Chapitre 2 : une bonne nouvelle

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Harry passa deux semaines formidables. En effet, il pouvait se lever à l'heure qu'il voulait, si il avait faim placards et frigo étaient toujours ouverts à ses grignotages éventuels, bien que les bonbons ne soient pas vraiment ce qu'on trouvait le plus chez les Granger.

Leur jardin laissait beaucoup de possibilité de jeux même si Harry dû laisser son balai dans sa valise sauf quand il l'entretenait. Bien que son éclair de feu soit ce qui se faisait de mieux à l'époque de la coupe du monde, il avait déjà deux ans et notre ami songeait déjà à regarder au chemin de traverse si un balai plus performant n'était pas sorti.

Hermione était une acharnée du travail et Harry dû réviser ses acquis de quatrième année de manière intensive. D'autant qu'il n'avait pas passé ses examens de fin d'année à cause de la coupe des trois sorciers.

Elle souhaitait qu'Harry soit au meilleur de son niveau pour ne pas être submergé par toutes les activités qui allaient l'absorber cette année. Force était de constater qu'elle n'était pas seulement une élève très assidue mais aussi une jeune fille très amusante. En effet, Harry passa deux semaines à discuter lors de soirées pyjama endiablées où il apprit à connaître les amies moldues que Hermione avait su garder.

Ces soirées étaient l'occasion pour lui de rencontrer des jeunes qui ne le connaissait pas et sa cicatrice encore moins. Il était heureux. Bien que ces derniers jours, il trouva très désagréable d'être regardé en gloussant. A bien y réfléchir, le gloussement était la caractéristique désagréable des filles de plus de quatorze ans. Qu'est ce qui pouvait bien les faire glousser ainsi ?

Harry, préoccupé par le retour de Voldemort n'avait pas remarqué que son regard vis à vis des filles avait changé également. En effet il pensait plus souvent au physique des demoiselles qu'il croisait. Il ne se rendait pas compte que malgré sa maigreur, contre laquelle il luttait âprement, il devenait un beau jeune homme.

Ses cheveux ébouriffés, ses yeux verts intenses, sa musculature, bien que peu imposante, dessinait d'agréables courbes sous son tee-shirt à la dernière mode acheté avec Hermione dans une de ses après midi shopping.

Dans le début de la troisième semaine, Hermione et Harry reçurent leur liste de fournitures scolaires par hibou. Harry reçu également deux lettres de Sirius et une du Professeur Dumbledore, ce qui eut pour effet de l'obliger à faire un résumé complet de l'évènement Drago, comme elle l'avait appelé, chose qu'en deux semaine il avait ingénieusement réussit à éluder par trois fois.

Là malheureusement, il n'avait pas le choix. Il lui fallait faire un exposé complet de ce que Drago, Sirius et Dumbledore lui avait dit. Une fois l'exposé fait, Harry et Hermione demandèrent à M et Mrs Granger de les emmener sur le Chemin de traverse pour y acheter le nécessaire à leur cinquième année. Mrs Granger annula ses rendez-vous du lendemain après midi et ils partirent le matin suivant leur demande vers 8 heures.

Le centre de Londres était à moins d'hune heure de chez les Granger. Ils commencèrent leur visite par un petit bonjour à Tom, le tenancier du Chaudron Baveur et boire un café ou un chocolat chaud. Ils passèrent ensuite par Gringotts pour permettre à Mrs Granger de changer son argent moldu en argent sorcier et à Harry de remplir son porte monnaie. Ensuite, ils sortirent faire leurs courses.

Ils ignoraient que Mr Granger avait prévenu les Weasley par hibou que Harry et Hermione seraient aujourd'hui au chemin de traverse. Harry et Hermione allèrent compléter leurs livres de classe. Ils achetèrent quelques parchemins, des plumes et de l'encre. Ensuite ils complétèrent leur nécessaire à potions (herbes, ingrédients spéciaux, flacons en verre ou en cristal). Cette année, il leur fallait se procurer deux fioles de sang de dragon (une d'un magyar à pointe femelle, l'autre d'un norvégien à crête).

Ils  espérèrent que Norbert n'avait pas été utilisé pour les prélèvements. Hermione partit ensuite chercher Pattenrond, qui était à la boutique d'animaux magiques. En effet, lorsqu'elle avait relâché Rita Skeeter sous sa forme d'insecte, Pattenrond lui avait sauté dessus et l'avait avalée. Heureusement, il ne l'avait pas croquée !

Il avait fallu amener Pattenrond d'urgence pour y extraire la journaliste sans blesser le chat. Il avait dû passer tout l'été dans la boutique à être soigné. Une chose était sûre ; il ne chassait plus les insectes et se méfiait aussi des souris depuis l'épisode de Queudver.

En sortant de la boutique, ils entendirent la voix de Ginny qui interpellait sa mère pour lui dire qu'elle les avait trouvé. Ils se retrouvèrent tous bientôt à siroter un jus de citrouille en mangeant une glace à la tomate chez Florian Fortârome. Mrs Weasley et Granger en grande conversation décidèrent d'emmener les fournitures de chacun d'entre eux au Chaudron baveur. Les enfants se retrouvèrent seuls. Ils furent bientôt rejoints par les jumeaux les bras chargés de paquets.

Ils donnèrent à Ginny et Ron un paquet chacun de chez Mme Guipure. Ils ouvrirent leurs paquets pour y découvrir chacun une robe de bal de très belle facture. Celle de Ron était bleu sombre, à col officier avec des boutons de nacre, un jabot de dentelle et des manches assorties et Ginny ne laissa pas entrevoir le contenu du paquet, mais ce devait être superbe car elle avait les larmes aux yeux.

Elle se leva et serra très fort Fred puis Georges pour les remercier et se rassit en pleurant. Fred et Georges sourirent et lancèrent un discret clin d'œil à Harry qui leur sourit en réponse.

Ensuite ils discutèrent de leur boutique « farces pour sorciers facétieux », qu'il s avaient réussi à ouvrir avec Lee Jordan leur compagnon de Gryffondor, grâce aux mille galions de récompense du tournoi qu'Harry leur avait donné et aux paris conclus avec Verpey. L'ancien ministre des sports magiques avait été arrêté pour détournement de fonds privés lors de paris réguliers et condamné à liquider la fortune qu'il avait amassée en réglant ses dettes auprès des Weasley et de Jordan ainsi qu'après des gobelins de la banque Gringotts.

Les Huit mille galions ainsi amassés avaient aussi permis aux jumeaux Weasley d'offrir ces cadeaux à leur frère et leur sœur.

- Nous avons donné vos robes de Poudlard neuves à Maman, dirent en cœur les deux jumeaux. Et nous avons un dernier cadeau pour notre petite sœur préférée.

Ils lui tendirent une boite soigneusement empaquetée avec un beau ruban vert émeraude. Ginny l'ouvrit et découvrit un magnifique chaton gris ardoise aux yeux d'or. Il avait un collier avec une médaille en cuivre.

Il n'y avait rien d'inscrit dessus. Le petit ruban rose attaché au médaillon se détacha lorsque Ginny le toucha et s'évapora en disant « je suis une fille ! ». Ginny applaudit de ravissement et décida de la nommer Pixxy. Dès qu'elle l'eut prononcé le nom se grava sur la médaille Pixxy miaula de satisfaction.

Les jumeaux les laissèrent en leur disant qu'ils avaient des ingrédients à acheter pour leurs farces et les quittèrent en laissant sur la table quinze mornilles, le montant exact de l'addition que les enfants devaient régler à Florian. Ils laissèrent également un parchemin sur la table avec une image de la devanture leur boutique et les jumeaux avec Lee agitant les bras pour inviter à entrer. Sur le parchemin était écrit : « farces pour sorciers facétieux, la boutique idéale pour mettre de l'ambiance dans vos fêtes ! » ; il y figurait aussi une offre de bienvenue disant que pour tout achat deux crèmes canari seraient offertes. Ils rirent tous en cœur et se levèrent décidés à faire du lèche vitrine après le déjeuner.

Ils rejoignirent les deux mères pur midi chez Tom, et partagèrent un solide repas. Ensuite, Mrs Granger dit à Hermione et Harry que le directeur de Poudlard avait écrit aux Weasley pour leur dire que Harry devait finir ses vacances au Terrier car une surprise l'y attendait. Hermione demanda si elle aussi pouvait finir ses vacances là-bas et sa mère lui dit oui, en sachant que Molly avait déjà donné son accord Ron, Harry, Ginny et Hermione sautèrent de joie et demandèrent à sortir de table. Molly accepta et donna à Ron une bouses pleine en lui disant de pense à amener Ginny à la boutique de Quidditch.

Ron ouvrit des yeux rond en voyant le contenu de la bourse et voulu ouvrir la bouche. Molly mit son index devant sa bouche et sourit, puis les laissa partir en leur faisant de très longues mises en garde. Ron grisé par le contenu de sa bourse fit des projets d'achat faramineux. Mais Hermione veillait au grain. A l'entrée du magasin, Ginny trébucha sur un pavé mal posé et Harry la rattrapa de justesse. Les rires de Vincent Goyle et Millicent Bulstrode agacèrent fortement Harry.

- Il semblerai que Potter ai la vue qui baisse ! Le vif d'or est devenu trop petit pour toi ?

- Malfoy, tu ferai mieux de…., dit Hermione en se retournant.

Mais ce n'était pas Drago qui parlait, il s'agissait de Davies, le capitaine de l'équipe des Serdaigle. Il démontra par un large sourire que c'était une simple plaisanterie. Que Harry ne trouva pas à son goût. Hermione marmonna de vagues excuses puis son visage s'illumina lorsqu'au loin elle aperçut un visage familier.

Viktor !!!

Elle fendit la foule pour se précipiter vers lui et le prit dans ses bras, ce qui eut pour effet de rendre Ron malade de rage. Elle prit Viktor par le bras et, en grande conversation, et retraversa le groupe visiblement très étonné. Ron rouge de fureur et de jalousie marmonna un inaudible bonjour, pendant que Harry l'accueillait chaleureusement.

Harry reçu un coup de coude dans les côtes, Ron fronçait les sourcils. Visiblement, il n'était pas satisfait de la présence de Viktor au sein de leur groupe. Pourtant, Harry avait cru que Ron était passé outre sa jalousie pour apprécier Viktor tel qu'il était. Visiblement ce n'était pas le cas pour le moment. Hermione agissait comme si elle revoyait un ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Harry reconnaissait Hermione telle qu'il l'avaient vu la semaine passée, en pyjama, sur son lit en mangeant des bonbons avec Anna et Caroline ses deux amies d'enfance.

Et il conclut que Ron n'avait vraiment aucune raison d'être jaloux. Il se promit de raconter à Ron combien Hermione pouvait être différente parfois en privé. Hermione offrit à Viktor de s'asseoir avec eux pour partager un jus de citrouille. Viktor accepta. Ils passèrent une heure et demie à discuter surtout de Quidditch. Harry demanda à Viktor comment il exécutait « la feinte de Wronski » ce que Viktor accepta avec beaucoup de joie. Ginny buvait littéralement les paroles de deux garçons. Pendant ce temps, Hermione qui avait pris place à côté de Ron lui chuchota quelque chose qui le fit sourire.

Il pris part à la conversation avec plus de cœur après ces quelques mots. Harry fit remarquer à Viktor qu'il avait quasiment perdu son accent, ce que à quoi Viktor répondit qu'il avait beaucoup été aidé par Hermione pendant le mois de juillet. Hermione sourit, visiblement gênée, mais elle dit que ce n'était rien et que c'était nécessaire. Viktor confirma. I ajouta qu'il avait dû prendre congé de l'équipe nationale de Bulgarie pour la prochaine année. Pour pouvoir répondre à l'invitation d'Albus Dumbledore.

- Quoi ? s'exclama Ron. Tu vas passer l'année à Poudlard ? Mais pourquoi ?

- C'est un secret ! Je n'en dirai pas plus. Mais ne soyez pas impatients, vous saurait tout dans un peu plus d'une semaine. En disant cela, Viktor sourit d'un air entendu.

Harry relança la conversation en demandant à Viktor s'il avait passé un été agréable, et si le Quidditch ne lui manquait pas trop. Il répondit que non car il arrêtait le Quidditch pour un temps de façon professionnelle mais qu'il n'arrêtait pas de s'entraîner pour rester au niveau. Harry demanda à Viktor quelques conseils pour entretenir sa forme. Viktor dit à Harry qu'il lui préparerait un programme d'entraînent personnel et qu'il lui montrerai comment l'appliquer. Harry se demandait quand mais il y penserai plus tard. Harry laissa la conversation se poursuivre d'elle-même.

Subitement, il pensa à la raison qui les avait emmenés devant la boutique où ils avaient rencontré Viktor. Voyant Hermione et Ron en conversation privée et Ginny demandant des conseil sur l'équipement de Quidditch à Viktor, il prit la bourse de Ron que celui-ci avait posée sur la table et proposa à Ginny d'aller cherche son équipement en compagnie de Viktor qui serait certainement de bon conseil. Tous les trois d'accord ils se dirigèrent vers la boutique. Il leur fallu deux heures pour trouver un équipement correct pour Ron et Ginny. Ils choisirent un nimbus 2001 pour Ginny plus léger et plus maniable que l'Eclair de feu pour une fille débutante au Quidditch. Ron aurait l'Eclair de Harry qui avait choisi un Ouragan 35. Plus performant que l'Eclair de feu, il était plus souple dans les accélérations et plus rapide. Ils choisirent aussi des équipements renforcés de très bonne qualité et enfin des robes de jeu aux couleurs de la maison Gryffondor.

Avec les projets de Ginny et Ron de jouer dans l'équipe, Harry se rendit compte qu'il manquerai un gardien et un poursuiveur dans l'équipe. Angelina Johnson et Olivier Dubois avaient en effet terminé leurs études à Poudlard. Et manqueraient également les frères Weasley, les batteurs. En fait il ne restait de l'équipe de Gryffondor que lui, Katie Bell et Alicia Spinet. Bref l'équipe se réduisait à peau de chagrin. Un recrutement s'avèrerai nécessaire. Ils trouveraient ceux dont ils avaient besoin. Il en était sûr. A commencer par un capitaine digne de ce nom.

Cependant, il ne savait pas comment. A bien réfléchir, il était un très bon attrapeur, certes, mais il ne connaissait pas le Quidditch aussi bien qu'Olivier ou Ron. Ron ! Mais bien sûr, voilà la solution. Le visage éclairé, il donna la bourse à Ginny et sorti en courant. Il allait retrouver Ron et lui proposer de devenir le capitaine de l'équipe. Satisfait de sa conclusion, il bouscula Cho devant chez Olivanders mais ne la vit pas tout de suite.

- Hé ! Fait attention où tu vas ! dit Cho.

- Désolé, je ne t'ai pas fais mal ? répondit il.

- Non, je n'ai rien. Comment vas-tu ?

- Heu, je ne sais pas trop. Et toi ?

- J'ai passé tout l'été à penser à Cédric, c'était très dur au début, mais maintenant je vais mieux. Cho visiblement, n'allait pas aussi bien qu'elle l'affirmait.

Une larme roula sur sa joue. Harry, la gorge serrée, tendit la main vers elle et essuya la larme avec le pouce, le reste de la main posé sur sa joue. Harry et Cho se regardèrent quelques secondes ? Harry sentit une vague de chaleur monter en lui et le regard de Cho plonger directement dans son coeur. Il ôta sa main et Cho la prit dans la sienne. Elle remercia Harry le souffle court, et parti dans la direction opposée en courant et en touchant du bout des doigts l'endroit où sa larme avait coulé. Harry regarda son pouce, la larme de Cho y était encore. Il voulait la rattraper, la prendre dan ses bras et la serrer fort. Lui dire que maintenant il était là près d'elle et que tout irai bien.

Mais il n'en savait rien et ne le croyais pas. Voldemort revenu, rien n'irai plus jamais bien. Il repensa au mois de juin, à Cédric et à ses parents. Tout d'un coup, il ne voulait plus être lui. Il ne voulait plus de cette cicatrice sur le front, de cette constante menace de mort qui planait au dessus de lui, plus fort que jamais. Il ne voulait plus être dans ce monde, être un héros, être regardé à chaque fois qu'il allait quelque part. Il ne voulait plus rien. Il avait mal, son cœur hurlait et de cette souffrance, il n'en voulait plus. Il serra les poings pour faire taire cette angoisse, et se dirigea en courant vers le chaudron baveur. Il passa devant Ron et Hermione sans les voir. Hermione cria en le voyant passer, visiblement désespéré. Il s'engouffra dans le Chaudron, monta à l'étage où se trouvaient les chambres, ouvrit une porte et entra dans la chambre vide. Il verrouilla la porte, se jeta sur le lit et pleura.

Des heures durant il pleura, hurla, geint, sanglota et pleura encore. Soudain, la tristesse fit place à la fatigue ; il s'endormit recroquevillé sur lui même une main crispée sur sa baguette et l'autre sur le couvre-lit. Vers neuf heures, il se réveilla. Une voix étrangement familière lui parlait doucement. Une voix féminine dont il ne se souvenait plus à qui elle appartenait. Il ouvrit les yeux et vit sa mère assise sur le lit, lui caressant tendrement les cheveux en lui disant que c'était fini, que tout irai bien et qu'il ne fallait pas avoir peur.

- Maman ? Je suis mort ? dit Harry

- Non mon chéri tu n'es pas mort. Tu dors c'est tout. Dis moi pourquoi tu pleures autant. Je sens ton cœur qui pleure lui aussi. Qu'est ce qui se passe ? Lily, inquiète mais sereine murmurait.

- J'ai froid, j'ai peur, j'ai mal. Pourquoi moi ? Pourquoi ne suis-je pas mort moi aussi ? Pourquoi Voldemort m'en veut autant ? Les questions se bousculaient et Harry les posait en criant presque.

- Doucement calme toi, ça va aller. Il fallait que tu survives, tu es très important pour notre monde.

Lily reprit ses caresses dans les cheveux de son fils qui avait posé sa tête sur ses genoux. Elle lui souriait. Son visage, serein, était illuminé. Harry lui pleurait en silence, ses larmes incontrôlables étaient brûlantes. Lily chantonna doucement en lui caressant la joue. Harry se rendormit aussitôt. Quand il se réveilla, il était presque minuit, le feu brûlait dans la cheminée, une couverture avait été étendue sur lui et le fauteuil à bascule était visiblement occupé. Il ouvrit un œil et cligna les deux pour chasser les dernières larmes et rappeler à sa mémoire le visage de sa mère. Il sentit un parfum qu'il ne connaissait pas, fugace, dans la pièce. Un parfum léger comme une brise d'été, chargé d'odeurs de fleurs et de fruits. Il sentait aussi le bord de mer.

- Tu vas mieux ? Tu as fait tellement peur à tes amis que Molly a cru bon de me faire venir auprès de toi.

- Sirius ? Mais qu'est-ce que, pourquoi, comment ? Les questions se bousculaient dans la tête d'Harry.

- Doucement, une question à la fois. Répondit il en souriant.

- Premièrement, je suis ici pour toi, et rasure toi je ne suis pas en danger. Deuxièmement, j'ai été innocenté après le témoignage de Cédric Diggory attestant qu'il avait été tué par la baguette de Voldemort du fait de Peter Pettigrow. Enfin, je suis venu de chez moi par poudre de cheminette. Et maintenant plus de questions, il faut manger d'abord.

Il se leva et prit sur la table d'appoint un plateau qui attendait. Le fumet d'un ragoût de mouton monta à ses narines et il s'aperçut qu'il mourrait de faim. Il se jeta sur la nourriture comme si il n'avait pas mangé depuis des semaines.

- Hé bien j'aurais cru que les parents d'Hermione t'aurais nourri pendant ces deux dernières semaines. Plaisanta Sirius.

- Maintenant, je crois que nous ferions mieux de descendre. Car tout le monde s'inquiète Harry. Qu'en penses tu ?

- Heu il est tard, ils doivent dormir. Répondit il.

- En effet, je n'avais pas vu l'heure. Nous allons donc les laisser dormir. Je pense que tu devrais en faire autant Harry, il est tard. Et tu dois dormir pour être bien reposé pour la semaine prochaine.

- Heu, il se passe quoi la semaine prochaine ? Renchérit Harry.

- Tu le sauras si tu me promets de te coucher et de dormir après. Dit Sirius. Promis ?

- Promis, mais je ne suis plus un gamin, tu peut me parler normalement, dit il dans un sourire.

- D'accord, ne te fâche pas ! La semaine prochaine, tu viens visiter ma maison.

- Ta maison ? Où ça ? Coupa Harry

- Non, non, non, tu avais dit que tu dormirais. Alors maintenant au lit. Tes bagages sont là. Tu peux te déshabiller. Je vais sortit un instant pour te laisser seul. Appelle moi quand tu as fini.

Harry reconnaissant à Sirius de lui laisser un brin d'intimité, ferma la porte et ouvrit sa valise. On frappa à la porte communicante. Harry torse nu, marmonna « entrez » le dos tourné à la porte. Ginny entra et resta ébahie par le dos musclé de Harry. Visiblement, elle pensait que Harry n'avait nullement besoin d'un entraînement particulier. Elle resta bouche bée devant lui et en oublia qu'elle n'avait pas la ceinture de son peignoir. Celui s'ouvrit au moment où Harry se retournait. Ginny avait visiblement passé l'été au soleil. Sa peau dorée, son sourire en coin, ses yeux brillants tout était charmant en elle. Harry remarqua son petit haut vert pâle à bretelles, sont short court et moulant, et cette musculature qui prouvait que Ginny devait faire beaucoup de sport. Soudain Cho lui paraissait moins jolie, fade. Les cheveux roux de Ginny lui tombèrent sur le visage lorsqu'elle baissa la tête pour refermer son peignoir.

- Heu, je voulais voir maman, s'excusa t elle.

- Y pas de mal, dit Harry. Tu voulais lui demander quelque chose de particulier ? Je peut t'aider peut être vu que tu es là ?

- Non, non, je sais pas, je voulais une brosse à cheveux ; j'ai oublié la mienne.

- Tiens j'en ai une là, dans ma trousse de toilette, sers toi.

- Tu as besoin d'une brosse à cheveux toi ? Demanda Ginny

- Ben oui, bien que ces mèches soient plus indisciplinées que moi. Ironisa gentiment Harry.

- Ca m'étonnerait, dit Ginny. Que tes cheveux soient plus indisciplinés que toi !

- Tu trouves ? demanda harry.

La tousse de toilette de Harry était ouverte su le lit, Ginny y attrapa la brosse en question tournant de ce fait le dos à Harry. Celui-ci voulant faire peur s'apprêtait à lui souffler « bouh » dans les oreilles. Mais Ginny s'était retournée. Et ils se retrouvèrent nez contre nez. Ginny regarda Harry dans les yeux qui lui rendi son regard. Harry approcha ses lèvres de celles de Ginny et Sirius en profita pour entrer. Harry et Ginny se séparèrent vivement, très gênés.

- Merci pour la brosse, dit Ginny en repartant vers la porte de sa chambre.

- De rien, répondit Harry.

- Bonne nuit, Harry.

- Oui, merci, toi aussi.

Sirius était visiblement amusé par la situation. Il attendit que Ginny ait fermé sa porte et chahuta un peu Harry sur la situation à laquelle il avait été confronté. Puis il lui dit de se méfier de Ron qui allait certainement devenir bien plus protecteur avec elle si il apprenait quel voyou elle fréquentait. Son filleul lui répondit de se taire, très embarrassé. Ginny occupant toujours ses pensées, il demanda à son parrain de le laisser un instant le temps de mettre son pantalon de pyjama. Celui-ci lui demanda si il pouvait le laisser et être sûr qu'il n'en profite pas pour aller rejoindre la sœur de son ami. Harry lui assura que non, bien que l'envie de la rejoindre grandissait au fur et à mesure que les minutes passaient.

Il réussit cependant à mettre son pantalon de pyjama, et appela Sirius. Il enfilait sa veste de pyjama lorsque celui-ci entra. Il avait déjà oublié qu'il passerait la semaine suivante chez son parrain. Il laissa flotter ses pensées puis il repensa à Drago. Il demanda à son parrain pourquoi Drago lui avait écrit à lui, il étaient ennemis. Il n'était pas sûr de pouvoir l'aider ni même de le vouloir. Il lui dit qu'il croyait que Drago aurait la même position que son père. Qu'il serai lui aussi partisan de Voldemort.

- Tu ne crois pas que tu résumes un peu trop vite la situation ? Je pensais que tu serais le mieux placé pour faire la différence entre Drago et sa famille.

- Crois-tu vraiment que Drago fait uniquement ce qu'il lui plait ? Avec un père comme le sien et la maison dans laquelle il est à Poudlard, pense tu qu'il peut faire se qu'il veut ?

- Mais il est constamment odieux, avec ceux qui ne sont pas de sang pur ou ceux qui n'ont pas de grandes aptitudes magiques. Il était odieux avec Neville ou Hermione.

- Harry regarde au-delà des apparences. Tu raisonnes en raccourcis. Comme lorsque tu soupçonnait Rogue de vouloir te tuer en première année. Ce que tu vois n'est as forcément ce qui est.

- Si il était vraiment dangereux, crois tu vraiment que nous t'aurions demandé de l'aider ? Encore plus chez ton oncle et ta tante ?

- Sirius, que va-t-il se passer pour lui maintenant ? demanda harry.

- Je n'en sais rien Harry, Dumbledore ne me dit pas tout. Bien que je sache beaucoup de choses. Mais en ce moment, il est très occupé avec Fudge et les détraqueurs, les géants.

- Le ministre, quel est le problème ? demanda Harry.

- Je ne peut pas t'en dire plus ici ni maintenant mais tu en saura plus bientôt, c'est promis. Mais il faut se coucher maintenant.

- Heu tu vas dormir où toi ? demanda Harry.

- Dans la chambre d'à côté, allez au lit maintenant. On en reparlera au petit déjeuner.

Harry se recoucha, dans le lit cette fois. Il s'endormit très rapidement et se réveilla le lendemain matin vers huit heures. Une langue lui chatouillait le visage. Il tenta de chasser l'animal qui l'ennuyait, en se promettant de demander à Hermione de faire attention à son chat. Il ouvrit les yeux et découvrit que c'était Pixxy qui lui chatouillait la joue. Il prit le chaton dan ses mains et le posa sur le lit en se levant.

Ginny appelait Pixxy à tue-tête dans sa chambre. Harry le pris dans ses bras et décida de l'apporter à Ginny. Il frappa à la porte et attendit que Ginny lui dise d'entrer. Au lieu de cela, elle lui ouvrit la porte un peu vivement et il s se retrouvèrent de nouveau nez à nez.

- Heu ça va devenir une habitude, dit Harry gêné. Pixxy a dormi dans ma chambre, elle a dû s'il cacher quand tu est passée hier soir.

- Merci, Harry. Contrairement à Harry toujours en pyjama, Ginny était habillée.

Elle portait une jupe longue bleue à fleurs. Et un petit haut blanc près du corps qui ne laissait aucun doute quand qu fait qu'elle grandissait. Cela faisait drôle à Harry de la considérer autrement que comme une petite fille, comme la petite sœur de Ron. Il la voyait comme une jeune fille, belle avec ses mignonnes taches de rousseur sur le nez et ses yeux pétillants.

- Merci de m'avoir ramené Pixxy, dit Ginny, tu devrais t'habiller. C'est l'heure du petit déjeuner. Tout le monde va t'attendre.

- Oui, je vais me préparer. Répondit Harry.

Une heure plus tard, ils se retrouvèrent tous après le petit déjeuner. L'ambiance était bonne et les préparatifs de retour vers le Terrier allaient bon train. Harry descendait son sac à dos au rez-de-chaussée pour partir quand son parrain le rappela à l'étage.

- Harry, tu peux remonter s'il te plaît ?

- J'arrive, répondit il.

Harry remonta l'escalier en courant. Son parrain l'attendait dans la chambre qu'il avait occupée. Il portait un pantalon et un pull de coton noir. Il avait une cape que Harry ne lui avait jamais vue et arborait une broderie que Harry n'arrivait pas à identifier.

- Me voilà, que veux-tu ?

- J'ai une question à te poser, mais d'abord je veux que tu t'asseyes sur le lit et que tu écoutes attentivement. Ton oncle et ta tante ont de gros soucis en ce moment, avec ton cousin Dudley. Ils ont besoin que te ne revienne pas chez eux aux vacances. En fait ils ont reçu la visite du directeur de Poudlard. Ils souhaitent que tu restes à Poudlard pour les vacances d'été aussi. Mais j'ai autre chose à te proposer. Est-ce que tu veux venir vivre chez moi ?

- Oui, répondit Harry sans réfléchir

- Mais ma maison n'est guère luxueuse et pas très grande. Cela dit, j'habite près du Terrier des Weasley. C'est un vieux cottage délabré. Je l'ai un peu arrangé mais ce n'est pas encore le grand confort.

- C'est pas grave, je m'en fiche un peu à vrai dire. L'essentiel c'est que je vive près de toi et de Ron.

- Et de Ginny ! Sirius rit quand il vit Harry rougir légèrement à son affirmation.

- Heu, oui bien sûr, c'est la sœur de Ron.

Sirius avait vu juste mais Harry se refusait à penser à Ginny comme une potentielle petite amie. Quoi que… Elle devenait vraiment très jolie. Harry et Sirius rejoignirent les autres et partirent par poudre de cheminette pour le Terrier.

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