Disclaimer :
M'enfin vous voulez ma mort ? ! ? ! ? ^^
Blabla de Sio' (une fois n'est pas coutume) :
20e chapitre ! ! ! *ouééééééé* J'ai jamais écris quelque chose d'aussi long... *hem* Oué ban normal, c'est une traduction mais silvouplé, ne cassez pas mon euphorie ! ! *pitiiiiiééé*
Ban alors rendu à ce niveau, je ne vous dis pas combien de reviews avait Autumn : ça va me déprimer. =_=
Par contre elle dit que ce chapitre est « a little bad » parce qu'elle était en période d'exams et tout cha... *hinhin* Je vous dirais si c vrai en bas parce qu'à l'heure qu'il est j'ai pas commencé à traduire et puis de toute manière je vais aller pioncer là (je viens de finir le chapitre 19 et il est 23h30 ;-p) !
Bonne nuit...
Me revoil ! ! (je viens de finir theu chapitre et cheu vais de nouveau aller faire dodo ^^) Donc, ce chapitre et pas SI nul que ça mais ban c'est vrai qu'il manque un peu (beaucoup) d'action... *lol* Je tiens néanmoins à dire qu'à partir du chapitre 19 (càd le précédent) il y à un tournant décisif dans theu histouèreu... (pdv personnel) A vous de voir !
Babye !
Chapitreu 20 :
Flèches & Tension...
Lorsqu'Eric ouvrit l'écoutille de notre camion-refuge j'étais en contemplation, regardant à travers les arbres les derniers rayons solaires qui irradiaient l'île d'une clarté quelque peu irréelle.
Je souris et tendis la main pour l'attraper et l'obliger à regarder mais il m'eut le premier et, sans que j'ai le temps de dire quoi que se soit, il me poussa à l'intérieur du camion, referma la porte derrière lui et alluma la lampe d'un geste brusque.
« ERIC, criais-je outrée, j'étais en train de regarder le coucher de soleil ! ! T'es vraiment dégueulasse ! »
Il me jeta un regard froid et commença à vider son sac.
Je pensais un instant qu'il était en train de plaisanter, juste pour me faire bisquer mais cette idée s'en fut bien vite. Ses yeux étaient devenus subitement sans expression et il semblait faire comme si je n'existais plus.
Vexée, je décidais de faire de même et de m'occuper l'esprit à autre chose. J'ôtais la corde enroulée autour de mon épaule et posais les quelques branches que nous avions ramassé lors de notre équipée sur mes genoux...
- Heu... Est-ce que tu aurais un couteau ou un canif pour que je coupe ce truc ? demandais-je, hésitante, à mon voisin boudeur.
- Non, répondit-il sans lever les yeux de son 'travail'.
Je soupirais et commençais à lier la corde autour d'une des ramures. Fort heureusement elle était juste adapté à la forme de celle-ci et je n'eus aucun mal à nouer. Je tirais violemment sur la corde de façon à faire prendre à la branche une forme arquée et l'attachais à de l'autre côté du mieux que je le pus. Ainsi cela ressemblait plus à un arc...
Je me mis a tirer par à-coups sur la corde afin d'affirmer sa solidité et me rendis compte qu'elle était beaucoup trop tendue et revenait sans cesse sur mon avant bras avec force. Je grimaçais de douleur en voyant quelques unes de mes plaies se rouvrir et posais mon montage pour tenter de régler le problème. J'allais chercher quelques bandes de tissus déchirés entassés au fond du camion et les enroulais autour de mon bras, puis j'en arrachais un fin bandeau que j'enroulais autour de la corde à l'endroit où je plaçais ma mains. Là, ça devrait être mieux.
Je bandais de nouveau mon arc et lâchais la corde dans le vide.
Parfait.
Ca n'était certes pas du travail de professionnel, mais c'était déjà mieux que rien...
« Mmmh... maintenant j'aurais besoin de flèches... » dis-je pour moi-même, sachant très bien qu'Eric ne m'écoutait pas.
...
A peine avais-je posé mon matériel que je me retrouvais une boîte de graines était entre les mains sans trop savoir comment il était arrivé là.
Je grimaçais à sa vue et jetais un regard implorant à mon compagnon.
« Mange. Vite. On va manquer de batterie... » ordonna Eric, toujours de sa même voix froide.
J'obéis.
Cinq minutes plus tard la lampe était éteinte et nous étions chacun dans nos 'lits'. Eric avait le sol pour cette nuit, peut-être est-ce pour cela qu'il faisait la tête... mais ça ne l'avait pourtant jamais énervé outre mesure jusqu'ici...
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Je courais à travers la forêt, un épais brouillard planait autour de moi. Les feuillages denses se resserraient sur moi et j'avais du mal à me frayer un passage à travers eux.
Je n'étais pas sûre de ce pourquoi je courais mais je savais que je ne devais pas m'arrêter, qu'il ne le fallait surtout pas.
Le brouillard s'intensifiait de plus en plus et je ne voyais plus où je me dirigeais. Mes mains elles même semblaient avoir disparues...
La panique me prit de court et je stoppais subitement.
« Au secours ! ! A l'aide ! Quelqu'un, je vous en pris ! ! » hurlais-je à travers le vide qui m'entourais.
...
« Lane, Lane ! Tais-toi ! ! » entendis-je crier au loin.
Si loin...
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J'ouvris les yeux subitement. Ca n'était qu'un rêve . Rien de plus qu'un... rêve...
Eric était penché au dessus de moi, ses cheveux brin emmêlés dans tous les sens. C'était plutôt marrant de le voir comme ça mais à voir son visage mieux valait ne pas lui faire remarquer. Il avait l'air furieux.
Pourtant, ses yeux semblaient vides de cette colère. En fait, je n'arrivais pas à définir ce qu'ils cachaient. Déjà hier j'avais perçus cette lueur étrange et elle était de nouveau présente, encore plus grande.
- Mais tais toi ! dit-il. Tu vas finir par attirer quelque chose !
- Dé... désoler... bredouillais-je en me frottant le yeux.
Le 'lit' d'Eric était replié et les couvertures et boîtes avaient été rangées. L'écoutille ouverte laissait pénétrer la lumière du jour à travers tout le camion...
Eric tira impatiemment sur ma couette et déplaça la banquette au fond du camion puis il revint en soupirant, s'appuya contre la porte et croisa les bras.
Je souris largement en voyant en pleine lumière l'air qu'il avait avec ses cheveux en bataille. En fait, ainsi partant en tout sens, cela me faisait penser à ceux 'Harry Potter'... sauf qu'ils étaient supposés être noirs. Je tendis la main en riant et lui écartais quelques mèches du visage pour essayer d'arranger cette espèce de tempête capillaire.
Les yeux d'Eric s'éclairèrent subitement et il frissonna, ôtant aussitôt ma main d'un geste brusque. Il passa les doigts dans ses cheveux précipitamment et passa devant moi à travers l'écoutille sans m'adresser un regard.
« Prend ton arc, on va chercher des flèches. »
Je ramassais mon arc et le passais autour de mon épaule puis suivis Eric hors du camion.
J'avais le sentiment que cette journée ne serait pas des plus gaie...
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Je tranchais d'un coup sec une longue tige de bois vert sur le fil d'un rocher et regardais Eric qui, un peu plus loin, faisait exactement la même chose. Sa pile de nouvelles 'flèches' était à peu près trois fois plus grande que la mienne, j'allais beaucoup trop lentement mais bizarrement il ne me demandait pas d'accélérer le mouvement.
En fait, il ne m'avait presque pas adressé la parole de la matinée. Je crois que je pouvais compter le nombres de mots qu'il avait prononcé... C'était à la fois gênant et irritant. Pourquoi était-il soudain si... distant ? On aurait dit qu'il m'évitait comme s'il m'en voulait pour quelque chose. Peut-être m'en voulait-il de l'avoir regarder lors de sa baignade dans les sources le jour précédent ? Non... ça ne pouvait être ça... si ?
Et puis je trouvais étrange qu'il ne m'ai pas posé plus de question à propos de la mort d'Hannah, quelle sorte de dinosaure l'avait mangé... Je veux dire, c'était difficile de parler d'elle... pour moi. Mais je n'aurais pas penser que cela l'eut autant affecté. J'essayais de masquer ma tristesse et de prendre sur moi alors pourquoi n'en faisait-il pas autant ? Il ne la connaissait pas tant que ça après tout... Etait-il amoureux d'elle ? C'était une possibilité et dans ce cas peut-être était-ce pour ça qu'il étais si silencieux... Peut-être aussi pensait-il que tout était de ma faute...
De nouveau je tournais la tête et le regardais. Il était facile de voir qu'il passait tout ses sentiments sur ces pauvres branches... Cela lui prenait seulement une dizaine de secondes pour se faire une flèche, de celle qui perce votre peau facilement, et encore plus tirée d'un arc... Il semblait si dur...
Il n'avait jamais agit comme ça auparavant ! Il était beaucoup plus... doux... Mais pourquoi changeait-il ainsi ?
Je soupirais et me laissais tomber jusqu'au sol, ma flèche inachevé dans la main. Je la balançais nonchalamment sur le petits tas que j'avais péniblement réussis à confectionner et m'asseyais à côté en m'essuyant le front.
Eric me jeta un regard, interrompant son travail pendant quelques secondes.
« J'ai chaud » me justifiais-je d'une voix mole.
Il faisait réellement chaud à l'extérieur, même à l'ombre. Et si humide, si lourd... J'avais l'impression que l'air me pressais de toute part et je pouvais sentir des perles de sueur dégringoler de mon corps.
Il n'y avait pas la moindre brise dans l'air et les rares fois où cela arrivait, elle était brûlante et pas du tout rafraîchissante... Que n'aurais donné pour pouvoir être dans un lieu sûr, nager dans une énorme piscine et siroter une limonade glacée !
Je laissais ma tête tomber entre mes mains et regardais ma jupe d'un air absorbé. Hier elle m'avait semblé plus propre. Enfin le blanc m'avait paru... plus blanc... Mais il faut dire que dans un endroit pareil on ne risquait pas garder quelque chose de mettable très longtemps...
Je me sentais si mal à l'aise entre cette demi-chemise et cette jupe déchirée...
Je restais assise pendant un long moment, sombrant finalement dans un espèce de sommeil. Rêvant et ne rêvant pas à la fois, dormant et ne dormant pas vraiment... Je ne savais plus trop où j'étais.
Pendant tout ce temps, j'avais attendu qu'Eric vienne me secouer et me dire de me remettre au travail ou s'asseye à côté de moi et me parle... même si c'était d'Hannah... Mais il ne le fit pas. En fait, il ne s'occupa pas de moi avant la fin de l'après-midi pour me demander de l'aider à mettre toutes les flèches dans nos sacs...
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FiN du Chapitre 20
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