Blabla de moi:

Voilà, le quatrième chapitre, il est toujours aussi triste c'est vrai. Mais promis, dans les prochains, je vais essayé d'être un peu plus joyeuse... Mais je vous cache pas que c'est dur. J'essaye de rendre le mieux possible la douleur d'une séparation quand deux personne s'aiment au point d'être dépendantes l'une de l'autre. En espèrant que c'est réussit... Et vu les circonstances, les seuls moment plus joyeux que je peux mettre sont dans les "souvenirs" de Sirius ou d'Elane. Mais malheureusement, à cause justement de ses circonstances, on ne peux s'empecher de penser qu'ils sont séparés et donc, ses souvenirs qui sont sensés être heureux sont tristes quand même, je sais pas si vous me suivez là... Enfin bref, je vais essayer quand même. En attendant, bonne lecture.

Disclamer: les perso ne sont toujours pas de moi, mais quand je vois ce que JK Rowling en a fait, je ne le regrette pas du tout.

Chapitre 4 : Rejetée

La guérisseuse en chef entra dans la chambre d'Elane. Elle lui prit les constantes. Elles étaient limite, mais ça suffisait, elle pouvait partir. Ils ne devaient pas la garder. Plus personne ne voulait plus venir dans cet hôpital qui gardait la femme de l'être le plus abjecte qu'il soit... Elle la secoua sans ménagement :

- Debout, tu sors...

Elane ouvrit les yeux. Pourquoi ne la laissait-on pas dormir. Elle n'avait plus aucune force. Elle ne chercha pas à marchander pour rester. Cela n'aurait servit à rien. Elle tenta de se lever mais ses jambes refusaient de la porter, elle s'écroula au pied de son lit. La guérisseuse en chef la prit par le bras et la releva brutalement puis la poussa vers la sortie.

- J'ai signé ton bon de sortie. Je me fiche totalement que tu puisses marcher ou pas. Tu es réveillée, ça me suffit. On ne peut pas te garder ici, alors tu dégages. Tu nous a fait assez perdre notre temps. Et on a besoin du lit pour des gens qui en valent la peine... Dehors.

Elle la poussait pour qu'elle avance plus vite. Elane devait se soutenir en s'appuyant contre les murs. Elle jetait des regards tout autour d'elle dans le hall, dans l'espoir, vain, que quelqu'un l'aide. Mais personne ne faisait un mouvement. Tous la regardaient d'un air remplis de dégoût et de haine. Elle ne souhaitait qu'une chose. Rentrer chez elle, la maison qu'elle occupait avec Sirius...

- Sirius, pensa-t-elle. Toi aussi tu dois souffrir mon amour...

Elle se dirigea lentement vers la cheminée, mais la guérisseuse en chef s'y opposa :

- Cette cheminée ne t'emmènera nulle part. Elle est hors service.

Et elle la poussa à travers un mur. Elle se retrouva dans Londres et se rattrapa de justesse à un lampadaire. Londres, jamais elle n'avait été à Londres du côté Moldus sauf avec sa mère, il y a longtemps. Elle ne se souvenait plus de rien et ce quartier lui était totalement inconnu... Et elle était trop faible pour transplaner... Elle essaya de se repérer sans trop faire attention aux regards des passants curieux. Elle se dirigea vers le mur pour s'y appuyer. Elle avait une douleur au bas ventre, souvenir de son avortement forcé, qui l'empêchait de se déplacer rapidement. Elle souffrait physiquement et mentalement. Rejetée, elle était rejetée par ceux qui l'avait jadis acceptée. C'était injuste. Sirius était innocent. Pourquoi personne ne voulait donc la croire...

Elle avançait péniblement. Cela faisait une heure environ qu'elle marchait ainsi et elle ne reconnaissait toujours pas les lieux et la nuit commençait à tomber, rendant sa tache encore plus difficile. Soudain, au détour d'une rue, elle déboucha sur une petite place sombre et lugubre. Grimmauld Place. Son cœur s'accéléra, elle connaissait cet endroit. 12 Grimmauld Place. Les parents de Sirius. Elle les connaissait, elle savait ce qu'ils avaient fait subir à Sirius pendant son enfance, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'ils l'aideraient, qu'ils la laisseraient utiliser leur cheminée. Ses dernières forces la quittaient peu à peu. Elle avait besoin d'aide.

Elle s'avança au milieu de la place et tomba à genou. Elle chercha le numéro 12 des yeux, sa vue se brouillait, la fièvre la gagnait. Elle cligna des yeux pour réajuster sa vue. Et elle reconnu enfin la maison. C'était une vieille baraque coincée entre deux autres maisons beaucoup plus imposantes. Elle respira un grand coup et fit un effort surhumain pour se relever. Et elle avança jusqu'à la porte à la poignée en forme de serpent. Elle sonna. La porte s'ouvrit en laissant place à l'elfe de maison.

- Kreattur, laisse moi entrer.

- Non, Kreattur ne doit pas faire entrer des sang-mélés, encore moins celle qi sert de femme à ce traître.

- Kreattur, je t'en prie, laisse moi entrer, utiliser la cheminée, je ne reste pas.

- Non!

Et il ferma la porte. Elane avait les larmes aux yeux. A quoi s'était-elle attendu ? Soudain, un léger sifflement se fit entendre et elle se remémora avec horreur les paroles de Sirius :

- Mon père a mis beaucoup de sortilèges sur cette maison, notamment un sortilège d'expulsion des indésirables comme il les appelait... En d'autre termes : moi...

Elle fut saisie de panique et commença à amorcer un mouvement pour se retourner et descendre les marches du perron, trop tard... Elle fut vite expulser et traversa toutes la place pis l'impasse qui faisait face à la maison des Black. Elle heurta violemment le mur. Un filet de sang coula dans son dos. Sa fièvre martelait son crâne de coup sourd et douloureux. Elle s'était fouler le poignet en retombant sur le sol. Sa vue se brouillait.

Elle distinguait une silhouette qui s'avançait vers elle. C'était un homme, il avait de longs cheveux noirs. Il avançait encore. Sa peau était mate, son corps musclé à souhait. Il s'avançait encore puis vint s'accroupir à côté d'elle. Elle voyait maintenant chaque partie de son visage. Il avait les yeux gris, le regard doux. Il lui souriait tendrement.

- Tu étais donc cachée l ? Je te cherchait partout depuis une heure tu sais ? Ne te renfermes pas sur toi-même, ça ne servirait à rien d'autre que de te faire souffrir encore plus, et je ne veux pas te voir souffrir.

- Je suis fatiguée Sirius, tellement fatiguée...

-Alors repose-toi... Je reste avec toi. Je ne te quitte pas, je veillerais sur toi. Dors...

Il s'assit à ses côtés et la prit dans ses bras. Elle s'y sentait bien, tellement bien. Si bien qu'elle s'endormit presque aussitôt.


Voilà, c'était le quatrième chapitre. Continuez de m'envoyer des review, ça me fait vachement plaisir. Je vais essayer de publier les chapitre le plus régulièrement possible mais en ce moment ça va être dur, alors ne m'en veuillez pas s'il vous plait.

Biz

Jess