disclamer: les perso appartiennent toujours à J.R.R Tolkien. (à pas réussi à avoir les droits d'auteurs, snif!)

merci à tous les reviewers! et plus particulièrement à Aéléa, qui a le courage de corriger mes fics! merci Aéléa!!! gros bisous!

cas par cas:

bugs: je suis contente que ça te plaise! la suite donc, même si je sais que à, j'ai été un peu longue! l'hisytoire est bientôt finie, et la fin tounrne un peu au sadisme pur. (relis ses notes et ricane) merci pour ta review et bonne lecture!

yoyi: merki!!!! voilou la suite! j'espère que ça te plaira autant que le chapitre précèdent. mais toi qui aime tout ce qui est larmoyant.... grosz bisous mong grand et a bientot!

Aéléa: un grand merci pour les corresction. pourvu qu'Arwen remonte un peu dans ton estime!! lol! bientôt la fin. c'est l'avant avant dernier chapitre!!! mais je serais peut-être un peu plus longue pour mettre la suite. mais les chapitres devraient être plus longs!!! je te fais de gros bisous et a bientôt!

aureliebloom: j'espère que la suite te plaira aussi!! toujours aussi triste! lol! pauvre legolas, il va encore souffrir! lol! merci pour ta review et bon courage pour la lecture:

Et n'oubliez pas de laisser des reviews!!!

La mort d'une étoile.

Après le mariage d'Arwen et d'Aragorn, Legolas resta quelques temps encore en terre du milieu. Avec Gimli, il entreprit divers voyages, certains périlleux, d'autres merveilleux, comme pour dire adieu à ces terres qui l'avaient vu naître. Car il le savait, cette errance ne servait qu'à retarder l'échéance fatale de son départ. Dans peu de temps il devrait quitter ce monde où il avait vécu, pour partir vers l'inconnu et voguer vers le pays d'Aman. Chaque jour, l'appel de la mer se faisait plus insistant dans le cœur de l'elfe, et il ne pourrait bientôt plus y résister... Mais ses voyages cachaient une autre réalité. Secrètement, il espérait y trouver un moyen de guérir de sa séparation avec la reine du Gondor. Mais son âme restait étrangement prisonnière dans le lagon de ses yeux. Il avait souhaité s'y plonger une dernière fois, et il s'y était noyé. Il était perdu au fond de ce regard, et il ne pouvait désormais plus en sortir. Prisonnier, lui, l'elfe libre des bois, le frère du vent, lui qui n'avait jamais été capturé... Prisonnier volontaire de la lumière d'une minuscule étoile, qui ne voulait même pas de lui... Sa peine et sa douleur ne guériront jamais vraiment. Bien au contraire, si elles semblaient disparaître avec le temps, ce n'était que pour s'enraciner plus profondément dans son cœur. Il ne savait pas ce qui l'attendait, là-bas, à l'ouest, mais il était accroché à cette terre comme un naufragé à son rocher. De nombreux membres de la
Communauté moururent. Il ne put même pas pleurer ses amis, tant sa souffrance était grande. Elle lui avait voler jusqu'à sa dernière larme cette cruelle étoile du soir. Désormais, tous ces décès le terrifiaient, car chacun d'entre eux le rapprocher du moment ou ce serait à Aragon de partir, emportant avec lui celle pour qui il avait toujours vécu. Legolas, comme tous les elfes, ne souffrait pas des affres de la mortalité, mais sa terreur n'en était que plus grande, car il ne savait pas ce qui arriverait réellement à la mort de l'humain.

Néanmoins, le moment tant redouté arriva. Aragon faiblit, et l'ombre de la mort commençait à planer au-dessus de lui. Legolas ne trouva pas en lui le courage de lui rendre un dernier hommage, et de revoir sa bien-aimée. Il s'enfuit vers les terres immortelles avec Gimli, cherchant désespérément à se mentir sur le sort d'Arwen et d'Aragorn. Il s'installa en effet sur le rivage, attendant patiemment qu'ils viennent les rejoindre. Mais ils ne vinrent pas. Jamais Legolas ne les revit, eux qu'il aimait tellement.

Le tour d'Aragorn vint enfin. Le premier mars 1541. Il choisit de s'éteindre un matin, malgré les supplications d'Arwen, de cette jeune elfe qui désirait encore vivre, voir le soleil se lever, sentir le vent d'ouest sur son visage. L'ouest... c'est si loin, L'ouest... Elle repensa alors à Legolas. Il avait dû partir maintenant, peut-être même l'avait-il déjà oublié, là-bas, si loin, de l'autre côté de l'océan... Elle ressentait à présent toute l'amertume de son choix, car elle n'était pas encore lassé de la vie, et sa condition mortelle pesait lourd sur ses frêles épaules, mais elle devait tout de même l'assumer. Elle ne pourrait cependant pas partir tant qu'elle n'avait pas perdu tout ce qu'elle avait acquis durant sa vie.

La mort d'Aragorn emportait avec elle l'amour de celui-ci. Et il ne lui restait désormais plus rien. Elle était libre de mourir, comme bon lui semblait. Son âme était écrasée par sa solitude. Legolas... Elle comprenait maintenant sa douleur, cette souffrance qu'il s'était infligé, pour elle,
cette souffrance qu'il lui avait été infligée par elle.Elle avait cependant choisit les affres de la mortalité, et elle devait à présent en assumer les conséquences, si terribles soient-elles. Mais quel
lourd tribut à payer que celui de sa propre vie! Penchée à sa fenêtre, elle regardait l'arbre blanc du Gondor en fleurs pour le couronnement de son nouveau roi, Eldarion, son fils... Ses larmes et ses sanglots étaient étouffés par les cris de joie de la foule, qui avait bien vite oubliée le deuil d'Aragorn. Les hommes étaient si ingrats, et leurs mémoires si courtes. Elle fixa le soleil une dernière fois. Oui, elle préparerai la succession d'Aragorn, puis, elle partirai... Les feuilles d'or des Mallormes lui manquaient déjà.

Arwen finit les préparatifs de son départ et à l'aube d'un jour nouveau, elle quitta la tour blanche d'Ectelion et se dirigea vers le nord, sans jamais se retourner. Elle marcha jusqu'au bois de la Lothlorien, sans but, seule et errante. Mais là sa désolation dépassa les limites de l'acceptable.

La forêt de La Lothlorien n'avait jamais parue aussi triste. L'automne s'était emparé de ce bois autrefois si resplendissant, joyau du monde elfique. Toute sa magie semblait s'être envolée, laissant derrière elle un monde en ruines. Les feuilles s'envolaient doucement dans le vent tourbillonnant. Arwen ferma les yeux. C'était tout son univers qui s'écroulait. Le temps des elfes, était révolu. Elle était bel et bien seule.

Elle attendrait. Des jours et des jours durant, elle attendrait. Elle attendrait que la dernière feuille de Mallorme commence à trembloter légèrement dans la brise naissante, ultime larme d'un monde s'éteignant. Et là enfin, elle pourrait elle aussi connaître le repos.

« Legolas.. » Murmura t-elle dans un sanglot.

Mais pourquoi ses pensées se perdaient-elles sur le visage doux et mélancolique de ce jeune elfe? Pourquoi lui manquait-il tellement? Elle aurait tout donné pour que sa présence à ses côtés, qu'elle avait senti pendant des années, ne soit plus une simple idée, mais un élément réel de sa vie détruite. Se pourrait-il qu'elle ait fait le mauvais choix? Se pourrait-il que...? Oui, à présent, elle comprenait. Elle avait aimé Aragon, de tout son cœur et de toute son âme durant cent vingt longues et merveilleuses années. Mais ce amour était éphémère, et depuis le début, elle le savait. Le véritable amour, celui qu'un elfe ne peut offrir qu'une fois dans sa vie, elle l'avait donné à Legolas, lorsqu'ils s'échangèrent leur tout dernier baiser. Il l'avait séduite. Mais il était à présent trop tard.

« Legolas » C'était tout ce qu'elle était encore capable de dire.

Elle comprenait maintenant, mais trop tard. Son amour immortel et éternel, c'était lui, qui le détenait. Et le pire, c'était qu'il ne s'en doutait même pas. Tout ce qu'il avait accepté de faire, toutes les épreuves qu'il avait surmonté lui avait permis de conquérir ce cœur si fermé. Mais aveuglée par son amour mortel, Arwen n'avait su voir à temps ses véritables sentiments.

« Trop tard... » Voilà ce que son esprit lui criait.

Trop tard pour comprendre, trop tard pour aimer, et trop tard pour vivre.

Arwen ferma de nouveau ses yeux emplis de larmes. Elle espérait sincèrement, qu'il avait su l'oublier... Elle l'avait trop fait souffrir inutilement pour pouvoir se le pardonner. Elle rouvrit ses yeux noyés de pleurs et s'allongea doucement sur la mousse verte de la forêt. Autour d'elle, la neige commençait à tomber, comme si le ciel pleurait sur le sort de l'étoile du soir. Le jour se levait. Dans l'aube rouge, les tâches blanches des étoiles se mourant et des flocons naissant se mêlaient, voilant le ciel écarlate. Du sang sera versé en ce jour. L'aube sera rouge. Arwen fixait inlassablement chaque feuille de Mallorme que le vent arrachait à ses branches. Au dessus d'elle, la voûte étoilé mourante semblait pleurer sur son sort et attendre son dernier souffle de vie pour enfin disparaître. Elle s'éteignait avec les étoiles, comme l'une d'entre elle, petite sœur de ces astres sans cœur. Mais elle, elle n'était pas appelé à renaître à la nuit naissante. Peu à peu, sa
vie l'abandonnait, se retirant d'elle comme les feuilles de la Lorien s'envolaient dans le vent. La dernière feuille de Mallorme se mit alors à trembler. Les battements de son cœur s'accélérèrent une dernière fois, avant de s'interrompre, à jamais. Arwen ferma les yeux. Il ne lui restait plus beaucoup de temps. La vie abandonnait peu à peu son corps lassé par sa peine. Inexorablement, elle s'éteignait. Elle trouva portant encore en elle la force de murmurer au vent d'Ouest un dernier message:

« Mellon mîn (mon ami) rappelle-lui sa promesse, éternellement. Qu'il ne meurt pas pour moi, et qu'il me haïsse d'être parti sans lui. S'il se souviens encore de moi, dit-lui combien je l'aime. S'il m'a oublié, alors oublie-mon message et oublie-moi, et laisse-moi m'éteindre seule, sans personne désormais pour me pleurer. Oui, seule, tel est à présent l'unique tourment que je mérite pour avoir osé le faire souffrir »

Dans le ciel de la Lorien, la dernière feuille de Mallorme se détacha de sa branche et voleta doucement. Ce fut la dernière vision d'Arwen Undomiel, L'étoile du soir. Elle s'éteignit avant même que la feuille eut touché le sol. Sa chute muette se termina en un vacarme silencieux: le cœur d'Arwen s'était brisé. Mais avant cela, elle avait eu le temps d'adresser un regard chargé de chagrin et de désespoir vers une ombre qu'elle seule pouvait voir, témoin de la présence lointaine de la seule personne qu'elle aurait voulu savoir loin de ce lieu sinistre... Oui, elle la ressentait, cette présence, et malgré toute sa peine, elle ne put s'empêcher d'éprouver un soulagement en la sentant près d'elle. Un sourire mélancolique aux lèvres, elle ferma les yeux et se plongea dans un monde d'obscurité. Le vent entreprit alors son long voyage, porteur des dernières parole de la Dame d'Imladris.

Et quelque part dans le ciel, une étoile s'éteignait. Et quelque part sur la terre, un elfe s'écroulait.

voiloù la suite, bientôt! enfin, j'essaierais! l'histoire est bientôt finie! laissez des reviews!

les passages soulignés sont à J.RR tolkien.
a . nienna.