait au loin, comme un phare dans la nuit noire pour guider ce peuple qui peu à peu, renaissait.
« Estel ».
Maintenant, tout était terminé. Aragorn, l'ancien rôdeur du Nord, allait être sacré roi, la communauté sera dissoute.... Et il lui faudrait décider du destin d'Arwen. Malgré la douleur qu'il ressentait en ce jour, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Voilà, ils étaient arrivés à la fin de toutes choses, la mal avait été définitivement vaincu, et il avait accompli sa mission: Aragorn vivait toujours, il avait su veiller sur lui. Mais maintenant il le savait, c'était inévitable. L'étoile du soir ne devait pas s'éteindre, et elle ne s'éteindrait pas. Grâce à elle, il avait survécut. Toujours son regard se portait vers l'ouest, vers Fondcombe, vers elle. Elle avait été sa force, sa raison de vivre, d'espérer, de lutter. Dehors, il entendait Gimli le maudire d'être aussi long pour se préparer, non sans se servir de ce prétexte pour s'en prendre à tous les elfes de toutes les régions possibles et inimaginables. Legolas ne put réprimé un petit rire. Il sortit enfin de la pièce, et essaya tant bien que mal de ne pas éclater de rire devant l'air bougon du nain.
« Ah! Enfin! Les elfes! » s'écria Gimli d'un ton réprobateur et grincheux à la vu de son ami. « plus d'une heure pour enfiler une petite tunique banche et un pantalon! Jamais vu ça! Nous les nains.... »
Legolas sourit à son ami mais son regard s'assombrit. Il n'avait cessé de penser à Arwen, et avait tellement pleuré qu'il n'avait pas vu le temps passé. Gimli remarqua alors la mine défaite de son ami. Il cessa alors ses railleries. Il commençait à bien le connaître, son « idiot d'elfe » , il savait pertinemment que quelque chose n'allait pas. Il posa une de ses grosses mains sur le bras du jeune prince. Il avait un très mauvais pressentiment. À travers le pâle tissu de sa chemise, il pouvait sentir un froid glacial émaner de la peau du jeune elfe. Legolas frissonna au contact de cette main réconfortante et chaleureuse et sourit au nain d'un air taquin.
« Dame Galadriel sera sûrement là, ce soir... »
Il voulait le rassurer, lui dire que tout irait bien, et semblait avoir réussit. Gimli répondit en effet d'un air entendu:
« Allons-y maître elfe! Je n'aimerais pas faire attendre une Dame comme elle! »
Et sur ces mots le nain partit comme une flèche en direction de la grande salle.
« Un véritable sprinter. » Pensa alors Legolas en se lançant à la poursuite de son ami.
Il courait dans les couloirs sombres de la cité quand soudain, il se figea. Il entendit le son d'un cor résonnait aux portes de la ville. Le cor d'Imaldris. Ses yeux se voilèrent, sa vue se brouilla. Secrètement, jusqu'à la dernière minute, il avait espérer qu'elle ne viendrait pas les rejoindre, qu'elle le choisirait, lui. Mais maintenant, il ne voulait pas la revoir. L'image de son visage attristé à leur départ hantait encore son esprit si tourmenté. Il ne voulais surtout pas se perdre une nouvelle fois encore dans ses yeux de lagon, se noyait dans cet océan de tristesse et de mélancolie. Elle allait souffrir en le revoyant. Il le savait, et ne le voulait pas. Mais il ne pourrait l'éviter. Il ne pourrait pas non plus supporter de voir son doux visage assombrit par la peine, et la pitié. Mais il ne savait pourquoi, il gardait au fond de son cœur l'espoir fou qu'elle était venue le rejoindre.... Lui. Et ce sentiment le rendait fou, étant une preuve de sa faiblesse, lui montrant combien il était.... Pitoyable. Non, il ne voulait pas de sa pitié, il ne voulait de la pitié de la part de personne. Il s'avança à la rencontre des nouveaux arrivants et croisa le regard d'Elrond. Son cœur se serra. Il posa des yeux compatissants sur le jeune prince de Mirkwood, c'était maintenant à lui de décider. Derrière le seigneur d'Ilmadris, il aperçut deux petites tâches, couleur de ciel. Arwen se tenait là, le regard apeuré. Il s'approcha doucement d'elle, et caressa les courbes de son visage. Elrond fit signe aux autres elfes de laisser les deux amants seuls. Arwen leva une main timide vers la joue de Legolas. Les yeux du prince étaient remplis de larmes amères qui les rendaient brillants, et conféraient à l'elfe un aspect fiévreux. Au contact de la main douce et froide d'Arwen, il frémit. Elle avait donc accepter de perdre son immortalité. Legolas ferma timidement les yeux. Il avait peur, il était terroriser à l'idée que sa petite étoile du soir puisse s'enfuir loin, si loin de lui... Arwen contemplait le visage douloureux du guerrier. Il était semblable à un enfant malade, et elle n'avait qu'une envie, c'était de le prendre dans ses bras pour le consoler. Mais comment lui faire comprendre?
« Legolas, je ne vous en voudrais pas si vous me demander de rester au près de vous, je n'en ai pas le droit.... » Lui murmura t-elle, tout en priant de toute ses forces pour qu'il ne fasse pas un tel vœu.
Legolas posa sa main sur celle de sa bien-aimée. Mais un regard sur la belle princesse qui se tenait devant lui lui fit savoir qu'elle avait déjà pris sa décision... Et lui aussi. Il lui sourit. Après tout, avait t-il un jour eut véritablement un choix à faire? Il aimait trop l'étoile du soir pour la voir s'éteindre à jamais dans ses bras. Elle le savait. Une larme roula sur la joue du prince. Son regard sombre, dénué d'espoir, semblait à des lieux de là. Il caressait machinalement les contours du visages de celle qu'il aimait, de celle qu'il n'aurait jamais. Puis, il se ressaisit vivement. Il voulait savoir, il voulait l'entendre de la bouche d'Arwen.
« Arwen, dites-moi sincèrement, pour qui votre cœur bat »
« Vous le savez déjà » lui répondit t-elle dans un murmure presque inaudible.
Elle avait baissé la tête, n'osant affronter son regard. Elle pleurait. Legolas posa délicatement sa mais sous son menton et lui releva doucement la tête. Il voulait plonger ses yeux dans les siens, une dernière fois, et peut-être s'y noyé, ne plus jamais sortir de ce regard profond et troublant qu'il avait tant aimé. Il laissa ses doigts fins et agiles courir sur les courbes de ses joues et de ses yeux pour les laissaient mourir sur les contours de ses lèvres. La peau d'Arwen était si froide. Il tressaillit. Un frisson glacial lui parcourut l'échine. Arwen comprit. Elle laissa un sanglot rouler sur sa joue et se jeta au cou de Legolas. Elle déposa alors un baiser sur la bouche du jeune prince. Le contact des lèvres de sa bien-aimée le fit frissonner. Elle ne s'en apercevait sûrement pas, mais c'était la pire torture qu'elle pouvait lui infliger. Ce baiser semblait peu à peu aspirer les dernières lueurs de vie et d'espoirs qu'il possédait. Au fond, l'avait-elle jamais vraiment aimé?. Legolas s'enivra une dernière fois de son parfum, caressant d'une main tremblante ses longs cheveux soyeux. Ses lèvres douces et sucrées se séparèrent bientôt des siennes, ne lui laissant qu'un goût amère de défaite dans l'âme. Ce fut pour lui une déchirure. Son cœur souffrait, s'arrachant de sa poitrine. Il fit des efforts surhumains pour ne rien laisser paraître de sa souffrance... Lorsqu'elle se fut éloignée de lui, il sentit son regard de velours qui le fixait. Il lui sourit, tristement, au bord des larmes. Mourir, voici le seul désir qu'il lui était à présent permit d'avoir. L'idée d'une vie sans elle lui semblait insupportable, son accomplissement, lui, était une épreuve insurmontable. Mourir.... S'étendre à ses pieds, pour ne plus jamais se relever. Laisser aller son dernier soupir avec sa dernière larme, en écoutant inlassablement les pleurs des mouettes sur le rivage.... Ces même mouettes qui l'appelleraient sans cesse, cherchant désespérément à guider son âme errante vers le pays d'Aman. Cette âme qui refuserait le repos pour pouvoir sentir éternellement la pâle chaleur des étoiles sur son corps. Mourir, errer, et se désespérer. Tel était son destin. Soudain, la voix de la jeune fille le fit sortir de ses sombres pensées.
« Legolas, promettez-moi de ne pas..... »
« Je vous le promets. » Coupa l'elfe dans un soupir en posant délicatement un pâle doigt sur les lèvres fines et rouge de sa petite étoile.
Ainsi, elle n'en avait jamais assez. Même son ultime désir, elle prenait plaisir à le lui arracher, avec son si air innocent et sa voix si douce.... Après l'avoir condamné à de terribles souffrances, elle voulait le torturer éternellement. Elle lui ôter la seule issue qu'il lui restait.... Il était comme un oiseau prit au piège, enfermé dans une cage doré, dont les chants ne peuvent plus émouvoir personne et réduit au silence à jamais. Il n'attendait qu'une chose, qu'on vienne enfin s'emparer de son dernier souffle de vie. Il ne pouvait même plus renoncer à son immortalité, mais il pourrait.... Il s'interrompit. Des applaudissement et des cris de joie semblaient provenir de la tour d'Ectelion. Il était temps. Il prit alors la main de la jeune fille et chuchota d'une voix tremblotante:
« Promettez-moi seulement de ne pas m'oublier, cela devrait être une consolation suffisante pour espérer et survivre sans vous... »
« Je vous le promet Legolas, je n'oublierez jamais le jeune prince qui m'a donné mon tout premier baiser... »
Douloureux souvenir. Il lui faisait si mal. Se le remémorer le torturer, car à présent il savait que jamais plus il ne connaîtrait ce sentiment, jamais plus il n'aimerait qui que ce soit. Son cœur et son âme était à présent fermer à cette chose qu'on appelle « amour ». Les elfes ne peuvent aimer sincèrement qu'une seule fois dans leur vie, et si Arwen était à présent capable d'aimer Aragorn a en mourir, c'est qu'elle n'avait éprouver pour lui qu'une tendresse meurtrière.
Arwen et lui rejoignirent alors les autres elfes. Legolas prit les devant pour les conduire vers Elessar, afin de présenter leur respect au nouveau roi des hommes. Lorsqu'il passa devant Arwen, il l'entendit lui murmurer un timide merci. Il se dirigèrent vers le lieu de la cérémonie. Aragorn se tenait là, saluant un à un chacun de ses amis. Son cœur se serra quand il s'approcha de lui. Il n'avait plus de doute maintenant. Il saurait s'occuper d'Arwen. L'ancien rôdeur posa une main sur l'épaule de son ami. Legolas s'empressa de répondre à l'étreinte du nouveau roi en posant sa main sur la sienne, oubliant ainsi qu'il révélait son terrible secret. La main de l'elfe était froide, glacée, témoin de l'hiver qui s'abattait sur lui. Plus aucune lueur de vie ne semblait habité son corps. Il était plus froid qu'Arwen, comme s'il avait renonce à vivre, comme si pour lui tout était fini. Cependant, Aragorn pouvait encore voir dans ses yeux la flamme de vie qui animaient les elfes, vacillante et faible, prête à s'éteindre. Aragorn posa un regard attristé sur lui. La vie des eldars menaçaient à tous moments de l'abandonnait, mais pourquoi? Arwen avait renoncé à son immortalité pour lui, mais de ce fait elle avait gardé un semblant d'espoir au fond de son cœur. Pour Legolas, c'était différent. Tout forme d'espérances semblaient l'avoir abandonné. Il semblait mourant, et à vrai dire il se mourraient, peu à peu. Aragorn fixa l'elfe attentivement et frissonna. Il mourrait... de chagrin. Aragorn posa une seconde main sur l'épaule gauche de son ami:
« Non, Legolas, non... Pourquoi, pourquoi faites vous cela, pour qui? » Demande t-il d'une voix remplit d'anxiété.
Legolas baissa alors timidement la tête, détournant le regard et murmura d'une voix dénué de toute émotion:
« Ne vous en faites pas pour moi mon ami, ce n'est rien. Prenez soin d'elle comme du plus précieux des trésors... Offrez lui tous ce que je ne peux lui donner, je vous en prie Elessar, ne l'abandonnez jamais, ne la faites jamais souffrir. »
Aragorn ne comprenait pas vraiment les paroles de son ami. Il s'apprêter à lui répondre quand l'elfe lui fit un léger signe de tête sur la droite. Aragorn déporta alors son regard et il la vit. Jamais il ne se serait attendu à cela. Il la pensait partis vers les terres immortelles avec celui qu'elle aurait dû épouser, avec l'elfe qu'elle avait abandonner pour lui mais...
Il comprenait maintenant les paroles de Legolas. Ainsi donc, il était en train de tuer l'un de ses plus fidèles amis. Cet elfe à qui elle avait refuser son cœur pour le lui offrir, c'était donc lui. Pourtant, il n'avait cessé de veillé sur lui durant tout leur périple, du froid du col de Caradras à la chaleur des batailles, il avait été là, à ses côtés, tel un ange gardien. Mais voilà, maintenant il n'avait plus besoin de lui, et le rôdeur se sentait terriblement coupable de ses peines, comme s'il le poignardait dans son dos. C'était donc Arwen, la jeune elfe qu'il avait tant aimé, et dont il lui avait parler, dans les bois de Fangorn, avec tant d'amour. Mais elle était rentrer pour lui, elle avait renoncer à partir avec les siens vers les terres immortelles, et de ce fait elle avait renoncer à l'amour de Legolas.
Mais tout l'amour qu'éprouvait Aragorn pour la jeune fille semblait bien pâle en comparaison de la passion du prince mourant qui se tenait devant lui. Aragorn se retourna alors vers Legolas. Il lui souriait, et semblait heureux. Les deux personnes qu'ils aimait le plus au monde seraient désormais réunies. Il regrettait seulement qu'Aragorn ait découvert son secret. Pour rien au monde il n'aurait voulu faire de la peine ou donner des remords à son compagnon. Aragorn le regardait, attendrit. Jamais il n'aurait cru un homme, ou un elfe capable de faire un tel sacrifice, de tout abandonner, jusqu'à son amour, par amour. Lorsque Arwen se jeta dans les bras de celui qu'elle aimait, Legolas ne put s'empêcher de détourner son regard. Il lui semblait que le poignard qu'elle avait planté au fond de son cœur s'enfonçait un peu plus profondément dans sa poitrine. Il eut envie de crier, de pleurer mais il ne put que sourire. Jamais il n'avait vu Arwen si épanouit et Aragorn si heureux.
Il se retourna alors et s'éloigna discrètement de la fête, il n'avait vraiment pas le cœur à y participer. Lorsqu'il fut loin du tumulte de la cérémonie, il s'écroula et laissa sa rage et sa souffrance s'exprimer enfin librement. L'archer ramena ses longues jambes fines contre sa poitrine et posa sa tête sur ses genoux. Enfin, il pouvait se laisser aller. Il était seul, et il le serait désormais toujours. Mais quelques minutes après une main amicale se posa sur son épaule et il croisa un regard triste et compatissant qui venait démentir ses dernières paroles. Debout à ses côtés se tenait Gimli le nain, son seul véritable ami maintenant. Il attira contre lui le jeune elfe qui se blottit contre sa poitrine en sanglotant silencieusement et douloureusement. Son corps secoué régulièrement de spasmes violents témoignait de sa souffrance. Ainsi, voici donc le destin qu'il devait accomplir. Toute sa vie, le jeune prince souffrirait en silence, et garderait sa douleur secrète, enfouie au plus profond de son âme, comme un lourd fardeau. Legolas entendit alors résonner les cris de la foule qui célébrait les jeunes mariés.
Voilà, c'était fini. Plus aucun espoir ne lui était désormais permis. Dans le petit bois ou il se trouvait, Legolas comprit alors les paroles de Galadriel car son cœur ne trouverais plus jamais le repos. Les feuilles sombres des arbres l'empêchaient de contempler les étoiles naissantes à la fin du jour, au moins une dernière fois. Le crépuscule tombait sur le ciel, le colorant d'une teinte écarlate. Seule la lumière blanche du soleil résistait encore. Mais elle ne tarda pas à disparaître, emportant avec elle les dernières espérances de Legolas. Tel fut le crépuscule de Legolas Greenleaf, l'elfe des bois qui s'était condamné à une souffrance éternelle, et à une nuit sans fin. Comment pourrait-il revivre à nouveau? Lever une fois encore son doux regard vers les étoiles? Comment pourrait il à nouveau sourire sincèrement? Il avait offert tout cela à une étoile filante, et elle avait emporté avec elle sa vie, ses rêves, et son dernier sourire, en même temps qu'elle s'emparait de son cœur. Oui, tout était fini. Une légère brise vint caresser son visage. Le vent d'ouest essayait dans un ultime effort de consoler son ami, apportant avec lui le dernier chant des mouettes sur le rivage. Le seul chant que Legolas Greenleaf, l'enfant des bois, entendrait désormais. Ces cris plaintifs résonneront à jamais en lui comme l'appel éternel de la mer vers un autre monde, ou il pourrait enfin espérer un jour s'étendre et se reposer.... Et ne plus jamais se relever. Mais il avait promis... Ne pas mourir, non, ne pas mourir...
et n'oubliez pas de me laisser une review! même toute petite! siouplait! petit bouton en bas à gauche... siouplait...
genre: Drame/tragédie/deathfic(heu... mais juste un peu! sourire innocent)/ larmoyant/dépréssif... mais bon, ça, se sera peut-être un peu plus tard!
couple: bon, tout le monde le sait maitenant Legolas/arwen, Aragorn/ Arwen...
voilou!
alors merci à tous mes reviewers! j'aime toujours autant les reviews! j'en raffole c'est ma passion alors laissez-moi en! c'est motivant, et vos conseil peuvent m'être utiles! promis je les écouterais!
cas par cas:
moon cat 22: l'état de legolas ne decrait qu'empirer avec le temps (sourire sadik...) je suis contente que ça t'es ému. j'ai plutot tendance à m'acharner sur ce perso dans cette fic. je ne sais pas si elle est bien, mais j'espère que tu aimeras. alors voilà la suite, mais ce n'est pas fini! reste encore des chapitre! seulement je tarderais peutêtre un peu plus à les mettre, parce que j'écris de fic à la fois (et je dois avouer que je m'en sort pas trop.... lol) mais j'essaierais de faire au moin une maj tout les 10 jours grand maximum! en tous cas, si tu est sensible, tu devrais continuer à souffrir. mais tu verras, c'est vraiment du sadisme pur! même moi je le prends en pitié en me relisant... j'y ai peut-être été un peu fort, surtout dans la suite. tu mes dirais ce que tu en penses! bisous!
yoyi: hé oui! un chapitre inconnu! t'as reconnu le passage, dis?! contente qui tu m'es reviewé! alors, liste de tous ce qui a à remarqué:
-le motif du rouge et du blanc (prédestination)
-les étoiles.
-la maladie de legolas
-les mouettes.
et pour le chapitre avant
-l'églatine
-la vision
-le rouge
-le cygne aux yeux bleu.
-les proue en forme de cygne
et heu, c'est à peu près tout je crois! à non! les étoiles, encore!!! voilou! bonne lecture!
aelea Wo0d: salut! merci pour tes corrections même si celui tu ne l'as pas corrigé! je l'ai publié parce que je ne savais pas si tu pourrais le corriger. envoie moi un mail dès que tu est dispo! merci bcp pour tes reviews! tu m'encourage vraiment! j'ai hate de savoir ce que tu pense de ce chapitre. il ne fais pas bcp avancer l'intrrigue, mais la fin arrive. bientôt, j'aurais fini de te harceler avec cette histoire! tu vas voir, là aussi! vive la peine! lol! je sais pas ce que j'ai, mais en ce moment je m'acharne! lol! gros bisous et
vouloi! ça commence! et toujours aussi nulle en orthographe! pas ma fautes, c'est naturel!
Le chant des mouettes.
La guerre était à présent finie. Les hommes avaient peu à peu repris espoir, et redresser la tête. Beaucoup de sang s'était écoulé, beaucoup trop de souffrances avaient souillées la terres du milieu, mais les hommes s'en remettraient. Déjà, une lueur brillait au loin, comme un phare dans la nuit noire pour guider ce peuple qui peu à peu, renaissait.
« Estel ».
Maintenant, tout était terminé. Aragorn, l'ancien rôdeur du Nord, allait être sacré roi, la communauté sera dissoute.... Et il lui faudrait décider du destin d'Arwen. Malgré la douleur qu'il ressentait en ce jour, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Voilà, ils étaient arrivés à la fin de toutes choses, la mal avait été définitivement vaincu, et il avait accompli sa mission: Aragorn vivait toujours, il avait su veiller sur lui. Mais maintenant il le savait, c'était inévitable. L'étoile du soir ne devait pas s'éteindre, et elle ne s'éteindrait pas. Grâce à elle, il avait survécut. Toujours son regard se portait vers l'ouest, vers Fondcombe, vers elle. Elle avait été sa force, sa raison de vivre, d'espérer, de lutter. Dehors, il entendait Gimli le maudire d'être aussi long pour se préparer, non sans se servir de ce prétexte pour s'en prendre à tous les elfes de toutes les régions possibles et inimaginables. Legolas ne put réprimé un petit rire. Il sortit enfin de la pièce, et essaya tant bien que mal de ne pas éclater de rire devant l'air bougon du nain.
« Ah! Enfin! Les elfes! » s'écria Gimli d'un ton réprobateur et grincheux à la vu de son ami. « plus d'une heure pour enfiler une petite tunique banche et un pantalon! Jamais vu ça! Nous les nains.... »
Legolas sourit à son ami mais son regard s'assombrit. Il n'avait cessé de penser à Arwen, et avait tellement pleuré qu'il n'avait pas vu le temps passé. Gimli remarqua alors la mine défaite de son ami. Il cessa alors ses railleries. Il commençait à bien le connaître, son « idiot d'elfe » , il savait pertinemment que quelque chose n'allait pas. Il posa une de ses grosses mains sur le bras du jeune prince. Il avait un très mauvais pressentiment. À travers le pâle tissu de sa chemise, il pouvait sentir un froid glacial émaner de la peau du jeune elfe. Legolas frissonna au contact de cette main réconfortante et chaleureuse et sourit au nain d'un air taquin.
« Dame Galadriel sera sûrement là, ce soir... »
Il voulait le rassurer, lui dire que tout irait bien, et semblait avoir réussit. Gimli répondit en effet d'un air entendu:
« Allons-y maître elfe! Je n'aimerais pas faire attendre une Dame comme elle! »
Et sur ces mots le nain partit comme une flèche en direction de la grande salle.
« Un véritable sprinter. » Pensa alors Legolas en se lançant à la poursuite de son ami.
Il courait dans les couloirs sombres de la cité quand soudain, il se figea. Il entendit le son d'un cor résonnait aux portes de la ville. Le cor d'Imaldris. Ses yeux se voilèrent, sa vue se brouilla. Secrètement, jusqu'à la dernière minute, il avait espérer qu'elle ne viendrait pas les rejoindre, qu'elle le choisirait, lui. Mais maintenant, il ne voulait pas la revoir. L'image de son visage attristé à leur départ hantait encore son esprit si tourmenté. Il ne voulais surtout pas se perdre une nouvelle fois encore dans ses yeux de lagon, se noyait dans cet océan de tristesse et de mélancolie. Elle allait souffrir en le revoyant. Il le savait, et ne le voulait pas. Mais il ne pourrait l'éviter. Il ne pourrait pas non plus supporter de voir son doux visage assombrit par la peine, et la pitié. Mais il ne savait pourquoi, il gardait au fond de son cœur l'espoir fou qu'elle était venue le rejoindre.... Lui. Et ce sentiment le rendait fou, étant une preuve de sa faiblesse, lui montrant combien il était.... Pitoyable. Non, il ne voulait pas de sa pitié, il ne voulait de la pitié de la part de personne. Il s'avança à la rencontre des nouveaux arrivants et croisa le regard d'Elrond. Son cœur se serra. Il posa des yeux compatissants sur le jeune prince de Mirkwood, c'était maintenant à lui de décider. Derrière le seigneur d'Ilmadris, il aperçut deux petites tâches, couleur de ciel. Arwen se tenait là, le regard apeuré. Il s'approcha doucement d'elle, et caressa les courbes de son visage. Elrond fit signe aux autres elfes de laisser les deux amants seuls. Arwen leva une main timide vers la joue de Legolas. Les yeux du prince étaient remplis de larmes amères qui les rendaient brillants, et conféraient à l'elfe un aspect fiévreux. Au contact de la main douce et froide d'Arwen, il frémit. Elle avait donc accepter de perdre son immortalité. Legolas ferma timidement les yeux. Il avait peur, il était terroriser à l'idée que sa petite étoile du soir puisse s'enfuir loin, si loin de lui... Arwen contemplait le visage douloureux du guerrier. Il était semblable à un enfant malade, et elle n'avait qu'une envie, c'était de le prendre dans ses bras pour le consoler. Mais comment lui faire comprendre?
« Legolas, je ne vous en voudrais pas si vous me demander de rester au près de vous, je n'en ai pas le droit.... » Lui murmura t-elle, tout en priant de toute ses forces pour qu'il ne fasse pas un tel vœu.
Legolas posa sa main sur celle de sa bien-aimée. Mais un regard sur la belle princesse qui se tenait devant lui lui fit savoir qu'elle avait déjà pris sa décision... Et lui aussi. Il lui sourit. Après tout, avait t-il un jour eut véritablement un choix à faire? Il aimait trop l'étoile du soir pour la voir s'éteindre à jamais dans ses bras. Elle le savait. Une larme roula sur la joue du prince. Son regard sombre, dénué d'espoir, semblait à des lieux de là. Il caressait machinalement les contours du visages de celle qu'il aimait, de celle qu'il n'aurait jamais. Puis, il se ressaisit vivement. Il voulait savoir, il voulait l'entendre de la bouche d'Arwen.
« Arwen, dites-moi sincèrement, pour qui votre cœur bat »
« Vous le savez déjà » lui répondit t-elle dans un murmure presque inaudible.
Elle avait baissé la tête, n'osant affronter son regard. Elle pleurait. Legolas posa délicatement sa mais sous son menton et lui releva doucement la tête. Il voulait plonger ses yeux dans les siens, une dernière fois, et peut-être s'y noyé, ne plus jamais sortir de ce regard profond et troublant qu'il avait tant aimé. Il laissa ses doigts fins et agiles courir sur les courbes de ses joues et de ses yeux pour les laissaient mourir sur les contours de ses lèvres. La peau d'Arwen était si froide. Il tressaillit. Un frisson glacial lui parcourut l'échine. Arwen comprit. Elle laissa un sanglot rouler sur sa joue et se jeta au cou de Legolas. Elle déposa alors un baiser sur la bouche du jeune prince. Le contact des lèvres de sa bien-aimée le fit frissonner. Elle ne s'en apercevait sûrement pas, mais c'était la pire torture qu'elle pouvait lui infliger. Ce baiser semblait peu à peu aspirer les dernières lueurs de vie et d'espoirs qu'il possédait. Au fond, l'avait-elle jamais vraiment aimé?. Legolas s'enivra une dernière fois de son parfum, caressant d'une main tremblante ses longs cheveux soyeux. Ses lèvres douces et sucrées se séparèrent bientôt des siennes, ne lui laissant qu'un goût amère de défaite dans l'âme. Ce fut pour lui une déchirure. Son cœur souffrait, s'arrachant de sa poitrine. Il fit des efforts surhumains pour ne rien laisser paraître de sa souffrance... Lorsqu'elle se fut éloignée de lui, il sentit son regard de velours qui le fixait. Il lui sourit, tristement, au bord des larmes. Mourir, voici le seul désir qu'il lui était à présent permit d'avoir. L'idée d'une vie sans elle lui semblait insupportable, son accomplissement, lui, était une épreuve insurmontable. Mourir.... S'étendre à ses pieds, pour ne plus jamais se relever. Laisser aller son dernier soupir avec sa dernière larme, en écoutant inlassablement les pleurs des mouettes sur le rivage.... Ces même mouettes qui l'appelleraient sans cesse, cherchant désespérément à guider son âme errante vers le pays d'Aman. Cette âme qui refuserait le repos pour pouvoir sentir éternellement la pâle chaleur des étoiles sur son corps. Mourir, errer, et se désespérer. Tel était son destin. Soudain, la voix de la jeune fille le fit sortir de ses sombres pensées.
« Legolas, promettez-moi de ne pas..... »
« Je vous le promets. » Coupa l'elfe dans un soupir en posant délicatement un pâle doigt sur les lèvres fines et rouge de sa petite étoile.
Ainsi, elle n'en avait jamais assez. Même son ultime désir, elle prenait plaisir à le lui arracher, avec son si air innocent et sa voix si douce.... Après l'avoir condamné à de terribles souffrances, elle voulait le torturer éternellement. Elle lui ôter la seule issue qu'il lui restait.... Il était comme un oiseau prit au piège, enfermé dans une cage doré, dont les chants ne peuvent plus émouvoir personne et réduit au silence à jamais. Il n'attendait qu'une chose, qu'on vienne enfin s'emparer de son dernier souffle de vie. Il ne pouvait même plus renoncer à son immortalité, mais il pourrait.... Il s'interrompit. Des applaudissement et des cris de joie semblaient provenir de la tour d'Ectelion. Il était temps. Il prit alors la main de la jeune fille et chuchota d'une voix tremblotante:
« Promettez-moi seulement de ne pas m'oublier, cela devrait être une consolation suffisante pour espérer et survivre sans vous... »
« Je vous le promet Legolas, je n'oublierez jamais le jeune prince qui m'a donné mon tout premier baiser... »
Douloureux souvenir. Il lui faisait si mal. Se le remémorer le torturer, car à présent il savait que jamais plus il ne connaîtrait ce sentiment, jamais plus il n'aimerait qui que ce soit. Son cœur et son âme était à présent fermer à cette chose qu'on appelle « amour ». Les elfes ne peuvent aimer sincèrement qu'une seule fois dans leur vie, et si Arwen était à présent capable d'aimer Aragorn a en mourir, c'est qu'elle n'avait éprouver pour lui qu'une tendresse meurtrière.
Arwen et lui rejoignirent alors les autres elfes. Legolas prit les devant pour les conduire vers Elessar, afin de présenter leur respect au nouveau roi des hommes. Lorsqu'il passa devant Arwen, il l'entendit lui murmurer un timide merci. Il se dirigèrent vers le lieu de la cérémonie. Aragorn se tenait là, saluant un à un chacun de ses amis. Son cœur se serra quand il s'approcha de lui. Il n'avait plus de doute maintenant. Il saurait s'occuper d'Arwen. L'ancien rôdeur posa une main sur l'épaule de son ami. Legolas s'empressa de répondre à l'étreinte du nouveau roi en posant sa main sur la sienne, oubliant ainsi qu'il révélait son terrible secret. La main de l'elfe était froide, glacée, témoin de l'hiver qui s'abattait sur lui. Plus aucune lueur de vie ne semblait habité son corps. Il était plus froid qu'Arwen, comme s'il avait renonce à vivre, comme si pour lui tout était fini. Cependant, Aragorn pouvait encore voir dans ses yeux la flamme de vie qui animaient les elfes, vacillante et faible, prête à s'éteindre. Aragorn posa un regard attristé sur lui. La vie des eldars menaçaient à tous moments de l'abandonnait, mais pourquoi? Arwen avait renoncé à son immortalité pour lui, mais de ce fait elle avait gardé un semblant d'espoir au fond de son cœur. Pour Legolas, c'était différent. Tout forme d'espérances semblaient l'avoir abandonné. Il semblait mourant, et à vrai dire il se mourraient, peu à peu. Aragorn fixa l'elfe attentivement et frissonna. Il mourrait... de chagrin. Aragorn posa une seconde main sur l'épaule gauche de son ami:
« Non, Legolas, non... Pourquoi, pourquoi faites vous cela, pour qui? » Demande t-il d'une voix remplit d'anxiété.
Legolas baissa alors timidement la tête, détournant le regard et murmura d'une voix dénué de toute émotion:
« Ne vous en faites pas pour moi mon ami, ce n'est rien. Prenez soin d'elle comme du plus précieux des trésors... Offrez lui tous ce que je ne peux lui donner, je vous en prie Elessar, ne l'abandonnez jamais, ne la faites jamais souffrir. »
Aragorn ne comprenait pas vraiment les paroles de son ami. Il s'apprêter à lui répondre quand l'elfe lui fit un léger signe de tête sur la droite. Aragorn déporta alors son regard et il la vit. Jamais il ne se serait attendu à cela. Il la pensait partis vers les terres immortelles avec celui qu'elle aurait dû épouser, avec l'elfe qu'elle avait abandonner pour lui mais...
Il comprenait maintenant les paroles de Legolas. Ainsi donc, il était en train de tuer l'un de ses plus fidèles amis. Cet elfe à qui elle avait refuser son cœur pour le lui offrir, c'était donc lui. Pourtant, il n'avait cessé de veillé sur lui durant tout leur périple, du froid du col de Caradras à la chaleur des batailles, il avait été là, à ses côtés, tel un ange gardien. Mais voilà, maintenant il n'avait plus besoin de lui, et le rôdeur se sentait terriblement coupable de ses peines, comme s'il le poignardait dans son dos. C'était donc Arwen, la jeune elfe qu'il avait tant aimé, et dont il lui avait parler, dans les bois de Fangorn, avec tant d'amour. Mais elle était rentrer pour lui, elle avait renoncer à partir avec les siens vers les terres immortelles, et de ce fait elle avait renoncer à l'amour de Legolas.
Mais tout l'amour qu'éprouvait Aragorn pour la jeune fille semblait bien pâle en comparaison de la passion du prince mourant qui se tenait devant lui. Aragorn se retourna alors vers Legolas. Il lui souriait, et semblait heureux. Les deux personnes qu'ils aimait le plus au monde seraient désormais réunies. Il regrettait seulement qu'Aragorn ait découvert son secret. Pour rien au monde il n'aurait voulu faire de la peine ou donner des remords à son compagnon. Aragorn le regardait, attendrit. Jamais il n'aurait cru un homme, ou un elfe capable de faire un tel sacrifice, de tout abandonner, jusqu'à son amour, par amour. Lorsque Arwen se jeta dans les bras de celui qu'elle aimait, Legolas ne put s'empêcher de détourner son regard. Il lui semblait que le poignard qu'elle avait planté au fond de son cœur s'enfonçait un peu plus profondément dans sa poitrine. Il eut envie de crier, de pleurer mais il ne put que sourire. Jamais il n'avait vu Arwen si épanouit et Aragorn si heureux.
Il se retourna alors et s'éloigna discrètement de la fête, il n'avait vraiment pas le cœur à y participer. Lorsqu'il fut loin du tumulte de la cérémonie, il s'écroula et laissa sa rage et sa souffrance s'exprimer enfin librement. L'archer ramena ses longues jambes fines contre sa poitrine et posa sa tête sur ses genoux. Enfin, il pouvait se laisser aller. Il était seul, et il le serait désormais toujours. Mais quelques minutes après une main amicale se posa sur son épaule et il croisa un regard triste et compatissant qui venait démentir ses dernières paroles. Debout à ses côtés se tenait Gimli le nain, son seul véritable ami maintenant. Il attira contre lui le jeune elfe qui se blottit contre sa poitrine en sanglotant silencieusement et douloureusement. Son corps secoué régulièrement de spasmes violents témoignait de sa souffrance. Ainsi, voici donc le destin qu'il devait accomplir. Toute sa vie, le jeune prince souffrirait en silence, et garderait sa douleur secrète, enfouie au plus profond de son âme, comme un lourd fardeau. Legolas entendit alors résonner les cris de la foule qui célébrait les jeunes mariés.
Voilà, c'était fini. Plus aucun espoir ne lui était désormais permis. Dans le petit bois ou il se trouvait, Legolas comprit alors les paroles de Galadriel car son cœur ne trouverais plus jamais le repos. Les feuilles sombres des arbres l'empêchaient de contempler les étoiles naissantes à la fin du jour, au moins une dernière fois. Le crépuscule tombait sur le ciel, le colorant d'une teinte écarlate. Seule la lumière blanche du soleil résistait encore. Mais elle ne tarda pas à disparaître, emportant avec elle les dernières espérances de Legolas. Tel fut le crépuscule de Legolas Greenleaf, l'elfe des bois qui s'était condamné à une souffrance éternelle, et à une nuit sans fin. Comment pourrait-il revivre à nouveau? Lever une fois encore son doux regard vers les étoiles? Comment pourrait il à nouveau sourire sincèrement? Il avait offert tout cela à une étoile filante, et elle avait emporté avec elle sa vie, ses rêves, et son dernier sourire, en même temps qu'elle s'emparait de son cœur. Oui, tout était fini. Une légère brise vint caresser son visage. Le vent d'ouest essayait dans un ultime effort de consoler son ami, apportant avec lui le dernier chant des mouettes sur le rivage. Le seul chant que Legolas Greenleaf, l'enfant des bois, entendrait désormais. Ces cris plaintifs résonneront à jamais en lui comme l'appel éternel de la mer vers un autre monde, ou il pourrait enfin espérer un jour s'étendre et se reposer.... Et ne plus jamais se relever. Mais il avait promis... Ne pas mourir, non, ne pas mourir...
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