Amai Haru

Base : Fruit Basket

Auteur : Niea chan (nieasamayahoo.fr)

Genre : Yaoi, OOC

Rating : PG

Couple : AkitoX Hatori

Disclaimer : Les personnages de Fruit Basket ne m'appartiennent pas mais à Natsuki Takaya etc etc …

Commentaires : Vi, vi, vi, c'est ma propre vision du couple AkitoXHatori et Akito ressemble carrément pas au Akito de d'habitude, je suis partie dans un trip un peu HS mais bon, j'ai pas pu m'arrêter à temps …. Honte à moi …

Chapitre 2

Hatori se gara et descendit de sa voiture. Il s'avança et ouvrit la porte.

Shigure l'accueilli avec un sourire jusqu'aux oreilles, habillé de son éternel kimono gris.

"Ohayoooooooo Hatori !!!! "

Avec un sourire, le médecin, après s'être déchaussé, suivit l'écrivain dans le salon.

"Hatori san, bonjour !

"Bonjour, Tohru. Comment vas-tu ?

"Très bien, je vous remercie. Vous voulez du thé ?

"Avec plaisir. "

Yuki et Kyô, installés sous le kotatsu, se disputaient à propos du jeu de Go qu'ils avaient entamé. Leur lançant un regard amusé, Hatori se tourna vers Shigure.

"Shiguré, il faut que je te parles …

"Mmmm … Dès que notre chère petite Tohru aura apporté le thé, nous irons dans mon bureau …

Remarquant soudain la présence du médecin, les deux cousins se levèrent pour le saluer.

A ce moment là, Tohru revint avec le thé et en servit à la tripotée de bishônens présents dans le living room.

Entraînant le médecin hors de la pièce, Shigure se dirigea vers son lieu de travail (bien souvent vide d'ailleurs).

Les deux hommes s'assirent face à face et sirotèrent leur thé en silence. Sa tasse vide, Hatori la déposa sur la table basse, sortit une cigarette de son paquet et l'alluma. Ce geste achevé, il posa son regard sur son cousin, qui lui souriait amicalement, l'invitant à entamer la conversation.

"Je vais partir quelques jours à Nara …

"Aaaaah, Nara ! C'est absolument sublime ! Si tu veux, je peux te filer le portable d'une jeune fille charmante très jolie ! Elle pourra te faire visiter, te …

"J'y vais avec Akito.

"Kwa ??

"Il m'a demandé de l'emmener là bas voir le Yoshino sama et c'est ce que je vais faire …

"Tu y vas tout seul avec Akito ? "

Dans un geste las et indifférent, Hatori tira une bouffée de sa cigarette et recracha le fumée, en faisant de petits ronds qui disparurent lentement dans l'air.

Un peu sidéré, Shigure se pencha vers lui tout en s'appuyant du plat des mains sur la table basse. Il saisit la cigarette des mains de son cousins et en tira une latte.

"Hatori, tu es sûr de ce que tu fais ? "

Le jeune médecin poussa un profond soupir.

Il n'en savait rien.

La perspective de passer quelques jours hors de la demeure des Sôma avec pour seule compagnie l'homme qui avait brisé sa vie l'effrayait un peu, il devait se l'avouer.

Mais en même temps, il avait envie de faire plaisir à Akito et de se libérer un peu de la pression familiale.

Lui aussi voulait s'échapper quelques temps.

Devant le silence prolongé de son cousin, Shigure se leva lentement, contourna la table basse et s'assit à côté de lui.

Il leva alors la main et, de manière très douce, caressa les cheveux noirs, les glissant derrière l'oreille d'Hatori.

Voyant que celui ci ne bougeait toujours pas, il entoura ses épaules avec ses bras et l'attira à lui.

Comme pour se sentir rassuré, le médecin enfoui son visage dans le kimono ouvert de Shigure, sa joue entrant en contact avec la peau douce de son torse.

Patiemment, l'écrivain caressait le dos de son cousin, sachant que celui ci appréciait la pression de ses paumes fermes.

Quand il le devina plus détendu, il se détacha du corps chaud et saisit le menton d'Hatori, le forçant à lever le visage vers lui.

Les joues légèrement roses, Hatori vit son ami se pencher à nouveau vers lui et poser ses lèvres sur les siennes.

Le baiser ne dura que quelques secondes.

Très vite, Shigure retira ses lèvres et observa son cousin avec un sourire amusé.

Le visage enflammé, le cousin en question ne savait plus vraiment où se mettre.

Devant l'expression ahurie du médecin, Shigure explosa de rire.

"Et ben, je savais pas que mes baisers faisaient autant d'effet, Hatori ! Si ça t'as tellement plu, on peut recommencer si tu veux …

"Baka !!

Hatori leva le bras et s'apprêta à donner un bon coup sur la tête de Shigure.

Mais, celui ci, plus rapide, lui saisit le poignet et le plaqua sur le sol, son corps chevauchant celui de son cousin.

"Maismaismais, Shigure ! Tu fais quoi, là ?! "

Avec un sourire coulant, le dit Shigure se pencha à nouveau sur Hatori et l'embrassa.

Devant l'impossibilité de bouger le moindre muscle, le médecin se laissa faire.

Mais quand il sentit la langue chaude de l'écrivain tenter de forcer le barrage de ses lèvres closes, il se libéra de l'étreinte forcée et repoussa Shigure.

Celui ci sourit une nouvelle fois à son cousin et lui caressa la joue du bout des doigts.

"Hatori, je tiens beaucoup à toi … et je ne veux pas te voir malheureux une fois encore …"

Il plaça ses deux mains derrière la tête d'Hatori et l'attira une dernière fois contre lui, pour un ultime baiser.

"Fais attention, Hatori …"

Avec douceur, Shigure saisit le visage de son cousin et posa ses lèvres encore humides de leur précédent baiser sur le front en sueur …

"Vous partez quand ?

"Demain. "

Shigure se redressa et posa son regard sur le beau visage d'Hatori.

"Mais ça tombe en plein pendant la floraison ! Akito n'est pas allergique ?

"Oui, il est allergique.

"Et tu ne serais pas médecin, à l'origine ? "

Devant le silence soudain de son ami, Shigure eut un rire amusé et le serra dans ses bras.

"Je t'adores, Hatori !

"Baka …"

Soudain le portable du médecin vibra dans sa poche.

"Oui ? Akito san ?"

Instinctivement, Hatori se replia sur lui même et son visage vira lentement au rouge.

Les bras toujours passés autour du cou du médecin, Shigure soupira doucement et appuya son visage sur l'épaule de celui ci.

"Oui, je suis chez Shigure … ah … vous voulez que je rentre maintenant … bien, j'arrive …"

Il raccrocha et regarda l'écrivain qui l'observait en souriant.

"Et bien, bonne chance, Hatori chan …"

Se relevant lestement en marmonnant un « merci baka chan », Hatori envoya finalement un sourire charmant à Shigure et sortit de son antre. Saluant rapidement Yuki et Kyô, il repartit en direction de la demeure principale des Sôma, où l'attendait Akito.

o°O°o

Hatori poussa la porte de la grande bâtisse où vivait le chef de famille.

Avec un soupir, il se dirigea avec aise et habitude dans les longs couloirs et, arrivé devant la porte de la chambre d'Akito, il frappa doucement.

N'obtenant aucune réponse, il frappa à nouveau, avec un peu plus d'insistance.

"Akito san ? "

Avec une pointe d'inquiétude, il poussa doucement la porte.

Tout était noir à l'intérieur.

Effrayé, il aperçut le corps allongé du jeune homme gisant sur le sol, son kimono ouvert sur son torse et ses jambes nues.

Il se précipita sur la forme inerte et la prit dans ses bras.

Il était gelé.

"Akito san ! "

L'interpellé ouvrit les yeux avec peine.

Il leva une main glacée vers le visage troublé du médecin et lui toucha la pointe du menton.

Rapidement, Hatori retira sa veste et enveloppa le corps fragile du jeune chef.

Le sentant frissonner dans ses bras, il le souleva et le porta jusqu'à son futon, où il l'allongea et le couvrit d'une couverture chaude.

"Vous avez eu une nouvelle crise, Akito san ? "

Akito acquiesça avec difficulté et se blottit dans les bras chauds et protecteurs de son cousin.

"Mmm … ce ne serait peut être pas prudent de partir demain …"

Le malade leva vers lui un regard indigné et s'empara du visage d'Hatori entre ses mains glacées, son visage ne se trouvant qu'à quelques centimètres de celui ci.

"Non … Hatori, non ! Je veux partir ! Tu m'as promis, Hatori ! Tu m'as …"

Tout à coup, il se plia en deux et fut pris d'une violente crise de toux.

Les larmes aux yeux, il regarda à nouveau Hatori.

"Je veux y aller ! "

Avec fermeté, le médecin le serra contre lui et posa ses lèvres sur la tempe chaude.

"Vous avez de la fièvre, Akito san …"

Avec un sourire carnassier, Akito passa ses bras minces autour de son cou et le chevaucha, posant ses fesses sur les cuisses d'Hatori.

"Dans ce cas là, passe la nuit avec moi … comme ça tu me tiendras bien chaud …"

Un peu embarrassé, Hatori le prit par la taille et le recoucha dans le futon.

"Ne bougez pas. "

Il se leva prestement, se dirigea vers sa mallette où il en sortit un tube d'aspirine et retourna près du jeune malade.

Il en sortit un comprimé et le lui tendit avec un verre d'eau.

"Tenez, avalez ça. "

Avec une moue boudeuse, Akito prit le tout des mains du médecin.

"C'est quoi ? "

Et sans attendre la réponse, il avala la pastille médicinale et d'étendit dans son futon.

Hatori le borda rapidement et, après lui avoir souhaiter une bonne nuit, se retira vers ses propres appartement.

Avec fatigue, il se laissa tomber sur son futon.

Tout en se déshabillant, il songea à la récente crise d'Akito.

Celles ci se faisaient de plus en plus fréquentes et douloureuses pour le jeune homme, bien que celui ci ne l'aurait jamais avoué.

Partir en ce début de printemps était une pure folie, il le savait parfaitement.

Et pourtant …

A SUIVRE