Amai Haru

Base : Fruit Basket

Auteur : Niea Chan

Genre : Yaoi, OOC

Rating : PG

Couple : AkitoX Hatori

Disclaimer : Les personnages de Fruit Basket ne m'appartiennent pas mais à Natsuki Takaya etc etc …

Commentaires : Vi, vi, vi, c'est ma propre vision du couple AkitoXHatori et Akito ressemble carrément pas au Akito de d'habitude, je suis partie dans un trip un peu HS mais bon, j'ai pas pu m'arrêter à temps …. Honte à moi …

Chapitre 4

Hatori ouvrit les yeux, observant le plafond blanc et propre. Il sentait un poids assez important sur sa poitrine qui gênait quelque peu sa respiration, et ça depuis un certain temps déjà. La tête posée sur son épaule, son corps chevauchant langoureusement celui d'Hatori, Akito dormait à poings fermés, le nez enfoui dans les pans ouverts du yukata de l'homme allongé sous lui.

Souriant doucement, Hatori se dégagea de l'étreinte douce, emporta le jeune homme dans son futon et le borda, pour finalement aller se changer. Il fallait qu'il sorte pour se détendre et penser à autre chose.

Respirant l'air frais et parfumé de l'extérieur, il avançait d'un pas vif dans les rues vides de Nara, admirant les différents bâtiments baignés d'une couleur rose douce et ensorcelante. Soudain, il repensa à sa faiblesse face aux actes de son cousin, rougissant doucement. Il avait éclaté en sanglots devant Akito. Mais il l'avait embrassé aussi.

Doucement, il leva sa main sur son visage et frôla ses lèvres. Il devait avouer qu'il avait apprécié la caresse, les lèvres d'Akito étaient tellement douces. Tellement pures.

Il dû s'appuyer quelques instants sur un mur pour reprendre ses esprits, embués par l'étrange sentiment qui l'envahissait. Il fallait qu'il réfléchisse.

Pourquoi est ce qu'il restait avec Akito …

Pourquoi, après tout ce qu'il lui avait fait …

Il lui avait volé l'amour de Kana …

Sa vie, entièrement rattachée à un espoir qui n'existait plus …

Avec lassitude, il s'assit sur un banc de marbre, dans une allée bordée de cerisiers. Il alluma une cigarette, qu'il laissa finalement se consumer dans le vide.

Le temps passait lentement, la fumée s'échappait dans l'air frais de cette fin d'après midi. Quand il se rendit compte de l'heure, il se leva du bain et fit demi tour en direction de l'auberge d'un pas rapide. L'atmosphère était emplie du parfum des fleurs de sakura et du pollen qu'elles engendraient. Un courant d'air parfumé traversa sa veste et c'est à ce moment là qu'il le vit.

"Akito san !!!"

Akito était à genoux sur le sol dallé, son yukata débraillé par le vent, sa main plaquée sur sa gorge fragile, les yeux en larmes à cause du pollen. Quand il entendit la voix de son cousin, il tenta de se relever, sans succès. Hatori se précipita vers lui et le pris dans ses bras, protégeant son visage avec les pans de sa veste.

Il n'y avait personne autour d'eux, personne pour leur venir en aide. Il perçut les difficultés qu'Akito avait à respirer.

"Akito san, pourquoi êtes vous sorti ?!"

Les mains accrochées à la chemise blanche du médecin, le jeune chef releva péniblement la tête, offrant un regard paniqué à Hatori.

"Tu … tu n'étais … plus là … quand je me suis réveillé … alors … je suis sorti … pour voir … où tu étais … mais …"

Ses paroles furent interrompues par une brutale crise de toux, son visage virant doucement au rouge, ses lèvres bleuissant au fur et à mesure que l'ai lui manquait.

°Il n'arrive pas à reprendre son souffle …°

Avec précaution, il ouvrit le yukata du malade et lui massa doucement la poitrine, qui était secouée de tremblements incontrôlables. Comprenant que cela ne servait à rien et voyant Akito qui commençait à perdre conscience, il se penche vers lui et, après avoir posé ses lèvres sur les siennes, il lui transmit son oxygène, mu par son instinct de docteur.

Au bout de quelques minutes, le jeune homme retrouva une couleur à peu près normale ainsi que sa respiration. Epuisé, il se laissa aller dans les bras d'Hatori, attendant que celui le porte jusqu'à leur chambre. S'apercevant que celui-ci ne réagissait pas, il leva les yeux, dont les larmes en coulaient encore, vers Hatori.

Le regard vague, le médecin le serrait fermement contre lui, comme s'il avait peur qu'il lui échappe. Un peu inquiet devant la léthargie de son cousin, Akito saisit le col de sa veste et le secoua faiblement.

"Hatori, ramène moi dans la chambre …"

Se réveillant brusquement, Hatori prit le jeune homme dans ses bras et l'apporta dans la salle qui leur était réservée. Alors qu'il allait le déposer dans son futon, Akito se dégagea et tourna le dos à son cousin, lui présentant la finesse de sa taille, grâce à laquelle la courbure de ces fesses fermes ressortait encore davantage. S'approchant de lui, Hatori passa ses mains autour de sa taille pour réajuster le yukata défait. Sentant les mains du jeune homme le repousser, il insista.

"Laissez moi faire, vous aller attraper froid …

"Je m'en fous !! Il faut bien que je meure de quelque chose ! Si ce n'est pas de froid, ce sera à cause de mes crises !"

Furieusement, il se tourna vers Hatori et s'accrocha à sa chemise, un sourire dément ornant ses lèvres.

"Et, comme ça, tout le monde sera libre et heureux ! Yuki, Kisa et Hiro ! Toi, Hatori …"

Une gifle claqua violement sur sa joue, provoquant une douleur cuisante. Encore ahuri par la violence du coup, Akito retomba sur la poitrine du médecin. Celui-ci l'étreignit de toutes ses forces, des larmes coulant le long de ses joues. Ses mains pressaient la taille chaude à travers le tissu soyeux.

Le redressant subitement vers lui, il plaqua ses lèvres sur celles d'Akito, qui, sous le choc, ne répondit pas. Le jeune chef pouvait sentir les larmes du médecin se mêler à présent aux siennes.

"Pourquoi vous dites ça ?! Jamais je ne me réjouirais de votre disparition ! Jamais …"

Il tomba à genoux devant le chef de la famille Sôma, son visage effleurant le tissu doux du yukata, les jambes nues.

"Hatori …"

Fou de rage, il se jeta sur le médecin pour le rouer de coups. Habitué à ce genre de réactions, Hatori saisit les poings délicats entre ses mains et, très lentement, se pencha sur ceux-ci et y posa ses lèvres, ses larmes coulant dessus. Avec douceur, Akito caressa les joues glabres de son cousin, sa colère étrangement évanouie et oubliée. Le souffle haletant, il s'agenouilla et posa son front contre celui d'Hatori.

"Pourquoi est ce que tu ne me détestes pas ? Je pourrie ta vie depuis si longtemps … Hatori, il faut que tu t'éloignes de moi … au plus vite …"

Se détachant de lui, il posa son regard sombre sur son cousin.

"Je ne veux pas te blesser davantage …

"N … non … je resterais toujours à vos côtés …"

Avec la manche de son kimono, il sécha les yeux humides d'Hatori et lui sourit affectueusement. Puis, rougissant soudainement, il prit les mains du médecin dans les siennes.

"Prends moi dans tes bras …"

S'asseyant en tailleur, Hatori enlaça tendrement le jeune homme, leurs doigts noués, la tête d'Akito installée contre la gorge de son cousin. Amoureusement, il suivit les contours du visage fin et harmonieux du médecin avec le bout de ses doigts frais.

"Hatori … embrasse moi …"

D'abord un peu étonné, Hatori eut un sourire indulgent et embrassa tendrement le jeune homme. Leurs langues s'emmêlèrent, se cherchant doucement tandis que le médecin caressait le dos de son cousin avec la paume de ses mains.

Quand ils se séparèrent pour reprendre leur souffle, leurs visages rougis, Akito se redressa et se défit de son yukata, exposant son corps blanc peu à peu aux yeux du médecin ainsi qu'à la lumière rougeoyante du coucher de Soleil.

Avec habilité, il entreprit d'enlever la chemise blanche d'Hatori, qui l'arrêta, un peu gêné. Akito lui lança alors un regard interrrogateur et laissa ses mains en suspens dan l'air.

"Je … Akito san …"

Le jeune homme posa un doigt sur les lèvres charnues de son aîné, interrompant ainsi ses paroles, le releva et le guida jusqu'au futon, en rougissant furieusement. Tout en s'y allongeant, il l'entraîna avec lui, savourant le poids du corps d'Hatori sur le sien. Ils s'embrassèrent à nouveau, la tête de Akito enfoncée dans les draps alors que leurs salives se mélangeaient.

Avec amour, Hatori caressa le visage fin d'Akito et lui sourit doucement, le cœur débordant de désir et de joie. Le jeune chef lui rendit son sourire, dévoilant ses dents blanches et éclatantes. Avec rapidité, Hatori se déshabilla entièrement, balançant ses vêtements à côté du yukata qui traînait un peu plus loin, abandonné.

Dans les dernières lueurs orangées du crépuscule, leurs deux corps brûlants et amoureux s'unirent, oubliant tout, ne pensant qu'à leur propre plaisir …

o°O°o

Hatori était assis, appuyé sur le battant de la fenêtre coulissante. Il pouvait apercevoir les premiers rayons de l'aube, qui apparaissaient à côté du Yoshino sama. Akito était allongé sur ses genoux, endormi. Leurs deux corps nus étaient recouverts d'un léger drap de soie blanc, qui moulait agréablement leurs muscles finement ciselés.

Avec tendresse, le médecin caressait les longues mèches noirs de son cousin, tout en prenant garde de ne pas le réveiller. Il admira en silence le beau visage du dormeur, si paisible, si doux pendant son sommeil.

Perdu dans sa contemplation amoureuse, il blotti le jeune homme contre lui quand des frissons, dû à la fraîcheur de la pièce, parcoururent son corps offert et détendu. Lentement, il se pencha alors vers son visage immobile et caressa la joue douce et pâle du bout des doigts.

"Akito san … je vous aime … "

A SUIVRE