Amai Haru

Base : Fruit Basket

Auteur : Niea Chan

Genre : Yaoi, OOC

Rating : PG

Couple : AkitoX Hatori

Disclaimer : Les personnages de Fruit Basket ne m'appartiennent pas mais à Natsuki Takaya etc etc …

Commentaires : Vi, vi, vi, c'est ma propre vision du couple AkitoXHatori et Akito ressemble carrément pas au Akito de d'habitude, je suis partie dans un trip un peu HS mais bon, j'ai pas pu m'arrêter à temps …. Honte à moi …

Chapitre 6

Hatori ouvrit la porte coulissante de la chambre et pénétra à l'intérieur sans un bruit, retirant ses chaussures et les déposants près de l'entrée. Un calme complet régnait dans la pièce.

Après avoir franchit la porte, son pied shoota contre un morceau de porcelaine, appartenant à la tasse brisée, dont l'entrée en était parsemée. Il chercha le jeune homme du regard, espérant sincèrement qu'il n'avait pas fait trop de bêtises durant son absence.

En silence, il se dirigea vers son futon, où il le trouva roulé en boule sous la couverture, dormant toujours à poings fermés. Sa poitrine se soulevait au rythme régulier de sa respiration, rassurant le médecin sur son état de santé actuel. Avec un sourire doux, le médecin s'assit à ses côtés, veillant à ne pas le gêner ou le réveiller. Du bout des doigts, il suivit le contour es lèvres entrouvertes et légèrement humides, arrachant un soupir de satisfaction au dormeur.

Alors que ses doigts retraçaient inlassablement la courbe douce de sa bouche, Akito grogna doucement et enfoui son visage dans l'oreiller blanc, cherchant à échapper aux mains chaudes de l'homme. Alors, Hatori se pencha sur lui et embrassa le cou pâle et délicat, laissant sa langue courir le long de la gorge nue et offerte.

Finalement, il se releva et se dirigea vers la cuisine pour préparer le déjeuner, qui se constituerait de riz, de beignets de crevettes et d'un peu de poisson. Ses lunettes remontées sur le haut de son front, retenant ses cheveux, il surveilla avec lassitude et ennui la cuisson du riz, sachant parfaitement que l'exigeant maître de maison avait horreur du riz trop cuit. Afin de se détendre un peu, il se servi un verre de whisky coca, qu'il venait de découvrir dans un buffet, et alla le siroter, assis au bord de la porte fenêtre (encore et toujours ouverte).

Inconsciemment, il sortit une cigarette de sa poche et l'alluma, admirant les volutes de fumée qui s'éparpillaient dans l'air. Un bruit d'ébullition le ramena à la réalité.

"Merde !"

Il se leva et se dirigea d'un pas vif vers la casserole, qui menaçait de déborder.

°Encore trois minutes de cuisson …°

Il remua l'eau bouillante avec indifférence et entreprit de mettre la table, profitant de ses trois minutes pour les mettre à contribution. Lorsque le tout fut finalement prêt, il mit le tout à table et s'avança vers le futon, où demeurait toujours le corps immobile. Il secoua doucement l'épaule du dormeur, écartant la couverture de son visage pour l'admirer à sa guise.

"Akito san … Akito san … le repas est prêt …"

Le regard vaseux et ensommeillé, le jeune homme émergea du lit d'un pas quelque peu vacillant et, sans un mot, s'assit à table où il resta à contempler son assiette. Sa tête chancela finalement et se posa sur la table fraîche, un soupir fatigué s'échappant des lèvres de son propriétaire. Un peu inquiet, Hatori le saisit délicatement par els épaules et le redressa.

"Akito san ?

"Veux encore dormir …"

Avec un sourire amusé, le médecin le secoua encore pour achever de le réveiller, mais pas trop fort non plus pour ne pas le mettre de mauvaise humeur.

"Peut être mais y faut manger …"

Et, comme une vraie mère poule, il attrapa les baguettes et nourrit le jeune homme, qui s'était entre deux agrippé à la chemise du médecin pour se hisser sur ses genoux. Comme un moineau (métaphore filée de l'oiseau --;;;), il ouvrait grand la bouche quand Hatori avançait les baguettes contenant une boulette de riz.

"Tu … tu manges pas ?"

Le médecin baissa les yeux sur son cadet, qui ne cessait de l'observer de ses grands yeux noirs.

"Si … mais après …"

Abaissant la tête, gêné, le jeune chef passa ses bras autour du thorax de son cousin et se lova contre sa poitrine chaude.

"Hatori … merci de t'occuper de moi … de répondre à tout mes caprices …"

Avec un sourie indulgent, le médecin lui caressa la tête avec amour, ébouriffant ses longs cheveux noirs et soyeux, tout en recommençant à le nourrir.

Dès qu'il eut l'estomac bien plein, Akito libéra son cousin de son poids et de sa présence et se dirigea vers la fenêtre, en s'étirant comme un chat. En le surveillant du coin de l'œil pour qu'il ne fasse pas de bêtises, Hatori grignota ce qu'il y avait dans son assiette avec flegme, un peu dépassé par les évènements.

"Oula … y a de gros nuages noirs …"

Etonné, le médecin emporta son assiette jusqu'à la fenêtre, où était assis le chef de famille, et scruta le ciel. En effet, de lourds nuages sombres envahissaient peu à peu le ciel bleu, emporté par le vent frais qui soufflait sur le Yoshino sama et entraînait dans son sillage de nombreux pétales roses.

"Tu penses qu'il va pleuvoir ?

"Peut être … mais avec le vent, les nuages peuvent être charriés aussi …"

Dans un mouvement souple, Akito se redressa et se tourna vers son cousin.

"Dans ce cas là, on peut sortir un peu ? J'aimerais bien faire quelques courses, acheter des souvenirs. Shiguré m'a demandé de lui trouver un machin typique …

"Oui, si vous voulez …

"Merci, Hatori !"

Le jeune homme se jeta sur son aîné, déposa un gros baiser sur sa joue lisse et courut enfiler ses tongs en bois (dont j'ai oublié comment ça s'appelle … gomen, ;). Il se tourna ensuite vers Hatori, un sourire aux lèvres.

"Alors, tu viens ?"

Déposant son assiette vide sur la table, Hatori attrapa sa veste, se chaussa et suivit son cousin, réjoui et enthousiaste, vers les rues de la ville. Se tenant par la main, ils se baladaient dans les rues commerçantes de Nara, pour certaines envahies de touristes en yukata qui faisaient du lèche vitrine. Akito, le yukata flottant et battant agréablement contre ses jambes nues, traînait le médecin derrière lui, admirant inlassablement tout ce qui se trouvait autour de lui. Se retournant brusquement vers lui, le jeune chef l'observa quelques secondes, l'air critique.

"Quoi ???"

Tout doucement, le garçon avança les mains vers le visage de son cousin et, d'un geste lent, descendit les lunettes du front d'Hatori pour les replacer sur son nez.

"C'est mieux comme ça …"

Et il se détourna, son visage affichant le sourire gracieux qu'il avait toujours quand il était satisfait de lui. U peu en retrait, le médecin rattrapa son cousin de son pas vif et rapide et, amoureusement, entoura sa fine taille pour le serrer contre lui. D'abord un peu gêné et surpris, le jeune chef finit par accepter l'étreinte et se laissa guider, l'esprit flou, sa tête posée sur l'épaule du médecin.

Tandis qu'ils flânaient, toujours enlacés, une pluie froide et drue commença à tomber, qui menaçait de les tremper s'ils ne rentraient pas vite fait à l'hôtel. De plus, cette pluie ne tarda pas à se transformer en une grosse averse, inondant les rues de Nara. Rapidement, Hatori se défit de sa veste et la posa sur les épaules de Akito, le couvrant du mieux qu'il pouvait, tout en regrettant amèrement de ne pas avoir pris de parapluie. Il glissa ensuite sa main dan la sienne et commença à courir en direction de l'hôtel.

Le jeune chef étant assez peu habitué à ce genre d'exercice et fatigué par sa récente crise, comprit qu'il ne tiendrait pas le coup très longtemps, en voyant qu'il commençait déjà à s'essouffler. Pour ne pas arranger les choses, son yukata, alourdi par l'eau qu'il avait ingurgité, ainsi que ses tongs, l'empêchaient de suivre le rythme imposé par son cousin.

Ralenti et déjà trempé, Hatori s'arrêta et, passant ses mains sous ses fesses pour le coller contre lui, le souleva et recommença à marcher. Les jambes nouées autour des hanches de son cousin et battant contre ses fesses fermes de temps à autre, leurs deux torses collés, Akito s'agrippait comme il pouvait, ses doigts accrochés à la chemise dégoulinante.

Le médecin, encombré d'un poids supplémentaire, pouvait se permettre d'avancer moins vite, son unique préoccupation étant de protéger le jeune homme du froid et de la pluie. Sa veste recouvrait la tête d'Akito, ainsi que son dos et la chute de ses reins, le devant de sa personne étant protégé car plaquée à Hatori.

"Vous n'avez pas froid ?"

Akito colla son visage humide contre celui de son aîné et cligna des yeux, envoyant quelques gouttelettes restées accrochées à ses cils.

"Non, ça va, tu me réchauffes … et toi ?"

Un sourire aux lèvres, le médecin continua sa course. Quand il entra dans la chambre, une personne bienveillante avait eu la bonne idée de fermer la fenêtre et de mettre le chauffage en route, créant une atmosphère sécurisante de cocon. Rapide et précis, Hatori déshabilla son cousin et lui jeta une couverture sur les épaules, dans le but de le réchauffer.

"Tenez séchez vous avec ça …"

Obéissant (pour une fois), Akito commença à se frotter avec le tissu, accompagné par les larges mains d'Hatori, qui en profitait pour prolonger ce contact corporel avec son jeune amant. Quand il fut sec, il se dirigea d'un pas ferme vers la salle de bain, pour revenir avec des serviettes éponges d'un blanc laiteux. Avec des gestes habiles, il retira la chemise transparente pour avoir trop prit la pluie et lui caressa doucement les abdos du bout de son index.

"Il en faudrait pas que ce soit toi qui tombe malade …"

Alors qu'il s'attaquait fébrilement aux boutons de son pantalon, Hatori, le visage écarlate, l'arrêta aussitôt. Comprenant sa gène, le jeune chef eut un sourire moqueur et ferma les yeux, laissant à son cousin l'occasion de retirer lui-même le reste de ses affaires et de s'habiller un peu plus décemment. Quand il rouvrit les yeux, Hatori se tenait assis à la même place, le visage déjà moins enflammé et vêtu d'un pantalon sec. Satisfait, il s'empara d'une serviette et la déposa sur les épaules nues et encore humides, avant d'en saisir une autre et de commencer à frotter vigoureusement les cheveux noirs de son aîné.

Avec un sourire triste, Hatori songea à la scène à peu près identique qui s'était déroulée quelques années auparavant, sauf que la personne qui se trouvait alors face à lui n'était pas Akito, mais Kana. Il était heureux de s'apercevoir que le fait de penser à la jeune femme le laissait à présent plutôt indifférent, alors que dans le passé, la seule évocation de son nom le mettait dans un état de détresse et de tristesse qu'il avait du mal à refréner. A présent son cœur ne saignait plus, Akito avait su lui apporter la baume nécessaire pou lui apprendre à aimer à nouveau.

Ayant fini de lui sécher les cheveux, le jeune homme retira la serviette et passa sa main dans les longues mèches noires pour les démêler, n'ayant pas le courage de se traîner jusqu'à la salle de bain pour aller y chercher un peigne. La couverture qui entourait son corps maladif donnait au médecin une vie plongeante sur son torse mince et ses hanches étroites, qu'il pouvait aisément entrevoir quand celui-ci effectuer un quelconque mouvement.

Apercevant subitement le regard vague et le sourie triste qui s'affichait les traits de son cousin, Akito l'attira vers lui, le visage d'Hatori butant contre sa poitrine douce. Ses longs cils frôlèrent la peau douce du jeune homme, envoyant des frissons dans tout son corps. Ses mains caressèrent amoureusement la nuque musclée du médecin alors que celui-ci commençait à se détendre.

Se mordant cruellement les lèvres, Akito releva le visage de son aîné vers le sien et l'embrassa fougueusement. Abandonnant ensuite la bouche de son amant, il descendit plus bas, lui dévorant le cou avec passion. Avec un sourire charnel, il se sépara du médecin, se releva face à lui et se débarrassa de l'encombrante couverture, dévoilant sa nudité au regard brûlant d'Hatori, éclairé par les dernières lueurs du Soleil.

Il s'allongea lascivement sur le sol et invita son médecin à venir sur lui, le bras tendu dans sa direction en une supplique muette. Les muscles raides, Hatori s'exécuta, faisan gémir le jeune homme de plaisir sous son poids. Le souffle haletant, Akito noua ses jambes autour du bassin de son amant, le dos cambré, ses lèvres effleurant le lobe de son oreille.

"Hatori … j'ai très envie de toi … fais moi l'amour …"

Avec un sourie ardent, Hatori acheva de se déshabiller et lui caressa doucement la joue, croyant encore difficilement aux paroles de son cousin.

Sur le sol même, les deux hommes se donnèrent l'un à l'autre, exposant tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.

La nuit achevait de tomber quand ils se séparèrent, pantelants, le souffle court et saccadé. Avec douceur, Hatori blottit son jeune amant contre lui, passant sa main sur les hanches creuses envahies par la sueur de leur étreinte. Soupirant d'aise, celui-ci déposa une myriade de petits baisers sur le torse, le cou et le visage du médecin, ses mains tremblantes alors qu'il s'accrochait à ses épaules.

"Hatori … dis le moi encore …"

D'abord surpris, il embrassa langoureusement le jeune chef et colla leurs deux figuresn leurs souffles s'emmêlant sans retenue.

"Akito san … je vous aime …"

Avec un sourire doux et fatigué, Akito décolla les longues mèches du front de son amant pour y déposer ses lèvres fraîches.

"Moi aussi, je t'aime, Hatori …"

A SUIVRE.