Blabla de moi : Et voilà, nouveau jour, nouveau chapitre. J'avoue que j'ai manqué un peu d'inspiration pour celui là, comme je manque un peu d'inspiration pour mon blabla... Je suis désolée, j'espère que vous aimerez quand même. Mais à la relecture, je le trouve quand même pas mal ça ce chapitre. Enfin, à vous de me le dire. Donc voilà, je le publie aujourd'hui, par contre, je sais pas si il y en aura un demain parce que je suis pas là. Enfin, je vais essayé quand même, j'aime bien écrire. Bon d'accord, j'avoue, j'adore écrire... lol. Agua, je suis désolée de t'avoir fait pleuré, mais cela veut-il dire que tu as aim ? Ana, je suis désolée d'avoir donné cette image l de Mumus mais fallait que je respecte le livre... Mais crois moi, j'aurais bien aimé qu'il le croit innocent... Disons, qu'elle a semé le doute dans son esprit. Lol. Little Yuki, je suis ravie que tu ais aimé, j'espère que tu aimeras la suite aussi...
Je vous embrasse tous. Jess
Disclamer : Les personnages ne sont pas à moi (sauf ma Elane, celle là, on va même dire que c'est moi... Non, bon... lol)
Les années passèrent, sans apporter grand chose de nouveau pour lui. Rien, pas une nouvelle... rien... Il aurait pourtant tout fait pour savoir comment elle allait. Si elle allait bien, est-ce qu'elle l'avait oublié, remplacé. Est-ce que elle aussi le croyait coupable. Il ne pourrait même pas lui en vouloir. C'est quand même fou comme des années de séparation peuvent semer le doute dans votre esprit. Et si elle était morte ? C'était aussi une possibilité. Comment réagirait-il à ce moment l ? Que ferait-il ? Il l'avait abandonné. Elle devait lui en vouloir, comme lui s'en voulait pour toute cette histoire. Si seulement il avait accepté d'être le gardien du secret de James et Lily, rien de tout cela ne serait arrivé. Rien. Et il serait encore près d'elle.
Soudain il entendit les portes du couloir menant à sa cellule s'ouvrir. Il ne bougea pas. Il ne leva même pas la tête. Ses longs cheveux noirs tombaient devant ses yeux, lui conférant une sorte d'intimité pour rêver. Rêver. Il aimait rêver. A dire vrai, c'était maintenant la seule possibilité qu'il lui restait pour la retrouver. Sa cellule s'ouvrit. Qui était-ce ??? Il ne leva pas la tête. Les yeux toujours fermés, il la revoyait tournoyer, ses doux cheveux volant au vent, sa robe dénudant légèrement ses jambes fines, embrassant à merveille son corps parfait. Elle lui manquait, elle lui manquait tellement.
L'intrus s'assit sur le lit, en face de lui.
- Mr Black ?
Il grogna. Cet homme venait de s'immiscer dans son rêve. L'empêchant de rester seul avec elle. Il releva la tête. Les douze années qu'il avait passées à Azkaban l'avaient rendu méconnaissable. Il avait maigri. Affreusement maigri. Ses cheveux, déjà longs au départ étaient encore plus longs. Mais il était malgré tout rester imberbe. Et ses yeux, ses yeux gris paraissaient encore vivants, alors que le reste de son corps avait la teinte et l'aspect d'un mourrant. Cependant, il restait malgré tout très beau.
- Mr Fudge, quel plaisir de vous voir... murmura-t-il.
C'était comme s'il avait perdu l'habitude de parler. Il ne reconnut même pas sa propre voix. Elle était caverneuse. Remarque, cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait rien dit... A qui aurait-il parlé d'ailleurs ?
- Comment allez-vous aujourd'hui Mr Black ?
- Bien, mais cela doit vous décevoir n'est-ce pas ?
- Ne dites pas cela. Je ne souhaite à personne de mourir pas même à vous...
- Vous êtes trop bon...
- Que puis-je faire pour vous ?
- Rien... Que voulez-vous donc faire pour moi?
Il regarda le ministre plus attentivement. Et il vit qu'il tenait un journal. Il le rappela alors qu'il était sur le point de sortir.
- Mr le Ministre, attendez, vous avez fini de lire votre journal ? Vous pouvez me le donner ? Je m'ennuie...
- Vous vous ennuyez ?
- Oui, je m'ennuie. S'il vous plait, vous pouvez me donnez votre journal ? J'aimerais bien faire des mots croisés, ça me manque...
- Bien sûr... tenez...
- Merci.
Il lui prit le journal et se remit dans sa position originale, au coin du mur, à la tête de son lit.
Le ministre partit, non sans avoir jeter un dernier regard décontenancé à Sirius. Il repartit, la tête baissée, perdu dans ses pensées. Comment cela ce faisait-il, les seules marques que Sirius semblait garder de sa détention avec les Détraqueurs étaient visibles sur son physique. Mais de tous les prisonniers détenus ici, il était le seul à être resté aussi sain d'esprit au point de s'ennuyer. Il s'ennuyait !!! C'était incroyable !!!!
Dans sa cellule, Sirius feuilletait le journal, sans vraiment y faire attention. Il voulait juste à nouveau la rejoindre dans ses rêves. Il ferma les yeux, mais les rouvrit aussitôt, il se fit plus attentif, comme un chien de chasse qui venait de repérer sa proie. Il regardait la photo à la une du journal. Un employé du ministère de la magie venait de remporter le gros lot à la loterie. Il y avait une photo de toute la famille. Mais là, sur l'épaule du plus jeune des garçon, un rat. Un rat à qui il manquait un doigt. Non, ce n'était pas possible. Il était là. Sirius regarda la légende. Weasley, et leur fils allait rentrer en troisième année à Poudlard. Harry. Son filleul aussi était à Poudlard. Tout près de ce traître.
- Il est à Poudlard ! Il est à Poudlard !
Ce fut comme un feu qui s'alluma dans sa tête. Il fallait qu'il agisse. Il ne pouvait pas laisser Peter en aussi bonne position pour agir. Harry était en danger. Il est à Poudlard, et lui seul connaissait la vérité. Il lui fallait agir. Pendant les nuits qui suivirent, il fut très agité. Il parvint mal à trouver le sommeil.
Plusieurs jours plus tard, un Détraqueur lui amena sa nourriture. Et il se changea rapidement en chien et passa entre la porte juste avant qu'elle ne se referme. Il courrait. Les Détraqueurs n'arrivaient pas à le repérer. Avantage d'être un Animagus non déclaré. Il se faufilait partout entre les grilles, il passait facilement au travers, il avait tant maigrit. Il passa entre les barreaux de la grille principale et se retrouva dehors.
Libre, il était libre. La liberté, il en rêvait tellement depuis douze ans. On ne se rend compte de sa valeur que lorsque l'on en est privé. La Liberté. Un mot à la consonance si douce à ses oreilles désormais. Il ne se transforma pas tout de suite. Il ne devait pas être repéré. Il leva la tête. Il faisait nuit noire. Le ciel était dégagé. Il repéra vite l'étoile polaire lui indiquant le nord. Il courra dans cette direction. Il courait, courait. D'où lui venait cette force ? Il n'en savait rien mais il courait. Tout ce qu'il savait c'était où il allait et ça lui suffisait. En y pensant, c'était peut- être ça qui le portait. Avant de se rendre à Poudlard, il fallait qu'il la voit. Il devait la voir. Elane.
Elle courait, elle courait en riant dans le parc de Poudlard. Il la poursuivait. Il riait lui aussi. Elle se dirigeait vers le lac. Elle en était tout près. Grosse erreur. Il accéléra, et lui sauta dessus, l'entraînant dans l'eau. Il s'empara de sa bouche. Elle le serra contre elle. Sa robe de soie flottant autour d'eau. Ils remontèrent à bout de souffle. Ils prirent une grande bouffée d'air et rirent à nouveau.
Elane... Sirius accéléra. La retrouver. Il voulait tant la retrouver. L'entendre rire à nouveau. La voir sourire à nouveau. Il avait besoin d'elle, il avait besoin d'elle comme il avait besoin d'air. Elle lui était vitale ! Il devait savoir si elle allait bien, si elle était encore en vie. Il força encore l'allure.
