Réponse aux reviews :
juliepotter, The_Wise et chipie14 : Voila la suite, j'espère que ça vous plaira !
Laïka : pour les noms en anglais, c'est juste un choix. Je les trouve mieux que les français. Mais je peux mettre les français quand même, ce n'est guère un problème. J'espère que la suite te plaira !
Sarah : je suis contente que cela te plaise mais je t'avertis juste que Ron et Hermione vont changer du tout au tout durant les semaines à venir… enfin affaire à suivre…
Valérie : mon prof de français serait heureux de t'entendre dire que le style est bon ! Merci pour ta review.
Pam Phenixia Potter : tu as trouvé la réponse à l'énigme ? J'espère que la suite te plaira
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Harry s'assit brusquement sur son lit, sous le choc. Il mit quelques temps à se ressaisir. Ce n'était pas possible, cela devait être l'œuvre d'un plaisantin ou d'un mangemort. Il écarta vite l'idée du mangemort car personne qui se trouvait dans le château ne pouvait être suspecté d'être un chien de Voldemort. Il soupira, si c'était une plaisanterie, elle était de bien mauvais goût.
Il remit ses idées au clair et inspecta la lettre. Tout paraissait authentique, le sceau, l'écriture, le papier. L'inquiétude montait en lui. Aurait-il encore une anormalité de plus ?
Il n'arrivait pas à prendre la lettre au sérieux mais se décida tout de même à faire quelques recherches sur son soi-disant ancêtre. Il se coucha l'esprit embrumé et ne tarda pas à trouver le sommeil …
- Lily, excuse-moi… Voldemort est après nous à cause de moi, à cause de mon sang.
- Ne raconte pas de sottises James. Tu n'y es pour rien.
- Mais bien sûr que oui ! Réfléchis... si je n'étais pas un descendant de Gryffindor, il ne nous poursuivrait pas.
Un silence tomba entre les deux époux, tout deux regardaient tendrement leur fils dormir paisiblement dans les bras de Lily. Soudain un bruit attira leur attention. James bondit et prit de panique, il ordonna à Lily
- Lily ! Prends Harry et va-t'en ! C'est lui ! Va-t'en ! Cours ! Je vais le retenir…
Quelqu'un qui trébuchait… Une porte qui s'ouvrait à la volée… Le gloussement d'un rire suraigu…
- Non, pas Harry ! Je vous en supplie… Je ferai ce que vous voudrez…
- Pousse-toi, idiote, allez, pousse-toi !
- Non, pas Harry, je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez-moi à sa place… Ayez pitié… Ayez pitié…
Le rire suraigu retentit à nouveau… Lily hurla et…
… Harry se réveilla, en sueur. Encore une fois, il avait vu ses parents mourir. Il se remémora son cauchemar et se souvint des paroles de James. Alors c'était vrai, il était l'héritier de Gryffondor. Il se souvint alors de toutes ces petites choses qu'il trouvait étrange : les étincelles rouge et or chez Ollivander, le choixpeau qui l'avait placé à Gryffindor malgré toutes les qualités qu'il avait pour Slytherin, l'épée qu'il avait utilisée pour tuer le basilic, son animal : un lion rouge et or.
Tout compte fait, ce n'était pas de simples coïncidences.
Il se releva dans son lit, trop énervé pour pouvoir se rendormir. Il mit ses lunettes et regarda l'heure 5:14. Il décida de se lever pour faire des recherches sur son ancêtre.
Il enfila sa cape d'invisibilité et se dirigea vers la bibliothèque. Il alla tout de suite à la réserve, conscient qu'il ne trouverait rien dans la partie consacrée aux élèves. Il parcourut ainsi les étagères durant une heure mais ne découvrit aucun livre qui pourrait l'aider à éclaircir le mystère qui l'entourait depuis toutes ces années. Harry commençait à désespérer, il aurait eu besoin de Hermione dans un moment pareil. Il songea à ce qu'elle lui aurait proposé. La solution lui sauta aux yeux. C'était si simple qu'il n'y aurait jamais pensé : L'Histoire De Poudlard.
Harry se rua hors de la réserve et chercha avec hâte le volume tant désiré. Il ne tarda pas à le trouver. Il commença sa lecture.
« Godric Gryffondor est l'un des quatre fondateurs de Poudlard. Tous s'accordent pour dire qu'il était le plus puissant suivit de près par Salazar Serpentard. La haine entre les deux hommes était fameuse mais ils ne pouvaient pas se confronter car ils étaient des fondateurs. C'est pourquoi, ils procédèrent à un sortilège pour laisser derrière eux des héritiers, un tous les deux siècles. Ils espéraient ainsi pouvoir régler leur compte grâce à leur descendance.
Salazar laissa à ses descendants la légendaire Chambre des Secrets et le don du Fourchelangue.
Godric leur laissa seulement son épée.
Malheureusement, leur orgueil et leur envie de confrontation donnèrent suite à des conséquences affreuses : Une prédiction de Helga Pouffsouffle dit que les héritiers de Salazar se tourneraient tous vers la magie noire et les forces du mal déshonorant la maison Serpentard, et les héritiers de Godric seraient contraints à vivre seul, abandonnés de tout amour durant une période de leur vie à cause de leur lien avec leur ancêtre. De ce fait, ils détesteront Gryffondor. »
Harry releva la tête. La prédiction semblait vraie. Le jeune sorcier se sentait bizarre, il venait de découvrir pourquoi Voldemort voulait sa mort : à cause de son héritage. Il venait aussi de comprendre qu'il avait déjà subit les conséquences durant son enfance chez les Dursleys. Un poids venait de s'envoler, mais la chose étonnante était qu'au contraire de la prédiction, il ne détestait pas son ancêtre, il haïssait seulement Tom Jedusor. Il était le seul responsable. L'esprit d'Harry s'illumina alors d'une pensée évidente : puisqu'il était l'héritier de Godric, au lieu de renier son héritage, il valait mieux se battre contre son ennemi et détruire le mal. Après tout il était cet héritier pour ça.
Malgré ces révélations, Harry ne comprenait toujours pas pourquoi Voldemort ne voulait pas tuer sa mère. Il ne s'était jamais interdit un meurtre gratuit alors pourquoi pas elle ? Harry se replongea dans son bouquin un autre paragraphe attirant son attention.
« A l'époque, Helga prédit une autre histoire : Celle d'un homme qui deviendrait malgré lui l'héritier des deux ennemis, recevant ainsi l'épée et le don du fourchelangue.
Cette personne aurait de grands pouvoirs mais serait confronté à de nombreux choix, tous difficiles étant déchiré par ses deux héritages.
La prédiction racontait que l'héritier aurait le sang de Gryffondor mais qu'il recevrait par accident ou négligence les pouvoirs de son ennemi.
Cet oracle est très flou et inexact. Ce fameux héritier ne s'est toujours pas montré et le monde des sorciers commence à croire que c'est simplement un mythe. Nous espérons seulement que si la légende est vrai, l'héritier choisisse le côté de la lumière. »
Harry releva la tête pour la deuxième fois. La vérité lui avait à nouveau sauté aux yeux mais il ne voulait pas y croire. Malheureusement trop de détails lui prouvaient son idée : le choixpeau voulant l'envoyer à Serpentard, son don du fourchelangue, la découverte et la possibilité d'ouvrir la chambre des secrets et surtout le fait que Voldemort, le descendant de Salazar, lui ait transmis des pouvoirs. Tout s'emboîtait parfaitement.
Harry soupira… Il était non seulement le descendant de Gryffondor mais aussi l'héritier de Salazar. Encore une anormalité de plus … Cette année s'annonçait pleine de rebondissements. Il sourit, Hermione serait fière de lui si elle découvrait le raisonnement qu'il venait de fournir. De plus, il s'étonnait que son amie ne l'ait pas découvert par elle-même.
Le jeune sorcier se releva et constata qu'il était l'heure de déjeuner mais il n'en avait pas la force. Toutes ces révélations l'avaient assommé, il n'arrivait pas encore à y croire et encore moins à l'assumer. Il retourna dans sa chambre et s'effondra sur son lit, l'esprit ailleurs.
Sirius commençait à s'inquiéter. Quand il avait voulu aller réveiller son filleul, il ne l'avait pas trouvé dans sa chambre et il n'était pas venu au déjeuner non plus. Il mangea rapidement et partit à la recherche de Harry. Après une demi-heure, il commençait à désespérer en entrant dans la salle commune des Gryffondor, il se dirigea vers la chambre du préfet et poussa un soupir de soulagement lorsqu'il vit son filleul allongé sur son lit le regard dans le vide.
Il s'approcha doucement et posa une main sur la joue de Harry qui sursauta. Sirius eut un petit rire. « -Tu es sur que ça va ? »
Harry aurait voulu répondre « bien et toi ? » mais lorsqu'il essaya de parler aucun son ne parvint à s'échapper de sa bouche. Il se rapprocha simplement de son parrain qui passa un bras compatissant autour de ses épaules. Après quelques instants, le jeune sorcier dit :
« - Tu étais au courant que j'étais un descendant de Gryffondor ? »
Son parrain soupira : « - Je le savais en effet. Ce n'est qu'un lien de parenté alors j'ai jugé que ce n'était pas important de t'en parler. J'aurais du ? »
Harry ignora la question : « Tu te trompes Sirius, c'est plus qu'un lien de parenté… » dit-il en lui tendant la lettre de la veille. Les yeux de Patmol s'agrandirent sous l'effet de la surprise et il murmura quelques paroles indistinctes pour lui-même. Il lança un regard compatissant au jeune sorcier : « Je serai toujours avec toi si tu as besoin d'aide, Héritier ou pas. »
Harry sourit tristement et lui tendit l'exemplaire de l'histoire de Poudlard en lui montrant le paragraphe sur l'héritier des deux ennemis. « Je sais mais ce n'est pas tout, cet héritier, ajouta-t-il en montrant de la tête le livre, c'est moi… »
Sirius le regarda sceptique et lut le petit article. Sa mâchoire tomba sous le coup de l'ébahissement. Après quelques secondes d'assimilation, il releva la tête vers son filleul qui lui parla doucement : « Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? »
Il essaya de retenir une larme mais son effort fut vain. Son parrain le serra fort contre lui en lui murmurant des paroles réconfortantes et en lui disant qu'il serait toujours là en dépit de tout. Harry ne tarda pas à s'assoupir dans l'étreinte chaleureuse de Sirius. Après quelques minutes, Patmol remarqua la respiration régulière de son filleul, il l'allongea alors dans son lit et alla chercher Remus qui saurait sûrement mieux gérer une situation pareille.
Quelques heures plus tard, Harry se réveilla avec l'esprit bien plus clair, il se sentait aussi plus sûr de lui car il savait qu'il aurait toujours la confiance et le soutient de son parrain. Il se décida à aller voir Dumbledore, si il y avait quelqu'un qui pourrait l'aider, c'était forcément lui. Il fourra la lettre de Gryffondor dans sa poche, prit l'exemplaire de l'histoire de Poudlard et se dirigea vers le bureau directorial tout en réfléchissant à l'énigme de Gryffondor. En chemin, il croisa Remus qu'il lui lança un regard compatissant. Harry sourit en retour et en déduit que Sirius avait mis son ami au courant, ce qui était une bonne chose d'ailleurs. Sans même s'en rendre compte, Harry se retrouva devant la gargouille, il constata alors qu'il ne connaissait pas le mot de passe. Il entreprit à citer tous les bonbons sorciers et moldus, sans succès. Mais après quelques minutes, ses efforts furent récompensés, il se retrouva donc devant la porte du bureau. Il frappa doucement et entendit une voix bienveillante lui dire d'entrer. Il s'exécuta et à peine eut-il franchit la porte que Fumseck vint se poser sur son épaule. Il le salua gentiment, s'assit et commença à raconter les derniers évènements. Mais après seulement quelques secondes de discours, une évidence frappa son esprit. Il bondit et s'écria : « Mais bien sûr ! Un phœnix !! »
Il se précipita hors du bureau sans même un regard pour Dumbledore qui restait perplexe sur sa chaise. Mais Harry était trop heureux pour le remarquer, il venait de découvrir la solution à l'énigme de son ancêtre ! Il courait à travers le château pour atteindre le quatrième étage où se trouvait le seul tableau d'un phoenix dans tout le château. Cela devait forcément être là-bas !
Il trépignait d'impatience et après quelques minutes de course, il arriva enfin devant la toile…
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Merci encore pour les reviews ! Ca fait vraiment chaud au cœur ! Et ça motive moult pour aller plus vite !
juliepotter, The_Wise et chipie14 : Voila la suite, j'espère que ça vous plaira !
Laïka : pour les noms en anglais, c'est juste un choix. Je les trouve mieux que les français. Mais je peux mettre les français quand même, ce n'est guère un problème. J'espère que la suite te plaira !
Sarah : je suis contente que cela te plaise mais je t'avertis juste que Ron et Hermione vont changer du tout au tout durant les semaines à venir… enfin affaire à suivre…
Valérie : mon prof de français serait heureux de t'entendre dire que le style est bon ! Merci pour ta review.
Pam Phenixia Potter : tu as trouvé la réponse à l'énigme ? J'espère que la suite te plaira
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Harry s'assit brusquement sur son lit, sous le choc. Il mit quelques temps à se ressaisir. Ce n'était pas possible, cela devait être l'œuvre d'un plaisantin ou d'un mangemort. Il écarta vite l'idée du mangemort car personne qui se trouvait dans le château ne pouvait être suspecté d'être un chien de Voldemort. Il soupira, si c'était une plaisanterie, elle était de bien mauvais goût.
Il remit ses idées au clair et inspecta la lettre. Tout paraissait authentique, le sceau, l'écriture, le papier. L'inquiétude montait en lui. Aurait-il encore une anormalité de plus ?
Il n'arrivait pas à prendre la lettre au sérieux mais se décida tout de même à faire quelques recherches sur son soi-disant ancêtre. Il se coucha l'esprit embrumé et ne tarda pas à trouver le sommeil …
- Lily, excuse-moi… Voldemort est après nous à cause de moi, à cause de mon sang.
- Ne raconte pas de sottises James. Tu n'y es pour rien.
- Mais bien sûr que oui ! Réfléchis... si je n'étais pas un descendant de Gryffindor, il ne nous poursuivrait pas.
Un silence tomba entre les deux époux, tout deux regardaient tendrement leur fils dormir paisiblement dans les bras de Lily. Soudain un bruit attira leur attention. James bondit et prit de panique, il ordonna à Lily
- Lily ! Prends Harry et va-t'en ! C'est lui ! Va-t'en ! Cours ! Je vais le retenir…
Quelqu'un qui trébuchait… Une porte qui s'ouvrait à la volée… Le gloussement d'un rire suraigu…
- Non, pas Harry ! Je vous en supplie… Je ferai ce que vous voudrez…
- Pousse-toi, idiote, allez, pousse-toi !
- Non, pas Harry, je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez-moi à sa place… Ayez pitié… Ayez pitié…
Le rire suraigu retentit à nouveau… Lily hurla et…
… Harry se réveilla, en sueur. Encore une fois, il avait vu ses parents mourir. Il se remémora son cauchemar et se souvint des paroles de James. Alors c'était vrai, il était l'héritier de Gryffondor. Il se souvint alors de toutes ces petites choses qu'il trouvait étrange : les étincelles rouge et or chez Ollivander, le choixpeau qui l'avait placé à Gryffindor malgré toutes les qualités qu'il avait pour Slytherin, l'épée qu'il avait utilisée pour tuer le basilic, son animal : un lion rouge et or.
Tout compte fait, ce n'était pas de simples coïncidences.
Il se releva dans son lit, trop énervé pour pouvoir se rendormir. Il mit ses lunettes et regarda l'heure 5:14. Il décida de se lever pour faire des recherches sur son ancêtre.
Il enfila sa cape d'invisibilité et se dirigea vers la bibliothèque. Il alla tout de suite à la réserve, conscient qu'il ne trouverait rien dans la partie consacrée aux élèves. Il parcourut ainsi les étagères durant une heure mais ne découvrit aucun livre qui pourrait l'aider à éclaircir le mystère qui l'entourait depuis toutes ces années. Harry commençait à désespérer, il aurait eu besoin de Hermione dans un moment pareil. Il songea à ce qu'elle lui aurait proposé. La solution lui sauta aux yeux. C'était si simple qu'il n'y aurait jamais pensé : L'Histoire De Poudlard.
Harry se rua hors de la réserve et chercha avec hâte le volume tant désiré. Il ne tarda pas à le trouver. Il commença sa lecture.
« Godric Gryffondor est l'un des quatre fondateurs de Poudlard. Tous s'accordent pour dire qu'il était le plus puissant suivit de près par Salazar Serpentard. La haine entre les deux hommes était fameuse mais ils ne pouvaient pas se confronter car ils étaient des fondateurs. C'est pourquoi, ils procédèrent à un sortilège pour laisser derrière eux des héritiers, un tous les deux siècles. Ils espéraient ainsi pouvoir régler leur compte grâce à leur descendance.
Salazar laissa à ses descendants la légendaire Chambre des Secrets et le don du Fourchelangue.
Godric leur laissa seulement son épée.
Malheureusement, leur orgueil et leur envie de confrontation donnèrent suite à des conséquences affreuses : Une prédiction de Helga Pouffsouffle dit que les héritiers de Salazar se tourneraient tous vers la magie noire et les forces du mal déshonorant la maison Serpentard, et les héritiers de Godric seraient contraints à vivre seul, abandonnés de tout amour durant une période de leur vie à cause de leur lien avec leur ancêtre. De ce fait, ils détesteront Gryffondor. »
Harry releva la tête. La prédiction semblait vraie. Le jeune sorcier se sentait bizarre, il venait de découvrir pourquoi Voldemort voulait sa mort : à cause de son héritage. Il venait aussi de comprendre qu'il avait déjà subit les conséquences durant son enfance chez les Dursleys. Un poids venait de s'envoler, mais la chose étonnante était qu'au contraire de la prédiction, il ne détestait pas son ancêtre, il haïssait seulement Tom Jedusor. Il était le seul responsable. L'esprit d'Harry s'illumina alors d'une pensée évidente : puisqu'il était l'héritier de Godric, au lieu de renier son héritage, il valait mieux se battre contre son ennemi et détruire le mal. Après tout il était cet héritier pour ça.
Malgré ces révélations, Harry ne comprenait toujours pas pourquoi Voldemort ne voulait pas tuer sa mère. Il ne s'était jamais interdit un meurtre gratuit alors pourquoi pas elle ? Harry se replongea dans son bouquin un autre paragraphe attirant son attention.
« A l'époque, Helga prédit une autre histoire : Celle d'un homme qui deviendrait malgré lui l'héritier des deux ennemis, recevant ainsi l'épée et le don du fourchelangue.
Cette personne aurait de grands pouvoirs mais serait confronté à de nombreux choix, tous difficiles étant déchiré par ses deux héritages.
La prédiction racontait que l'héritier aurait le sang de Gryffondor mais qu'il recevrait par accident ou négligence les pouvoirs de son ennemi.
Cet oracle est très flou et inexact. Ce fameux héritier ne s'est toujours pas montré et le monde des sorciers commence à croire que c'est simplement un mythe. Nous espérons seulement que si la légende est vrai, l'héritier choisisse le côté de la lumière. »
Harry releva la tête pour la deuxième fois. La vérité lui avait à nouveau sauté aux yeux mais il ne voulait pas y croire. Malheureusement trop de détails lui prouvaient son idée : le choixpeau voulant l'envoyer à Serpentard, son don du fourchelangue, la découverte et la possibilité d'ouvrir la chambre des secrets et surtout le fait que Voldemort, le descendant de Salazar, lui ait transmis des pouvoirs. Tout s'emboîtait parfaitement.
Harry soupira… Il était non seulement le descendant de Gryffondor mais aussi l'héritier de Salazar. Encore une anormalité de plus … Cette année s'annonçait pleine de rebondissements. Il sourit, Hermione serait fière de lui si elle découvrait le raisonnement qu'il venait de fournir. De plus, il s'étonnait que son amie ne l'ait pas découvert par elle-même.
Le jeune sorcier se releva et constata qu'il était l'heure de déjeuner mais il n'en avait pas la force. Toutes ces révélations l'avaient assommé, il n'arrivait pas encore à y croire et encore moins à l'assumer. Il retourna dans sa chambre et s'effondra sur son lit, l'esprit ailleurs.
Sirius commençait à s'inquiéter. Quand il avait voulu aller réveiller son filleul, il ne l'avait pas trouvé dans sa chambre et il n'était pas venu au déjeuner non plus. Il mangea rapidement et partit à la recherche de Harry. Après une demi-heure, il commençait à désespérer en entrant dans la salle commune des Gryffondor, il se dirigea vers la chambre du préfet et poussa un soupir de soulagement lorsqu'il vit son filleul allongé sur son lit le regard dans le vide.
Il s'approcha doucement et posa une main sur la joue de Harry qui sursauta. Sirius eut un petit rire. « -Tu es sur que ça va ? »
Harry aurait voulu répondre « bien et toi ? » mais lorsqu'il essaya de parler aucun son ne parvint à s'échapper de sa bouche. Il se rapprocha simplement de son parrain qui passa un bras compatissant autour de ses épaules. Après quelques instants, le jeune sorcier dit :
« - Tu étais au courant que j'étais un descendant de Gryffondor ? »
Son parrain soupira : « - Je le savais en effet. Ce n'est qu'un lien de parenté alors j'ai jugé que ce n'était pas important de t'en parler. J'aurais du ? »
Harry ignora la question : « Tu te trompes Sirius, c'est plus qu'un lien de parenté… » dit-il en lui tendant la lettre de la veille. Les yeux de Patmol s'agrandirent sous l'effet de la surprise et il murmura quelques paroles indistinctes pour lui-même. Il lança un regard compatissant au jeune sorcier : « Je serai toujours avec toi si tu as besoin d'aide, Héritier ou pas. »
Harry sourit tristement et lui tendit l'exemplaire de l'histoire de Poudlard en lui montrant le paragraphe sur l'héritier des deux ennemis. « Je sais mais ce n'est pas tout, cet héritier, ajouta-t-il en montrant de la tête le livre, c'est moi… »
Sirius le regarda sceptique et lut le petit article. Sa mâchoire tomba sous le coup de l'ébahissement. Après quelques secondes d'assimilation, il releva la tête vers son filleul qui lui parla doucement : « Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? »
Il essaya de retenir une larme mais son effort fut vain. Son parrain le serra fort contre lui en lui murmurant des paroles réconfortantes et en lui disant qu'il serait toujours là en dépit de tout. Harry ne tarda pas à s'assoupir dans l'étreinte chaleureuse de Sirius. Après quelques minutes, Patmol remarqua la respiration régulière de son filleul, il l'allongea alors dans son lit et alla chercher Remus qui saurait sûrement mieux gérer une situation pareille.
Quelques heures plus tard, Harry se réveilla avec l'esprit bien plus clair, il se sentait aussi plus sûr de lui car il savait qu'il aurait toujours la confiance et le soutient de son parrain. Il se décida à aller voir Dumbledore, si il y avait quelqu'un qui pourrait l'aider, c'était forcément lui. Il fourra la lettre de Gryffondor dans sa poche, prit l'exemplaire de l'histoire de Poudlard et se dirigea vers le bureau directorial tout en réfléchissant à l'énigme de Gryffondor. En chemin, il croisa Remus qu'il lui lança un regard compatissant. Harry sourit en retour et en déduit que Sirius avait mis son ami au courant, ce qui était une bonne chose d'ailleurs. Sans même s'en rendre compte, Harry se retrouva devant la gargouille, il constata alors qu'il ne connaissait pas le mot de passe. Il entreprit à citer tous les bonbons sorciers et moldus, sans succès. Mais après quelques minutes, ses efforts furent récompensés, il se retrouva donc devant la porte du bureau. Il frappa doucement et entendit une voix bienveillante lui dire d'entrer. Il s'exécuta et à peine eut-il franchit la porte que Fumseck vint se poser sur son épaule. Il le salua gentiment, s'assit et commença à raconter les derniers évènements. Mais après seulement quelques secondes de discours, une évidence frappa son esprit. Il bondit et s'écria : « Mais bien sûr ! Un phœnix !! »
Il se précipita hors du bureau sans même un regard pour Dumbledore qui restait perplexe sur sa chaise. Mais Harry était trop heureux pour le remarquer, il venait de découvrir la solution à l'énigme de son ancêtre ! Il courait à travers le château pour atteindre le quatrième étage où se trouvait le seul tableau d'un phoenix dans tout le château. Cela devait forcément être là-bas !
Il trépignait d'impatience et après quelques minutes de course, il arriva enfin devant la toile…
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Merci encore pour les reviews ! Ca fait vraiment chaud au cœur ! Et ça motive moult pour aller plus vite !