Harry Potter et la magie de Tikal
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Je me dois, comme tous les auteurs, de vous prévenir que cette histoire ainsi que certains personnages tels que Mallory ou Fionna m'appartiennent totalement mais que l'univers et la majorité des autres personnages sont à JKR.
Pour tous mes fans, ainsi que pour les autres, je commence ici la publication de ma fiction que certains d'entre vous connaissent déjà parce que publiée auparavant ici même ainsi que par mes amies du Delirium Tremens sous le nom de « Une année particulière ». Je souhaite m'excuser auprès de mes fans notamment de Blaise le poussin masqué que j'ai oublié de prévenir de l'arrêt de « Une année » avant de republier sous un titre qui convient bien mieux à ce que vous allez pouvoir lire dans mon histoire. Mille excuses Blaise en espérant que tu as reçu mon mail. Review moi pour me dire.
Sur ce, bonne lecture et souhaitons du succès à cette histoire.
Ah,
j'oubliais, réponses aux reviews dans la
suite.
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Chapitre
I : La lettre
La pluie fine et légère faisait tinter les carreaux du 4 Privet Drive d'une musique douce et mélodieuse. Mais ce n'était pas elle qui empêchait le jeune garçon brun, logé au 1er étage de dormir. Ni elle, ni le fait que, dans douze minutes exactement, il « soufflerait » ses quinze bougies. Les yeux fixés au plafond Harry Potter réfléchissait. L'année passée à Poudlard avait été riche en rebondissements. Harry avait parlé à ses parents (pourtant morts quatorze ans auparavant), ramené le corps d'un camarade tué par l'un des trois sorts interdits, par Lord Voldemort. Celui là même qui avait tué ses parents et laissé une cicatrice douloureuse sur son front.
«Papa, maman, j'aurai aimé vous dire que je vous aime. »
Lord Voldemort de retour, Harry n'était en sécurité nulle part semblait-il, et pourtant Albus Dumbledore n'avait pas hésité à le renvoyer chez les Dursley. Ceux-là même qui lui avait interdit une vie normale jusqu'à ses onze ans. Cette année là, il avait apprit qu'il était un sorcier et qu'une place l'attendait au collège de magie et de sorcellerie de Poudlard.
Ses pensées se bousculaient dans sa tête, si seulement il avait eu une pensine….. Il songeait à ses amis : Ron, Hermione, Cho, Cédric, Neville, Dean, Drago…. Drago ? Depuis quand Harry pensait à Drago en terme d'ami ??? Drago n'avait jamais été un ami. Un adversaire oui, un ennemi certainement. Mais un ami, sûrement pas ! Les quatre années passées à Poudlard en côtoyant Malfoy s'étaient avérée être un calvaire ; insultes, pièges, duels de magie illégaux, vengeances et disputes… Tout cela ne caractérisait pas une relation amicale. Loin de là ! Penser à Drago ramena à Harry le souvenir récent d'une lettre très étrange…. Une lettre écrite par Drago justement, lettre qui disait des choses très étranges mais qui paraissaient honnête.
Le papier utilisé pour la lettre,
le hibou miteux qui l'avait apportée, tout intriguait Harry qui d'abord avait
cru à une erreur. Après deux heures de tergiversations, il avait fini par
l'ouvrir pour constater que le contenu était encore plus étrange que la lettre
elle-même.
*
« Harry, Je crois que curieusement, tu es
le seul en qui je puisse avoir confiance. Ennemis depuis quatre ans, j'ai
souvent eu l'occasion d'évaluer ta force et ton caractère. J'y ai recours
aujourd'hui parce que je crois que toi seul peux m'aider. J'ai besoin que tu me
caches. De mon père et d'un de ses amis. Aide moi, s'il te plaît. Répond moi par ce hibou.
Drago. »
*
Harry avait réfléchi, longtemps.
Qu'avait il a gagner à aider un celui qui lui avait gâché la vie pendant ses
quatre longues années. Il repensa à Ron qui lui dirait que c'est un piège du
père de Drago et qu'il en parlerait à ses parents. A Hermione qui lui dirait
certainement que Voldemort utilisait Drago comme il le faisait avec son père et
que par conséquent il ne devait surtout pas répondre mais prévenir le directeur
de Poudlard ainsi que son parrain, qui sauraient quoi
faire. Après quelques instants de réflexion supplémentaire, Harry prit une
profonde inspiration et décida d'écouter son instinct qui jusqu'à présent
l'avait rarement trahi.
Il griffonna « dis moi où tu es » sur un morceau de papier qu'il ficela à la
patte du hibou qui buvait dans la cage d'Hedwige, curieusement disposée
favorablement envers ce mâle plutôt miteux et le renvoya vers Drago.
Ensuite, il avait envoyé Hedwige porter une lettre à son parrain, Sirius black, pour l'avertir de la lettre qu'il avait reçu et lui avait demandé de faire suivre l'information vers Dumbledore à Poudlard. Ensuite il avait passé des nuits entières à regretter d'avoir suivi son intuition. D'avoir écrit à Drago alors qu'i pouvait le mettre peut être en danger, ou pire que cela s'avèrerai plus tard être un piège.
Vers minuit, Coq le hibou de Ron frappa à la fenêtre. Chargé d'une lettre et d'un paquet, suivi de près par un hibou qu'il ne connaissait pas. Harry réalisa que c'était son anniversaire depuis cinq minutes et que la pluie n'avait pas cessé. Coq était trempé mais heureux. L'autre hibou semblait contrarié par l'attitude de Coq indigne semblait il d'un hibou porteur de courrier discret et fidèle. Ron lui avait envoyé une carte, avec de magnifiques protections pour le Quidditch.
Cadeau qui avait certainement coûté à Ron une véritable fortune. Harry le remercia chaleureusement, lui dit que jamais il n'aurait dû lui faire un cadeau aussi cher et que leur amitié lui était aujourd'hui plus précieuse que tous les cadeaux du monde. Hermione avait envoyé l'autre hibou porter une carte d'anniversaire ainsi que deux livres : « Histoire et chronologie de la magie noire depuis Salazar Serpentard » et « Les écoles et instituts supérieurs de formation magique : quel diplôme pour quel poste dans le monde magique ou Moldu. »
Harry sourit, de tels livres ne pouvaient laisser de place au doute, Hermione avait décidé qu'à trois ans de la fin de leurs études il fallait déjà envisager quel avenir ils envisageaient. Il se promit de le lire en diagonale, afin d'avoir une réponse toute prête à l'inévitable question qu'Hermione ne manquerai pas de lui poser, à savoir « aura-t-il lu le livre et déjà choisi quel métier il souhaiterai exercer plus tard ».
Bien qu'avec le retour de Voldemort, Harry penser que son futur serait probablement plus court que la fin de ses études à Poudlard. Il envoya une lettre de remerciement à Ron et Hermione puis se recoucha.
« Potter ! »
Le hurlement de l'oncle Vernon, suivit de très peu le fracas que Harry entendit dans le couloir du premier. Il souhaita tout d'abord l'ignorer, mais le rappel à l'ordre de son oncle fit sortir Harry de sa chambre et de ses gonds en même temps.
- Quoi, qu'est ce qu'il y a ? dit il en ouvrant la porte sur un spectacle fort étonnant.
En effet, oncle Vernon était en pyjama le visage rouge de fureur et Harry apercevait derrière lui une cape ruisselante de pluie.
- Peux-tu m'expliquer ceci ? dit Vernon. Le ceci en question était blond les cheveux curieusement ébouriffés, un balai à la main et visiblement trempé de pluie. Harry reconnu Drago dans ce pitoyable garçon trempé et sourit de toutes ses dents.
- Ca te fait rire Potter ? Hurla Vernon.
Hurlement bientôt suivi d'une plainte suraiguë. Tante Pétunia était sortie de sa chambre et constatait que le couloir serait à nettoyer et qu'un jeune homme en habit de sorcier une baguette à la main et un balai volant de l'autre dégouttait sur son magnifique tapis persan hors de prix. Le cri fit se retourner Drago, Harry et Vernon dont les visages étaient respectivement contrarié, amusé et enragé. Le tableau aurait pu être amusant si les circonstances avaient été différentes.
- Combien de fois faudra t il te dire que je ne veux pas de ton monde chez moi ! Je n'ai pas l'intention de recevoir de gens comme toi ici ! reprit Vernon toujours aussi furieux. Qui t'a permis d'inviter des gens chez moi ?
- Je ne l'ai pas invité, répondit Harry agacé par l'agression de son oncle. Il est venu tout seul ! Et d'ailleurs pourquoi tu es venu ici et comment ? dit il à l'adresse de Drago.
- Je t'expliquerai plus tard, répondit ce dernier d'un ton glacé mais posé.
Harry se tourna de nouveau vers son oncle qui ne décolérait pas et lui dit d'un ton sec que Drago passerai la nuit dans sa chambre et que si il trouvait quelque chose à redire, il préférait ne pas l'entendre. Depuis son retour de l'endroit où il avait affronté Lord Voldemort. Harry avait plus souvent tenu tête à son oncle et sa tante, auxquels il avait souvent promis de rapporter les horribles traitements qu'ils lui faisaient subir à son parrain, toujours recherché dans le monde Moldu, et donc pour les Dursley quelqu'un de très dangereux. Harry saisit la cape de Malfoy et le fit entrer dans sa chambre
Il ferma la porte sur le nez de Vernon qui s'apprêtait à dire quelque chose qu'Harry ignora. Il tambourina à la porte. Harry furieux se retourna, ouvrit la porte et dit à Vernon de bien vouloir retourner se coucher et s'occuper de ses affaires et que si il continuait à faire du bruit il finirait par réveiller les voisins qui ne manqueraient pas d'appeler la police, ce à quoi il était assez furieux pour avoir recours à ces moyens de son monde pour régler la question.
- Et maintenant j'aimerai m'occuper de mon camarade et dormir, conclut-il en claquant la porte de sa chambre.
Visiblement contrarié, il se retourna vers Drago à qui il n'avait pas fallu longtemps pour s'installer, en effet, il avait posé sa cape dégoulinante d'eau sur la chaise du bureau et avait ouvert son sac à dos assis en tailleur sur le lit de Harry. Il en extrayait un pyjama et un livre.
- Faut pas te gêner ! Fait comme chez toi ! Harry semblait contrarié par cette faculté qu'avait Drago à se croire partout chez lui.
- Merci Potter, pour ton invitation. J'en prends note, comme tu le vois.
Le ton ironique de Drago irrita Harry jusqu'à l'explosion. Trop c'était trop.
- Non mais qu'est ce que tu crois ? Que c'est un hôtel ici ? Tu aurais plus prévenir que tu arrivais, tu aurais pu être suivi, ou je ne sais pas moi ! Hurla Harry excédé. Tu crois que j'ai que toi à penser ? Voldemort est de retour je te rappelle, au cas où la chose pourrait t'intéresser, il m'en veut et je vais difficilement pouvoir t'aider si je suis mort !
- Ok, Potter ! J'ai compris, je…
- Ne m'appelle pas Potter ! Si tu veux de l'aide appelle moi Harry. Je ne suis ni ton elfe de maison, ni un de tes gardes du corps, j'exige du respect ! Harry ne hurlait plus. Le ton de sa voix ne laissait pourtant pas de place au doute.
Il ne se laisserait pas marcher sur
les pieds par un Malfoy. Maintenant, il allait devoir le garder près de lui et
vivre un enfer plus dur encore avec sa présence chez les Dursley qui, déjà, lui
menaient une vie exécrable. Il n'y avait plus qu'à souhaiter que Sirius ou
Dumbledore répondraient rapidement.
- Quoi ??? Qu'est ce que tu dis ???? Drago posa sa question avec inquiétude.
- Que j'espérai la réponse de Sirius ou Dumbledore avant de te recevoir s'ils me le demandaient. Répondit Harry du tac au tac.
- Maintenant, je vais devoir t'enfermer ici en espérant que personne ne t'a vu entrer. Sinon, nos ennuis seront encore plus importants que mon oncle et ma tante.
- Tu as prévenu Sirius Black et Dumbledore ? Ca va pas la tête ? Tu as perdu l'esprit ! J'aurai jamais du te demander quoi que ce soit ! J'aurais du me douter que tu les préviendrait. Je vais repartir il n'est pas question que j'ai recours à eux.
- Tu vas t'asseoir et rester ici cette nuit. Il est hors de question que tu repartes avec cette pluie et si quelqu'un a cru te voir, il vaudrait mieux qu'il n'en soit pas sûr et ne te voie pas repartir. D'autant que les Moldus ne voient pas souvent de balais volants, dit Harry. Alors tu ne vas pas bouger de cette chambre avant que je ne te le dise, c'est bien clair ?
- Ok, OK, Potter.
- Harry!!!
- Oui, oui, Harry. Se résigna Drago.
Prends le lit, je dormirai sur le matelas par terre.
Ce disant Harry sorti un matelas et une couverture abîmés, reste du changement récent de literie de Dudley.
Maintenant il fallait se coucher, car la nuit était très avancée et le matin arriverait vite avec son lot de corvées vu que tante Pétunia c'était découvert une allergie aux produits ménagers…. Les Dursley ne lui aurait rien épargné, décidément. La satisfaction de Harry demeurait depuis le début de l'été dans le régime de Dudley. Celui-ci n'avait en effet pas perdu un gramme depuis l'année dernière et le régime déjà draconien c'était endurci encore plus.
Harry avait tout de même reçu des Weasley, de Hagrid et Hermione des gâteaux, pâtés, et autres succulentes choses qu'Harry avait scrupuleusement séparées des préparations culinaires de Hagrid dont il ne se décidait pas à faire de nouveau l'expérience. En effet, lorsqu'il lui rendait visite avec ses amis, Hagrid leur servait fréquemment des biscuits qu'il avait préparés et qui s'avéraient être de douloureuses expériences.
Harry finit par s'endormir une demi heure avant que le grattement insistant d'Edwige ne le réveille. Il ouvrit la fenêtre et chaussa ses lunettes pour lire la lettre qu'elle apportait. Harry dit à Drago qu'il devrait se lever tôt et préparer ses affaires pour être conduit chez la voisine, Mrs Figg qui avait souvent accueillit Harry pendant les anniversaires de Dudley. En caressant Hedwige il constata que la pluie avait cessé. Tant fatigué qu'il était, il n'avait même pas remarqué le silence du dehors.
Sirius disait à Harry de se méfier de Drago malgré le fait que Albus avait décidé qu'il pouvait l'accueillir. Chose écrite par lui dans la lettre que Sirius lui avait mise dans l'enveloppe. Harry constata que son instinct répondait tout seul aux inquiétudes de son parrain et sourit à cette idée.
Harry apprit également que Sirius le verrai bientôt et qu'il lui apporterait une nouvelle surprenante. Pour le moment il avait un travail urgent à accomplir et devait s'y consacrer entièrement avant de revoir Harry. Hedwige apportait également la Gazette du Sorcier qu'Harry décida de lire le lendemain.
Il se recoucha et s'endormit aussitôt. Son marquait une heure dix du matin. A six heures trente le tintement insistant du réveil le sortit de son rêve. Il se leva, se débarbouilla dans la salle de bain d'en face, et s'habilla pour prendre le petit déjeuner et faire la vaisselle. Vernon fut grandement satisfait que son neveu descende seul. A table, il ne dit pourtant rien.
Ce dernier se leva débarrassa puis annonça qu'il emmenait son ami chez la voisine, à qui il demanderait de l'héberger quelque jours. Son oncle marmonna quelque chose qui notifiait son souhait qu'il reste chez la voisine avec son ami. Harry lui répondit qu'il n'en avait pas l'intention mais qu'il le demanderait à son parrain si Vernon le souhaitait. Celui-ci je ne répondit rien mais ferma les yeux de crainte en entendant Potter parler de son parrain. Harry fit deux ou trois toasts et remonta dans sa chambre.
Drago, une serviette autour le la taille laissa entrevoir à Harry une musculature entretenue qui contrastait avec tous les efforts que Harry pouvait faire pour développer la sienne, désespérément fine malgré les entraînements intensifs qu'Olivier lui avait fait subir….
Drago, assis sur le lit avait ouvert un livre moldu fait d'images figées et le lisait avec intérêt et curiosité.
- Tes livres sont intéressants, Potter ! Heu Harry. Se reprit il en voyant le regard de Harry.
- Laisse cette bande dessinée tranquille et suis moi, c'est l'heure ! répondit Harry vivement.
Au fait, bon anniversaire ! Devant le regard incrédule de Harry, Drago reprit : c'est arrivé par hibou pendant que tu était en bas.
Il tendit à Harry un paquet sur
lequel était écrit « bonne annivesère » et dont le contenu indiquait qu'il provenait
sans aucun doute de Hagrid. Harry bredouilla un merci et chercha un pull-over
léger à enfiler pour accompagner Drago chez Mrs Figg.
Il redoutait qu'elle ne le laisse pas partir avant qu'elle ne lui ait montré
les photos de ses chats. Il donna à Drago les toasts qu'il avait préparés à son
attention en lui disant qu'il demanderait à Mrs Figg si elle pourrait lui
préparer un petit déjeuner plus copieux. Lorsque Drago fut habillé et eut rangé
ses affaires, ils partirent. Au moment où Drago ouvrit la porte d'entrée,
Vernon qui espionnait Harry depuis la cuisine ouvrit la bouche.
- Pas maintenant, je reviens, on verra ensuite, dit harry.
Résigné, Vernon ne dit rien mais reçu un coup de coude de Pétunia qui fit un
signe de tête en direction de Harry. Celui-ci se retourna et sortit en claquant
la porte et en se disant qu'il aurai la paix pendant une heure tout au plus.
Sur le chemin Harry se remémora la demeure de Mrs Figg. Dans sa mémoire l'odeur
de chou envahissait la maison et l'idée de cette odeur qui incommoderait
certainement Drago amusait harry. Mais tout d'un coup Harry réfléchi à un point
qui ne l'ait jamais tracassé jusqu'à maintenant :
Pourquoi cette femme, que les Dursley ne connaissaient pas et fréquentaient
uniquement lorsqu'il s'agissait de faire garder Harry pour l'anniversaire de
Dudley, le faisait elle sans rechigner ? Qui était elle et quel lien avait-elle
avec Arabella Figg, dont avait parlé Dumbledore en juin dernier lorsqu'il
parlait de rassembler ses forces ?
L'étrangeté de la situation apparu à Harry comme lorsque la vitre du serpent
avait disparu lors de l'anniversaire de Dudley il y a quatre ans.
- Harry, hé, Harry ; tu m'écoutes ? L'interpella Drago.
- Heu, oui, qu'est que tu veux ? demanda Harry
- Tu la connais bien ta voisine ? Tu sais qui c'est ? reprit Drago.
- Non, pourquoi, tu la connais, toi ?dit Harry intrigué.
- Heu rien, rien, laisse tomber.
Drago ne semblait pas vouloir s'étaler sur les informations qu'il cherchait ou
qu'il détenait concernant Mrs Figg. De toutes manières, ils arrivaient devant
la porte qui s'ouvrit au moment où Harry tendait la main pour frapper.
- Bonjour, vous êtes en retard les enfants, je vous attendais. Harry et Drago se regardèrent de surprise.
- Heu, comment avez-vous….commença Drago
- Peu importe Monsieur Malfoy, entrez si vous ne voulez pas vous mouiller….
A cet instant précis, une averse s'abattit sur Privet Drive. Les deux garçons
ahuris, entrèrent déjà trempés par l'intensité de l'averse. Les bras ballants,
ils attendirent dans l'entrée que Mrs Figg ait fermé la porte. Pour lui
demander des serviettes pour se sécher. Harry n'aurait pas été plus étonné si
les serviettes avaient sauté directement dans les bras de Harry, en effet Dobby
s'avançait les bars chargés. A la vue de Drago, Dobby laissa tomber les
serviettes et marmonna une phrase que seule Mrs Figg comprit.
- Ca suffit Dobby, Drago est sous ma protection maintenant et j'entends bien
que tu te conduises correctement avec mes invités !!!!
Dobby obéira si c'est ce que madame veux, dit Dobby visiblement contrarié par l'affaire.
- Je l'espère bien ! Dobby. Elle se retourna vers Harry dont le
seuil de tolérance de bizarrerie avait visiblement atteint ses limites pour la
journée.
- Harry, ne dit rien et retourne chez toi avant que ton oncle éclate de fureur.
Il attend certainement ton retour. Ne t'inquiètes pas je m'occupes de Drago.
Allez, file vite avant que je ne te jette dehors.
Mrs Figg poussait Harry gentiment
vers la porte en disant cela. Harry renonça à comprendre pour le moment et
retourna chez les Dursley en souhaitant finir ses vacances au Terrier avec Ron.
Se disant cela Harry remarqua une voiture française noire garée devant la porte
du 4. A son souvenir, les Dursley n'attendaient personne. Intrigué, il observa
la voiture pour y trouver un signe de ce que oncle Vernon aurait qualifié
d'étrangeté. Visiblement, cette voiture n'avait rien de magique. Et pour cause,
il s'agissait de celle des Granger, comme Harry ne tarderait pas à le
découvrir.
Il entra et monta l'escalier. Mais il crut entendre hermione. Secouant la tête
en étant sûr de se tromper (Hermione était en Bulgarie chez Viktor Krum), il
continua de gravir les marches pour croiser (autant que le volume de Dudley
pouvait le permettre) son cousin qui lui dit qu'il serait judicieux de
redescendre, son père l'attendait en effet avec impatience. Résigné et se
demandant de quoi il pouvait encore être coupable, il redescendit le même
escalier et se dirigea vers le salon.
Deux choses le frappèrent en arrivant, les parents de Hermione étaient en
grande conversation avec son oncle et sa tante et prenaient le thé dans la
porcelaine de fête de Pétunia. Harry les yeux ronds entra et constata que
l'aversion d'oncle Vernon pour son monde changeait avec les circonstances ; en
effet les parents d'Hermione était dentistes, moldus et surtout très à l'aise
financièrement.
- Tes bagages sont-ils prêts ? Nous sommes venus te chercher, dit Hermione en le serrant dans ses bras. Harry s'écarta en fronçant les sourcils.
- Tu te souviens de notre appel
téléphonique d'il y a quelque jours ? Renchérit la mère d'Hermione.
- Oui, oui, j'ai eut quelques
soucis ses derniers jours avec mes devoirs mais je suis prêts dans quelques
minutes.
Harry avait menti mais cela lui
semblait mieux que parler de Drago, du moins dans l'immédiat.
- Tu veux un peu d'aide ? Lui
demanda Hermione.
- Oui, avec plaisir ; si tes
parents sont d'accord. Monsieur et madame Granger ? demanda Harry.
- Oui, mais pressez vous, car nous avons
beaucoup de route à faire. Répondit madame Granger.
- Nous arrivons tout de suite.
Répondit Hermione.
Ils montèrent à l'étage, en grande
conversation concernant les vacances qu'Hermione avaient passées chez Viktor.
Harry ne puit résister à la tentation de dire à Hermione que ces vacances
avaient été une source de jalousie non avouée pour Ron. Hermione sur un air mi
amusé mi sec répondit à Harry que Ron était ridicule.
Ils arrivèrent dans la chambre de Harry. En ouvrant la porte, Harry se rendit
compte que sa chambre était dans un désordre tel qu'i n'osait pas laisser
entrer Hermione. Une fois entrée, Hermione sentit la tension monter quand Harry
eu fermé la porte.
- Ca ne va pas ? demanda t elle inquiète ? Tu penses encore à Cédric.
- Heu, si ça va. J'ai été très préoccupé ces derniers temps.
- Ben vu ce qui c'est passé pendant
la troisième épreuve du tournoi je comprends.
Pourquoi avait-il fallu qu'Hermione parle de Cédric. Harry avait réussi à ne plus faire de cauchemars à propos de cette épreuve depuis seulement deux semaines. Juste avant la lettre de Drago. Ce qui avait été un catalyseur en pensant au père de ce dernier, dont la fidélité avait été attestée par Voldemort lui-même. Cédric tué par Queudver, sur ordre de Voldemort. Cédric, son plus habile adversaire de Quidditch. Il se sentait toujours responsable de cette mort. C'est lui qui l'avait obligé à prendre la coupe avec lui. Lui qui avait absolument tenu à ce que le Collège gagne et de ce fait avait emmené Cédric vers la mort. Coupable ! Il savait que c'était de sa faute, comme il savait quelque part au fond de lui, que Harry était responsable aussi de la mort de ses parents. Pourquoi il ne le savait pas mais il en était de plus en plus en convaincu.
- Non ce n'est pas Cédric, c'est Drago. Il est ici, enfin chez la voisine. Dit Harry soulagé par sa confession.
- Drago, ici ? Hurla Hermione. Puis elle plaqua ses deux mains sur sa bouche pour contenir le cri qu suivit.
- Oui, mais laisse tomber, je n'ai pas envie d'en parler maintenant. Et puis je n'aurai pas dû te le dire. Bon on les fait ces bagages ?
Harry était en colère contre lui. Il rangea ses affaires sans ordre précis dans sa malle, mit en boule sa cape, sa cravate, son uniforme de la maison Gryffondor, son équipement de Quidditch. Tout ce qui lui était nécessaire pour passer sa cinquième année à Poudlard.
- Harry tu ne peux pas partir avec Drago si près de chez toi ? Ta famille, ils sont en danger ! Tu es devenu fou.
- Je l'ai emmené ce matin chez ma voisine sur recommandation de Sirius et Dumbledore.
- En tout cas tu as eu la sagesse de leur en parler avant de le faire venir. - Comment as-tu fait d'ailleurs ?
- Je t'ai dit que je t'en parlerai dans la voiture ! Allez aide moi, je te raconterai plus tard.
Harry prit soin de ranger dans sa malle, les lettres qu'il avait reçues, celle
de Drago comprise. Ils finirent les valises et descendirent avec. Les parents
d'Hermione sortaient du salon au moment où Harry et Hermione descendaient les
derniers bagages. La voiture fut rapidement chargée et les Granger quittèrent
Privet Drive en remerciant chaleureusement les Dursley de leur accueil. Dans
Magnolia Crescent, Harry cru apercevoir, marchant côte à côte, un grand chien
noir et un chat tigré. Puis, terrassé par la fatigue, Harry s'endormi sur
l'épaule d'Hermione qui lui caressa les cheveux en souriant.
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