Ps : Quand je parle de Chambre, je fais référence à la Chambre des Secrets de Godric Gryffondor.
Niahaha… Je me suis bien marrée pour ce chapitre … Vous me direz comment vous avez trouvé la description ! Je n'ai pas mis toutes les tournures auxquelles j'ai pensé, vous vous seriez tirez des balles. Enfin… j'espère que ça va vous plaira et si vous avez des remarques n'hésitez pas à review !
Précision pour Emrah Potter : tu as raison, j'habite en Suisse… pas vraiment fière de l'être mais bon… je n'ai pas vraiment le choix…
Sinon merci à tous pour les reviews, ça me fait vraiment plaisir et ça m'encourage ! Je fais aussi vite que je peux mais je suis maniaque alors voila …
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Harry observa la toile avec intérêt, il essayait de trouver le moyen de rentrer dans la Chambre. Mais le tableau semblait totalement normal. Harry commençait à s'impatienter alors qu'il tâtonnait nerveusement sur les bords du tableau. Une voix le sortit de sa torpeur :
« Puis-je vous aider ? »
Harry se retourna brusquement pour faire face à son interlocuteur mais il ne vit personne. Le jeune sorcier sourit ironiquement, s'il commençait à entendre des voix comme lors de sa deuxième année, cela ne présageait rien de bon. Il entendit un rire mélodieux derrière lui, il fit volte-face sans attendre pour se retrouver nez à nez avec le phœnix de la toile. Celui-ci lui demanda :
« Alors puis-je vous aider ? »
Harry hésita, ce n'était pas dans ces habitudes de parler avec un phoenix, quoique un des ses amis était un serpent... « C'est à dire, peut-être, je me demandais si votre tableau avait un quelconque rapport avec la Chambre des secrets de Godric Gryffondor ? »
Le phœnix demeura silencieux et Harry se sentit d'un coup bête à cause de sa question. Il s'apprêtait à partir lorsque l'oiseau parla enfin :
« Alors c'est vous l'héritier… Mr Potter quel honneur ! Excusez ma maladresse mais je ne vous attendais pas si tôt. Votre visite est impromptue. Je vous félicite car vous êtes l'un des plus rapides à avoir trouver la solution de l'énigme. L'entrée de votre Chambre est ouverte, vous pouvez y résider tout le temps. La pièce a été conçue avec tout le nécessaire pour vivre. Vous pourrez même bientôt y inviter vos amis. Le passage leur sera ouvert si vous leur faites entièrement confiance. Mais pas tout de suite, pour l'instant vous devez apprendre. »
Harry remercia le phoenix mais un détail lui manquait.
« - Excusez moi encore, dit-il, mais comment fait-on pour entrer dans la pièce ?
- Oh ! Suis-je bête… Voyez vous, deviendrais-je sénile ? Avancez simplement contre la toile. Si vous réunissez toutes les conditions, pour entrer, vous passerez à travers comme si de rien était.
- Merci encore »
Harry respira profondément, ferma les yeux et avança droit devant lui. Lorsqu'il daigna rouvrir ses paupières, le spectacle qui s'offrait à ses yeux le laissa bouche bée.
Devant lui s'étendait une vaste salle, décorée aux couleurs de Gryffondor. Sur sa droite, un feu crépitait déjà dans la cheminée majestueuse donnant à la pièce une ambiance accueillante. Devant l'âtre et comme dans la salle commune de sa maison, reposaient plusieurs fauteuils et canapés confortables. En face du jeune sorcier, une longue table se dressait impérialement, des chaises aux coussins rebondis ornaient ses bords. Il pouvait aussi distinguer en arrière plan de la table, de grands buffets vitrés aux armoiries de son ancêtre, remplies de moult objets magiques de toutes sortes, il vit aussi à l'intérieur d'un des meubles un large coussin prêt à accueillir un objet de grande valeur : l'épée. A la gauche des armoires, s'élevaient d'immenses baies vitrées donnant sur un vaste jardin à la végétation luxuriante, il crut même apercevoir un petit lac dont l'onde était rythmée par la légère brise de ce mois d'août. A coté des fenêtres, un escalier de bois en colimaçon à l'allure pittoresque se dressait fièrement et aboutissait sur une galerie que Harry décida d'aller explorer plus tard. Derrière cet escalier, quelques tables de travail se tenaient timidement essayant de marquer leur présence dans la semi obscurité. La pièce était étrange malgré les grandes fenêtres, la salle n'était pas baignée dans une lumière abondante, elle gardait cette pénombre qui donnait tout son charme à un vieux château. De plus, les objets ne semblaient pas le moins du monde abîmés, quoique un peu poussiéreux. Harry remarqua un détail : plusieurs livres reposaient sur la table accompagné d'un parchemin. Le jeune sorcier fut piqué de curiosité mais l'envie de continuer la visite l'emporta. Il s'aventura dans la pièce d'un pas timide, s'avançant vers des portes dont les renforts étaient ornés de lions majestueux. Ces portes s'étendaient de manière symétrique, à côté des armoires, faisant le coin et étaient au nombre de trois. Le jeune sorcier ouvrit prudemment la première qui se révéla être une vaste salle de bain, plus luxueuse encore que celle dont bénéficiaient les préfets. Comme cette dernière, la pièce qui s'offrait à la vue de Harry était entièrement de marbre blanc avec sur les murs l'emblème de Gryffondor accompagnés de quelques toiles diverses. Au centre, un large bain s'étendait, en arrière plan se dressaient quelques robinets et autres artifices qui se prêtaient à l'environnement des salles de bain. Harry referma la porte, émerveillé et entreprit d'ouvrir la deuxième. A nouveau, il reçut un choc. Devant lui, deux magnifiques lits à baldaquins aux couvertures et coussins rouge foncé et or se dressaient avec majesté, plusieurs armoires ornaient leurs alentours accompagnés de quelques miroirs et autres commodes et bureaux. Harry ne pouvait plus aligner deux mots devant tant de beauté, il prit une profonde inspiration et ouvrit la dernière porte. Heureusement pour son cœur, la pièce semblait être l'exact réplique de sa voisine, sauf de part la mise en place. Le jeune sorcier se détourna des portes et se dirigea vers l'escalier. Il le monta lentement, essayant d'imaginer ce qui l'attendait sur la galerie. Il faillit tourner de l'œil lorsqu'il découvrit une vaste bibliothèque. Les livres étaient répartis sur trois colonnes. Harry parcourut les allées avec émerveillement, tous les ouvrages semblaient précieux mais usés. Les sujets étaient variés, intéressants et certains très complexes. Ils devaient appartenir à son ancêtre. Le jeune sorcier revint à la réalité, il s'appuya contre la balustrade admirant la beauté des jardins. Il descendit les escaliers et s'intéressa au parchemin et aux livres qui étaient sur la table. Il remarqua alors une chose qu'il n'avait pas décelée tant il était captivé par les décorations et le mobilier. Le premier étage était séparé en deux pas trois marches. Elles séparaient ainsi les canapés, bureaux, cheminée et autres portes, de la table, armoires, fenêtres et du petit escalier qui se dressaient quelques centimètres plus haut.
Sirius commençait sérieusement à s'énerver. A peine laissait-il son filleul une heure, qu'il disparaissait. Il avait entrepris pour la deuxième fois à retourner tout le château mais ce coup-ci sans résultat, il interrogea alors les personnes présentes et seul Remus put lui dire qu'il avait croisé le jeune homme une heure plus tôt. Il pensa à Dumbledore et se dirigea vers son bureau d'un pas conquérant. Il arriva devant la gargouille, dit le mot de passe, frappa et entra. Il remarqua que Dumbledore paraissait soucieux. Ils échangèrent les modalités de politesse et Sirius lui demanda : « Excusez-moi, mais auriez-vous vu Harry. Je le cherche depuis bientôt une heure sans succès. »
Le directeur prit un air étrange et lui répondit :
« -En effet, il est venu il y a moins d'une heure pour m'expliquer quelque chose d'important mais il est reparti au pas de course à peine quelques minutes plus tard…
- Rien d'autre ? s'enquit Sirius
- Si, peut-être, il est parti en s'exclamant et parlant de phœnix. Je ne sais pas si cela t'aidera mais c'est tout ce que j'ai. »
Sirius le remercia et repartit, la mine renfrognée. Cela ne l'avait vraiment pas avancé. Il songea aux derniers évènements et l'évidence lui sauta aux yeux. Le phœnix était la réponse à l'énigme de Gryffondor. Il soupira, Harry était sûrement dans sa Chambre à l'heure qu'il était. Il attendrait donc pour lui parler…
Harry s'installa confortablement dans un fauteuil avec tous les livres et le parchemin, qui lui étaient visiblement destinés. Il prit le parchemin.
Harry, mon Héritier
Il est temps d'apprendre. Malgré tout, j'espère que ta Chambre te plait. Voici les livres qu'il te faudra absolument lire. Ils contiennent tout mon savoir, pour les deux premiers. Ils ont été ensorcelés pour que tu apprennes au fur et à mesure de ta lecture. Le troisième renferme mes pouvoirs, tu apprendras la théorie et recevras tes pouvoirs en lisant. Malheureusement, tu devras t'entraîner pour les maîtriser et les comprendre. La magie est un art complexe, rappelle-toi de ceci toujours. Le dernier livre contient des choses utiles, lis-le même si tu n'en vois pas le besoin.
Je sais aussi que tu es aussi l'Héritier de Salazar. Il faut que tu comprennes que malgré la haine que nous nous portions, Serpentard n'était pas un mage noir. Il était seulement plus strict et respectueux envers les traditions. Ce sont ces héritiers qui ont fait croire à son attachement pour la magie noire. Tu vas penser que je me contredis mais tu as aussi besoin de l'héritage que Salazar te doit, pour vaincre ton ennemi. Va dans la Chambre des secrets de Serpentard, tu y trouveras ce dont tu as besoin.
Une dernière chose, en dépit de tout ce qu'on t'a dit, en dépit de toutes légendes et prédictions, soit toujours fiers de tes ancêtres. Salazar et moi étions sans conteste de grands sorciers et étant notre héritier, tu dois le devenir aussi. N'oublie pas que c'est toi seul qui écrit ton futur, aucune prédiction ne le décide pour toi …
La magie est un art complexe alors ne t'étonne pas si dans des moments difficiles, tu reçois un parchemin de ma part.
Bonne Chance
Godric Gryffondor.
Harry releva la tête dans un soupir, il avait toujours du mal à accepter qu'il soit l'héritier de Serpentard, qu'il ait un point commun de plus avec Tom Jedusor. Il frémit aussi à la pensée de redescendre dans la Chambre des Secrets. Salazar n'avait vraiment pas les mêmes goûts que Godric. Il soupira à nouveau, il n'avait pas vraiment le choix… comme d'habitude. Il décida d'aller chercher l'héritage de Salazar et de le ramener ici avant de commencer son apprentissage.
Il se leva lentement et sourit tristement en pensant qu'il allait passer du paradis à l'enfer. Il préféra ne pas s'imaginer ce qu'il allait trouver… Il sortit de la salle, en remuant des pensées plus noires les unes que les autres.
Cela faisait bientôt dix minutes que Harry marchait au travers des couloirs en direction des toilettes des filles du deuxième étage, il sourit ironiquement lorsqu'il pensa qu'il allait retrouver sa si chère amie, Mimi Geignarde. Après encore quelques minutes de marche, il arriva enfin à destination.
Ne voulant pas attirer l'attention de Mimi, Harry se faufila silencieusement jusqu'au deuxième robinet et murmura « ouvre-toi » en fourchelang. Alors qu'il allait se glisser par l'ouverture, il entendit une voix derrière lui l'appeler. Il soupira…
« - Harry ! Harry ! s'écria Mimi
- Qu'y a-t-il ?
- Oh ! Tu es quand même revenu me voir après toutes ces années ! Que je suis contente ! »
Si Mimi avait été vivante, Harry aurait pensé qu'elle rougissait mais le fait qu'elle soit un fantôme n'arrangeait pas vraiment son cas. Le jeune sorcier soupira, il n'avait pas le temps d'argumenter.
« Ecoute Mimi, j'ai vraiment pas que ça à faire alors laisse moi tranquille ! »
Pour toute réponse, Mimi plongea, en pleurnichant et pestant, dans une cuvette ce qui inonda la moitié la pièce. Harry maugréa, se retourna vers l'entrée dans la chambre et se laissa glisser dans l'ouverture. Il lui sembla tomber pendant des heures, se tapant un membre à chaque contour, il sentit enfin le tuyau devenir horizontale et il fut projeté dans les airs pour enfin retomber sur le dos dans un bruit sourd. Il se releva difficilement pestant comme une personne âgée se plaignant de ses rhumatismes. Il s'avança prudemment parmi les décombres provoqués par leur professeur de défense contre les forces du mal plus de deux ans auparavant. Il se retrouva devant la deuxième porte alors il murmura à nouveau en fourchelang « ouvrez ». Il pénétra alors dans la pièce principale. Son cœur battait à tout rompre, trop de mauvais souvenirs refaisaient surface. Il avança d'un pas incertain et retint sa respiration à l'endroit où aurait du se trouver le corps du basilic mais il se trouva stupéfait car la place était vide sans le moindre cadavre. « La magie est un art complexe » « la magie est un art complexe » Il se répéta encore quelques fois cette phrase pour ne pas trop se poser de questions. Il se retrouva devant la statue gigantesque de son ancêtre. Il chercha des yeux un détail, un indice et fut soulagé de voir une porte sur sa gauche. Il s'y précipita et entra. La pièce n'était pas très conviviale. Les couleurs de Serpentard faisaient froid dans le dos. Une table, quelques chaises et fauteuils faisaient la seule décoration de la pièce. Il aperçut un livre et une lettre sur la table. Il constata avec soulagement qu'ils lui étaient destinés, il fourra la lettre dans une de ses poches et prit le livre. Soudain, un petit détail lui heurta l'esprit. Comment allait-il faire pour remonter ? Il n'y avait pas Fumseck aujourd'hui. Le sorcier regarda autour de lui, inquiet. Il devait bien y exister un moyen de remonter puisque Jedusor l'avait fait plusieurs fois. Il ne pensait pas que Tom remontait grâce au basilic. Il fouilla la pièce en espérant trouver quelque chose, il ouvrit l'unique armoire et découvrit une dizaine de petits objets tous semblables. Il vit une inscription et apprit qu'il s'agissait de portoloins, il soupira, il n'aimait vraiment pas ce moyen de voyager mais il n'avait pas vraiment le choix… encore une fois. Il saisit l'un des objets et sentit comme un petit crochet qui l'attirait irrésistiblement par le nombril. Quand il atterrit, il se trouvait dans une chambre aux couleurs de Serpentard, il sortit rapidement et remarqua avec étonnement qu'il se trouvait dans la salle commune des Serpentard. « Merci Tom ! » pensa-t-il ironiquement. Il se pressa de retourner vers sa Chambre, passa rapidement à travers le tableau pour s'écrouler dans un des fauteuils moelleux. Il soupira en rassemblant tous ses livres, l'entraînement allait pouvoir commencer…
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N'hésiter pas a review !
Niahaha… Je me suis bien marrée pour ce chapitre … Vous me direz comment vous avez trouvé la description ! Je n'ai pas mis toutes les tournures auxquelles j'ai pensé, vous vous seriez tirez des balles. Enfin… j'espère que ça va vous plaira et si vous avez des remarques n'hésitez pas à review !
Précision pour Emrah Potter : tu as raison, j'habite en Suisse… pas vraiment fière de l'être mais bon… je n'ai pas vraiment le choix…
Sinon merci à tous pour les reviews, ça me fait vraiment plaisir et ça m'encourage ! Je fais aussi vite que je peux mais je suis maniaque alors voila …
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Harry observa la toile avec intérêt, il essayait de trouver le moyen de rentrer dans la Chambre. Mais le tableau semblait totalement normal. Harry commençait à s'impatienter alors qu'il tâtonnait nerveusement sur les bords du tableau. Une voix le sortit de sa torpeur :
« Puis-je vous aider ? »
Harry se retourna brusquement pour faire face à son interlocuteur mais il ne vit personne. Le jeune sorcier sourit ironiquement, s'il commençait à entendre des voix comme lors de sa deuxième année, cela ne présageait rien de bon. Il entendit un rire mélodieux derrière lui, il fit volte-face sans attendre pour se retrouver nez à nez avec le phœnix de la toile. Celui-ci lui demanda :
« Alors puis-je vous aider ? »
Harry hésita, ce n'était pas dans ces habitudes de parler avec un phoenix, quoique un des ses amis était un serpent... « C'est à dire, peut-être, je me demandais si votre tableau avait un quelconque rapport avec la Chambre des secrets de Godric Gryffondor ? »
Le phœnix demeura silencieux et Harry se sentit d'un coup bête à cause de sa question. Il s'apprêtait à partir lorsque l'oiseau parla enfin :
« Alors c'est vous l'héritier… Mr Potter quel honneur ! Excusez ma maladresse mais je ne vous attendais pas si tôt. Votre visite est impromptue. Je vous félicite car vous êtes l'un des plus rapides à avoir trouver la solution de l'énigme. L'entrée de votre Chambre est ouverte, vous pouvez y résider tout le temps. La pièce a été conçue avec tout le nécessaire pour vivre. Vous pourrez même bientôt y inviter vos amis. Le passage leur sera ouvert si vous leur faites entièrement confiance. Mais pas tout de suite, pour l'instant vous devez apprendre. »
Harry remercia le phoenix mais un détail lui manquait.
« - Excusez moi encore, dit-il, mais comment fait-on pour entrer dans la pièce ?
- Oh ! Suis-je bête… Voyez vous, deviendrais-je sénile ? Avancez simplement contre la toile. Si vous réunissez toutes les conditions, pour entrer, vous passerez à travers comme si de rien était.
- Merci encore »
Harry respira profondément, ferma les yeux et avança droit devant lui. Lorsqu'il daigna rouvrir ses paupières, le spectacle qui s'offrait à ses yeux le laissa bouche bée.
Devant lui s'étendait une vaste salle, décorée aux couleurs de Gryffondor. Sur sa droite, un feu crépitait déjà dans la cheminée majestueuse donnant à la pièce une ambiance accueillante. Devant l'âtre et comme dans la salle commune de sa maison, reposaient plusieurs fauteuils et canapés confortables. En face du jeune sorcier, une longue table se dressait impérialement, des chaises aux coussins rebondis ornaient ses bords. Il pouvait aussi distinguer en arrière plan de la table, de grands buffets vitrés aux armoiries de son ancêtre, remplies de moult objets magiques de toutes sortes, il vit aussi à l'intérieur d'un des meubles un large coussin prêt à accueillir un objet de grande valeur : l'épée. A la gauche des armoires, s'élevaient d'immenses baies vitrées donnant sur un vaste jardin à la végétation luxuriante, il crut même apercevoir un petit lac dont l'onde était rythmée par la légère brise de ce mois d'août. A coté des fenêtres, un escalier de bois en colimaçon à l'allure pittoresque se dressait fièrement et aboutissait sur une galerie que Harry décida d'aller explorer plus tard. Derrière cet escalier, quelques tables de travail se tenaient timidement essayant de marquer leur présence dans la semi obscurité. La pièce était étrange malgré les grandes fenêtres, la salle n'était pas baignée dans une lumière abondante, elle gardait cette pénombre qui donnait tout son charme à un vieux château. De plus, les objets ne semblaient pas le moins du monde abîmés, quoique un peu poussiéreux. Harry remarqua un détail : plusieurs livres reposaient sur la table accompagné d'un parchemin. Le jeune sorcier fut piqué de curiosité mais l'envie de continuer la visite l'emporta. Il s'aventura dans la pièce d'un pas timide, s'avançant vers des portes dont les renforts étaient ornés de lions majestueux. Ces portes s'étendaient de manière symétrique, à côté des armoires, faisant le coin et étaient au nombre de trois. Le jeune sorcier ouvrit prudemment la première qui se révéla être une vaste salle de bain, plus luxueuse encore que celle dont bénéficiaient les préfets. Comme cette dernière, la pièce qui s'offrait à la vue de Harry était entièrement de marbre blanc avec sur les murs l'emblème de Gryffondor accompagnés de quelques toiles diverses. Au centre, un large bain s'étendait, en arrière plan se dressaient quelques robinets et autres artifices qui se prêtaient à l'environnement des salles de bain. Harry referma la porte, émerveillé et entreprit d'ouvrir la deuxième. A nouveau, il reçut un choc. Devant lui, deux magnifiques lits à baldaquins aux couvertures et coussins rouge foncé et or se dressaient avec majesté, plusieurs armoires ornaient leurs alentours accompagnés de quelques miroirs et autres commodes et bureaux. Harry ne pouvait plus aligner deux mots devant tant de beauté, il prit une profonde inspiration et ouvrit la dernière porte. Heureusement pour son cœur, la pièce semblait être l'exact réplique de sa voisine, sauf de part la mise en place. Le jeune sorcier se détourna des portes et se dirigea vers l'escalier. Il le monta lentement, essayant d'imaginer ce qui l'attendait sur la galerie. Il faillit tourner de l'œil lorsqu'il découvrit une vaste bibliothèque. Les livres étaient répartis sur trois colonnes. Harry parcourut les allées avec émerveillement, tous les ouvrages semblaient précieux mais usés. Les sujets étaient variés, intéressants et certains très complexes. Ils devaient appartenir à son ancêtre. Le jeune sorcier revint à la réalité, il s'appuya contre la balustrade admirant la beauté des jardins. Il descendit les escaliers et s'intéressa au parchemin et aux livres qui étaient sur la table. Il remarqua alors une chose qu'il n'avait pas décelée tant il était captivé par les décorations et le mobilier. Le premier étage était séparé en deux pas trois marches. Elles séparaient ainsi les canapés, bureaux, cheminée et autres portes, de la table, armoires, fenêtres et du petit escalier qui se dressaient quelques centimètres plus haut.
Sirius commençait sérieusement à s'énerver. A peine laissait-il son filleul une heure, qu'il disparaissait. Il avait entrepris pour la deuxième fois à retourner tout le château mais ce coup-ci sans résultat, il interrogea alors les personnes présentes et seul Remus put lui dire qu'il avait croisé le jeune homme une heure plus tôt. Il pensa à Dumbledore et se dirigea vers son bureau d'un pas conquérant. Il arriva devant la gargouille, dit le mot de passe, frappa et entra. Il remarqua que Dumbledore paraissait soucieux. Ils échangèrent les modalités de politesse et Sirius lui demanda : « Excusez-moi, mais auriez-vous vu Harry. Je le cherche depuis bientôt une heure sans succès. »
Le directeur prit un air étrange et lui répondit :
« -En effet, il est venu il y a moins d'une heure pour m'expliquer quelque chose d'important mais il est reparti au pas de course à peine quelques minutes plus tard…
- Rien d'autre ? s'enquit Sirius
- Si, peut-être, il est parti en s'exclamant et parlant de phœnix. Je ne sais pas si cela t'aidera mais c'est tout ce que j'ai. »
Sirius le remercia et repartit, la mine renfrognée. Cela ne l'avait vraiment pas avancé. Il songea aux derniers évènements et l'évidence lui sauta aux yeux. Le phœnix était la réponse à l'énigme de Gryffondor. Il soupira, Harry était sûrement dans sa Chambre à l'heure qu'il était. Il attendrait donc pour lui parler…
Harry s'installa confortablement dans un fauteuil avec tous les livres et le parchemin, qui lui étaient visiblement destinés. Il prit le parchemin.
Harry, mon Héritier
Il est temps d'apprendre. Malgré tout, j'espère que ta Chambre te plait. Voici les livres qu'il te faudra absolument lire. Ils contiennent tout mon savoir, pour les deux premiers. Ils ont été ensorcelés pour que tu apprennes au fur et à mesure de ta lecture. Le troisième renferme mes pouvoirs, tu apprendras la théorie et recevras tes pouvoirs en lisant. Malheureusement, tu devras t'entraîner pour les maîtriser et les comprendre. La magie est un art complexe, rappelle-toi de ceci toujours. Le dernier livre contient des choses utiles, lis-le même si tu n'en vois pas le besoin.
Je sais aussi que tu es aussi l'Héritier de Salazar. Il faut que tu comprennes que malgré la haine que nous nous portions, Serpentard n'était pas un mage noir. Il était seulement plus strict et respectueux envers les traditions. Ce sont ces héritiers qui ont fait croire à son attachement pour la magie noire. Tu vas penser que je me contredis mais tu as aussi besoin de l'héritage que Salazar te doit, pour vaincre ton ennemi. Va dans la Chambre des secrets de Serpentard, tu y trouveras ce dont tu as besoin.
Une dernière chose, en dépit de tout ce qu'on t'a dit, en dépit de toutes légendes et prédictions, soit toujours fiers de tes ancêtres. Salazar et moi étions sans conteste de grands sorciers et étant notre héritier, tu dois le devenir aussi. N'oublie pas que c'est toi seul qui écrit ton futur, aucune prédiction ne le décide pour toi …
La magie est un art complexe alors ne t'étonne pas si dans des moments difficiles, tu reçois un parchemin de ma part.
Bonne Chance
Godric Gryffondor.
Harry releva la tête dans un soupir, il avait toujours du mal à accepter qu'il soit l'héritier de Serpentard, qu'il ait un point commun de plus avec Tom Jedusor. Il frémit aussi à la pensée de redescendre dans la Chambre des Secrets. Salazar n'avait vraiment pas les mêmes goûts que Godric. Il soupira à nouveau, il n'avait pas vraiment le choix… comme d'habitude. Il décida d'aller chercher l'héritage de Salazar et de le ramener ici avant de commencer son apprentissage.
Il se leva lentement et sourit tristement en pensant qu'il allait passer du paradis à l'enfer. Il préféra ne pas s'imaginer ce qu'il allait trouver… Il sortit de la salle, en remuant des pensées plus noires les unes que les autres.
Cela faisait bientôt dix minutes que Harry marchait au travers des couloirs en direction des toilettes des filles du deuxième étage, il sourit ironiquement lorsqu'il pensa qu'il allait retrouver sa si chère amie, Mimi Geignarde. Après encore quelques minutes de marche, il arriva enfin à destination.
Ne voulant pas attirer l'attention de Mimi, Harry se faufila silencieusement jusqu'au deuxième robinet et murmura « ouvre-toi » en fourchelang. Alors qu'il allait se glisser par l'ouverture, il entendit une voix derrière lui l'appeler. Il soupira…
« - Harry ! Harry ! s'écria Mimi
- Qu'y a-t-il ?
- Oh ! Tu es quand même revenu me voir après toutes ces années ! Que je suis contente ! »
Si Mimi avait été vivante, Harry aurait pensé qu'elle rougissait mais le fait qu'elle soit un fantôme n'arrangeait pas vraiment son cas. Le jeune sorcier soupira, il n'avait pas le temps d'argumenter.
« Ecoute Mimi, j'ai vraiment pas que ça à faire alors laisse moi tranquille ! »
Pour toute réponse, Mimi plongea, en pleurnichant et pestant, dans une cuvette ce qui inonda la moitié la pièce. Harry maugréa, se retourna vers l'entrée dans la chambre et se laissa glisser dans l'ouverture. Il lui sembla tomber pendant des heures, se tapant un membre à chaque contour, il sentit enfin le tuyau devenir horizontale et il fut projeté dans les airs pour enfin retomber sur le dos dans un bruit sourd. Il se releva difficilement pestant comme une personne âgée se plaignant de ses rhumatismes. Il s'avança prudemment parmi les décombres provoqués par leur professeur de défense contre les forces du mal plus de deux ans auparavant. Il se retrouva devant la deuxième porte alors il murmura à nouveau en fourchelang « ouvrez ». Il pénétra alors dans la pièce principale. Son cœur battait à tout rompre, trop de mauvais souvenirs refaisaient surface. Il avança d'un pas incertain et retint sa respiration à l'endroit où aurait du se trouver le corps du basilic mais il se trouva stupéfait car la place était vide sans le moindre cadavre. « La magie est un art complexe » « la magie est un art complexe » Il se répéta encore quelques fois cette phrase pour ne pas trop se poser de questions. Il se retrouva devant la statue gigantesque de son ancêtre. Il chercha des yeux un détail, un indice et fut soulagé de voir une porte sur sa gauche. Il s'y précipita et entra. La pièce n'était pas très conviviale. Les couleurs de Serpentard faisaient froid dans le dos. Une table, quelques chaises et fauteuils faisaient la seule décoration de la pièce. Il aperçut un livre et une lettre sur la table. Il constata avec soulagement qu'ils lui étaient destinés, il fourra la lettre dans une de ses poches et prit le livre. Soudain, un petit détail lui heurta l'esprit. Comment allait-il faire pour remonter ? Il n'y avait pas Fumseck aujourd'hui. Le sorcier regarda autour de lui, inquiet. Il devait bien y exister un moyen de remonter puisque Jedusor l'avait fait plusieurs fois. Il ne pensait pas que Tom remontait grâce au basilic. Il fouilla la pièce en espérant trouver quelque chose, il ouvrit l'unique armoire et découvrit une dizaine de petits objets tous semblables. Il vit une inscription et apprit qu'il s'agissait de portoloins, il soupira, il n'aimait vraiment pas ce moyen de voyager mais il n'avait pas vraiment le choix… encore une fois. Il saisit l'un des objets et sentit comme un petit crochet qui l'attirait irrésistiblement par le nombril. Quand il atterrit, il se trouvait dans une chambre aux couleurs de Serpentard, il sortit rapidement et remarqua avec étonnement qu'il se trouvait dans la salle commune des Serpentard. « Merci Tom ! » pensa-t-il ironiquement. Il se pressa de retourner vers sa Chambre, passa rapidement à travers le tableau pour s'écrouler dans un des fauteuils moelleux. Il soupira en rassemblant tous ses livres, l'entraînement allait pouvoir commencer…
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N'hésiter pas a review !
