Blabla de moi :
Merci pour vos reviews, c'est super encourageant !!!! Merci de tout cœur. Ca me touche, d'autant plus que le chapitre cinq est celui que je préfère pour le moment. Enfin surtout la fin, quand Elane et Sirius sont enlacés près du feu. C'est trop romantique. Je veux pouvoir faire la même chose. Je veux le même homme à la maison !!!!!!! Enfin, pour répondre à vos reviews, j'ai bien réfléchi et je pense en effet continuer jusqu'à la mort de Sirius. Je ne sais pas encore combien de chapitre il y aura, mais j'ai déjà toute la trame du dernier dans ma tête. Et effectivement, vous pouvez préparez le paquet de mouchoirs. Donc voilà. Comme vous l'avez sûrement remarqué, je fais une alternance dans les chapitres entre Sirius et Elane. Donc, si vous suivez, celui là concerne Elane. ) J'espère que vous aimerez. Florelle, dès que j'ai lu ton message, j'ai foncé écrire la suite. Donc l'imperium a marché. lol. Agua, merci pour tes review. Je suis ravie que tu aimes. Ana, ce n'est pas moi qui est tué Sirius, mais c'est JKR, je ne fais que respecter son histoire. Donc disons que cette fic est un parrallèle aux livres si tu veux...
Biz Jess
Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas.
Chapitre 6 : Sur le chemin du retourCela faisait deux semaines qu'elle avait quitté Londres et qu'elle marchait dans la campagne anglaise. Elle était pieds nus et n'était vêtue que de la robe des malades de Ste Mangouste. Elle était sale, couverte de boue. Et elle avait froid, elle était frigorifiée. Malade, sa fièvre ne l'avait pas quittée depuis cette fameuse soirée où elle avait tenté de se faire aider par les parents de Sirius. Elle était brûlante et sa vue se brouillait de plus en plus fréquemment. Elle n'en pouvait plus. Elle manquait de s'évanouir à chaque pas. Pourtant elle avançait, elle ne savait même pas d'où lui venait sa force, mais elle avançait, Dieu seul savait comment.
Elle était maintenant parvenue dans une forêt qu'elle reconnue immédiatement, elle était tout près de son village, tout près de chez elle. Mais dans son état, qui empirait de jour en jour, elle devait encore compter deux ou trois jours de marche pour traverser cette forêt. Mais elle était proche. Elle allait rentrer chez elle. Elle manqua de tomber, elle se rattrapa de justesse à un arbre tout proche. Elle s'assit au pied du chêne. Elle devait écouter son corps et se rendre à l'évidence : elle avait besoin de repos. Elle ne pourra pas aller plus loin ce soir. Elle avait froid, tellement froid. Un feu, il lui fallait un feu. Mais elle n'avait pas sa baguette, rien ne lui permettant de faire ce feu tant désiré. Et il commençait à pleuvoir, pour ne pas arranger la situation. Un feu non magique ne pouvait tenir dans ces conditions.
Elle balayait les alentours du regard, sa vision était déjà mauvaise à cause de la fièvre mais les trombes d'eau qui tombaient à présent ne pouvaient en rien améliorer la situation. Elle était trempée et gelée, elle devait trouver une solution, vite. Soudain, ses yeux se posèrent sur une petite pierre ronde et plate. Elle avait la forme d'une rune. Une rune, la voilà la solution. Elle se dépêcha de la saisir. Elle saisit une autre pierre qui traînait, plus tranchante cette fois, et essaya de graver la rune de feu dans la pierre. Elle arriva à ses fins, malgré le peu de forces qui lui restaient. Elle prononça l'incantation et aussitôt, un feu jailli, apportant un peu de chaleur avec lui. Elle s'en approcha le plus possible. Il faisait nuit noire. La chaleur l'enveloppait à présent et elle se laissa aller dans les bras de Morphée.
Elle était allongée dans un bon lit douillet et chaleureux. Elle dormait paisiblement. Sirius était rentré de mission la veille, et elle dormait enfin sans inquiétude. Elle se retourna dans son sommeil et vint se blottir près de lui. Elle sentait sa chaleur. Il était là, près d'elle... Il était là, vivant... Avec James, il faisait partie des aurors d'élite. Les meilleurs de tous. Ceux qui avaient obtenu les notes maximales aux épreuves de fin de formation. C'était à eux qu'on confiait les missions les plus dangereuses. Et à chaque fois qu'il partait, Elane avait une peur bleue de ne jamais le revoir, d'autant plus qu'il ne pouvait jamais donner de nouvelle pour ne pas être démasqué lors de ses missions. Il était rentré hier de sa dernière mission avec deux semaines de retard. Jamais encore il n'avait été en retard. Mais il était revenu, sain et sauf et elle dormait, le sourire aux lèvres, au creux des bras de l'homme qu'elle aimait. Elle ne pouvait pas aller mieux. Elle sentit une main caresser son visage. Lentement elle ouvrit les yeux. Il était là, penché sur elle, et lui souriait. Il était si beau... Tellement beau... Ses yeux gris la regardaient tendrement, elle se voyait dedans. Elle adorait ça, ces moments privilégiés avec lui, rien que lui, le matin au réveil. Elle adorait ça, vraiment...
- Bonjour mon trésor...
- Bonjour, lui répondit-elle, la voix encore toute ensommeillée...
- Bien dormi ? lui demanda-t-il malicieusement
- Hummmm....
Il sourit et l'embrassa doucement sur les lèvres. Puis il se coucha sur le dos, à côté d'elle. Elane se serra contre lui et posa une main sur son torse, musclé à souhait, sa tête posée sur son épaule.
- Je t'aime Sirius. Je t'aime plus que tout au monde. Ne fait plus jamais ça.... J'ai eu si peur.
- Qu'est-ce que je ne dois plus faire.
- Avoir du retard. Deux semaines de retard ! Comment as-tu pu me faire ça...
- Je suis désolé ma puce. Mais c'était une mission difficile. James a été légèrement blessé, Lily va me tuer.
Puis il ajouta amus :
- Alors comme ça tu étais inquiète ????
Elane se redressa, et martela le torse de Sirius de coup de poing totalement inoffensif.
- Espèce d'idiot, bien sûr que j'étais inquiète. Toi et ta manie de toujours foncer dans le tas. Je te connais !!!!
Sirius riait. Elle adorait son rire. Elle adorait le voir rire. Elle se joignit bientôt à lui et rit avec lui.
La jeune femme se réveilla en sursaut. Elle avait entendu un bruit à côté d'elle. C'était un petit rongeur. Elle sourit et se releva difficilement. Il avait arrêté de pleuvoir et faisait jour à nouveau. Elle se remit en marche.
