Disclamer : Rien ne m'appartient excepté l'intrigue. Tout le reste est à Rowlin et à Warner Bross... Bonne lecture!
Ceci est un one-shot, il n'y aura pas de suite, de toute façon, il ne pourrait pas y en avoir, de la façon dont cette histoire finit! Bonne lecture à tous!
Laika la Louve
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Le journal d'un Immortel déchu!
¤ Chapitre 1 ¤
Une plume, un parchemin, de l'encre et une main qui dirigeait tout cela. À la lueur tremblotante d'une simple bougie, les pages au nombre infini s'emplissaient de noir. Lettres, mots, phrases, paragraphes et page s'accumulaient : Un manège perpétuel.
Un homme, seul, froid, sombre et renfermé, aussi silencieux qu'un mort écrivait sans fin, les lèvres scellées depuis longtemps, trop longtemps, pour l'éternité...
Je fus homme parmi les hommes, être de chair et de sang qui eut une vie comme tout autre, vie pourtant qui fut bouleversée plus d'une fois, fois qui s'avérait insupportable à chaque répétition et qui causait toujours un énorme déchirement.
Je ne fus par la suite qu'un simple mortel, ni homme ni bête, être vivant, errant en ce bas monde, sans ombre, sans âme, sans rien. Rien, excepté cette terrible douleur, poignante, dévorante, meurtrière tristesse m'emprisonnant dans son violent étau depuis déjà trop d'années.
On m'appela ensuite l'Immortel, la Créature sans Âme, le Lâche. En rien je n'étais plus le Survivant, prodige parmi les prodiges de ce monde, par six fois ayant défié le Seigneur Noir et par six fois y ayant survécut. Trois fois de plus de ce que mes parents avaient su accomplir.
Je les avais tous abandonnés sans un mot, sans un regard, sans une raison à leur dicter. J'étais partit ainsi, sans rien, les laissant là, pour l'état de gens oubliés, comme m'avait laissés dans cet état tous mes plus proches. Sirius, mes parents, Remus et bien sûr... Ma très chère Hermione!
J'avais désormais marre de vivre, marre du sang, marre de combattre. J'étais écoeurer par tous leurs cupides sentiments de courage, d'honneur, de fausse amitié et de faux amour pour moi. Ils prétendaient tous m'aimer, m'affectionner, ne vouloir que mon bien, mais dans le fond, il n'en était rien. Ce n'était que médisance! Même Ron n'avait plus rien à m'offrir, et que Merlin bénisse son âme, je sais qu'il a essayé de m'aider, mais il n'était pas l'homme à pouvoir le faire, il ne l'avait jamais été, et ne le serait jamais, cela, je le savais depuis de nombreuses année, mais jamais je n'avais voulu l'accepté. Pour cela, je devais désormais m'éloigner. De plus, parmi cet Ordre du Phénix si infaillible, si indestructible, il y avait des traîtres, des chiens (pardonne-moi pour l'expression Sirius!) avides de pouvoirs, des scélérats, comme autrefois il y avait eut Pettigrow , ce rat... Rat que j'ai finalement tué de mes propres mains, tachant mon âme de son sang si impur, si souillé. Mais croyez-moi, lors de cet affrontement, je n'en avais que faire... Et aujourd'hui je n'en ai aucun remord! Je sais pourtant qu'en désignant le mot « traître », Severus Rogue vous ait venu à l'esprit. Cet ancien mangemort, bourreau des innocents, chien galeux et abruti de première! Mais non, détrompez-vous! Rogue n'a jamais et ne sera jamais un traître, excepté conte Tom Elvis Jedusor... Non, le seul mal qu'il m'est fait, si on oubli toute ses humiliations depuis ma cinquième année, fut de me refuser de me prendre à sa charge, comme tuteur. J'ai refusé après cela de lui reparler et de venir le voir pendant des jours! Aujourd'hui je me rends compte que c'était un sentiment de trahison que j'avais ressentit. Oui, aussi risible que cela puisse paraître, je me m'étais sentit trahit par Severus Rogue! Sentiment stupide puisque Severus ne m'avait jamais abandonné... Ce n'était que pour ma protection qu'il avait refusé, et pour la sienne. Ce fut d'ailleurs le seul que je regrettai de laisser, de trahir et de laisser à son destin. Aujourd'hui, âge de dix neuf ans, sa présence me manque toujours depuis ma fuite, au cœur de l'hiver de ma septième année. Mais que puis-je bien faire? Le monde est en ruine; le mal règne; je ne sais pas s'il vit encore et je suis obstiné à rester cloîtré ici, dans mon abri, loin de mon ancienne vie, loin de ceux envers qui je me suis sentit trahit. Mais que tout ceci est bien compliqué, pour quelqu'un qui n'a pas eut le passé de ces deux dernières années relaté. Laissez-moi donc vous raconter, à vous érudit qui n'êtes pas venu me jugez, mais seulement m'écouter, me permettant de me vider, de cette nuit de cauchemars où, brusquement, ma vie déjà anéantie, bascula dans le noir, cette nuit où tout débuta et où le destin du monde se scella...
Hermione avait été tuée, Remus avait eut droit au même traitement. Flitwick, Chourave, Fudge, Malefoy Junior et Senior... On aurait pu croire à un mauvais film policier tellement les morts s'accumulaient. Tous y étaient passés, sauf lui, lui qui se trouvait désormais vautré au fond d'un cachot humide et crasseux, des plaies sanglantes sur tout le corps, le liquide vital imbibant ses vêtements. Privé de baguette, il était maintenant seul et sans défense. Voldemort avait été mis au courant de la Prophétie par ce traître... Ce Weasley. Perceval Weasley, plus connu sous le diminutif de Percy. Imbécile était-il pour avoir entré au service de Voldemort, puis de s'être fait intégré dans l'Ordre. Trop avide de pouvoir, ce garçon, si plein d'honneur et respectable avait été aveuglé entre les deux clans, et avait prit le chemin de la mauvaise direction.
Mauvaise direction? La direction du mal? Le mal et le bien... Deux mots bien étranges pour désigner deux choses pourtant si semblables. Qu'était l'homme pour décider de ce qui était bien, et de ce qui était le mal? Pas grand-chose... L'homme, c'était tout simplement créé des principes moraux qu'il pouvait suivre, se dictant ainsi ce qui était bien, et ce qui n'était pas bien de faire. Un résonnement de noble et de bourgeois du Moyen Âge lorsque le Christianisme avait fait son apparition, apportant avec lui tout une liste de pêché, commençant par la moindres des erreurs que l'homme pouvait faire, allant jusqu'à sacrifié les plaisirs charnelles, était classé comme un acte encouragé par Satan lui-même, lorsqu'il était fait en dehors du mariage. La vie n'était pas si différente aujourd'hui... Les erreurs, les plus minimes étaient-elles, tout ce qui n'entrait pas dans l'ordre des choses étaient considéré comme incrédule, malsain...
Ce type, avait taché ses mains de sang, et son nom d'une injure odieuse, d'un titre exécrable, rabaissant l'honneur de sa famille... Mangemort! Par sa faute, beaucoup avait péris, beaucoup excepté lui! Maudit soit Merlin pour l'avoir épargné une fois de plus! Mais la fin ne tarderait pas, Voldemort savait désormais, il viendrait, il le libérerait de cette enveloppe charnelle meurtrie, sale, épuisée et usée de la vie. Il délivrerait son âme transpercée par le fléau, happer par la faux, sans jamais recevoir le coup de grâce qui aurait pu mettre fin à son supplice!
Le silence était constant, et en lui, l'appréhension grandissait, désagréablement, poignante, désespérante... Soudain, la porte grinça sur ses gons en s'ouvrant, des pas se répercutèrent en écho dans sa cellule, il y eut un froissement de robe, puis le silence et la noirceur revint lorsque la porte se referma. Il gardait les yeux fermés, le cauchemar augmentant encore. Il ne voulait pas voir celui qui se prenait pour un dieu, pour Adès lui-même, il ne voulait pas voir le bourreau de ses parents. Une main se posa sur son épaule lacérée et douloureuse, il démit. Un souffle, une caresse sur sa joue vint le frôler... Ce ne pouvait pas être Voldemort... non. Douloureusement, à contre cœur, il ouvrit les yeux. L'émeraude rencontra une paire de prunelles sombres, froides, mais qui révélaient une réelle lueur d'inquiétude... Et de détermination. Rogue!
-Se... Severus, souffla Harry, la bouche pâteuse, un goût amère dans la bouche : du sang!
Sa respiration était lente et saccadée, un vrai feu lui ravageait les entrailles. Rogue posa une fiole sur ses lèvres et lui força l'ingurgitation. La mixture avait un goût amer, et une texture gluante, à voir même écoeurant, donnant la nausée. Avec difficulté, Harry l'envala, puis laissa tête reposée sur le sol, en proie d'un véritable manque d'oxygène. Severus passa tendrement une main sur son front, puis, fouillant dans une des poches de son ample robe noire, il en sortit une chaussette, vieille, usée, et sale. Il la regarda un moment, puis, d'une vois douce, il s'adressa au Survivant :
-Ceci est un portoloin Harry, il te transportera ailleurs, à des kilomètres d'ici. Enfuis-toi, la potion que je t'ai donné te donnera quelques forces, mais bien peu pour l'endroit où tu seras.
Harry lui saisit le bras, respirant peu à peu plus facilement.
-Je... Que... Que vas-tu faire toi?
Rogue lui sourit doucement, et lui déposa la chaussette dans la main, refermant ses doigts dessus.
-Adieu Harry, souffla-t-il, avant que l'éternel crochet venant le prendre au nombril, l'emmenant au loin, le libérant et lui redonnant une autre chance de vivre.
Encore une putain de fois!
Il atterrit lourdement sur le sol, étouffant un gémissement douloureux, étant face contre terre. Lentement, très lentement, tremblant, il se redressa sur ses coudes, puis se mit à genoux, et réussit à se redresser sur ses pieds. La nuit était tombée sur le Grande-Bretagne, du moins... S'il se trouvait toujours en Grande-Bretagne. Tout autour de lui, les arbres, immenses géants, seigneur des alentours l'entourait. Au loin, la cime des montagnes recouvertes de neige éternelle, régnaient sur tout le reste. Plus qu'épuisé, Harry se mit à marcher, suivant ses pieds, ne sachant trop où aller dans cet endroit aussi sauvage que le monde l'avait été 10 millions d'années auparavant, lorsque l'homme était apparut sur terre. Il n'avait plus sa baguette, aucun moyen de communiquer, rien à manger... Seulement les vêtements qu'il avait sur lui, et c'était bien peu vu leurs états. En quelque part, sur des kilomètres plus loin, un hurlement de bête survint dans les ténèbres, doux chants affirmant solitude et liberté. L'esprit du loup l'accompagnait à travers sa marche nocturne, dans cet endroit désert.
Les secondes, puis les minutes passèrent, et comme l'avait dit Rogue, à chaque pas, sa fatigue décuplait, il avait de plus en plus de mal à supporter son poids sur ses jambes tremblantes. Ses vêtements lui collant à la peau, il respirait par à-coup, un peu comme s'il venait de courir un sprint, ce qui n'était bien sûr pas le cas.
Soudain, dans sa progression, il se stoppa brutalement, un peu plus loin, à près d'une dizaine de mètre de lui, deux prunelles jaunes étincelaient dans la pénombre d'un puissant. Harry se mit à réfléchir à la marche à suivre, mais il n'eut pas à le faire bien longtemps, puisque, une dizaine de secondes plus tard, la bête s'approchait de lui, imposante, un corps puissant et un pelage sombre, le loup avait fière allure. Il s'arrêta devant lui, sa queue fouettant calmement l'air derrière lui, les oreilles dressées, ses yeux dorés le fixant avec attention et une réelle lueur d'intelligences s'y reflétant. Après un moment, il inclina légèrement la tête devant lui, l'animal lui tourna dos, repartant par le chemin d'où il était venu. Harry, pousser par un impulsion soudaine, se mit à le suivre, le regard du loup encore présent dans son esprit, un regard qui tentait de lui faire comprendre quelque chose, un regard signifiant une invitation...
[...]
Une crypte rocheuse s'étendait devant lui. Le vent, glacial à cette époque de l'année, ne venait pas s'y engouffrer, les parois rocheuses créant barrière contre les courant ascendants. Dans un creux de ladite paroi, une dizaine de bête de la même espèce que celui qui s'était présenté devant Harry se tenaient-là, couchés les uns contre les autres, se protégeant de la température glaciale que Harry commençait lui aussi à ressentir, le fixant de leurs yeux phosphorescents. La bête au pelage aile-de-corbeau le regarda une énième fois, puis, comme s'il lui faisait signe de le suivre, il se mit à descendre la pente douce, en direction du renfoncement de roque. Harry, n'ayant pas vraiment d'autre endroit où aller, le suivit donc, ne lâchant pas la dizaine de regard qui le fixait, attentivement, sans ciller, un peu craintif, une lueur d'agressivité et défensive au fond de leurs prunelles. Lorsqu'il ne fut plus qu'à deux mètres, celle qui semblait être la femelle alpha se redressa en grondant, oreilles baisser, humant l'air. La bête au pelage ébène qui l'avait mené jusqu'ici grondant, une seule et unique fois, et la louve se recoucha docilement. Harry, prudemment, s'approcha donc d'eux, les contournant, allant se blottir contre un pan glacier de pierre. Le mâle s'approcha aussitôt de lui, et vint se blottir contre ses cuisses, et s'endormir dans un soupir d'apaisement. Harry le regarda un instant, et, tout aussi épuisé, s'assoupit à son tour.
Ici, il était hors de danger, ici, il pourrait recommencer à neuf, ici, rien ne viendrait plus jamais le rattraper. La magie n'existerait plus, la civilisation non plus. Il serait libre, avec ces bêtes qui l'avaient accueillis, quoiqu'un peu rudement, en leur sein.
Un nouveau départ, une nouvelle vie, une nouvelle existence!
Les mois qui suivirent, qui se révélèrent, en les accumulant, faire deux bonnes et paisibles années furent calme, doux et reposant pour le Survivant. Sans baguette, il put découvrir qu'il savait faire de la magie. Avec ses pouvoirs, il se fit un abri plus chaud, put s'offrir le strictes nécessaires, tout en restant en parfaite communion avec la nature. Un endroit si paisible, si sécurisant ne devait pas être détruit.
C'est ainsi que je passais de l'homme ayant comme destiné de sauver le monde, à un simple mortel, vivant parmi les animaux, pour ensuite comprendre, au fils des mois, voyant qu'aucun changement physique ne survenait en moins, que je ne vieillirais jamais, resterait en ce monde jusqu'à sa destruction, qui pour moins, viendrait beaucoup plus tard. Au loin, dans le monde des hommes, tous s'entredéchiraient pour une parcelle de pouvoir, pour un bon de terrain, pour le moindre gallions. Quelle race stupide et honteuse qu'était celle de homme... À jamais ils étaient condamnés à disparaître, condamnation qu'ils s'étaient eux-mêmes imposés au fil des siècles. Loin de tout cela, je suis bien heureux. Jamais je ne souhaite retourner là-bas. Je les ai tous laissés, et ce n'est pas pour revenir des années plus tard que j'ai tournés dos à mon passé. Bien des fois j'aurais pu y revenir, mais depuis, j'ai appris que, si je retournais là-bas, mon âme ne m'accompagnerait pas. Elle est désormais attaché à cet endroit aux milles merveilles. Voldemort a envahit le monde depuis que j'ai disparut, mais je n'en suis désormais plus concerner. Aux yeux de tous, le Survivant est mort, et les morts ne reviennent pas à la vie, c'est une stricte loi, non pas fondé par les hommes, mais bien depuis que le monde est monde. Tout ce qui vient de la poussière, doit retourner à poussière, comme je le ferai un jour, lorsque ce monde n'aura plus rien à m'offrir et lorsque mes pieds seront las de fouler les plaines et les prairies de cette planète.
Maintenant que tous savez mon histoire, qu'aurais-je encore à vous raconter? Vous qui savez déjà mon passé, depuis mes un an, remontant jusqu'à ma cinquième années d'étude à Poudlard. Si un jour j'en ai envie, peut-être vous raconterais-je les mois que je vécu parmi les miens, avant de m'enfuir. Mais ceci est une autre histoire, histoire que je dicterais peut-être un jour à travers les nombreuses pages encore vierges de ce cahier qu'il me reste à emplir du bout de ma plume.
En attendant, je vous souhaite mes plus cordiales salutations, et n'aurai qu'un conseil à vous donner. Faites attention à ce qui vous entoure, car du jour au lendemain, tout peut s'envoler en fumer. Je le sais, je l'ai vécu, et je ne souhaite à personne de connaître cette impression, même si l'avenir peut se montrer merveilleux si ce présent venait à disparaître...
Harry Potter
Celui-qui-fût-le-Survivant!
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Alors, ça vous a plus? J'ai ressentit le besoin de faire un one-shot. Peut-être comme l'a mentionné Harry, qu'un jour je ferrai l'aventure de sa sixième et de la moitié de sa septième année, mais le moment n'est pas encore là... Mais continuer d'espérer, on dit que l'espoir fait vivre!
Maintenant, j'aimerais savoir ce que vous en pensé!
REVIEW PLEASE!!!!!!!!!!!!
Laika la Louve
