Blabla de moi :

Voilà, le septième chapitre. Je préviens tout de suite. Il peut être dur à lire, comme il a été dur à écrire. Mais il est important pour la suite de l'histoire. Vous comprendrez plus tard je pense. Donc voilà, j'espère que vous aimerez quand même. Certain d'entre vous, se demande peut-être pourquoi j'écrit quelque chose d'aussi triste, en fait, c'est une fic qui mijote depuis pas mal de temps. Et puis j'aime bien ressentir des choses intenses quand je lis quelque chose et le drame et l'amour sont deux choses qui me vont pleurer. Que ce soit les films ou les livres. Je pleure comme une madeleine. Alors dans cette fic, j'ai mélangé les deux genres que j'aimais et ça a donné ça. C'est basé sur l'histoire « vraie » de Sirius, comme nous l'a présenté JK. Les circonstances de la prison d'Azkaban m'ont permis d'écrire les moments difficiles de sa vie et en même temps de montrer que quand l'amour entre deux personnes est fort, peu importe la distance, cet amour nous donne la force d'avancer. J'ai essayé de décrire le plus fidèlement possible la souffrance d'une séparation, à vous de me dire si c'est réussit. En tout cas, merci pour tes compliments Agua, ça me touche. J'espère que tu va continuer aimer. Ana, merci aussi pour tes reviews. Mais je ne sais pas encore combien de chapitre je vais faire. Au alentours de dix sûrement. Remus et Dumbledore vont apparaître plus tard dans le récit je pense. Je vous embrasse. Jess

Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas. Merci JK Rowling pour cette fabuleuse histoire.

Chapitre 7 : Le pire de tous.

Ca y est. Les Détraqueurs avait trouvé son pire souvenir. Le pire de tous. Et ce n'était pas peu dire. Et on aurait dit qu'ils s'étaient passés le mot. Ils venaient de plus en plus souvent devant sa cellule le lui rappeler. Il les détestait. Il voulait oublier ce souvenir. Oublier le fait qu'il n'avait pas su les protéger, elle et l'enfant qu'elle portait. Son enfant. Son enfant à lui. Ils le désiraient tellement. Il aurait du naître quelque jour après Harry et ils seraient devenu les meilleurs amis du monde, comme leurs parents. Mais Voldemort en avait décidé autrement. Sirius eut un soupir ironique. C'était donc ça la malédiction d'Azkaban : au bout d'un mois enfermé, on n'avait même plus besoin des Détraqueurs pour se rappeler ses pires souvenirs. Mais pourquoi celui-là... Pourquoi ???? Depuis qu'ils avaient trouvé ce souvenir, les Détraqueurs passaient devant la cellule de Sirius toutes les heures environ, c'était devenu comme un rituel. Il ne lui restait plus que quelques minutes de relative tranquillité. Et bien entendu quand quelque chose que l'on redoute approche, le temps prend un malin plaisir a avancé beaucoup plus vite. Sirius entendit bientôt un Détraqueur arriver. Non, il n'était pas seul, il y en avait plusieurs. Oh, nom de Dieu, il allait souffrir. Il entendait déjà sa voix s'amplifier dans sa tête. Elle l'appelait, elle criait son nom.

Sirius et James revenaient du ministère où ils avaient dû faire leur rapport de leur dernière mission. Sirius était heureux. Il avait trois semaines de vacances. Trois semaines qu'il allait passer avec Elane, celle qu'il aimait plus que tout autre chose. Sa femme et la mère de son futur enfant. Il naîtrait dans 7 mois environ. Lui et James avait appris que leurs femmes étaient enceintes le même jour. Ironie du sort pour eux que l'on considérait comme deux frères. Cela faisait bien rire tout leur entourage. Spécialement les membres de l'ordre. Sirius avait décidé de fêter la nouvelle et avait inviter tous les membres de l'ordre à venir manger chez lui. Elane était resté chez eux pour tout préparer avec Vicky, leur elfe de maison. Quand ils arrivèrent devant chez lui, tout l'ordre était déjà là, même Dumbledore. Seulement ils attendaient devant l'entrée. Pourquoi n'étaient-ils pas déjà à l'intérieur. Tous connaissaient Elane...

- Alors Sirius, où est ta femme ? On a sonné mais personne ne répond même pas ton elfe de maison...

Sirius sentit alors son cœur s'arrêté. Ce n'était pas normal, Elane ne devait pas sortir, du moins, elle ne l'avait pas prévenu et Vicky serait restée là... Qu'est-ce qu'il se passait ?

Il se fraya un chemin jusque la porte qu'il ouvrit. Il se figea d'horreur. Toute la maison était sans dessus dessous. Des traces de lutte. Il sorti sa baguette, imité par tout l'ordre.

- James va voir dans la cuisine. Essaye de trouver Vicky, je vais chercher Elane.

- Sirius....

- Fais ce que je te dis s'il te plait.

Et ils se séparèrent pendant que le reste de l'ordre constatait les dégâts ou allait interroger les voisins. Sirius criait son nom. Il l'appelait comme si sa vie en dépendait. Elle ne répondait pas. Elle était peut-être blessée. Il chercha dans toute la maison. De la cave au grenier. Rien, elle n'était nulle part. Il revint au salon où tout le monde l'attendait. L'inquiétude se lisait sur son visage. James avait trouvé Vicky. Elle était apeurée sur le canapé. Elle regardait ses pieds tenus à l'horizontale devant elle. Il se précipita vers elle et lui demanda avec douceur :

- Vicky, que c'est-il pass ? Où est Elane. Répond je t'en prie.

- Maître Sirius. Ils sont venus à dix. Elle s'est battue. Ils ont frappé Vicky, elle montra une bosse sur son crâne d'où coulait un mince filet de sang.

- Et Elane ? Où est Elane ?

- Ils l'ont emmené. Maître Sirius, ne punissez pas Vicky, Vicky a tout fait pour les empêcher. Vicky a utilisé la magie des elfes monsieur. Mais ils l'ont emmené. Pardon Monsieur.

Enlevée. Ils l'avaient enlevé. Pourquoi ? Sirius resta interdit, agenouillé devant Vicky, le regard dans le vide. Il reprit ses esprits. Et se releva. On pouvait lire la haine dans ses yeux. Ils vont payer. Ils paieront tous. Ils ont osé toucher à l'être qu'il aimait plus que tout au monde. Plus que sa vie même. Ils vont payer pour ça.

Trois semaines, trois semaines qu'ils l'avaient enlevée et il n'avait toujours aucune nouvelle. Les chances de la retrouver vivante s'amenuisaient de jour en jour. Il lui fallait aller au QG de Voldemort. Mais comment savoir où il était bas ? Il errait sans but depuis trois semaines. Il était complètement perdu sans elle. Où était-elle ? O ? Dans un dernier espoir, il transplana là où il savait que Voldemort avait vécu étant jeune. Avec un peu de chance, c'est là qu'ils l'avaient emmenée. Il arriva près du manoir. Il était noir, comme le propriétaire d'ailleurs. Une lumière était allumée. Il lancé un sortilège de désillusion sur lui et il avança vers la fenêtre. Ils étaient là. Tous les mangemorts était là. Il avait trouvé leur quartier général. Il sortit un miroir de sa poche et prononça le nom de son meilleur ami qui apparut sur la glace quelque seconde plus tard.

- Sirius où es-tu, ça fais des jours que je te cherche.

- James, j'ai trouvé, je sais où elle est. J'ai trouvé leur QG.

- Quoi ? O ?

- L'ancienne maison des Jedusor

- OK, tu bouges pas, fais pas de conneries, je préviens l'ordre et on te rejoins là-bas. Ne fais pas de conneries Sirius. Je plaisante pas.

- Ils ont Elane. Ils l'ont enlevée. Tu veux quoi ? Que je reste ici à vous attendre. Non, je vais les faire payer. Toi de ton côté, fais ce que t'as à faire, le plus vite possible.

- Sirius, non, fais pas ça.

Mais Sirius coupa court à la discussion. Il enfouit à nouveau le miroir dans sa poche et entra dans le manoir. Il avait sorti ses baguettes, une à chaque main et était prêt au combat. Il entra dans le salon avec fracas mais se rendit vite compte de l'erreur qu'il avait commise. De la fenêtre, il ne voyait que 10 Mangemorts, 15 tout au plus, mais il y en avait bien d'autres qui étaient hors de son champ de vision. Il se fit vite encerclé. Il mit un sort de protection à l'aide d'une rune qu'Elane lui avait apprise. Il se battait comme un diable et avait déjà mis 10 Mangemorts hors d'état de nuire. Mais soudain, Lord Voldemort entra dans la pièce, et il eut tôt fait de maîtriser Sirius. Il l'attacha solidement à un des piliers de la salle.

- Sirius Black. Je pensait bien que tu viendrais sauvé la femme que tu aimes. Mais dis donc, tu en a quand même mis du temps... Mais tu vas être récompensé. La voilà, ta femme !

Il remua sa baguette et Elane apparut, attaché à un pilier en face de lui. Elle avait des marques de coup sur tout le visage. Sa robe était déchirée à plusieurs endroits, laissant sa peau nue. Elle était sale, comme si elle avait traîné dans la boue.

- Alors, satisfait ??? Demanda Voldemort en riant. Comme tu le vois, on en a prit grand soin. Mes chers Mangemorts se sont bien occupé d'elle.

- Espèce de salop, comment avez-vous pu ?

- Oh, t'es vulgaire dis donc. C'est pas gentil ça. Mais bon, puisque tu le prends comme ça, je vais te dire pourquoi. J'ai appris par source sûre que ta femme était enceinte. Or, par les temps qui courent, c'est pas très bien vu d'attendre un enfant parce que cela signifie qu'il naîtra quand mourra le septième mois. Tu me suis ? Or, comme ce cher Dumbledore te l'a dit, il y a eu une prophétie. Qui dit que celui qui aura le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres, moi, naîtra de ceux qui l'ont déjà défié par trois fois. Et toi, tu m'as déjà défié bien trop de fois... Tu ne trouves pas ? Donc, je suis au regret de te dire que ton enfant ne pourra pas naître.

Et il rit devant l'expression d'horreur de Sirius. Non, Dumbledore ne le lui avait pas dit. Il n'avait pas parlé de la prophétie. A personne. Pourquoi ? Voldemort s'approcha d'Elane et défit ses liens d'un coup de baguette magique. Elle tomba au sol, à ses pieds.

- Donc comme je disais, cet enfant ne peut pas vivre.

- NON !!! cria Sirius. Ne la touche pas. Ne fais pas ça. Non !!!!

Elane regardait Voldemort de ses yeux remplis de peur. Elle le regardait, suppliant, elle ne pouvait pas bouger. Il leva sa baguette et l'abaissa. Le Doloris. Non, pas ça. Sirius ferma les yeux et détourna la tête. Elle criait. Elle appelait son nom. Un Mangemort s'approcha de Sirius et le forca à la regarder souffrir. Elle convulsait sur le sol. Il ne pouvait pas regarder. Il ne voulait pas regarder. Le sort durait, elle ne survivrait pas s'il continuait comme ça. S'il vous plait, arrêtez !

La porte de la salle s'ouvrit alors avec fracas. Des jets de lumières vertes, rouges et violettes fusèrent de toute part. Il avait arrêté le sort. Mais Elane gisait par terre, inconsciente. Il se débattait contre les chaînes qui le retenaient. Elle avait besoin de lui. Il fallait qu'il la rejoigne. Tous les Mangemorts avaient disparut maintenant. James s'approcha de Sirius et défit ses liens. Il se précipita vers le corps inerte d'Elane, James et Lily sur ses talons. Il se laissa tomber à genou à côté d'elle. Il la prit tendrement dans ses bras, elle paraissait si fragile. Il la serra contre lui pendant que Lily, guérisseuse, s'afférait autour d'elle. Entre ses jambes, sa robe était couverte de sang. Lily releva la tête regarda James, puis Sirius :

- Sirius, je suis désolée. Mais il faut l'emmener à Ste Mangouste au plus vite.

- Comment elle va ?

- Elle... elle est hors de danger... mais...

- Et le béb ?

- ...

- Lily, dis moi s'il te plait.

- Je suis désolée Sirius, mais il n'a pas survécu. Et elle ne survivra pas non plus si on ne l'emmène pas tout de suite à Ste Mangouste.

Sirius se releva, portant Elane dans ses bras et transplana à Ste Mangouste.

- Elane, pardonne moi...

Sirius pleurait dans sa cellule. Il se sentait coupable. Il s'était toujours senti coupable. S'il avait attendu comme James le lui avait recommandé. S'il avait attendu rien de tout cela ne se serait produit. Et il aurait eu un fils. Pourquoi fallait-il toujours qu'il fonce dans le tas ! Elane le lui avait souvent reproché. Il pleurait. Il aurait tant voulu mourir ce jour là. Mais il vivait. Il avait continué à vivre pour elle. Il vivrait pour elle.