Chapitre 6 : Du comment faire une bonne rentrée

Un silence religieux accompagna les nouveaux élèves vers le tabouret du choixpeau magique. La chanson était toujours la même. Les jeunes étaient tendus. La répartition était toujours une épreuve pour les nouveaux mais cette année la maison Serpentard serait encore plus redoutée que toutes les autres. La nouvelle de la mort de Cédric avait fait le tour du monde magique. Les enfants savaient que celui qui avait survécu devrait encore se battre pour sa vie et celle de tous les autres. Mais la mauvaise publicité qu'avait faite Rita Skeeter de Harry Potter laissait supposer que jamais il ne parviendrait à en finir.

Les 60 premières années furent réparties de manière assez équilibrée. A la fin de la cérémonie, le professeur Mc Gonagall roula le parchemin contenant les noms des nouveaux élèves et regarda vers la table des professeurs. Le professeur, si toutefois il s'agissait bien d'un professeur, le leva et dit un mot à l'oreille du directeur du collège qui approuva. Il se leva et contourna la table des enseignants pour se diriger vers la porte d'entrée de la grande salle derrière laquelle trois étudiants étrangers  attendaient. Le mage leur fit un signe. Ils s'avancèrent vers lui et il prit un parchemin que lui tendait le seul garçon du groupe. Il avança vers la directrice de la maison de la maison Gryffondor et lui tendit le même parchemin puis il se réinstalla à sa place au plus près du directeur du Collège.

Mc Gonagall récita pour la deuxième fois les principes de la répartition dans les maisons et la cérémonie reprit mais sans la chanson du couvre chef. Harry détaillait les trois nouveaux lorsque son regard s'arrêta sur une des deux filles. Son regard vide comme perdu dans d'autres dimensions, sa bouche petite mais charnue un visage mince, fin et à l'ovale parfait élancée sans être trop grande les cheveux courts, un style un peu garçon manqué. Oui, elle était belle. Tout le monde le remarquât car l'assemblée des élèves avait le regard vissé sur la jeune fille. Elle portait un uniforme noir : jupe longue, chaussettes blanches, chemise à bouton cachés et sous col amovible noir ainsi qu'une veste courte cintrée et sans poches à bouton dorés.

- Clémentine Dangelay. Annonça le professeur de métamorphose.

Elle s'avança vers le tabouret et s'y assit. On lui posa le choixpeau sur la tête et après quelques instants de réflexions, ce dernier décida qu'elle serait Serdaigle. Des acclamations explosèrent du côté des Serdaigle. Clémentine se joignit à eux en souriant. Tous l'étreignirent pour lui souhaiter la bienvenue.

- Mallory Malfoy, dit Mc Gonnagall.

Silence, les élèves se tournèrent vers le jeune garçon au nom tristement célèbre à Poudlard. L'assemblée des élèves vit un garçon blond aux cheveux longs jusqu'à la taille rassemblés en une tresse trop vite faite. Un uniforme au col officier rouge foncé et ivoire et aux boutons d'argent lui donnait l'air un dignitaire perdu dans une époque trop récente pour lui.

Lorsque il se retourna pour prendre place sous le choixpeau Harry remarqua qu'il portait une médaille ou un insigne sur le côté droit de la veste. Il ne put distinguer ce que s'était. Son visage était le même que celui de Drago, ils auraient pu être frères Mallory attendit deux ou trois minutes en écoutant attentivement ce que devait certainement lui dire le choixpeau, puis ce dernier décida de la maison dans laquelle Mallory ferai son année. Ron et Hermione brusquement conscient de l'absence de Drago, cherchaient des yeux si il n'avait pas changé de place parmi ses camarades de maison et attendaient de voir l'accueil que Crabbe et Goyle réserveraient à leur nouveau confrère.

Le silence lourd qui suivit l'annonce du choixpeau leur fit comprendre que quelque chose n'allait pas. En effet, Mallory n'irait pas chez les Serpentard mais dans leur maison. Le regard insistant de Dumbledorre à l'adresse de Harry lui fit comprendre que Mallory attendait d'être accueillit à une des trois tables qui ne s'était toujours pas manifestée. Il se leva et avança à la rencontre du nouveau Gryffondor et lui tendit la main en disant :

- Mallory Malfoy, bienvenue dans la maison Gryffondor. Je suis Harry Potter.

- Po… Potter ? bégaya Mallory surpris en regardant Harry avec des yeux ronds.

- Oui viens, je vais te présenter à mes amis de cinquième année. Mais dis moi, quel âge as-tu ?

- Heu quinze ans, pourquoi ? demanda t il avec un léger accent allemand très musical. J'étudiais à Vienne en première année du dernier cycle.

- Hum Mallory, je te présente Ron Weasley, Hermione Granger, Neville Longdubat, Seamus Finnigan, Parvati Patil, Lavande Brown… Commença t il en désignant chacun des élèves avec la main.

- Maria Laura Fratelli, coupa Mc Gonagall d'une vos forte. En effet les murmures s'amplifiaient depuis qu'un Malfoy avait été « sorti » ailleurs qu'à Serpentard.

Le silence se fit sur la dernière arrivée à Poudlard, une jeune fille plutôt étrange : elle portait des cheveux au carré, fins presque filasses d'une teinte argentée un teint terriblement pâle, presque transparent et d'une maigreur telle que même Harry paraissait terriblement musclé. Son uniforme vert sombre semblait trop grand pour elle. Elle portait sur la tête un ruban de la même couleur rayé d'un violet très intense. Une couleur rappelant les aubergines que tante Pétunia servaient depuis quelque temps tous les jours à un Dudley qui ne maigrissait plus depuis longtemps.

Elle s'approcha du tabouret et le choixpeau la désigna Poufsouffle avant même qu'il touche sa tête. Elle se dirigea vers sa table sous les applaudissements des ses camarades de maison. Sa démarche était si peu assurée qu'au moindre pas elle avait l'air de tomber. Susan Bones s'approcha doucement d'elle et lui prit le bras pour lui souhaiter la bienvenue sans avoir l'air de l'aider à marcher. Elle finit par s'effondrer sur le banc et sourit timidement à ses nouveaux amis.

Ron accrocha son regard à Fratelli et la regarda le repas durant comme si Hermione n'existait plus. Mais elle était tellement à occupée à minauder avec Mallory, tout comme Lavande et Parvati qu'elle ne le remarqua même pas. Les filles des différentes maisons se tortillaient pour regarder Mallory ou se faire remarquer de lui. Harry agacé par l'attitude groupie des filles de son collège ne pût s'empêcher de penser à Hermione l'année d'avant. Cette dernière avait tourné les groupies de Viktor Krum en ridicule jusqu'à ce quelle s'affiche à son bras au bal de Noël, ce qui avait profondément blessé Ron qui se refusait à avouer être jaloux et amoureux.

Pendant tout le repas les élèves chuchotaient et la salle résonnait de ces propos feutrés lorsque Dumbledorre calma les étudiants de son collègue avec un retentissant « silence » après le dernier dessert.

- J'ai plusieurs choses à vous dire avant que vous ne rejoigniez vos chambres. La première est que je vous demande de faire un accueil chaleureux à nos premières années pour lesquelles la décision de venir n'a pas toujours été facile à prendre. Ensuite je souhaiterai que vous intégriez dans vos maisons trois nouveaux cinquième année. Réservez leur le meilleur accueil et n'en profitez pas pour leur montrer comment enfreindre le règlement !

Harry était persuadé que le directeur le regardait en disant cela.

- Enfin, et c'est le plus important, je n'ai pas encore nommé les préfets.

- Cette année, plus que toute autre, nous devons rester unis et nous battre aux côtés les uns des autres pour que le meilleur de chacun de nous soit ce qui fera la différence face au mal grandissant de l'extérieur.

- Souvenez vous que le meilleur de chacun de vous est vous-même et que vous êtes tous capables, par le bien que vous ferez et ce que vous apprendrez ici, d'être le bon poids dans le ballant de la magie juste. Ne cédez jamais à la tentation des puissances gratuites. Rien en magie n'est jamais gratuit. Nous vous armerons contre beaucoup de choses mais jamais contre vous-même.

- Vous seuls serez capables, en repoussant toujours plus loin vos propres limites, de savoir jusqu'où vous pourrez aller. Si un seul d'entre vous faiblit ou doute, sachez que nous serons tous là pour vous, les enseignants et moi-même. Venez, frappez à nos portes ou à celles de vos préfets. Nous chercherons ensemble avec vous la solution pour vous aider.

- Sur ce discours, je vos demanderai d'accueillir encore un nouveau chaleureusement. Celui ci bien que dans l'incapacité de suivre ou donner des cours sera un pilier de notre enseignement en cela qu'il est une preuve que l'innocent est le premier à tomber lors des guerres. Mesdemoiselles et messieurs veuillez accueillir Cédric Diggory.

Un cri retenti dans la salle et Cho s'effondra de son siège. Ses amies lui portèrent secours et PomPom, l'infirmière du collège, accouru avec des sels, qu'elle avait su prévoir quand le directeur lui avait annoncé son projet de garder le fantôme de Cédric et de le faire savoir aux élèves de l'Ecole. Elle grommelait comme à son habitude et fit transporter Cho par ses camarades garçons suffisamment vigoureux pour porter une élève aussi sportive qu'elle. Hermione porta les mains à sa bouche lorsque elle vit Cédric avancer à la table des professeurs et dire bonjour au directeur et aux autres membres du corps enseignant.

Harry regarda Cédric et, un instant seulement, se crut à nouveau dans cet horrible cimetière la jambe brisée et entendant Voldemort dire « tue l'autre ». Il se souvint alors violemment que, il avait essayé toutes les vacances de l'oublier, sa mort relevait uniquement de sa responsabilité. Il pâlit, hurla pardon à Cédric et sortit en courant de la salle malade comme jamais il ne l'avais été jusque là.

Il se trouvait près du lac lorsqu'il prit conscience que la douleur et les évènements de l'année passée étaient encore trop présents. Il tomba à genoux et vomit tout ce qu'il mangé lors de ce joyeux banquet de retrouvailles. Bien entendu son estomac fut rapidement vide ou presque et rien ne sortit plus de ces contractions nerveuses d'un corps et d'un esprit révoltés.

Il s'allongea en proie à une fièvre ravageuse, et pleura cette angoisse qui jamais plus ne s'éteindrait : était il réellement coupable de la mort de ce garçon qu'il avait haït par jalousie l'année de sa mort ?

- Harry ? Harry ? C'est toi ? Une voix masculine rongée d'inquiétude  appelait le jeune garçon allongé au bord du lac le corps pour moitié dans l'eau glacée du lac du château à pleurer toute la tension qu'il avait accumulé depuis fin juin.

Le sorcier accouru et se jeta à genoux près de Harry. Il prit ce dernier dans ses bras et le berça doucement, en tentant de le consoler. Il lui parlait en caressant ses cheveux.

- allons, calme toi ça va aller…

-

- Si … Sir … Sirius… hoqueta Harry incapable de s'arrêter. Je… ne… vou… lais… pas … que… tenta t il d'ajouter sans vraiment y parvenir.

-

- Chut, n'y pense plus …. Lui répondit son parrain. Le moment des regrets n'est pas encore venu. Oublie cela, préserve tes forces pour tes futurs combats. Drago a besoin de toi, j'ai besoin de toi, on a tous besoin de toi. Pleure encore si tu veux, mais n'abonne pas ton combat, jamais. Ne lui donne pas raison… Il ne doit pas y avoir d'autre Cédric.

Sirius essaya de calmer Harry encore cinq bonnes minutes mais n'y parvint pas. A Remus qui les avait rejoint, il dit d'aller chercher Ginny et seulement elle, mais de façon la plus discrète possible. Rien de devait filtrer sur l'inclination de Harry vis-à-vis d'elle tant que Sirius n'aurait pas fait ce pour quoi il était ici. Il transporta Harry plus haut sur le rivage pour éviter qu'il ne prenne froid. Et tout en le consolant attendit que Remus revienne avec Ginny. Il avait toujours Harry dans les bras lorsqu'elle arriva seule.

- Le professeur Lupin m'a chargé de vous dire qu'il vous attends plus haut sur la pelouse, chuchota t elle à l'oreille de Sirius.

Il laissa Harry se rallonger sur l'herbe, toujours en train de pleurer. Il agrippait les brins coupé ras et les arrachait de ses mains crispée,s en position fœtale, le visage caché dans le gazon dont la fraîcheur lui procurait un peu de répit sur son mal de tête naissant. Il ne vit pas que Ginny était près de lui. Lorsqu'elle toucha son épaule, assise près de lui, il se jeta dans ses bras avant même d'avoir réalisé que ce n'était pas son parrain revenu qui accueillait son chagrin mais la sœur de son ami.

 Elle fut surprise par ce geste et pris une dizaine de seconde à réfléchir à l'attitude de l'ami de son frère. Non il ne pouvait pas l'avoir fait exprès. Elle prit la tête de Harry dans ses mains et le força à lever son visage pour lui faire face. Elle enleva ses lunettes et essuya ses larmes avec ses pouces, le reste de ses doigts sur les joues de celui dont elle était amoureuse depuis des années.

- Chut, dis t elle. Ne pleure pas Tes amis sont là, près de toi je suis là !

- Oh Ginny ! dit il en posant sa tête sur son épaule. C'est trop dur, trop dur, je ne peux pas ! Je n'y arriverai  pas.

- Mais si tu verra, nous sommes tous là pour toi, Les professeurs Black et Lupin, le directeur de l'école nous Hermione, Ron et moi et Drago qui attends beaucoup de toi pour l'aider. Nous saurons t'aider, nous aussi. Sèche tes larmes. Ca va aller je suis là moi. Si ça ne va pas, n'hésite pas à venir me parler, je suis ton amie aussi.

- Ginny, merci.

 Dit Harry se calma, prit ses lunettes par terre et les remit sur son nez pour voir Ginny les joues rouges et les yeux brillants. Il s'approcha d'elle et elle ferma les yeux. Il déposa un baiser sur sa joue, furtivement. Elle était déçue mais elle ne laissa rien paraître. Tout le monde s'inquiète tu devrais renter maintenant. Lui dit elle.

- Oui, tu as raison.

Il se leva et partit en courant, se trouvant très stupide d'avoir fait tant d'histoires pour un petit rien. Il se retourna et lança en souriant à Ginny qui se relevait.

- Ginny, merci tu es une amie précieuse.

 Elle lui fit un signe pour lui dire qu'elle avait bien entendu ce qu'il avait dit. Une amie ? Soit, si elle ne pouvait avoir autre chose, elle s'en contenterait donc. Mais elle était blessée. L'attitude de Harry pendant les vacances l'avait laissé croire que peut être… Non, elle avait dû se faire des idées. Après tout ce n'était pas elle qu'il avait choisie pour le bal même après le refus de Cho, il avait demandé à Parvati de l'accompagner et non à elle. Certainement qu'elle avait dû rêver. De toutes façons elle avait Pixxy pour confier ses peines de cœur.

Il n'était pas question qu'elle en parle à Hermione cette dernière ne manquerait pas d'en parler à Ron ou pire à Harry. Elle ne voulait pas prendre le risque qu'il ne partage rien et la trouve ridicule. Elle rejoignit le professeur Lupin, grâce auquel elle ne serait pas punie si elle était prise dehors si tard sans raison valable.

D'autant que Seamus, élu nouveau préfet des Gryffondor tout comme Parvati Patil, semblait prendre sa responsabilité très à cœur. Il avait déjà puni deux élèves de Poufsouffle pour lui avoir répondu qu'il n'était pas un vrai préfet. Il avait enlevé 5 points à chacun des deux « insolents ». Même la directrice de Gryffondor, pourtant célèbre pour sa sévérité, avait dû le convaincre d'enlever sa punition.

Ginny retourna donc dans la tour des Gryffondor. Elle découvrit son emploi sur son oreiller et ses camarades en train de dormir. Elle se coucha et dormit d'un sommeil agité. Dans la chambre de Harry, l'heure était à la fête.

Les garçons étaient curieux du nouveau, surtout depuis que celui-ci avait sorti un équipement complet que Quidditch et avait expliqué que le petit insigne qu'il portait était en fait une médaille qui avait été décernée à son équipe pendant le tournoi Est Européen de Quidditch. Ils avait gagné la finale 360 points à 210 grâce à Lenneman leur attrapeur qui avait utilisé une technique basée sur la feinte Wronski.

Il avait lui aussi un Ouragan à sa disposition et les garçons se prirent à rêver de la présence de Mallory au sein de leur équipe. Un champion d'Europe ne pouvait que leur faire du bien. Il leur dit qu'il ne pourrait certainement pas jouer avec eux cette année. Vu qu'il ne savait pas si il allait rester finir ses études à Poudlard. Harry rentrait à ce moment là et Ron ne pu s'empêcher de lui dire que Mallory était champion de d'Europe de Quidditch.

- D'Europe de l'est, Ron. Rectifia ce dernier.

- Oui bon ben c pareil non ? Répondit il.

- Ron je suis pas d'humeur à bavarder, lui dit gentiment Harry en se déshabillant dos à ses amis assis sur le lit de Mallory qui avait ouvert le Quidditch magazine autrichien que son hibou lui avait apporté le soir même.

- Waw ! s'exclama Neville à l'adresse de ses amis. Regardez le tatouage de Harry !!!

- Ne sois pas bête Neville, j'ai jamais eu de tatouage tu le sais bien. Répondit Harry interdit en se dirigeant dans la salle de bains.

- Harry t'aurais pu me dire que tu avais fait faire un tatouage cet été ! dit Ron vexé du secret de son ami.

- Arrête tes âneries Ron, je suis pas d'humeur je te l'ai déjà dit ! répondit Harry sèchement.

- C'est ça ! répondit Seamus, et tu vas me dire que le phénix sur ta peau c'est un dessin fait avec une peinture spéciale !!! arrête ton balai Potter, ce tatouage prend tout le dos, tu ne peux pas ignorer qu'il est là. Ne nous prend pas pour des idiots.

- Puisque je vos dit que je n'ai pas de ……. Nom d'un dragon ! hurla Harry. Mais c'est quoi ce truc ?

Harry sorti de la salle de bains avec l'air de quelqu'un à qui on aurait dit que Rogue mettait les jeans et pilotait une moto le week-end sur des circuits de course.

- Je vous jure que j'ignore d'où ça vient, dit Harry incrédule. Mais c'est vrai ! Ron, Neville, Dean c'est vrai, je vous jure.

- En tout cas celui qui t'a fait ça est un bon. Dit Mallory en connaisseur. Tu me refileras ton adresse ?

- Mais puisque je vous dis que je sais pas comment il est arrivé là. Dit Harry en remettant son jean et une chemise.

- Harry tu vas pas sortir maintenant ? Demanda Seamus.

- Si je vais à l'infirmerie, Seamus, et si ça ne te plaît pas t'as qu'à enlever des points à Gryffondor, môsieur le préfet !

Et Harry sorti. Les autres restèrent bloqués sur sa sortie puis se couchèrent. Mallory les imita en fermant la chemise de son pyjama, satisfait que le tatouage de Harry ait détourné ses nouveaux amis des nombreuses scarifications qu'il portait sur le torse. Il ne voulait pas répondre aux questions ce soir. Pas avant de savoir ou était passé Drago Malfoy, que toute sa famille recherchait activement.

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