Discours Siobanistique Rapide : Chalut compagnons ! ! oyéoy
Comment n'allez-vous ? ?
Bien j'espère ! Enfin dans quelques minutes ça ne va plus aller du tout vous verrez... (mais chuuut heuuu !)
Petit message pour annoncer que ce chapitre est le dernier de cette histoire ! tadaaaa Et foui mes zamis : theu endeu !
Alors profitez bien de ce dernier moment ensemble !
Lisez cal-meu-ment !
(PS : je tiens à m'excuser car je veins de me rendre compte que l'ordinateur ne postait pas mon chapitre sur FF avec les sauts de lignes et les coupures normales... j'espère que vous aviez réussi à suivre correctement jusque l ! ! )
Chapitre 29 :
Plus Jamais...
Candy regardait à travers la fenêtre de l'hélicoptère, ses yeux fixaient intensément la faune qui s'étendait devant elle, cherchant désespérément les traces de survivants. Voilà déjà bien deux heures qu'ils volaient et ils n'avaient toujours rien trouvé. Trouveraient-ils jamais quelqu'un d'ailleurs ?
Ils passèrent au dessus d'une petite clairière couverte de hautes herbes jaunâtres. Candy perdait patience lorsqu'elle aperçue une fille... une tête rousse courant à perdre allène à travers le champ.
« LA ! ! JUSTE LA ! ! » hurla-t-elle au pilote.
L'homme fit tourner l'appareil et commença à descendre mais la jeune fille de sembla pas remarquer qu'ils étaient là. Elle continua d'avancer sans lever la tête.
Candy vit alors un garçon apparaître à son tour, courant derrière elle. Il s'arrêta brusquement lorsqu'il vit l'hélicoptère et se mit à faire de grands signes en se dirigeant vers eux, abandonnant sa poursuite pour quelques instant.
Candy lui ouvrit la portière, le vent s'engouffra dans la cabine.
« DANS L'ARBRE ! ! LA BAS ! ! » cria-t-il pour couvrir le bruit des hélices.
Le garçon lui expliqua brièvement le chemin à suivre. Il y avait visiblement une troisième personne qui avait survécue
« JE... JE VAIS CHERCHER LANE ! ! ALLEZ CHERCHER TINA, OK ? ? »
Candy acquiesça pour montrer qu'elle avait compris et il repartit aussitôt sur les pas de la fille,... Lane, sans ajouter un mot de plus.
« Allons-y » dit la jeune femme.
Elle n'eut pas le temps de refermer la portière qu'ils avaient déjà décoller à la recherche de Tina.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Je courais, je courais, espérant mettre de plus de distance entre la bête et moi...
Je courais...
Je m'arrêtais net.
Attend, pourquoi cours-tu ? pensais-je. C'est TYRANOSAURE ! Ils ne peuvent pas voir lorsque l'on ne bouge plus, non ? ! ?
Mais ma panique un peu apaisée revint presque aussitôt. Le T-Rex savait que je m'étais arrêté et donc probablement que je n'avais pas bougé. Je n'entendais plus sa course derrière moi mais, à la place, une respiration régulière et fétide comme s'il essayait de me sentir.
Je restais aussi immobile que possible.
Le dinosaure laissa alors échapper un long rugissement qui fendit l'air et je titubais sous la rafale qui venait de s'échapper de derrière moi. Je fermais les yeux et me raidis, attendant que cela finisse. Cela allait sûrement finir !
Quelques gouttes de sueur glissèrent le long de mon dos et me firent frissonner.
Je sentis soudain une atroce douleur se répandre à travers tout mon corps. Elle était si intense que j'eus l'impression qu'on venait de me couper en deux. Je ne sentais plus mes jambes, je ne sentais plus rien sinon cette douleur qui se faisait de plus en plus forte. Je ne pouvais pas dire si j'étais en train d'hurler ou si c'était mes tympans qui éclataient. Ma tête se mit à tourner et je me sentis tomber, tomber...
Je heurtais quelque chose de dur et tout s'arrêta.
Mes jambes, pourquoi n'arrivais-je plus à sentir mes jambes ? Pourquoi ne pouvais-je plus bouger ? Pourquoi me sentais-je si mal ?
La forêt était devenue toute brouillée. Pourquoi n'y vois-je plus correctement ? pensais-je.
J'entr'aperçut quelque chose de vaguement bleu courir vers moi, m'attraper et me serrer fortement. Je ne pouvais pas dire si je continuais de crier ou si des mots sortaient de ma bouche. Tout ce que je savais c'est je n'avais jamais eu aussi mal auparavant.
Les choses autour de moi se mirent à devenir floues et de plus en plus noir, de plus en plus noir, de plus en plus noir jusqu'à ce que mon monde se retrouve englouti dans l'obscurité. Je suffoquais dans cet atmosphère, je n'arrivais plus à sortir. J'essayais... je ne savais plus ce que je faisais, ce qui se passait.
« Lane ! Lane, ça va aller. Tu vas... tu vas aller mieux... ...Je t'aime aussi Lane... Lane... Lane reviens ! ... Ne me fais pas ça ! ... S'il te plaît, Lane ! »
... des mots étranges... lointains...
Tout ce refermait de plus en plus vite...
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
...
Après avoir informé l'hélicoptère de l'endroit où était Tina je me remis à courir après Lane, suivant le son de ses pas rapides sur le sol.
Le brouillard devenait trop épais, je n'y voyais plus rien.
« Lane ! »
J'écartais un regroupement de fougères humides et visqueuses et continuait de la suivre, essayant de la repérer.
« LANE ! » hurlais-je de nouveau d'une voix désespérée.
Pourquoi courrait-elle ? De quoi avait-elle peur ?
...
Avais-je réellement mal agi en l'embrassant tout à l'heure ?
Un rugissement lointain me parvint d'entre les arbres.
Tyrannosaure, pensais-je aussitôt.
J'aperçut alors une silhouette fine courir difficilement à travers la brume. Lane ! J'allais me lancer de nouveau à sa poursuite lorsque je vis apparaître l'énorme forme, sprintant derrière elle aussi vite qu'il était possible à un animal de cette taille de se déplacer entre les paquets d'arbres.
« LANE, NE COURS PAS ! ! » criais-je en chargeant dans sa direction.
Mais que diable était-elle en train de faire ? Ne lui avais-je pourtant pas assez répéter que s'échapper en courant face à un dinosaure n'était pas la chose la plus intelligente à faire ?
Je trébuchais sur une racine mais réussis à me reprendre avant d'atteindre le sol..
Où était-elle maintenant ? Où était-elle partie ? Je n'entendais plus les pas du T-Rex...
Je poussais quelques branches, passais un buisson et m'arrêtais net.
Là, debout au milieu d'une petite clairière se tenait Lane. Mais elle n'étais pas seule. Le T-Rex était posté juste derrière elle, reniflant bruyamment. Lane était aussi raide qu'une statue mais je pouvais voir qu'elle respirait difficilement.
« Lane... » soufflais-je.
La bête fit éclater un lourd rugissement qui fit trembler le sol. Je m'accrochais à une branche pour ne pas tomber. La jupe de Lane vola autour de ses jambes mais elle ne fit heureusement aucun mouvement pour se boucher les oreilles. Bien... sauv... NON !
Lane venait juste de frissonner violemment.
En un éclair, le Tyrannosaure fut sur elle. Il l'a prit entre ses mâchoires et se mit à la secouer. Elle hurla de douleur, les dents du dinosaure étaient plantées juste dans son ventre.
Je devenais fou.
Non... NON ! Ca ne pouvait pas être arrivé. Non, ça n'était pas arriv !
« LANE ! » hurlais-je.
Le T-Rex la laissa tomber au sol où elle s'abattit, ensanglantée.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! ! ! ! ! ! ! »
Je levais la tête. Entre deux arbres, de l'autre côté de la clairière, je vis Brad. Il tenait une énorme pierre au dessus de sa tête et le lança aux pieds du Tyrannosaure pour attiré son attention avant de se mettre à courir. L'animal furieux ne mit qu'une seconde pour se précipiter derrière lui en rugissant et claquant des mâchoires.
Mais je ne prêtais déjà plus attention à cela. En un clin d'œil, j'étais aux côtés de Lane, la serrant entre mes bras.
« Lane ! » dis-je, l'encourageant à me dire quelque chose.
La large blessure à son ventre bouillonnait de sang. Ses vêtements déchirés devenaient de plus en plus rouge. Son sang glissa sur ma peau. Je regardais son visage et vis que des larmes l'inondaient.
« Eric... » chuchota-t-elle.
Sa voix était bizarre, lointaine, comme si elle ne réalisait pas qu'elle parlait. Je sentis des larmes piquer mes yeux à mon tour.
Non, non, non, tout cela n'allait pas. L'hélicoptère était là, il était là pour les sauver !
« Llane... » répétais-je.
Il fallait que je dise quelque chose. Il fallait que ça aille mieux. J'avais toujours réussis à arranger les choses. Lane et moi étions... nous étions... Ca ne pouvait pas finir comme ça.
« Ca va aller... » dis-je plein d'espoir en passant ma main dans ses cheveux.
Je jetais encore un regard à ses blessures et détournais aussitôt la tête pour regarder le visage de Lane. Quelques larmes tombèrent de mon menton jusque ses joues. Elle était si pâle...
« Tu vas... Tu vas aller mieux... » soufflais-je.
Ca ne pouvait pas arriver. Pas à moi ! Pas maintenant ! Les choses ne pouvaient pas tourner de cette manière ! Nous... nous allions l'emmener dans un hôpital et... Il y avait bien quelque chose qu'on pouvait faire !
« Je t'aime... » murmura Lane de cette même voix lointaine.
Les larmes coulaient maintenant à flots sur mes joues couvertes de terre.
« Je... je t'aime aussi Lane... »
Le corps de Lane devint subitement mou.
« NON ! » criais-je.
Je regardais le ciel.
« NON ! ! S'IL VOUS PLAIT ! ! ...»
Je regardais son visage.
Ses yeux étaient grands ouverts, ils fixaient un espace invisible.
Une main toucha mon épaule. J'eus un sursaut et me retournais.
C'était Brad.
« Viens » dit-il.
Je pris Lane dans mes bras. L'hélicoptère avait atterri juste à quelques mètres de moi et je ne m'en étais même pas aperçu. J'entrais à l'intérieur et allongeais son corps sur l'une des banquettes. Je n'avait pas remarqué non plus qu'il y avait d'autres personnes dans la cabine, je n'entendais rien d'autre qu'une sonnerie stridente dans mes oreilles. Mon corps semblait s'engourdir et mon esprit était en train de sombrer.
Les cheveux de Lane étaient couverts de sang. Je ne pouvais supporter de regarder ses yeux, ses beaux yeux vert...
« Non, Lane... non... » murmurais-je.
...
« Eric... » dit la jeune aux cheveux courts.
Elle tenait le poignet de Lane, assise près de lui.
« Eric... Elle n'a plus de pouls Eric, elle est... elle est partie... »
Je regardais la jeune femme sans comprendre... ne VOULANT pas comprendre ce qu'elle venait de dire. Brad était assis sur un siège juste derrière elle, serrant une Tina en sanglots dans ses bras.
Je baissais la tête vers le pâle visage de Lane et ses yeux d'émeraude immobiles. D'une main tremblante, je lui fermais les paupières. Elle ne m'attrapa pas la main pour arrêter mon geste, elle ne pouffa pas, ne souri pas... elle ne fit rien. Pas même un soupir.
« Lane, reviens ! j'aurais voulu crier mais seul un gémissement s'échappa de mes lèvres. Ne me fais pas ça ! S'il te plaît, Lane ! »
Je ne pus supporter ça plus longtemps. Ma tête alla se heurter contre le dossier du siège et je fus secoué de sanglots incontrôlables.
Elle était partie. Lane était partie. Elle ne reviendrait plus. Lane était partie et... elle ne reviendrait plus. Je ne la verrais plus.
Lane était partie...
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Tina se leva et marcha lentement vers le microphone. Je la regardais, muet. Je me sentais étouffer comme je l'étais continuellement depuis...
Je continus à me rappeler le regard des parents de Lane lorsqu'ils se rendirent comptent que leur fille ne reviendrait pas à la maison.
« Lane... » commença Tina.
Elle renifla, regarda brièvement alentour et reprit.
« Lane était ma meilleure amie. Je la connaissais depuis... toujours... il me semble. Elle a toujours été avec moi quand ça n'allait pas et... ne m'a jamais laissée tomber. Je crois malheureusement que je n'ai jamais eu une bonne influence sur elle... »
Elle renifla encore et parcourue ses notes en tremblant.
« Elle est l'une de ces personnes que nous ne pourront jamais oublier. Et... si nous ne pouvons plus l'aider, continuons de l'aimer en... en... »
Sa respiration devint plus rapide et je sus qu'elle allait se mettre à pleurer... moi aussi.
« Je... je suis désolé... »
Je me levais et marchais jusqu'à Tina qui était sur le point d'éclater. Je l'enlaçais doucement et elle se serra dans mes bras, secouée de sanglots.
- Je n'arrive pas à y croire Eric... murmura-t-elle.
- Je sais, répondis-je.
Je regardais le cercueil et fermais en respirant le plus calmement possible. Je ne pouvait pas laisser mes larmes venir où je ne pourrais jamais m'arrêter.
- Je sais... murmurais-je encore.
...
...
Your smile that lit up the night,
Has taken flight.
No longer shall I see your face;
Your face that filled this place.
I try to hold on;
I try to be strong.
But for all that I do,
I cannot forget you.
For all that I try,
I can't help but cry
...
[ Theu Endeu ]
Précisons que ceci n'est pas réellement vrai ! ! Le t-rex pouvait voir même s'il n'avait effectivement pas une vue d'aigle ! lol De pluch', j'ai appris récemment que ce dinono' ne dépassait pas un homme à la course ! ! Par conséquent, Lane aurait pu essayer de continuer de courir la bécasse ! tsss
C'est à dire pas rapide je le rappelle ! ! héhé (j'aime bien faire intello sur ce coup là fière) Mais ban... notre chère Autumn ne le savais visiblement pas donc on va dire qu'le T-Rex avançait assez vite (mais pas trop non plus).
Notes, Blabla & Cries : Viàlà... c'est fini... silence Ca fait bizarre d'être enfin arrivée au bout. Surtout sur cette fin pour le moins déprimante ! Qu'en avez-vous pensez ? ? Tu as vu Doc.G, tes projets de Demoâselle d'honneur sont quelque peu compromis, hein ? soupir Pas de mariage mais une belle mort à un instant critique (où tout l'monde craque, leur tactique c'est l'attaque... tic tic tic tic et tac ! !). Y'a de quoi pleurer.
...
Je ne peux pas réellement vous dire ce que ça rend en français parce que j'ai du mal à juger de mon travail de traductrice mais je peux vous dire qu'en english, même si c'était écrit avec une plume d'eau de rose et ben j'ai pleurée comme une madeleine ! ! Il était 2h du matin... waow
Autre chose, au début de ce chapitre, Autumn faisait une petite demande. En effet le poème que vous avez pu lire à la fin a été créé par elle. Aussi, elle demande qu'on lui demande (justement) la permission si l'on veut en user, merci !
C'est pourquoi je ne l'ai pas traduis. Parce que je pense qu'il est plus beau de le lire comme ça... Mais si vous voulez une traduction je peux toujours vous en faire une ! ! héhé Il est sympa, nan ?
Que dire d'autre ?
Bien que sur la fin j'en avais un peu marre et que je trouve que l'écriture était nazbrok je dois dire que j'ai été cré contente de faire cette traduction qui m'a permit un progrès phénoménal en Anglais cette année. Je vous rassure, j'adore toujours autant cette histoire !
Viveu Jurassik Parc ! ! ! w
N'hésitez pas à me faire part de vos zidées, vos réactions, tout cha tout cha ! Une tite review ou un ti message fait toujours plaisir à la Madameu Sio' ! !
Bezoo tous et bientôt (j'espère) ! !
sukisukisukisuki
Vôtre Sioban O-Mara...
Merci(s) :
D'abord à Autumn Darkness, auteur de cette fiction, qui m'a permit de faire cette traduction. La Miss est une américaine cré zentille (quand elle veut) et elle est sur Fanfiction donc n'hésitez pas à aller lire ses oeuvres (en english bien sûr ! ! ) ! !
A Docteureu Gribouilleu pour ses reviews sympatoches, nombreuses, intéressantes... Et puis nos ch'tits délires par mails qui m'ont donné pleins d'inspiration pour pleins de chose... On se la fera cette fiction ou pas ? ? biz
A Flora pour ses reviews également nombreuses et pleines d'encouragements ! ! C'était vraiment chuper sympa ! bizouuu
A tous mes autres reviewers qui m'ont donnés le courage de continuer ! (parce que croyez moi, c'est pas facile de faire une traduction sans personne pour vous soutenir )
Aux personnes qui m'ont aidées pour certains passages difficiles à traduire : ma prof d'Anglais (sisi), mon père, Shinigami (Sam') et SURTOUT... à mon Dictionnaire ! ! tadaaaa Viveu Harrap's ! ! ! clapclapclap
A Crichton & Spielberg qui m'ont donné tous les rêves que j'ai dans ma têêêêteuuuu ! ! ! ! Je les zadores... ils sont vermeilleux !
A Eric... A Trevor Morgan. Parce que c'est LUI Eric et que sans lui il n'y aurait pas eu cette histoire ! Demandez à Autumn...
J'espère que je n'ai oublié personne... dans le cas contraire veuillez me pardonner, je vous faite pleins de bises Naines en compensation ! ! lol