Raaaah ! Je n'en voyais pas la fin de ce chapitre. J'ai trop d'idées et pas assez de mots…

Je vais essayer de continuer à poster les chapitres régulièrement mais nos chers (deux trois coeurs) professeurs se sont amusés à nous prévoir 7/8 (143) inters cette semaine donc je ne promets rien.
Si vous avez des suggestions, je suis tout ouie !
Au fait, je m'excuse pour ma concordance des temps déplorable mais j'ai beau avoir vu le sujet en français, en anglais, en allemand, en latin et en grec. Je suis toujours incapable de faire juste !

En espérant que cela vous plaise…

Réponse aux reviewers (qui me font toujours autant plaisir) :

Emrah Potter : merci de m'avoir mis dans tes histoires favorites !

Sailor Digitale : ce que j'entends pas machiavélique… si je te dis tu verras, ça te convient ? :p
Et moi non plus, je n'aime guère Cho mais tu verras… (tu verras, tout recommencera…)(aïe si je commence avec des envolées lyriques, c'est mal parti)

Tania Potter : heu… en effet tu devrais arrêter le coca :p
Pour ce qui est de Lily, tout viendra en son temps, l'histoire est presque prévue jusqu'en fin de septième année …

Encore MERCI pour les reviews ! Vraiment du fond du cœur !

Enjoy !!

(Je viens de me rendre compte que ma première phrase rime… n'est-ce pas magnifique ?!)
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Quand Harry se réveilla et se souvint du programme de la journée, il enfouit la tête sous son oreiller. Il n'avait aucune envie de voir du monde. Il détestait les murmures continuels lorsqu'on voyait sa cicatrice, les gens qui venaient lui serrer la main en disant que c'était le plus beau de leur vie. Après tout, il n'y était absolument pour rien ! Tous ces gens devraient plutôt idolâtrer Lily, sans elle il serait mort. Peut-être aurait-il du ? Harry secoua vivement la tête pour chasser ses pensées noires. Sa mère s'était sacrifiée pour lui, il valait mieux se battre que se lamenter sur son sort. Il se leva d'un bond pour aller se préparer. Quelques minutes plus tard, il sortit de la douche, une serviette autour de la taille, et aperçut son reflet dans un grand miroir. Il avait encore changé pendant ces deux semaines d'entraînements quotidiens, il avait mûri. Il se sentait aussi beaucoup plus sûr de lui, un trait caractéristique de Godric Gryffondor. Il soupira et s'habilla rapidement pour aller déjeuner. Il mangea en silence, il n'aimait pas être le seul élève entouré de tous ses professeurs. Sirius et Remus étaient partis le matin même pour une mission sur l'ordre de Dumbledore, Harry n'en savait pas plus. Le jeune sorcier se hâta de finir son repas.
Environ un quart d'heure plus tard, Harry était sur le chemin de traverse. Il avait utilisé la poudre de cheminette malgré qu'il sût transplaner grâce à son héritage. C'était d'ailleurs comme ça qu'il avait échappé aux Dursleys. Il pouvait pénétrer dans l'enceinte de Poudlard sans problèmes, mais le directeur lui avait conseillé de modérer ses apparitions. De plus, il n'était ni autorisé à faire de la magie en dehors de l'année scolaire, (pour les deux semaines passées, le ministère ne surveillait pas Poudlard, il n'y avait donc aucun danger de réprimandes.) mais Harry n'était surtout pas censé savoir transplaner et il voulait absolument garder ses « origines » secrètes.
Le jeune sorcier déambulait calmement en direction de Gringott's. Il avait pris soin de dissimuler sa cicatrice derrière une mèche épaisse de cheveux. Il était, comme d'habitude, perdu dans ses pensées, lorsqu'il vit une jeune fille marcher dans sa direction, d'un pas furieux. Il reconnut Hermione, il sourit : elle avait aussi passablement changé pendant les vacances, elle ressemblait désormais plus à une jeune fille. Il s'arrêta pour l'accueillir mais elle passa à côté de lui sans s'arrêter, sans même le voir. Le jeune homme resta interloqué mais la rattrapa rapidement pour lui saisir le bras. Elle se retourna vivement : « Lâchez… » s'écria Hermione mais elle ne termina pas sa phrase sous le coup de la surprise, elle balbutia : « Harry ? C'est toi !? » Le concerné lui sourit et l'étreignit « Je suis content de te revoir, Mione. » La jeune fille n'en croyait pas ses yeux, son meilleur ami avait tellement changé ! Harry remarqua son regard épaté et demanda : « Tu es sure que ça va ? »
Elle se ressaisit. « Oui, ça va. Excuse-moi je ne t'avais pas reconnu, tu as tellement changé ! »
Au même moment, un Ron, rouge de fureur, arriva près d'Hermione et lui dit : « Ecoute Hermione » Harry sourit en reconnaissant une des fameuses disputes tellement habituelles. « Je vois que les scènes de ménages vont bon train. » dit-il ironique. « Tais-toi. Ce ne sont pas tes affaires ! » lui rétorqua Ron sans même lui accorder un regard. Harry fit semblant d'être blessé. « Moi aussi, je suis ravi de te revoir Ron… » Le roux tourna alors la tête et regarda son meilleur ami, après quelques secondes il s'exclama : « Harry ! Bon dieu, je ne t'avais pas reconnu. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? »
Le jeune sorcier rit doucement imité de suite par ses deux amis. La journée allait peut-être finalement être plus agréable que prévu.
Ils décidèrent d'acheter tout leur matériel scolaire en premier, ils passèrent chez l'apothicaire pour les affaires de potions et se dirigèrent ensuite vers Fleury & Bott, ils donnèrent la liste des livres à acheter au libraire mais entre temps une petite dispute avait éclaté entre ses deux amis, Harry, sachant que l'issue allait être un baiser langoureux, préféra s'éloigner. Il parcourait les étalages sans vraiment réfléchir, il se retrouva alors au rayon « Mythes et Légendes ». Il balaya du regard les volumes lorsque son attention fut retenue par un livre plutôt épais aux lettres dorées « L'Héritier des Deux Ennemis », sur la couverture, un magnifique lion doré et un serpent argenté étaient représentés. Harry retint sa respiration et ouvrit précautionneusement l'ouvrage. Sur la première page, étaient inscrites les deux prédictions de Helga Pouffsouffle. Il tourna les pages avidement mais une voix l'interrompit, surpris il referma brusquement le livre, comme si il avait été pris en flagrant délit, et releva la tête pour voir Hermione. Elle parut intéressée, c'est pourquoi elle pencha la tête pour lire le titre du livre. Elle fronça les sourcils et demanda : « Depuis quand t'intéresses-tu aux mythes ? » Harry lui répondit sèchement, peut-être un peu trop, qu'elle n'était pas la seule à lire et à étudier. Il se dépêcha de payer ses fournitures scolaires ainsi que l'ouvrage et sortit de la boutique. Dehors, il ferma les yeux en se disant que cacher la vérité à ses amis allait être bien plus difficile que prévu, surtout pour Hermione. Lorsqu'il ouvrit à nouveau ses paupières, il vit les deux personnes hormis Voldemort qu'il répugnait le plus à rencontrer.

« Lucius ! Draco ! Quel plaisir de vous voir ! » dit-il sur un ton jovial. Le fils allait lancer une réplique cinglante mais son père l'en empêcha d'une main. Il répondit simplement : « Monsieur Potter, c'est toujours un honneur de vous rencontrer… »
Harry était bien décidé à s'amuser un peu, c'est pourquoi il feignit un air inquiet. « Vous portez-vous bien ? Ne vous fait-il pas trop mal ? » demanda-t-il. Lucius resta sceptique et dit : « Quoi donc ? »
« Votre bras bien sûr ! Ma cicatrice m'a fait souffrir récemment, cela doit être beaucoup plus intense pour la marque de votre bras » répondit calmement le jeune Potter, un petit sourire ironique en coin. Les deux Malfoy enrageaient à vue d'œil et le père s'écria : « Comment osez-vous Potter ? »
Harry ignora la question et continua tranquillement : « Pourrais-je vous demander ce que prépare votre maître ? J'avoue que j'aimerais bien savoir comment il se débrouillera pour m'enlever que je me prépare un peu, comprenez-vous ? »
Lucius Malfoy et son fils fulminaient pratiquement sur place et le père s'exclama rageusement : « Tu payeras pour ça Potter ! » et ils tournèrent les talons.
Harry, qui souriait ouvertement alors, s'écria : « Au fait, Monsieur Malfoy ! Joli chapeau quoique vous portez mieux la cagoule ! »
Le jeune sorcier vit le mangemort crisper les épaules sous le coup de la colère mais sans se retourner. Harry sourit alors, fier de lui et murmura : « Trop facile… »
Il se retourna et vit Ron et Hermione, main dans la main, le regarder d'un air stupéfait. Ron dit :
« Depuis quand sais-tu parler aux Malfoy sans en tuer un ? »
Harry le regarda embarrassé et mentit : « Heu… J'ai pas mal changé pendant ces vacances, si on allait chez Florian Fortârome ! » et il partit devant sans même attendre la réponse mais fut rejoint par ses amis quelques secondes plus tard qui ne posèrent pas plus de questions à son grand bonheur.

Cela faisait maintenant quelques heures que Harry était arrivé sur le chemin de traverse. Pour l'instant, tout allait plus ou moins bien. En tout cas, les gens ne faisaient pas trop attention à lui. Il était assis en face de ses amis qui s'embrassaient pour la énième fois de la journée. Il soupira cela devenait lassant, il chercha alors une connaissance des yeux et ne fut pas déçu lorsqu'il aperçut Cho Chang qui le fixait elle aussi. Etonnement, au contraire de ce qu'il aurait pensé, il ne rougit pas et son estomac ne fit pas de bonds, il se contenta de lui sourire en retour et se leva pour aller lui parler. Il la salua gentiment et lui demanda comment elle se sentait.
« J'ai connu des jours meilleurs, répondit-elle tristement, Cédric me manque, il était un excellent ami. » Harry posa une main compatissante sur son épaule. Ami ? Ce mot lui trottait dans la tête, il avait toujours pensé que Cédric et elle était plus que ça. « Si tu as besoin de moi ou simplement envie de parler, n'hésite pas ! »
Il lui fit un sourire charmeur et retourna vers ses amis toujours occupés à se donner des coups de langue. Tout en marchant, il se dit soudainement : « et depuis quand je fais des sourires charmeurs ?!! » Il rit doucement et ne remarqua pas le regard brûlant de Cho sur lui.
Il retourna s'asseoir auprès des amoureux. Au bout de cinq minutes, il en eut assez de tenir la chandelle. Il se leva brusquement et leur dit: « Je m'en vais, on se voit à la rentrée. Je ne serai pas dans le train mais je ne doute pas sur votre capacité à vous occuper… A la prochaine. » et il partit en direction du Chaudron Baveur ses affaires sous le bras. Il avait plus important à faire que d'observer ses amis se bécotter. C'est vrai, il avait changé. Il avait grandi, il n'était plus faible et timide. L'année promettait d'être intéressante. Sur le chemin jusqu'au pub, il s'amusa à lancer quelques regards ravageurs à des filles. L'effet était sidérant, le jeune homme était quasiment mort de rire en arrivant devant le Chaudron Baveur. Il retourna à Poudlard sans encombres, il décida d'aller s'entraîner un peu avant de manger. Après tout, il avait une image à entretenir. Il eut un sourire machiavélique, le digne successeur de James Potter était né. Enfin peut-être…

Le 1er septembre, vers 6 heures du matin, Harry se réveilla en sursaut. Il venait de rêver de Voldemort, il préparait quelque chose pour le banquet de ce soir. Le rêve lui avait clairement prouvé qu'il avait trouvé le moyen de rompre les défenses de Poudlard, Harry se devait de faire quelque chose. Le jeune sorcier sauta dans ses vêtements et se précipita vers sa Chambre pour trouver un sortilège de protection, il ne courait pas pour pourtant, ses muscles étaient trop endoloris par la préparation pour devenir un animagus que lui infligeait son parrain. Il avait en effet commencé à s'entraîner sérieusement. La pratique était très fatigante même pour quelqu'un de puissant comme lui.
Il pénétra sa Chambre et se dirigea vers la bibliothèque privée. Il s'intéressa directement aux sorts de protection. Il attrapa quelques volumes et se mit au travail.
Il releva la tête environ trois heures plus tard, un sourire aux lèvres, il semblait avoir trouver le sortilège idéal mais il fallait faire vite pour qu'il soit en action ce soir. Il était passablement long à préparer. N'ayant aucun temps à perdre, Harry transplana le livre sous le bras dans le bureau du professeur Dumbledore.

Albus était tranquillement en train de régler quelques broutilles pour la rentrée qui aurait lieu le soir même. Il soupira, l'année allait être pénible avec la nouvelle menace du mage noir. De plus, Fudge n'avait toujours rien reconnu. Le danger était vraiment présent. Soudain, un homme apparut dans la pièce. Il fit un sursaut phénoménal mais reconnut Harry Potter, soulagé il ironisa une main sur le cœur : « Harry, ne me fais plus jamais ça ! Tu sais je n'ai plus vingt ans… »
Le jeune sourit un bref instant et aussitôt le sérieux regagna son visage. Il commença : « Monsieur, il y a un problème. J'ai eu un rêve de Voldemort. Il prépare quelque chose pour le banquet de ce soir. A ce que j'ai compris, il a réussi à abattre la dernière barrière qui l'empêchait de pénétrer Poudlard »
La mine du directeur s'était assombrie, ses yeux avaient perdu toute malice. Il décréta :
« L'heure est grave, les élèves ne peuvent pas revenir, il faut annuler la rentrée et préparer la défense. Maudit mage noir. » Malgré ces paroles sombres, Harry fit un large sourire qui surprit considérablement son professeur. Le jeune sorcier dit : « Je me doutais bien que vous ne seriez pas ravi d'annuler la reprise donc j'ai déjà pris quelques avances. » Il lui mit le livre sous les yeux et continua : « Ce livre fait parti de ma collection personnelle. Pour protéger l'école, il faut un sort puissant et qui peut être mis en place rapidement J'ai donc trouvé ceci » Harry montra une page à son directeur qui commença à la lire. Il la parcoura rapidement, son élève reprit. « Il faut donc quatre personnes, Sirius, Remus vous et moi ferons très bien l'affaire. Cela vous convient-il ? »
Les lèvres du vieil homme s'étirèrent pour former un sourire. « Magnifique, Harry, mes félicitations, ce sort est parfait. Rappelle-moi de t'attribuer 100 points pour Gryffondor ! »
Le jeune sorcier ajouta: « Si le sort marche, je n'y manquerai pas ! ». Dumbledore se leva et dit simplement : « Au travail »

Harry se proposa pour aller chercher Sirius et Remus, Dumbledore devait finir d'organiser les derniers détails pour la rentrée. Le jeune sorcier transplana rapidement dans les appartements de Sirius en espérant l'y trouver, il ne fut pas déçu car il était tranquillement en train de déjeuner lorsqu'il arriva. Il lui exposa la situation en trois mots et comme il s'y attendait Sirius se porta immédiatement volontaire. Ils allèrent ensemble chercher Remus qui devaient se trouver dans ses quartiers. Ils le trouvèrent effectivement là-bas en train de préparer quelques cours. Comme son ami, il accepta tout de suite. Tous les trois retournèrent vers le bureau du directeur.
Minerva MacGonagall était présente, elle avait l'air inquiète si bien qu'elle n'avait rien remarqué de la transformation précipitée de Sirius. Elle ne fit non plus aucune remarque quand elle vit Harry. Elle leur souhaita simplement « Bonne Chance » et promit de s'occuper des élèves le soir même. Elle sortit et Sirius reprit son apparence humaine.
Sans plus de préambules, ils se mirent au travail. Le sortilège était long à effectuer, en plusieurs étapes. Ils en auraient sûrement pour toute la journée. Mais ils devaient réussir…

Hermione pénétra la grande salle, et son cœur fit un bond. Elle avait espéré trouver Harry à ce moment-là mais il n'était pas présent, il n'était pas non plus dans le train à la grande joie de Draco Malfoy. Depuis la sortie du chemin de traverse, Ron et elle n'avaient pas eu de nouvelles. Ils ne se souvenaient même plus de quand il était parti. Toujours dans ses pensées elle s'assit au côté de son petit ami. Ron… l'aimait-elle vraiment ? Elle n'en était même pas sûr. Son cœur battait toujours étrangement pour quelqu'un d'autre, quelqu'un qui avait tant changé durant l'été, quelqu'un dont les yeux l'électrisaient depuis sa première année, quelqu'un qui n'était pas là pour le moment … (1)
Elle reprit ses esprits et remarqua une autre absence pour le moins inhabituelle. Le siège d'Albus Dumbledore était vide, ainsi que celui du futur professeur de défense contre les forces du mal. Une voix la fit sortir une fois pour toutes de ses pensées. Le professeur MacGonagall s'adressait aux élèves, elle paraissait extrêmement tendue. Que redoutait-elle ?
« Chers élèves, bienvenu pour cette nouvelle année ! Vous avez sûrement tous remarqué l'absence de votre directeur et de votre professeur de défense contre les forces du mal, sachez qu'ils arriveront durant la soirée, ils avaient une dernière affaire importante à régler. Oh mais j'y songe, votre nouveau professeur de DCFM est Remus Lupin. » Des exclamations fusèrent d'un peu partout, de joie chez les Gryffondors et de dégoût chez les Serpentards. Le professeur de métamorphose les fit taire et ajouta : « Bien, commençons la répartition »
Les Gryffondors accueillirent huit nouveaux élèves. Le festin venait d'être servi et tout le monde mangeait gaiement. Pourtant Hermione ne pouvait pas se séparer d'un soupçon d'inquiétude, Dumbledore et Lupin n'étaient toujours pas arrivés, ce n'était pas bon signe. Comme pour rassurer ses anxiétés, la porte de la grande salle s'ouvrit brusquement, faisant sursauter la plupart des élèves, ils se retournèrent tous et purent voir trois silhouettes : Albus Dumbledore, Remus Lupin et… Harry Potter !?

Harry s'avança, aux côtés des deux adultes, que peu embarrassé sous les regards interrogateurs des élèves, il échangea quelques derniers mots avec Remus et Dumbledore et retourna à la table des gryffondors. Il s'assit à côté d'Hermione, salua ses camarades en souriant à Parvati et Lavande qui le regardaient la bouche grande ouverte et commença à manger tranquillement mais Dumbledore prit la parole s'excusant du retard, présentant le nouveau professeur et annonçant quelques précisions pour l'année qui allait commencer. Il y eut quelques applaudissements et tout le monde reprit le repas.
Harry écoutait depuis son arrivé distraitement Parvati qui lui racontait ses vacances, elle semblait s'intéresser à lui maintenant, au fond de lui il était hilare quant à cette situation. Il faisait aussi semblant d'ignorer les regards en coin de certaines filles ainsi que ceux de Cho. Mais Harry n'avait pas l'esprit à conter fleurette, il n'était pas sûr que le sortilège ait marché. Voldemort pouvait débarquer à n'importe quel moment. Il demeurait très inquiet comme Dumbledore et Remus. Sirius devait être dans le même état. De plus, il était extrêmement fatigué. Ils avaient travaillé de manière continue et assidue durant toute la journée, cela l'avait vidé de toutes ses forces sans compter les entraînements des jours passés. Harry finit son assiette tranquillement, Parvati avait enfin cessé de lui parler au profit d'Hermione qui voulait absolument savoir où il était. Le jeune sorcier lui répondait évasivement, sans grande conviction, la fille n'insista pas plus et se retourna vers son petit ami. Harry sentait la tension monter en lui, Voldemort allait sûrement tenter quelque chose bientôt. Les plats furent nettoyés et peu de secondes plus tard toutes sortes de desserts ornaient les tables. Le jeune Potter se servit mais soudain il plaqua sa main sur sa cicatrice et se recroquevilla un peu sur sa chaise. Une douleur aigue lui transperçait le front, Voldemort était proche. La souffrance s'atténua un peu, Harry releva la tête toujours la main sur son front, il remarqua que ses amis le regardaient interdits, une légère crainte sur le visage. Ils savaient pertinemment que la douleur de Harry n'était aucunement de bon augure. Le sorcier aurait voulu les rassurer mais la douleur se fit à nouveau très intense. Il se crispa sous le coup de la souffrance, il sentit le bras compatissant d'Hermione dans son dos. La douleur s'affaiblit et Harry comprit. Voldemort avait essayé de pénétrer à Poudlard mais il avait été repoussé par le sort ! Voila qui expliquait la première souffrance, ensuite Tom s'était rendu compte qu'il avait échoué et il avait piqué une colère, ce qui avait des répercutions sur la cicatrice du sorcier, voilà la raison de la deuxième douleur qui ne s'atténuait que doucement. Harry releva la tête un grand sourire aux lèvres. Le sort avait marché ! Il se leva brusquement sous les regards médusés de ses amis et se dirigea vers la table des professeurs qui ne semblaient avoir rien remarqué de ses malaises. Il s'approcha de Dumbledore qui le regardait sceptique, s'attendant au pire. Les lèvres de l'élève s'étirèrent en un malicieux sourire et il dit :
« Je crois que vous devez 100 points à Gryffondor ! Monsieur…» Le directeur soupira de soulagement et sourit à Harry. « J'ai vraiment dit ça ? Félicitations Harry, beau travail »
« En effet, bien joué ! » ajouta Remus, qui souriait. Le jeune sorcier sourit et demanda « Puis-je aller avertir le quatrième avant qu'il ne se pende ou fasse autre chose qu'il regretterait ? »
Dumbledore acquiesça et sans attendre, Harry se précipita hors de la grande salle, n'étant pas conscient que tous les yeux des élèves fussent tournés vers lui. Il courut jusqu'à la toile du phœnix et la traversa.
Il trouva Sirius assis sur un canapé, la tête entre ses mains, le regard perdu dans le feu.
Lorsqu'il vit son filleul entrer, il se précipita vers lui. Harry lui dit simplement : « Ca a marché » Sirius poussa une exclamation de joie, étreignit rapidement son filleul et s'écria : « Bravo, Harry. Tout est grâce à toi ! Tu as de nouveau fait preuve d'une grande maturité. Je suis fier de toi ! »
Ces mots, ces simples mots eurent un effet considérable sur le jeune sorcier mais son parrain ne lui laissa pas le temps de réagir car il ajouta : « Retourne à la grande salle, le banquet n'est pas terminé. De plus, tu es préfet, ne l'oublie pas ! Je te vois plus tard… » Harry salua son parrain et retourna à contrecœur au banquet.
Le reste de la soirée se passa tout à fait normalement, Harry avait retrouvé son enthousiasme et discutait gaiement avec ses amis, qui ne firent aucune remarque sur son étrange comportement n'en pensant pour autant pas moins.
A la fin du repas, Hermione et lui amenèrent les premières années à la tour des gryffondors sous leurs exclamations incessantes. Environ une heure plus tard, Harry était allongé dans le lit de sa chambre de préfet, profitant enfin d'un peu de repos après une journée plus qu'éprouvante.

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(1) Pour ceux qui n'ont pas compris qui est le « quelqu'un », je vous conseille d'aller voir un médecin le plus vite possible. Conseille d'amie…

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