Je suis VIVANTE oO
Chapitre 3 : Conflit et Désagréments
« Et en quoi te transformes-tu, Snivellus? » demanda James, marchant avec le reste des Maraudeurs à travers un long couloir, présentement vide, se dirigeant vers la Grande Salle.
« Tu as pris le temps de considérer l'idée que j'allais te le dire? » siffla le Serpentard, marchant le plus loin possible d'eux. « Il faut dire qu'il te manque quelque chose entre les deux oreilles alors. »
« Laisse moi deviner, » maugréa Patmol, les mains dans les poches, marchant calmement avec ses amis. « Une chauve-souris! »
« Crétin. »
« Et si on te poussais sur une fille pour découvrir, hein? » suggéra James, donnant un coup d'œil furtif vers Sirius, un sourire au lèvres.
« Vous seriez évidemment démasqué aussi, par ce que si vous croyez que je vais me taire, vous vous mettez le doigt dans l'œil bien profondément. Si je tombe, je vous entraîne avec moi. »
« Et vice-versa! » lança presque joyeusement Peter, traînant derrière Rémus qui suivait la conversation sans s'en mêler.
Severus dévisagea le garçon de petite taille un long moment puis se mit a marcher plus vite tendis qu'un groupe de première année arrivaient d'un chemin qui bifurquait dans le leur.
« Je suis certain que ta mère serait très fière de toi si elle savait ce qui t'arrivait, » murmura Sirius à l'oreille du Serpentard avant de reculer au niveau de ses amis.
Le sang de Severus se glaça et il s'arrêta brusquement, se retournant vers le Griffondor au cheveux noirs. Il ouvrit la bouche, mais ne répliqua rien tout de suite, un tourbillon de question envahissant son esprit.
Non, ce n'est pas possible, il ne sait pas. Il ne sait rien, pensa-t-il. Ce n'est qu'un idiot.
« Je suis incapable de te dire que c'est sûrement pareille chez toi puisque tout le monde sait que tu habites chez ton petit copain maintenant, » répliqua-t-il finalement. « Ils te détestent tellement qu'ils t'on foutu a la porte, c'est bien ça? »
« Non, je suis parti de mon plein grés, » dit Black froidement. « Et James n'est pas mon petit copain. »
« Tiens, il ne rigole plus, le Griffondor! Aurai-je trouvé un point faible? »
« Toi non plus tu n'as pas trouvé ça bien drôle quand j'ai mentionné ta mère! Quoi? Tu caches un autre secret? Allez, dis-le nous, on finira par le découvrir tôt où tard, comme la forme que tu prends en te transformant! » répliqua Sirius sur un ton plus fort, cachant terriblement mal que le Serpentard commençait à lui taper sur les nerfs.
« Allez Potter, il embrasse bien ton petit copain? » continua Severus, marchant toujours un peu en avant d'eux, se retournant de temps en temps, un sourire malicieux sur ses lèvres.
« Je te dis qu'il n'est pas mon petit copain! » dit James, prenant sa baguette en main, sentant que son meilleur ami était près de faire une bêtise.
« Ah, c'est vrai, tu as une préférence pour les sang-de-bourbes comme Evans. Black doit en avoir le cœur brisé. »
« Rogue, c'en est assez! Tais-toi avant que je te- » cria Sirius, ses mains formant des poings.
« Que quoi? » interrompit Severus, très heureux d'avoir trouvé un sujet qui énervait très visiblement le garçon qu'il détestait le plus. « Tu sais, je pense que j'ai tout deviné. Tes parents t'on mis dehors par ce qu'ils n'acceptaient pas le fait que tu suis attiré par Potter? Il est vrai que tu as un goût douteux- »
« TAIS-TOI, CONNARD! » vociféra Sirius. « Tu ne sais même pas de quoi tu parles! Tu cherches tout le temps quelque chose qui me ferait réagir, c'est comme si c'était ton seul but dans la vie! Tu me cherches un défaut quand toi, t'es l'être le plus détestable de la planète! Tu traînes seul par ce que personne ne te supporte, tu ne visites jamais ta famille par ce qu'il y a évidemment quelque chose de pas correct dans ce coin là, tu vas aboutir du côté de Tu-Sais-Qui comme tous les morveux de ton espèce! T'es juste jaloux par ce que moi j'ai des amis de qui dépendre et une vie saine devant moi! »
Et c'est à ce moment que Severus craqua, incapable de rester impassible devant tout ce qu'il disait. Lui dire qu'il était du genre à s'agenouiller devant Voldemort était la goutte qui faisait déborder le vase. I fit volte face, lui empoigna à deux mains sa chemise et le plaqua contre le mur, lui faisant échapper tous ses livres. Mais le Griffondor se débattit farouchement et ils tombèrent tous les deux au sol devant un groupe d'étudiants de troisième année. Cette fois ci, c'était Severus qui était prêt à donner une raclée à son adversaire. Son poing heurta Sirius de plein fouet au visage.
« RÉPÈTE SI TU L'OSE! » cria Severus, rouge de colère.
Il arsena le jeune homme d'un autre coup de poing mais s'arrêta en voyant le regard que lui lançait le Griffondor.
« Ne t'emporte pas! » murmura Sirius, essayant de retrouver son souffle. « Tes yeux... ils changent... tu vas te transformer... »
Severus était incapable d'analyser les émotions qui défilaient dans les yeux de Sirius et en fut surpris. Il resta figé là, le regardant, essayant de comprendre pourquoi une telle angoisse l'avait pris. Il aurait mis sa main au feu que ce n'était pas juste par ce qu'il avait peur de se transformer.
Il jeta un coup d'œil à sa main gauche qui lui tenait la gorge et remarqua que sa peau était, en effet, en train de changer de façon très bizarre. Sirius le fixait toujours. D'un bond il se releva, pris ses livres et disparut au tournant du prochain couloir. Le groupe de troisième année qui avait formé un demi-cercle autour des deux ennemis se dispersa peu à peu et les Maraudeurs furent laissés seuls.
« Ses yeux... » murmura Sirius. « ... Ils étaient jaunes. »
« Severus, tu devrais avoir honte! » se murmura-t-il à lui même une fois qu'il avait mis une distance considérable entre lui et le lieu où il avait failli se transformer. J'ai failli me transformer... devant lui, en plus.
Il s'arrêta devant une fenêtre et pris le temps d'inspecter son reflet minutieusement avant de se remettre à marcher après avoir vu que ses traits physiques étaient redevenus normaux.
Tu est déjà dans un assez grand pétrin comme ça, continua-t-il de se dire.
« Hé bien, Rogue, » entendit-il une voix assez familière lui dire. « Ça c'était une belle petite surprise. Toi, animagus. »
Il se retourna et vit que Lucius Malefoy était adossé au mur devant une fenêtre, regardant le paysage avec indifférence.
« Donc on a le même problème, à ce que je vois, » continua-t-il. « De cette façon, on pourra peut être se connaître d'avantage... histoire de se soutenir quand quelque chose... tourne mal. »
« De quoi parles-tu? » lui demanda Severus. Il ne fait vraiment pas de sens, ce gars. Il tourne complètement autour du pot.
« Tu comprendras en temps et lieux, alors, » répondit le grand blond, un sourire sur les lèvres, se mettant à marcher tranquillement en sa direction.
Il s'arrêta à son niveau assez proche de lui, lui lança un regard puis continua son chemin.
Il me fait toujours sentir... bizarre, nota Severus, se frottant la tête.
« J'ai tout le temps la folle envie de lui sauter à la gorge! » grommela Sirius, jetant ses livres sur la table.
Remus lui lança un regard en coin et sourit, enjambant le banc en face de Patmol.
« On a tous remarqué, » dit Peter, prenant place à côté du loup-garou.
Sirius soupira, frottant sa joue meurtrie par ses coups répétitifs.
« Mais, il faut dire qu'il t'a bien surpris, » dit James. « Il nous a tous bien surpris. »
« Il ne le referas pas s'il tient à sa santé, » grommela Sirius. Surtout si il se remet à parler de ma sexualité...
« Allez, Sirius, relaxe! » lui lança Peter. « Il ne savait même pas se qu'il disait. »
Et si il savait très bien? pensa Patmol. Et si... mais non, lui, savoir, ce serait vraiment étrange. Non.
Il jeta un regard vers James qui, comme Peter s'était mit à manger ce qui se trouvait dans son assiette. Il regarda la sienne, toujours confus par ce que le Serpentard lui avait dit, et ne se mit pas à manger. Il sentit quelqu'un lui frapper la jambe sous la table et leva les yeux vers Rémus, sachant très bien que c'était lui.
« Ça va? » lui demanda-t-il, un regard véritablement concerné dans ses yeux couleur noisette.
« Oui, » répondit Patmol en souriant.
Au moi, il savait que ses amis ne l'abandonnerait pas, même si ils savaient son secret. Et pour le Serpentard... il pouvait bien aller se faire foutre avec ses commentaires.
un petit review pour me dire ce que vous en pensez? Allez, s'il vous plait!
Chapitre 3 : Conflit et Désagréments
« Et en quoi te transformes-tu, Snivellus? » demanda James, marchant avec le reste des Maraudeurs à travers un long couloir, présentement vide, se dirigeant vers la Grande Salle.
« Tu as pris le temps de considérer l'idée que j'allais te le dire? » siffla le Serpentard, marchant le plus loin possible d'eux. « Il faut dire qu'il te manque quelque chose entre les deux oreilles alors. »
« Laisse moi deviner, » maugréa Patmol, les mains dans les poches, marchant calmement avec ses amis. « Une chauve-souris! »
« Crétin. »
« Et si on te poussais sur une fille pour découvrir, hein? » suggéra James, donnant un coup d'œil furtif vers Sirius, un sourire au lèvres.
« Vous seriez évidemment démasqué aussi, par ce que si vous croyez que je vais me taire, vous vous mettez le doigt dans l'œil bien profondément. Si je tombe, je vous entraîne avec moi. »
« Et vice-versa! » lança presque joyeusement Peter, traînant derrière Rémus qui suivait la conversation sans s'en mêler.
Severus dévisagea le garçon de petite taille un long moment puis se mit a marcher plus vite tendis qu'un groupe de première année arrivaient d'un chemin qui bifurquait dans le leur.
« Je suis certain que ta mère serait très fière de toi si elle savait ce qui t'arrivait, » murmura Sirius à l'oreille du Serpentard avant de reculer au niveau de ses amis.
Le sang de Severus se glaça et il s'arrêta brusquement, se retournant vers le Griffondor au cheveux noirs. Il ouvrit la bouche, mais ne répliqua rien tout de suite, un tourbillon de question envahissant son esprit.
Non, ce n'est pas possible, il ne sait pas. Il ne sait rien, pensa-t-il. Ce n'est qu'un idiot.
« Je suis incapable de te dire que c'est sûrement pareille chez toi puisque tout le monde sait que tu habites chez ton petit copain maintenant, » répliqua-t-il finalement. « Ils te détestent tellement qu'ils t'on foutu a la porte, c'est bien ça? »
« Non, je suis parti de mon plein grés, » dit Black froidement. « Et James n'est pas mon petit copain. »
« Tiens, il ne rigole plus, le Griffondor! Aurai-je trouvé un point faible? »
« Toi non plus tu n'as pas trouvé ça bien drôle quand j'ai mentionné ta mère! Quoi? Tu caches un autre secret? Allez, dis-le nous, on finira par le découvrir tôt où tard, comme la forme que tu prends en te transformant! » répliqua Sirius sur un ton plus fort, cachant terriblement mal que le Serpentard commençait à lui taper sur les nerfs.
« Allez Potter, il embrasse bien ton petit copain? » continua Severus, marchant toujours un peu en avant d'eux, se retournant de temps en temps, un sourire malicieux sur ses lèvres.
« Je te dis qu'il n'est pas mon petit copain! » dit James, prenant sa baguette en main, sentant que son meilleur ami était près de faire une bêtise.
« Ah, c'est vrai, tu as une préférence pour les sang-de-bourbes comme Evans. Black doit en avoir le cœur brisé. »
« Rogue, c'en est assez! Tais-toi avant que je te- » cria Sirius, ses mains formant des poings.
« Que quoi? » interrompit Severus, très heureux d'avoir trouvé un sujet qui énervait très visiblement le garçon qu'il détestait le plus. « Tu sais, je pense que j'ai tout deviné. Tes parents t'on mis dehors par ce qu'ils n'acceptaient pas le fait que tu suis attiré par Potter? Il est vrai que tu as un goût douteux- »
« TAIS-TOI, CONNARD! » vociféra Sirius. « Tu ne sais même pas de quoi tu parles! Tu cherches tout le temps quelque chose qui me ferait réagir, c'est comme si c'était ton seul but dans la vie! Tu me cherches un défaut quand toi, t'es l'être le plus détestable de la planète! Tu traînes seul par ce que personne ne te supporte, tu ne visites jamais ta famille par ce qu'il y a évidemment quelque chose de pas correct dans ce coin là, tu vas aboutir du côté de Tu-Sais-Qui comme tous les morveux de ton espèce! T'es juste jaloux par ce que moi j'ai des amis de qui dépendre et une vie saine devant moi! »
Et c'est à ce moment que Severus craqua, incapable de rester impassible devant tout ce qu'il disait. Lui dire qu'il était du genre à s'agenouiller devant Voldemort était la goutte qui faisait déborder le vase. I fit volte face, lui empoigna à deux mains sa chemise et le plaqua contre le mur, lui faisant échapper tous ses livres. Mais le Griffondor se débattit farouchement et ils tombèrent tous les deux au sol devant un groupe d'étudiants de troisième année. Cette fois ci, c'était Severus qui était prêt à donner une raclée à son adversaire. Son poing heurta Sirius de plein fouet au visage.
« RÉPÈTE SI TU L'OSE! » cria Severus, rouge de colère.
Il arsena le jeune homme d'un autre coup de poing mais s'arrêta en voyant le regard que lui lançait le Griffondor.
« Ne t'emporte pas! » murmura Sirius, essayant de retrouver son souffle. « Tes yeux... ils changent... tu vas te transformer... »
Severus était incapable d'analyser les émotions qui défilaient dans les yeux de Sirius et en fut surpris. Il resta figé là, le regardant, essayant de comprendre pourquoi une telle angoisse l'avait pris. Il aurait mis sa main au feu que ce n'était pas juste par ce qu'il avait peur de se transformer.
Il jeta un coup d'œil à sa main gauche qui lui tenait la gorge et remarqua que sa peau était, en effet, en train de changer de façon très bizarre. Sirius le fixait toujours. D'un bond il se releva, pris ses livres et disparut au tournant du prochain couloir. Le groupe de troisième année qui avait formé un demi-cercle autour des deux ennemis se dispersa peu à peu et les Maraudeurs furent laissés seuls.
« Ses yeux... » murmura Sirius. « ... Ils étaient jaunes. »
« Severus, tu devrais avoir honte! » se murmura-t-il à lui même une fois qu'il avait mis une distance considérable entre lui et le lieu où il avait failli se transformer. J'ai failli me transformer... devant lui, en plus.
Il s'arrêta devant une fenêtre et pris le temps d'inspecter son reflet minutieusement avant de se remettre à marcher après avoir vu que ses traits physiques étaient redevenus normaux.
Tu est déjà dans un assez grand pétrin comme ça, continua-t-il de se dire.
« Hé bien, Rogue, » entendit-il une voix assez familière lui dire. « Ça c'était une belle petite surprise. Toi, animagus. »
Il se retourna et vit que Lucius Malefoy était adossé au mur devant une fenêtre, regardant le paysage avec indifférence.
« Donc on a le même problème, à ce que je vois, » continua-t-il. « De cette façon, on pourra peut être se connaître d'avantage... histoire de se soutenir quand quelque chose... tourne mal. »
« De quoi parles-tu? » lui demanda Severus. Il ne fait vraiment pas de sens, ce gars. Il tourne complètement autour du pot.
« Tu comprendras en temps et lieux, alors, » répondit le grand blond, un sourire sur les lèvres, se mettant à marcher tranquillement en sa direction.
Il s'arrêta à son niveau assez proche de lui, lui lança un regard puis continua son chemin.
Il me fait toujours sentir... bizarre, nota Severus, se frottant la tête.
« J'ai tout le temps la folle envie de lui sauter à la gorge! » grommela Sirius, jetant ses livres sur la table.
Remus lui lança un regard en coin et sourit, enjambant le banc en face de Patmol.
« On a tous remarqué, » dit Peter, prenant place à côté du loup-garou.
Sirius soupira, frottant sa joue meurtrie par ses coups répétitifs.
« Mais, il faut dire qu'il t'a bien surpris, » dit James. « Il nous a tous bien surpris. »
« Il ne le referas pas s'il tient à sa santé, » grommela Sirius. Surtout si il se remet à parler de ma sexualité...
« Allez, Sirius, relaxe! » lui lança Peter. « Il ne savait même pas se qu'il disait. »
Et si il savait très bien? pensa Patmol. Et si... mais non, lui, savoir, ce serait vraiment étrange. Non.
Il jeta un regard vers James qui, comme Peter s'était mit à manger ce qui se trouvait dans son assiette. Il regarda la sienne, toujours confus par ce que le Serpentard lui avait dit, et ne se mit pas à manger. Il sentit quelqu'un lui frapper la jambe sous la table et leva les yeux vers Rémus, sachant très bien que c'était lui.
« Ça va? » lui demanda-t-il, un regard véritablement concerné dans ses yeux couleur noisette.
« Oui, » répondit Patmol en souriant.
Au moi, il savait que ses amis ne l'abandonnerait pas, même si ils savaient son secret. Et pour le Serpentard... il pouvait bien aller se faire foutre avec ses commentaires.
un petit review pour me dire ce que vous en pensez? Allez, s'il vous plait!