Blabla de moi : Voilà le huitième chapitre. Remus y apparaît un peu. Et j'ai du faire en sorte de respecter le tome 3, donc, il croit lui aussi à la trahison de Sirius. Enfin, je vais arrêter là, parce que je me connais, je sais que si je commence, je vais raconter tout le chapitre. Lol. Enfin, j'espère que vous aimerez. Je l'ai écrit en une demi-heure, les idées venaient toutes seules et mes doigts tapaient sur le clavier pratiquement sans que je les commande. Et résultat, j'adore ce chapitre.... J'espère que vous aussi. Merci pour vos reviews qui m'encouragent. Je vous adore, continuez à m'en envoyer.

Biz Jess

Disclamer : Les personnages appartiennent à JK Rowling.

Chapitre 8 : Seule

Elle ouvrit les yeux. Mais elle crut être encore dans son rêve. Elle était bien installée dans un lit, son lit. Comment était-elle rentrée. Elle n'en avait aucune idée. Lors du dernier souvenir qu'elle possédait, elle était encore dans la forêt. Que s'était-il passé depuis, combien de jours s'était- il écoulé. Mais surtout, qui l'avait donc ramenée chez elle ? Qui ?

- Bonjour Elane, tu es réveillée ?

Cette voix. Elle connaissait cette voix : Remus. Elle sourit. Remus, il était là. Le meilleur ami de Sirius après James, le seul qui lui restait. Elle tourna la tête dans sa direction. Il lui souriait, bienveillant, mais la tristesse de la perte de James et Lily lui donnait cependant quelques années de plus.

- Tu vas mieux on dirait.

- Remus ? Que s'est-il pass ? Quel jour sommes-nous.

- On est le 2 décembre. Cela fait une semaine que tu dors. Je t'ai trouvée dans la forêt, couverte de boue, gelée et sans connaissance. J'ai eu très peur. J'ai perdu suffisamment de monde depuis un mois. Toi tu aurais été la personne de trop. Je t'ai ramenée ici et je t'ai soigné avec le peu de connaissances que j'avais. Vicky m'a aidé. Elle s'inquiétait pour toi. A dire vrai, tout le monde s'inquiétait pour toi.

- Tu parles. C'est pas l'impression que j'ai eu.

- Avec la trahison de Sirius on était....

- Sirius n'a trahit personne ! l'interrompit Elane d'une voix forte en se levant.

- Elane ! Calme toi ! Tu dois restée couchée !

- Sirius n'a trahit personne, ne dit jamais ça !

- Il était le gardien du secret de James et Lily !

- Tu n'étais pas là. Tu ne sais pas si c'est effectivement lui qui a été choisit. Tu ne sais rien de la vérité.

Elle criait et avançait vers lui en se soutenant avec tout ce qu'elle trouvait sur son chemin.

- Il a tué Peter ! Il les a trahit et a tué Peter.

Elle le gifla.

- Sirius n'aurait jamais pu trahir James et Lily. Tu le sais. Tu le connais, jamais il n'aurait pu trahir celui qu'il considérait comme un frère. Jamais, tu m'entends. Tu as cru ce que tu as entendu. Et ceux qui ont vu, ont cru ce qu'ils ont cru voir. Personne n'a réfléchit plus loin que le bout de son nez. Comment aurait-il pu se joindre à Voldemort. COMMENT ??? Tu sais ce qu'il a vécu, tu le sais plus que quiconque encore en vie. Tu étais l ! Tu sais ce que Voldemort nous a fait ! Comment oses-tu dire une chose pareille !! Sors, sors de chez moi !

- Elane....

- DEHORS !

Remus sortit de la chambre. Puis quelques instants plus tard, elle entendit la porte d'entrée se fermer. Elle était seule désormais. Elle venait de renvoyer la seule personne qui aurait pu croire Sirius innocent. Elle s'effondra en larmes. Elle aurait voulu le rattraper s'excuser, elle ne l'avait même pas remercier alors qu'elle serait sans doute morte sans lui. Mais toute la frustration qu'elle avait accumulée ce mois écoulé était sortie, se déversant sur lui. Il ne le méritait pas. Il était seul aussi, comme elle. Elle s'en voulait. Elle n'aurait pas dû réagir comme ça. Elle était seule, complètement seule. La dernière fois qu'elle avait ressentit cela, c'était Sirius qui l'avait sorti de la fosse dans laquelle elle était tombée. Et cette fois, Sirius n'était pas là. Elle était seule, complètement seule. Sirius, elle avait besoin de lui. Sirius...

Poudlard, elle était en haut de la plus haute tour du château. Elle se tenait sur la corniche, au bord du vide, plus qu'un pas et elle tomberait. En bas, tout le monde dans la cour du château la regardait en la montrant du doigt. Il y a quelques heures, elle riait encore avec ses amis. Avec Sirius, son Sirius. Elle voudrait tant lui dire ce qu'elle ressentait pour lui, mais elle n'osait pas, elle avait tellement peur d'un refus, peur de se retrouver seule. Mais elle était seule... Dumbledore lui avait annoncé la mort de son père il y a une heure. Il l'avait abandonné, lui aussi, la laissant seule avec sa belle-mère qui la détestait. Elle se retrouvait seule, horriblement seule. Elle regarda dans le vide. Elle entendit la porte de la tour s'ouvrir. Elle ne se retourna pas. Le vent jouait dans ses longs cheveux d'or détachés.

- Miss Stone, s'il vous plait, descendez, rien ne vaut votre vie. Votre père ne voudrait pas ça. C'était le petit professeur Flitwick, directeur de sa maison.

- ....

- Miss Stone, je vous en prie, descendez. Le professeur Dumbledore l'appelait à son tour

- ...

La porte s'ouvrit encore. Elle ferma les yeux et se laissa aller. Elle allait tomber, elle commençait déjà à basculer. Soudain, elle sentit quelqu'un la prendre par la taille et la tirer en arrière. Elle tomba sur lui, il se heurta à la charnière, elle sur ses genoux. Il la serrait, le visage dans le creux de son cou. Il avait le souffle court. Elle ouvrit les yeux, surprise. Des cheveux noirs lui encombraient le visage. Elle inspira l'air. Cette odeur...

- Sirius ?

- Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu voulais me laisser seul ?

- Tu n'es pas seul... Tu n'es jamais seul...

- Si, je suis seul sans toi. J'ai besoin de toi, Elane.

Et il l'embrassa. Sirius, il l'aimait. Son Sirius l'aimait. Elle n'était plus seule, elle ne serait plus jamais seule. Il l'aimait. Elle sourit, le visage inondé de larmes. Elle avait perdu son père, elle avait trouvé son âme sœur.

La porte s'ouvrit à nouveau, James arrivait, rouge et en sueur, le souffle court, suivit de Lily et Remus :

- Sirius... il faudra... que tu m'expliques... comment tu fais... pour monter... autant de marches... aussi vite... Moi... j'en peux plus... Et il se laissa tombé par terre, assis en tailleur.

- Cas d'urgence mon pote. Cas d'urgence absolue.

Il regarda Elane et l'embrassa à nouveau.


Voilà, j'espère que vous avez aimé. Moi personnelement, j'ai pleuré en l'écrivant et j'ai aussi pleuré en le relisant pui pareil en le rerelisant. M'enfin, s'était peut-être dû à la chanson que j'écoutait. Moralité, n'écoutez pas de chanson triste en lisant ce chapitre. lol. Review please....