Amai Haru

Base : Fruit Basket

Auteur : Niea chan (nieasamayahoo.fr)

Genre : Yaoi, OOC

Rating : PG

Couple : AkitoX Hatori

Disclaimer : Les personnages de Fruit Basket ne m'appartiennent pas mais à Natsuki Takaya etc etc …

Commentaires : Vi, vi, vi, c'est ma propre vision du couple AkitoXHatori et Akito ressemble carrément pas au Akito de d'habitude, je suis partie dans un trip un peu HS mais bon, j'ai pas pu m'arrêter à temps …. Honte à moi …

Chapitre 3

Le lendemain, à 9h du matin.

Un nuage de vapeur s'échappa quand il sortit de la douche.

Machinalement, il passa une serviette autour de se fine taille et se saisit d'une autre pour ses cheveux.

Tout en se frottant vigoureusement le crâne, il se rendit dans sa chambre.

Ses pieds nus laissaient des traces humides sur le plancher.

"Salut Hatori."

Avec un cri, il se retourna vers la voix, dans un envol de goutelettes d'eau (et un peu de gel douche aussi, des pitites bulles de Petit Marseillais à la Verveine Citron).

Akito se tenait allongé sur le futon défait d'Hatori, son kimono, comme toujours, largement décolleté sur son torse.

"A … Akito san ?"

Par réflexe, il serra un peu plus sa serviette autour de ses hanches et se cacha derrière le deuxième.

Du coin de l'œil, Akito observa son cousin avec un sourire ravi.

"Dis-moi, Hatori … je ne te savais pas aussi pudique … je ne vais pas te manger tu sais …"

Tout en parlant, il s'était levé du lit et se dirigeait vers Hatori.

Le visage enflammé, celui ci reculait au fur et à mesure qu'Akito avançait vers lui.

Il finit par être stoppé par son bureau, ses fesses nues protégées par la serviette butant dessus.

Quand il fut face à lui, Akito posa ses mains à plat sur le torse humide de son aîné, sa tête suivant rapidement le même chemin.

Du bout de la langue, il cueilli un goutte fraîche.

"Tu sais Hatori, si je suis là, c'est parce que j'avais peur que tu aies oublié, ou que tu sois parti sans moi …"

Violemment, Hatori saisit le jeune homme par les épaules, le forçant ainsi à le regarder.

"Akito san, jamais je ne serais parti sans vous !"

Se rendant compte de la dureté de sa voix, il se radoucit, passant sa main sur la joue glabre et pâle.

"Je vous ai promis, Akito san …"

Rougissant sous le contact prolongé et la douceur des paroles de son cousin, Akito se dégagea et, après lui avoir passé la seconde serviette autour du cou, l'attira avec énergie à lui, tout à fait conscient que l'air qu'il expirait, Hatori le respirait à sa suite.

"Dans ce cas, habille toi vite ! Je veux partir d'ici le plus rapidement possible !"

Avec un sourire coulant, le médecin se pencha doucement vers son jeune cousin et frôla ses lèvres avec les siennes en signe de consentement.

o°O°o

"Nous sommes arrivés, Akito san …"

Tout en s'étirant, Hatori se retourna sur son siège de voiture et observa le jeune homme endormi sur la banquette arrière.

Les muscles un peu endormis par le long voyage, il sortit de l'auto pour fumer une cigarette. S détendant peu à peu, il admira le début de la floraison des cerisiers. Dès qu'il eut fini, il ouvrit la portière et entreprit de réveiller le jeune chef de famille, sans trop le brusquer, ça le mettait toujours dans une humeur folle. Un peu grognon, celui-ci s'accrocha avec lassitude au cou de son cousin afin qu'il l'aide à sortir de la voiture.

Une fois dehors, il resta appuyé contre Hatori et, comme le médecin précédemment, il contempla le rose éclatant des arbres. Avec un sourire radieux, il se tourna vers Hatori qui sortait les bagages du coffre.

"Regarde Hatori ! C'est superbe !"

Répondant au sourire de son cousin, le médecin l'attira vers l'hôtel où ils avaient prévu de passer leur séjour.

"Bonjour, nous avons réservé une chambre au nom de Sôma …"

Pendant que l'homme cherchait dans ses registres, Hatori observa son jeune cousin.

Il était encore très pâle mais avait tout de même meilleure mine que la veille. Ses difficultés à respirer et ses fortes toux avaient disparu et il semblait avoir retrouvé la forme. Il souriait, et même riait de temps à autre.

"Errrr …. Mr Sôma … Je crains qu'il n'y ait un léger problème … A cause de l'Ohanami nous n'avons pu vous retenir qu'une unique chambre … Oh, mais elle est assez grande pour accueillir deux personnes vous savez !"

Akito pouffa de rire devant l'air ahuri de son cousin, renonçant finalement à le faire dormir dans la voiture, et, avant que celui ne puisse réagir, il s'adressa à l'hôtelier.

"Ne vous inquiétez pas, nous prenons quand même la chambre !"

Et, souhaitant éviter les foudres du médecin, il se dirigea d'un pas rapide vers le bar, pour y commander un jus de tomate bien frais, avec plein de glaçons. Il attendit qu'Hatori paye pour le rejoindre à nouveau et le suivre dans les couloirs du bâtiment. Une jeune servante ouvrit une porte coulissante sur une grande chambre ensoleillée, avec une vue donnant sur le Yoshino sama, éclatant de couleurs vives et joyeuses.

Deux futons étaient disposés l'un à côté de l'autre, disposés ainsi par une personne prévoyante pensant avoir affaire à un jeune couple, avec deux yukatas pliés posés au dessus. Aujourd'hui vêtu d'un jean et d'un pull à col roulé noirs, Akito sauta sur l'occasion de retrouver le confort du kimono et se rua vers la salle de bain adjacente pour se changer.

Quand il revint, il retrouva Hatori assis sur la petite terrasse, la porte fenêtre grande ouverte, fumant paisiblement une cigarette.

En silence, il s'approcha de lui par derrière, le bas de son yukata voletant gracieusement sur ses mollets et ses chevilles. Il s'agenouilla à ses côtés, provoquant un sursaut chez le médecin, qui manqua de lâcher sa clope. Avec un profond soupir, il s'allongea sur les genoux chauds d'Hatori, après avoir chassé avec sa paume toutes les cendres qui s'y étaient répandues, attirant sa main libre au creux de son cou.

Les doigts chauds provoquèrent un frisson agréable dans l'ensemble de son corps maladif.

"Hatori … tu mettras ton yukata ?

"Non."

Devant le ton sec de son aîné, Akito se redressa et étudia le visage impassible.

"Bah … pourquoi ?

"Pas envie."

Après avoir grogné sa réponse, Hatori s'allongea sur le plancher froid et ferma les yeux, fatigué.

Il les rouvrit soudainement quand il sentit un poids sur son bassin. Akito venait de le chevaucher, les cuisses dénudées et les mains posées sur la poitrine d'Hatori. Lentement, il commença à retirer le nœud de la cravate noire du médecin, puis à déboutonner sa chemise.

"Akito san …"

Le visage enflammé, Hatori tenta de se redresser mais Akito le repoussa fermement sur le sol, ses mains aux longs doigts étalées sur sa poitrine. Quand il eut entièrement ouvert la chemise, il en dégagea les pans du pantalon pour dévoiler le torse pâle et, avec beaucoup de douceur, il se pencha dessus et y posa les lèvres.

Le souffle court, le médecin poussa un gémissement plaintif sous la douce torture de la langue fraîche, qui pointait par intermittence entre les deux lèvres roses pour caresser la peau blanche. Finalement, Akito, les joues légèrement rougies, se redressa et posa ses deux mains sur les joues imberbes du médecin.

"Bien, et maintenant, tu vas me mettre ce yukata, vu ??"

Devant le ton sans réplique, Hatori se releva avec lassitude et, le yukata en main, se dirigea vers la salle de bain.

Quand il revint, vêtu du kimono, il fut accueilli par le sourire ravi d'Akito, qui n'avait pas bougé pendant tout le temps qu'il avait passé dans la salle d'eau. Après tout, il ne regrettait pas tant que ça de s'être fais forcé la main de cette manière. Avec une joie évidente, le jeune chef de famille le prit par la main et l'attira vers la fenêtre encore ouverte. Le poussant à s'agenouiller avec lui, il passa ses bras minces autour du cou de son aîné et se laissa aller contre son torse rassurant.

"Hatori … merci … merci d'avoir accepté de m'emmener ici …"

Avec délicatesse, Hatori laissa errer ses doigts dans les doux cheveux noirs du jeune chef. Le sentant brusquement se tendre contre lui, le médecin accentua la pression qu'il exerçait sur le dos et les hanches de son cousin.

"Hatori … p … pardon … pardonne moi pour tout le mal que je t'ai fait …"

Captant un léger tremblement dans le corps de son aîné, Akito se redressa lentement et posa les yeux sur le beau visage en face de lui. Du bout des doigts, il toucha avec sidération les larmes qui coulaient des yeux sombres de son cousin.

"Hatori …"

Il plaqua le visage du médecin contre son épaule et le berça tendrement, regrettant amèrement ses actes passés. Les sanglots d'Hatori ne se calmant toujours pas, il leva le visage pour que celui-ci le regarde. Baignés dans les larmes, les grands yeux bleus se posèrent sur le visage agité du chef de famille. Très doucement, Akito s'abaissa vers Hatori, releva la longue mèche noire et, du bout des lèvres, embrassa l'œil aveugle du médecin, se gorgeant silencieusement du liquide salé s'en échappant.

"Hatori, souris moi … parle moi …"

Dans un geste inconscient, Hatori enlaça Akito, une main dans son dos, l'autre sur ses fesses, et l'embrassa profondément, ses lèvres goûtant pour la première fois à la saveur sucrée de la bouche de son cousin.

Se détachant finalement l'un de l'autre, Hatori se laissa une nouvelle fois choir sur le sol. Sa vue brouillée par les larmes, le visage brûlant, il sentit Akito s'allonger sur lui et se perdre dans la chaleur et l'amour de ses bras.

A SUIVRE.