Merci à tous les reviewers, me répèterais-je ?
Sérieusement merci, ça fait vraiment très très plaisir.
Juste pour ceux qui ont mal compris, le couple R/He ne sera pas altéré. Je prévois autre chose d'encore plus machiavélique.
....................................
Après une bonne nuit de sommeil bien mérité, Harry se leva d'excellente humeur. Il prit une douche et se prépara pour aller déjeuner. Il se dirigeait tranquillement vers la grande salle, lorsque soudain il sursauta, Thryn qui avait pris l'habitude d'apparaître à n'importe quel moment, était en train de monter le long de sa jambe pour aller s'enrouler autour du bras de son maître. Harry échangea quelques mots avec lui avant qu'il ne s'assoupisse comme à l'accoutumée. Le jeune homme replongea alors dans ses pensées, il se demandait s'il devait mettre Dumbledore dans la confidence. Connaissant le sorcier, il insisterait sûrement pour savoir. Après tout, il était un des mages les plus puissants, ils feraient sûrement une bonne équipe. Harry eut un petit rire lorsqu'il repensa au fait qu'il avait laissé en plan son directeur sans plus d'explications, il devait se sentir frustré. Il pénétra la grande salle un sourire aux lèvres, il remarqua que quelques professeurs étaient revenus, sûrement pour préparer la rentrée. Il s'assit à côté de son parrain, qui le salua chaleureusement. Ils mangèrent tranquillement en discutant de la pluie et du beau temps. Remus était absent mais il se rappela que la lune était pleine la nuit dernière, il devait probablement se reposer. A la fin du repas, Dumbledore demanda à Harry et à Sirius de le suivre dans son bureau. Les deux concernés se regardèrent un moment et acquiescèrent. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les trois assis dans le bureau directorial. Dumbledore commença :
« Bien, Harry, pourrais-je savoir ce que tu me caches ? » Harry allait répliqué mais le vieux sorcier l'en empêcha : « ou plutôt ce que tu as oublié de mentionner » Le jeune homme sourit satisfait, et commença son récit, en essayant d'être le plus proche de la vérité. Après environ 15 minutes, Harry finit et observa, avec un soupçon de fierté personnelle, sur la visage du vieux directeur, une expression qu'il n'avait jamais eu l'occasion de remarquer : l'étonnement.
Les secondes passèrent et le silence s'installa. Sirius, ironique, toujours fidèle à lui-même, lança :
« Monsieur ! Essayer de ne pas nous faire un arrêt cardiaque, on a encore besoin de vous… »
Harry tenta de dissimuler son rire, en vain lorsqu'il vit Sirius essayer de faire la même chose. Dumbledore ne mit pas longtemps à rejoindre le fou rire qui perdura encore de longs instants. Dans de temps aussi sombres, tout le monde en avait besoin. Ils se calmèrent doucement et Dumbledore prit la parole.
« Et bien Harry, j'ai l'honneur de te dire que tu es la première personne à m'avoir surpris depuis toutes ces années. Je ne me serais jamais douté que tu puisses être l'héritier des Deux Ennemis. Je croyais à un mythe…»
Le jeune sorcier fronça les sourcils : « Mais vous deviez bien savoir quelque chose puisque vous m'aviez promis de me révéler la cause de la mort de mes parents !
- En effet Harry, je savais que le sang de Gryffondor coulait dans tes veines, je me doutais aussi que tu sois l'héritier de ta maison à cause de l'épée. Mais le fait que tu sois un descendant de Serpentard est une véritable révélation ! »
Harry acquiesça. Sirius se leva et se dirigea vers une étagère et prit un objet entre ses mains. Il se rapprocha de son filleul pour lui donner l'objet.
« Je crois pouvoir assurer que cette épée te revient. N'est-ce pas, Albus ? »
Harry releva la tête vivement la tête vers son directeur et le vit lui sourire bienveillamment en signe d'approbation. Le jeune sorcier admira son bien sous tous les angles, une lueur d'émerveillement dans les yeux. Dumbledore continua alors la discussion :
« Et tu as fini ta lecture ? »
Harry répondit par l'affirmative. Le directeur réfléchit quelques instants, il ne voyait vraiment aucun endroit capable à accueillir les entraînements. Le jeune sorcier sembla lire cette préoccupation dans ses yeux.
« Pour m'entraîner, ma Chambre sera parfaite, il suffit de créer une pièce adaptée. Là-bas, nous sommes surs de ne pas être interrompu ou importunés. »
Sirius parut sceptique. « Nous pouvons y entrer ? »
Harry sourit : « Bien sûr, les conditions sont que je vous fasse entièrement confiance et que vous y soyez invités. Cela ne posera pas de problèmes, je crois. »
Son parrain s'exclama, visiblement enthousiaste : « Alors je crois qu'une visite s'impose ! »
Harry les guida à travers le château. Il hésita à faire quelques détours pour augmenter l'impatience. Soudain, il pensa à Remus, il aurait bien voulu l'emmener aussi. Après tout, il devait l'aider à s'entraîner. Il en fit part à son parrain qui approuva. Ils allèrent donc voir si le loup-garou se sentait suffisamment bien pour cette visite. Il s'avéra que oui donc ils repartirent tout quatre vers la toile du phénix. Quelques minutes plus tard, Harry s'arrêta et dit bonjour au phœnix qui le salua en retour de tous les éloges possibles et inimaginables. Le jeune sorcier soupira et coupa l'oiseau, lui demandant de laisser dorénavant passer sans questions les trois autres personnes présentes. L'oiseau émit un sifflement mélodieux en signe d'accord. Harry sourit et dit simplement « faites comme moi ! » en traversant le tableau sous les yeux étonnés des trois adultes.
« A toi l'honneur, Sirius » fit Remus, feignant une révérence. Le concerné soupira et marcha d'un pas déterminé vers le tableau. Il le traversa sans problème. Lorsqu'il arriva de l'autre côté, Sirius stoppa net devant la beauté de la pièce, elle semblait irréelle. Soudain, quelque chose frappa brutalement son dos et il fut projeté sur le sol. Le quelque chose s'averrait être Remus qui venait de traverser la toile. Dumbledore arriva à son tour dans la Chambre et observa avec amusement les deux adultes allongés sur le sol. Il les aida à se relever, sans qu'ils ne cessent de maugréer. Lorsqu'ils furent tous sur pieds, ils se figèrent en regardant la pièce. Harry quant à lui, était mort de rire dans son fauteuil, il se ressaisit et leur proposa de faire la visite. Lorsqu'il montra la bibliothèque aux trois sorciers, ils ne purent à nouveau aligner trois mots tant la surprise était grande. Le « maître des lieux », le nouveau titre de Harry donné par son parrain, leur laissa admirer la pièce. On aurait dit trois enfants qui entraient dans un magasin de jouets.
Le jeune sorcier de son côté redescendit et s'installa dans un fauteuil attendant les autres. Bientôt, il sentit une main ébouriffer ses cheveux. Il n'eut pas besoin de lever les yeux pour voir que c'était Sirius, ce geste était devenu une petite habitude. Son parrain semblait toujours un peu ébranlé par la Chambre mais son filleul le rassura.
« Ne t'inquiète pas, j'ai eu exactement la même réaction. »
Sirius rit doucement. Le silence s'installa, l'atmosphère de la Chambre avait la capacité de calmer les mœurs. Dumbledore et le professeur Lupin les rejoignirent peu après, ils avaient repris leur contenance mais Harry savait qu'il se souviendrait toute sa vie de ce moment où il avait vu les deux personnes les plus calmes qu'il n'ait jamais connu poussant des cris d'admiration toutes les deux minutes.
Le directeur mit fin à ses réflexions : « Alors Harry, prêt à t'entraîner ? »
Le jeune homme acquiesça vivement, visiblement impatient : « Toujours ! Mais… il faut créer la salle d'abord. Je pense qu'il faudrait la faire de ce côté, dit-il en montrant un coin de la pièce, entre les deux bureaux. Cela conviendrait assez. »
Les trois hommes acquiescèrent. Dumbledore se leva et s'excusa quelques minutes le temps de construire la pièce. Les deux maraudeurs et Harry regardaient paisiblement le feu qui crépitait inlassablement dans la cheminée quand ils entendirent Albus leur dire de venir. Ils se dirigèrent vers la nouvelle porte et admirèrent le travail du directeur. La salle était très vaste, simple avec seulement quelques tentures aux couleurs de Gryffondor. Le directeur se gratta la tête prenant un air désolé : « Evidemment, je n'ai pas les talents de décoration de Godric ! »
Harry trépignait d'impatience de montrer ses capacités aux trois adultes, pour l'instant il avait très bien caché son jeu. Sirius le remarqua et lança joyeusement : « Je crois qu'on devrait s'y mettre avant que tu ne fasses exploser quelque chose ! »
Le jeune homme lui répondit par un sourire mais au fond de lui il s'écriait « Enfin !!! ».
Ils décidèrent de commencer par évaluer la nouvelle puissance de Harry. Dumbledore prit les commandes de l'entraînement :
« Nous allons essayer avec expelliarmus, ce sort n'est pas extrêmement puissant. Harry désarme Sirius. »
Harry se mit en face de son parrain, la baguette tendue devant lui et cria le sort. Le sort frappa de plein fouet le sorcier qui alla s'écraser contre le mur de la salle. Horrifié, Harry jeta sa baguette et se précipita vers son parrain. Il s'agenouilla à ses côtés. Heureusement, la salle était spécialement équipée pour amortir les chutes.
« - Sirius ! Est-ce que ça va ? Rien de cassé ? »
Le sorcier se redressa un peu et sourit à son filleul.
« Ca va, ne t'inquiète pas. Et bien, on ne m'en avait jamais fait d'aussi puissant, je suis impressionné ! »
Harry aida son parrain à se relever. Il se dirigea, tout en soutenant Patmol, ensuite vers Dumbledore et Remus qui restait interdits. Le jeune sorcier demanda :
« On peut m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Je suis incapable de lancer un sort aussi puissant ! Je l'ai lancé normalement ! »
Les deux maraudeurs, baissant la tête, ne répondirent rien. Dumbledore parla alors :
« Essaye le sort sur moi, Harry »
Mais le jeune sorcier ne semblait pas convaincu :
« Sur vous !? Mais voyons, je sais que j'ai pris un peu de puissance mais jamais de la à réussir à vous désarmer ! »
Son directeur eut un sourire étrange : « Je n'en suis pas si sûr… »
Il se plaça face à son élève et l'invita à lancer l'incantation. Harry dit le sort sans grande conviction, l'onde fonça droit sur Dumbledore et sembla stopper par une barrière invisible. Mais après quelques secondes de lutte le sort traversa le bouclier et désarma efficacement le mage. La baguette d'Albus décrivit un arc de cercle et se logea doucement dans les mains du jeune Potter.
Harry en resta bouche bée. Il regarda son directeur qui s'était approché pour reprendre sa baguette, sans comprendre. Devant l'air interrogateur de son élève, Albus prit une grande inspiration : « Je te félicite, tu as rompu tous mes boucliers de protection et réussi à me désarmer. Seul Voldemort y était arrivé. » Harry ne comprenait plus.
« Harry, tu as égalé ma puissance, peut-être même l'as-tu surpassée. » ajouta Dumbledore calmement. Le jeune sorcier s'écria. « Mais c'est impossible ! Vous êtes le sorcier le plus puissant existant ! Je ne peut pas vous avoir égaler ! » Le directeur posa une main compatissante sur l'épaule de son élève et lui dit : « Il est temps que tu le saches. Le sorcier le plus fort est Voldemort. Tout le monde croit qu'il n'ose pas s'introduire à Poudlard à cause de moi, mais c'est faux. Il ne peut pas à cause d'un sort jeté pour protéger l'école. J'admets que je ne suis pas loin de sa puissance mais je suis plus faible. »
Harry mit quelques secondes à assimiler les paroles de son directeur. Etrangement, il ne trouvait pas cela trop dramatique. Le fait était là et il fallait l'accepter. Le jeune homme soupira et ajouta :
« Par contre, je ne suis toujours pas convaincu d'être aussi puissant que vous. »
Le vieil homme sourit : « Testons nos patronus. C'est très efficace pour déterminer la force d'un sorcier ».
Le plus jeune acquiesça et incanta « Spero Patronum »
Un cerf éclatant sortit de la baquette. Dumbledore fit de même et un lion apparut. Tout deux étaient resplendissants, brillaient de la même force quoique le cerf s'illuminait un peu plus de temps à autre. Harry sembla convaincu. Les deux patroni disparurent. Dumbledore sourit et ajouta : « Tout ce qu'il faut c'est du travail et de la patience. Tu ne maîtrises pas ton pouvoir. Tu en as libéré beaucoup contre Sirius par exemple. Il faut que tu apprennes à doser. Ensuite, il faudra apprendre à utiliser tous les sorts que tu as retenu malgré le fait que tu puisses sûrement déjà en produire de parfaits. Il faudra t'entraîner régulièrement durant cette année. Je pense que tu pourras maîtriser ton pouvoir à la fin des vacances déjà si tu travailles ardemment.
Il ne faudra pas non plus que tu mettes de côté ton apprentissage d'animagus, ce serait un grand avantage pour vaincre l'ennemi. »
Harry acquiesça, il était déterminé. Dumbledore regarda sa montre et s'écria : « Mes amis, je dois vous laisser. Le devoir m'appelle. Je compte sur vous », dit-il en regardant les deux maraudeurs qui hochèrent la tête en signe d'approbation. Il se retourna vers Harry et lui parla : « courage mon garçon et n'abandonne jamais ! »
Le jeune sorcier sourit en guise de réponse et Albus Dumbledore quitta la pièce.
Sirius se leva, comprenant bien que son filleul avait du mal à tout gérer, il posa une main compatissante sur son épaule et lui sourit. Remus s'approcha : « Tu pourras toujours compter sur nous, Harry. Nous t'en faisons la promesse ! »
Harry les remercia, il était heureux d'être sur d'avoir quelqu'un sur qui compter. Il se ressaisit et s'exclama : « Allez ! Au travail !! »
Les deux maraudeurs s'échangèrent un regard complice. Il ressemblait tellement à James, ça en devenait troublant.
Ils commencèrent à lancer des sorts de base comme lumos. La première fois que le plus jeune le fit, une lumière aveuglante envahit la pièce, alors que Sirius ne lui avait demandé qu'un petit rayon. Harry comprit alors le travail qu'il avait et se concentra encore davantage.
Deux semaines passèrent. Harry s'écroula au milieu de la salle d'entraînement. Il était exténué ! Son parrain et Remus vinrent s'asseoir à coté de lui. Le jeune sorcier avait fermé les yeux, se remémorant les jours qui venaient de s'écouler. Chaque jour, il s'était exercé avec les deux maraudeurs pour dominer son pouvoir. Il se rendait compte d'un changement en lui, il se sentait plus sûr, plus à l'aise. Il avait laissé sa part de Gryffondor prendre le dessus. Son ancêtre était connu pour son charisme, sa prestance, il en avait sûrement hérité.
Sirius regardait tendrement son filleul, il avait montré tant de détermination ces derniers jours, cela en devenait impressionnant. Il avait de long dépassé ses propres pouvoirs et maintenant après deux semaines de travail acharné, il les maîtrisait à merveille. Il ne restait plus qu'à les développer.
Remus était perdu dans ses pensées, il trouvait incroyable de faire autant de progrès en si peu de temps. Harry maîtrisait maintenant à la perfection ses dons, la partie la plus intéressante allait commencer. Il était fier d'avoir Harry pour ami…
Sirius déclara soudain : « Félicitations, petit. Tu as terminé la première partie de ton apprentissage avec succès ! »
Harry soupira : « Je n'aurais pas pensé y parvenir aussi vite ! Ca se fête ! Demain, je ne bouge pas de mon lit… »
Sirius rit doucement : « Hé non, pas demain, rappelles-toi nous serons le 28. Tu as rendez-vous sur le Chemin de Traverse »
Harry se cacha les yeux avec un main et déclara d'une voix monotone : « Vivement demain … »
..........................
Une review pour la motive… ça fait de mal à personne
Sérieusement merci, ça fait vraiment très très plaisir.
Juste pour ceux qui ont mal compris, le couple R/He ne sera pas altéré. Je prévois autre chose d'encore plus machiavélique.
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Après une bonne nuit de sommeil bien mérité, Harry se leva d'excellente humeur. Il prit une douche et se prépara pour aller déjeuner. Il se dirigeait tranquillement vers la grande salle, lorsque soudain il sursauta, Thryn qui avait pris l'habitude d'apparaître à n'importe quel moment, était en train de monter le long de sa jambe pour aller s'enrouler autour du bras de son maître. Harry échangea quelques mots avec lui avant qu'il ne s'assoupisse comme à l'accoutumée. Le jeune homme replongea alors dans ses pensées, il se demandait s'il devait mettre Dumbledore dans la confidence. Connaissant le sorcier, il insisterait sûrement pour savoir. Après tout, il était un des mages les plus puissants, ils feraient sûrement une bonne équipe. Harry eut un petit rire lorsqu'il repensa au fait qu'il avait laissé en plan son directeur sans plus d'explications, il devait se sentir frustré. Il pénétra la grande salle un sourire aux lèvres, il remarqua que quelques professeurs étaient revenus, sûrement pour préparer la rentrée. Il s'assit à côté de son parrain, qui le salua chaleureusement. Ils mangèrent tranquillement en discutant de la pluie et du beau temps. Remus était absent mais il se rappela que la lune était pleine la nuit dernière, il devait probablement se reposer. A la fin du repas, Dumbledore demanda à Harry et à Sirius de le suivre dans son bureau. Les deux concernés se regardèrent un moment et acquiescèrent. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les trois assis dans le bureau directorial. Dumbledore commença :
« Bien, Harry, pourrais-je savoir ce que tu me caches ? » Harry allait répliqué mais le vieux sorcier l'en empêcha : « ou plutôt ce que tu as oublié de mentionner » Le jeune homme sourit satisfait, et commença son récit, en essayant d'être le plus proche de la vérité. Après environ 15 minutes, Harry finit et observa, avec un soupçon de fierté personnelle, sur la visage du vieux directeur, une expression qu'il n'avait jamais eu l'occasion de remarquer : l'étonnement.
Les secondes passèrent et le silence s'installa. Sirius, ironique, toujours fidèle à lui-même, lança :
« Monsieur ! Essayer de ne pas nous faire un arrêt cardiaque, on a encore besoin de vous… »
Harry tenta de dissimuler son rire, en vain lorsqu'il vit Sirius essayer de faire la même chose. Dumbledore ne mit pas longtemps à rejoindre le fou rire qui perdura encore de longs instants. Dans de temps aussi sombres, tout le monde en avait besoin. Ils se calmèrent doucement et Dumbledore prit la parole.
« Et bien Harry, j'ai l'honneur de te dire que tu es la première personne à m'avoir surpris depuis toutes ces années. Je ne me serais jamais douté que tu puisses être l'héritier des Deux Ennemis. Je croyais à un mythe…»
Le jeune sorcier fronça les sourcils : « Mais vous deviez bien savoir quelque chose puisque vous m'aviez promis de me révéler la cause de la mort de mes parents !
- En effet Harry, je savais que le sang de Gryffondor coulait dans tes veines, je me doutais aussi que tu sois l'héritier de ta maison à cause de l'épée. Mais le fait que tu sois un descendant de Serpentard est une véritable révélation ! »
Harry acquiesça. Sirius se leva et se dirigea vers une étagère et prit un objet entre ses mains. Il se rapprocha de son filleul pour lui donner l'objet.
« Je crois pouvoir assurer que cette épée te revient. N'est-ce pas, Albus ? »
Harry releva la tête vivement la tête vers son directeur et le vit lui sourire bienveillamment en signe d'approbation. Le jeune sorcier admira son bien sous tous les angles, une lueur d'émerveillement dans les yeux. Dumbledore continua alors la discussion :
« Et tu as fini ta lecture ? »
Harry répondit par l'affirmative. Le directeur réfléchit quelques instants, il ne voyait vraiment aucun endroit capable à accueillir les entraînements. Le jeune sorcier sembla lire cette préoccupation dans ses yeux.
« Pour m'entraîner, ma Chambre sera parfaite, il suffit de créer une pièce adaptée. Là-bas, nous sommes surs de ne pas être interrompu ou importunés. »
Sirius parut sceptique. « Nous pouvons y entrer ? »
Harry sourit : « Bien sûr, les conditions sont que je vous fasse entièrement confiance et que vous y soyez invités. Cela ne posera pas de problèmes, je crois. »
Son parrain s'exclama, visiblement enthousiaste : « Alors je crois qu'une visite s'impose ! »
Harry les guida à travers le château. Il hésita à faire quelques détours pour augmenter l'impatience. Soudain, il pensa à Remus, il aurait bien voulu l'emmener aussi. Après tout, il devait l'aider à s'entraîner. Il en fit part à son parrain qui approuva. Ils allèrent donc voir si le loup-garou se sentait suffisamment bien pour cette visite. Il s'avéra que oui donc ils repartirent tout quatre vers la toile du phénix. Quelques minutes plus tard, Harry s'arrêta et dit bonjour au phœnix qui le salua en retour de tous les éloges possibles et inimaginables. Le jeune sorcier soupira et coupa l'oiseau, lui demandant de laisser dorénavant passer sans questions les trois autres personnes présentes. L'oiseau émit un sifflement mélodieux en signe d'accord. Harry sourit et dit simplement « faites comme moi ! » en traversant le tableau sous les yeux étonnés des trois adultes.
« A toi l'honneur, Sirius » fit Remus, feignant une révérence. Le concerné soupira et marcha d'un pas déterminé vers le tableau. Il le traversa sans problème. Lorsqu'il arriva de l'autre côté, Sirius stoppa net devant la beauté de la pièce, elle semblait irréelle. Soudain, quelque chose frappa brutalement son dos et il fut projeté sur le sol. Le quelque chose s'averrait être Remus qui venait de traverser la toile. Dumbledore arriva à son tour dans la Chambre et observa avec amusement les deux adultes allongés sur le sol. Il les aida à se relever, sans qu'ils ne cessent de maugréer. Lorsqu'ils furent tous sur pieds, ils se figèrent en regardant la pièce. Harry quant à lui, était mort de rire dans son fauteuil, il se ressaisit et leur proposa de faire la visite. Lorsqu'il montra la bibliothèque aux trois sorciers, ils ne purent à nouveau aligner trois mots tant la surprise était grande. Le « maître des lieux », le nouveau titre de Harry donné par son parrain, leur laissa admirer la pièce. On aurait dit trois enfants qui entraient dans un magasin de jouets.
Le jeune sorcier de son côté redescendit et s'installa dans un fauteuil attendant les autres. Bientôt, il sentit une main ébouriffer ses cheveux. Il n'eut pas besoin de lever les yeux pour voir que c'était Sirius, ce geste était devenu une petite habitude. Son parrain semblait toujours un peu ébranlé par la Chambre mais son filleul le rassura.
« Ne t'inquiète pas, j'ai eu exactement la même réaction. »
Sirius rit doucement. Le silence s'installa, l'atmosphère de la Chambre avait la capacité de calmer les mœurs. Dumbledore et le professeur Lupin les rejoignirent peu après, ils avaient repris leur contenance mais Harry savait qu'il se souviendrait toute sa vie de ce moment où il avait vu les deux personnes les plus calmes qu'il n'ait jamais connu poussant des cris d'admiration toutes les deux minutes.
Le directeur mit fin à ses réflexions : « Alors Harry, prêt à t'entraîner ? »
Le jeune homme acquiesça vivement, visiblement impatient : « Toujours ! Mais… il faut créer la salle d'abord. Je pense qu'il faudrait la faire de ce côté, dit-il en montrant un coin de la pièce, entre les deux bureaux. Cela conviendrait assez. »
Les trois hommes acquiescèrent. Dumbledore se leva et s'excusa quelques minutes le temps de construire la pièce. Les deux maraudeurs et Harry regardaient paisiblement le feu qui crépitait inlassablement dans la cheminée quand ils entendirent Albus leur dire de venir. Ils se dirigèrent vers la nouvelle porte et admirèrent le travail du directeur. La salle était très vaste, simple avec seulement quelques tentures aux couleurs de Gryffondor. Le directeur se gratta la tête prenant un air désolé : « Evidemment, je n'ai pas les talents de décoration de Godric ! »
Harry trépignait d'impatience de montrer ses capacités aux trois adultes, pour l'instant il avait très bien caché son jeu. Sirius le remarqua et lança joyeusement : « Je crois qu'on devrait s'y mettre avant que tu ne fasses exploser quelque chose ! »
Le jeune homme lui répondit par un sourire mais au fond de lui il s'écriait « Enfin !!! ».
Ils décidèrent de commencer par évaluer la nouvelle puissance de Harry. Dumbledore prit les commandes de l'entraînement :
« Nous allons essayer avec expelliarmus, ce sort n'est pas extrêmement puissant. Harry désarme Sirius. »
Harry se mit en face de son parrain, la baguette tendue devant lui et cria le sort. Le sort frappa de plein fouet le sorcier qui alla s'écraser contre le mur de la salle. Horrifié, Harry jeta sa baguette et se précipita vers son parrain. Il s'agenouilla à ses côtés. Heureusement, la salle était spécialement équipée pour amortir les chutes.
« - Sirius ! Est-ce que ça va ? Rien de cassé ? »
Le sorcier se redressa un peu et sourit à son filleul.
« Ca va, ne t'inquiète pas. Et bien, on ne m'en avait jamais fait d'aussi puissant, je suis impressionné ! »
Harry aida son parrain à se relever. Il se dirigea, tout en soutenant Patmol, ensuite vers Dumbledore et Remus qui restait interdits. Le jeune sorcier demanda :
« On peut m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Je suis incapable de lancer un sort aussi puissant ! Je l'ai lancé normalement ! »
Les deux maraudeurs, baissant la tête, ne répondirent rien. Dumbledore parla alors :
« Essaye le sort sur moi, Harry »
Mais le jeune sorcier ne semblait pas convaincu :
« Sur vous !? Mais voyons, je sais que j'ai pris un peu de puissance mais jamais de la à réussir à vous désarmer ! »
Son directeur eut un sourire étrange : « Je n'en suis pas si sûr… »
Il se plaça face à son élève et l'invita à lancer l'incantation. Harry dit le sort sans grande conviction, l'onde fonça droit sur Dumbledore et sembla stopper par une barrière invisible. Mais après quelques secondes de lutte le sort traversa le bouclier et désarma efficacement le mage. La baguette d'Albus décrivit un arc de cercle et se logea doucement dans les mains du jeune Potter.
Harry en resta bouche bée. Il regarda son directeur qui s'était approché pour reprendre sa baguette, sans comprendre. Devant l'air interrogateur de son élève, Albus prit une grande inspiration : « Je te félicite, tu as rompu tous mes boucliers de protection et réussi à me désarmer. Seul Voldemort y était arrivé. » Harry ne comprenait plus.
« Harry, tu as égalé ma puissance, peut-être même l'as-tu surpassée. » ajouta Dumbledore calmement. Le jeune sorcier s'écria. « Mais c'est impossible ! Vous êtes le sorcier le plus puissant existant ! Je ne peut pas vous avoir égaler ! » Le directeur posa une main compatissante sur l'épaule de son élève et lui dit : « Il est temps que tu le saches. Le sorcier le plus fort est Voldemort. Tout le monde croit qu'il n'ose pas s'introduire à Poudlard à cause de moi, mais c'est faux. Il ne peut pas à cause d'un sort jeté pour protéger l'école. J'admets que je ne suis pas loin de sa puissance mais je suis plus faible. »
Harry mit quelques secondes à assimiler les paroles de son directeur. Etrangement, il ne trouvait pas cela trop dramatique. Le fait était là et il fallait l'accepter. Le jeune homme soupira et ajouta :
« Par contre, je ne suis toujours pas convaincu d'être aussi puissant que vous. »
Le vieil homme sourit : « Testons nos patronus. C'est très efficace pour déterminer la force d'un sorcier ».
Le plus jeune acquiesça et incanta « Spero Patronum »
Un cerf éclatant sortit de la baquette. Dumbledore fit de même et un lion apparut. Tout deux étaient resplendissants, brillaient de la même force quoique le cerf s'illuminait un peu plus de temps à autre. Harry sembla convaincu. Les deux patroni disparurent. Dumbledore sourit et ajouta : « Tout ce qu'il faut c'est du travail et de la patience. Tu ne maîtrises pas ton pouvoir. Tu en as libéré beaucoup contre Sirius par exemple. Il faut que tu apprennes à doser. Ensuite, il faudra apprendre à utiliser tous les sorts que tu as retenu malgré le fait que tu puisses sûrement déjà en produire de parfaits. Il faudra t'entraîner régulièrement durant cette année. Je pense que tu pourras maîtriser ton pouvoir à la fin des vacances déjà si tu travailles ardemment.
Il ne faudra pas non plus que tu mettes de côté ton apprentissage d'animagus, ce serait un grand avantage pour vaincre l'ennemi. »
Harry acquiesça, il était déterminé. Dumbledore regarda sa montre et s'écria : « Mes amis, je dois vous laisser. Le devoir m'appelle. Je compte sur vous », dit-il en regardant les deux maraudeurs qui hochèrent la tête en signe d'approbation. Il se retourna vers Harry et lui parla : « courage mon garçon et n'abandonne jamais ! »
Le jeune sorcier sourit en guise de réponse et Albus Dumbledore quitta la pièce.
Sirius se leva, comprenant bien que son filleul avait du mal à tout gérer, il posa une main compatissante sur son épaule et lui sourit. Remus s'approcha : « Tu pourras toujours compter sur nous, Harry. Nous t'en faisons la promesse ! »
Harry les remercia, il était heureux d'être sur d'avoir quelqu'un sur qui compter. Il se ressaisit et s'exclama : « Allez ! Au travail !! »
Les deux maraudeurs s'échangèrent un regard complice. Il ressemblait tellement à James, ça en devenait troublant.
Ils commencèrent à lancer des sorts de base comme lumos. La première fois que le plus jeune le fit, une lumière aveuglante envahit la pièce, alors que Sirius ne lui avait demandé qu'un petit rayon. Harry comprit alors le travail qu'il avait et se concentra encore davantage.
Deux semaines passèrent. Harry s'écroula au milieu de la salle d'entraînement. Il était exténué ! Son parrain et Remus vinrent s'asseoir à coté de lui. Le jeune sorcier avait fermé les yeux, se remémorant les jours qui venaient de s'écouler. Chaque jour, il s'était exercé avec les deux maraudeurs pour dominer son pouvoir. Il se rendait compte d'un changement en lui, il se sentait plus sûr, plus à l'aise. Il avait laissé sa part de Gryffondor prendre le dessus. Son ancêtre était connu pour son charisme, sa prestance, il en avait sûrement hérité.
Sirius regardait tendrement son filleul, il avait montré tant de détermination ces derniers jours, cela en devenait impressionnant. Il avait de long dépassé ses propres pouvoirs et maintenant après deux semaines de travail acharné, il les maîtrisait à merveille. Il ne restait plus qu'à les développer.
Remus était perdu dans ses pensées, il trouvait incroyable de faire autant de progrès en si peu de temps. Harry maîtrisait maintenant à la perfection ses dons, la partie la plus intéressante allait commencer. Il était fier d'avoir Harry pour ami…
Sirius déclara soudain : « Félicitations, petit. Tu as terminé la première partie de ton apprentissage avec succès ! »
Harry soupira : « Je n'aurais pas pensé y parvenir aussi vite ! Ca se fête ! Demain, je ne bouge pas de mon lit… »
Sirius rit doucement : « Hé non, pas demain, rappelles-toi nous serons le 28. Tu as rendez-vous sur le Chemin de Traverse »
Harry se cacha les yeux avec un main et déclara d'une voix monotone : « Vivement demain … »
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Une review pour la motive… ça fait de mal à personne