Je n'en voyais pas la fin ! Enfin fini !
Merci aux reviewers ! MERCI ! et n'hésitez pas à m'en écrire d'autres !
Pour ce chapitre, j'ai décidé d'enchaîner un peu… ça commençais à traîner … enfin constatez par vous-même !
J'ai eu beaucoup de remarques disant que ce n'était pas possible que Hermione sorte avec Ron et aime Harry, tout est possible c'est magique !!
De plus, depuis quand tous les couples sont fidèles, aimants et tous ce qui va avec ? Je n'écris pas un conte de fée … :p
Désolée mais mon esprit machiavélique refait surface ces temps… à cause de nos chers professeurs qui s'amusent à nous couler…
Enjoy ! and review :)
……………………………………
Harry était étendu, enroulé dans sa cape d'invisibilité ne laissant dépasser que son visage, en haut de la tour d'astronomie. La nuit était étoilée et la température douce malgré ce mois de septembre. Il était sûrement autour des quatre heures du matin, comme il n'arrivait plus à dormir à cause d'un de ses nombreux cauchemars, il décida de monter sur cette tour, pour être dans le silence, pour être seul, pour avoir la paix. Cela faisait maintenant deux semaines que les cours avaient recommencé et pourtant tant de choses s'étaient déjà produite. Tout avait commencé chez les Dursleys. Harry secoua vivement la tête, il s'était promis de ne jamais repenser à eux, mais tant de malheurs, tant de douleurs ne pouvaient être oubliés aussi facilement. Une larme coula silencieusement le long de sa joue, pourquoi avait-il fallu que ses parents meurent ? Pourquoi était-il obligé d'endurer toutes ses épreuves ? Après tout, il n'avait que quinze ans, les garçons de cet âge pensent aux filles, ils jouent aux petits rebelles. Ils ne devaient pas porter l'avenir d'un monde sur les épaules ! Tout cela revenait à dire, mais pourquoi n'était-il pas normal ? Il n'était qu'un adolescent, obligé de supporter tant de poids…
Une deuxième larme coula, parfois il lui était impossible de les retenir. Trop de souffrances ne pouvaient être contenues. Harry frissonna, de froid ou… Il ne savait vraiment plus.
Il reconsidéra les deux semaines qui venaient de s'écouler. Il repensa alors au duel avec Malfoy… il se souviendrait toujours de la tête de son ennemi lorsque le stupefix avait quasiment rebondi sur lui. Les représailles de ce dernier étaient aussi assez remarquables.
Flash Back
« Hey Potty !! » lança une voix glaciale.
Le dénommé Potty releva la tête d'un chaudron, qu'il était en train de nettoyer pour la retenue que Rogue lui avait infligé pour l'avoir rectifié, et lança un regard indifférent au garçon qui se tenait devant lui entouré de deux masses de muscles ou… de graisse. Finalement, après l'avoir jaugé du regard quelques instants, il dit, tout en se relevant et prenant un ton ironique : « Draco, que me vaut l'honneur ? ». Il s'épousseta légèrement et sourit devant l'air agacé de son ennemi. Celui-ci lui répondit : « Je crois que nous avons un petit différent à régler… »
Le Survivant eut un petit rire et lança : « Je vois… Un petit différent à régler à trois contre un et dont le « un » n'a pas de baguette puisqu'elle a été confisquée par un professeur pour qu'il ne l'utilise pas pendant sa retenue… Tu as toujours eu le sens de l'égalité, Malfoy »
Le dénommé Malfoy sourit : « C'est un compliment que tu me fais là, Potter. STUPEFIX ! »
Harry ne put qu'esquiver tous les sorts qu'on lui jetait, sans sa baguette il était incapable de se défendre. Il ne maîtrisait que peu la magie sans baguette. Il espérait vaguement que quelqu'un arrivât pour le sortir de sa mauvaise passe. Ses espoirs furent récompensés lorsqu'il vit apparaître un gros chien noir devant la porte des cachots. Le chien sembla comprendre de suite la situation, c'est pourquoi il se précipita sur le blondinet en aboyant, les trois serpentards sursautèrent et se retournèrent. Mais il était trop tard, Sirius avait déjà bondi sur Malfoy le plaquant au sol. Crabbe et Goyle, fidèles à eux-mêmes, ne réagirent pas tout de suite. Et lorsqu'ils comprirent enfin, Harry leurs avait déjà donné à chacun un coup de pied bien placé. Le chien s'était maintenant attribué Malfoy comme carpette, il s'étendait de tout son long sur le jeune homme qui semblait terrifié. Qui aurait pu croire que Draco Malfoy avait peur des chiens ? Harry et Sirius profitèrent encore un moment de la situation mais le laissèrent partir ou plutôt s'enfuir suivit de ses deux gorilles, se tordant et gémissant de douleur. Quelques secondes plus tard, Harry eut le plaisir d'entendre : « Je me vengerai Potter, tu verras ! »
« Une autre fois, peut-être… » pensa-t-il.
Fin du Flash Back
Harry, toujours étendu ne pouvait s'empêcher de rire, il remercierait sûrement toujours son parrain de s'être montrer à ce moment précis. Ils en étaient d'ailleurs rester hilares pendant plusieurs jours et Malfoy ne semblait toujours pas avoir digéré, tout comme Rogue qui avait du avoir vent de cette histoire.
Harry soupira, dans des moments comme ceux-ci, son parrain semblait rajeunir de vingt ans. Si seulement, il pouvait rester ainsi. Cela lui ferait tant de bien. Le jeune sorcier soupira à nouveau lorsqu'il se rappela d'un autre moment de ses deux semaines. Cho … cette fille dont il était fou amoureux l'année passée, si on lui avait dit que les événements allaient prendre cette tournure, il ne l'aurait sûrement jamais cru.
Flash Back
Harry sortit enfin du dernier cours de la semaine : Histoire de La Magie. Ce cours lui avait semblé durer des heures. Il songea à demander le secret de Binns pour rendre ses leçons si ennuyantes. Il devait avoir un truc c'est sûr. Allait-il un jour se rendre compte qu'il était mort ? Plongé dans ses pensées, il percuta une personne, la projetant à terre. Le jeune sorcier reprit ses esprits et constata qu'il venait de bousculer Cho Chang. Sans se poser de questions, il s'agenouilla à ses côtés, s'excusant, pour l'aider à ramasser ses livres. Il se releva et le tendit la main pour la remettre sur ses pieds. Elle n'hésita pas et saisit sa main. Mais lorsqu'elle fut debout, elle ne la lâcha pas pour autant et dit simplement : « Ca te dirait un tour dans le parc ? » Harry resta sceptique mais acquiesça, curieux de savoir ce qu'elle lui voulait. Le jeune sorcier se détendit lorsqu'elle daigna enfin lâcher sa main mais se crispa à nouveau quand elle lui prit le bras à la place, en jetant un regard triomphant à ses amies qui la regardaient partir avec le meilleur parti de toute l'école.
Ils marchaient tranquillement dans le parc depuis déjà quelques minutes en silence. Harry se sentait mal à l'aise, plusieurs sentiments étranges tordaient son estomac : trouble, amour ou était-ce amitié… et culpabilité ? Le jeune sorcier ne comprenait pas ses sensations, il n'avait aucune raison de se sentir coupable… Harry remarqua qu'ils s'étaient considérablement éloignés de l'entrée du château, il ne voyait pas beaucoup d'élèves aux alentours. Soudain, Cho s'arrêta et se mit face à Harry. Elle plongea ses yeux dans les siens et passa lentement ses bras autour de son cou, en lui la culpabilité grandissait peu à peu. Puis elle rompit les derniers centimètres qui séparaient leurs deux visages, et l'embrassa doucement. Malgré le nombre de fois où il avait rêvé de cette scène, Harry resta complètement stoïque au baiser. Un film se déroulait devant ses yeux …
- Tue l'autre
- Avada Kedavra !
Une lumière verte… un bruit sourd… Cédric les bras en croix… Mort
La culpabilité envers Cédric explosa en lui, il repoussa violemment Cho, qui paraissait éberluée. Elle parvint seulement à articuler : « Pourquoi ? »
Harry n'arrivait plus à se contenir et s'écria : « Cédric ! »
La jeune fille ne comprenait visiblement pas et murmura : « Mais, nous étions seulement amis… »
Mais le jeune sorcier ne lui laissa pas le temps de finir : « Mais il t'aimait ! Cho ! Il t'aimait ! » hurla-t-il presque. Il sentit alors les deux bras de la fille se nouer autour de son cou, son cœur se serra et il se libéra vivement de cette étreinte. Il lui dit alors : « Laisse-moi, Cho ! Tu ne me connais même pas. Tu ne connais que cette cicatrice. Laisse-moi, je ne peux pas faire ça à Cédric, j'ai mieux à faire ! ». Il se retourna, sans un regard à la jeune fille et se dirigea d'un pas rapide vers le château. La serdaigle resta sans bouger quelques secondes, puis une lueur déterminée apparut dans ses yeux et elle murmura pour elle-même : « Je t'aurais Harry, ce n'est qu'une question de temps… Tu verras »
Fin du Flash Back
Oui, si on lui avait dit durant sa quatrième année qu'il repousserait les avances de Cho Chang, la fille qu'il aimait. Il ne l'aurait pas cru, il ne l'aurait même pas imaginé. Mais il ne pourrait jamais faire ça à Cédric, jamais…
Harry soupira, il ne voulait plus penser, il en avait assez. Trop de souvenirs refaisaient surface et il n'avait plus personne pour se confier. Ses relations avec Ron et Hermione s'étaient beaucoup détériorées. Sans aucune raison apparente, Ron s'éloignait de lui. Il faut croire que la présence de sa « petite amie » lui suffisait. D'ailleurs, il préférait bien plus s'observer dans un miroir que de discuter ou même de jouer aux échecs. De plus, la nouvelle carrure de Harry avait encore dû attiser sa jalousie. Avec Hermione, c'était une autre histoire, elle se comportait vraiment bizarrement avec lui.
Harry secoua la tête vivement. Par moment, il se croyait vraiment au cœur d'une série télévisée qu'il regardait quand il était petit en cachette…
Le jeune sorcier eut un sourire ironique, si un jour quelque chose était simple dans sa vie. Il faudrait qu'on lui envoie un hibou…
Harry ferma les yeux à la recherche d'un souvenir heureux qu'il aurait pu avoir lors de ces deux semaines. Ses entraînements avec Sirius et Remus lui revinrent alors en mémoire. C'était étonnant comme il pouvait s'amuser tout en travaillant. La technique pour devenir animagus était très complexe et fatigante mais il progressait énormément malgré tout. Ce qui rendait les maraudeurs très fiers. La fierté… un sentiment que Harry aimait que l'on ressente pour lui. « Je suis fier de toi… » Ces mots avaient un tel impact sur le jeune sorcier. Il rayonnait de bonheur chaque fois qu'ils étaient prononcés pour lui.
Comme Harry était plongé, encore une fois, dans ses pensées, il n'aperçut même pas une ombre se profiler. Les rayons de la lune reflétèrent l'image d'un chien. Sirius Black était en effet à la recherche de son filleul depuis environ une heure, il s'était inquiété de voir son lit vide. Il savait que Harry avait quelques problèmes ces derniers temps, malgré le fait qu'il se taise, il le sentait.
Il ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas se confier, après tout il en avait tellement besoin. Il avait besoin d'une famille, de parents, d'un père… « Personne jamais ne remplacera James mais je dois assumer mon rôle de parrain. Harry a besoin de quelqu'un. »
Sirius reprit son apparence humaine et s'avança d'un pas décidé vers le corps allongé de son filleul.
Harry sursauta légèrement lorsqu'il sentit entendit quelqu'un s'asseoir à côté de lui mais il se détendit quand il reconnut son parrain. Sirius regardait tranquillement les étoiles et il dit en pointant son doigt dans le ciel : « Tu vois l'étoile là-bas, c'est Sirius ! C'est ta mère qui me l'a dit quand nous étions à Poudlard. Nous venions souvent ici avec James, c'était un peu comme un coin pour être dans le silence, pour être seul, pour avoir la paix. »
Harry sourit en remarquant qu'il avait un point commun de plus avec son père. Sirius recommença à parler. Il lui raconta sa vie à Poudlard, en lui décrivant son père, sa mère. Le Survivant était heureux de l'écouter, il se sentait mieux…
Quand Harry ouvrit les yeux, il fut étonné de voir qu'il se trouvait dans un lit de sa Chambre. Il resta très étonné, le fait qu'il ait pu se rendormir était un vrai miracle. Il se leva et pénétra dans la pièce centrale où Sirius déjeunait tranquillement : « Bien dormi ? » demanda-t-il.
« Etonnement, oui. » répondit le jeune sorcier en engouffrant un morceau de pain. Le silence s'installa. Sirius lisait tranquillement la gazette. C'était étrange, il n'y avait toujours rien, pas de meurtres, pas de massacres. Voldemort devait sûrement préparer quelque chose…
« Sirius ? » Le concerné releva la tête vers son filleul.
« Merci pour hier soir… ça m'a fait du bien. » déclara Harry. Sirius sourit chaleureusement mais ne répondit rien.
Quelques minutes, il s'exclama : « On est en retard ! »
Son filleul leva un sourcil d'incompréhension. Sirius continua : « Ce n'est pas avec un stupefix que l'on va se débarrasser des mangemorts ! Allez au boulot ! »
Harry acquiesça. Il allait enfin pouvoir développer ses compétences sérieusement.
Il alla se préparer et quand il revint deux personnes étaient arrivées.
« Bonjour Remus, professeur Dumbledore » salua-t-il.
« Harry, nous nous sommes arrangés avec les professeurs pour cette semaine. » commença Remus.
« En effet, tu vas pouvoir t'entraîner durant toute la semaine et peut-être plus. Puisque tu maîtrises déjà parfaitement la matière de l'année. Mieux vaut ne pas perdre de temps. » finit Dumbledore.
« Mais pour les autres élèves ? Ne vont-ils pas se demander où je suis passé ? » demanda Harry.
« C'est déjà arrangé. Tu es officiellement malade. » ajouta Sirius avec un sourire.
« Mais vous ne ferez jamais croire ça à Ron et Hermione… » Harry se tut et réfléchit un moment. Après tout, pourquoi s'inquiéteraient-ils pour lui ? « Je n'ai rien dit, on commence quand ? » dit-il. « Ravi que cela te convienne. Pourquoi pas tout de suite ! » déclara Dumbledore.
« Aucun problème, Professeur Dumbledore » conclut Harry avec un sourire.
« Voyons, pas de professeur entre nous ! » s'écria Dumbledore avec une lueur de malice dans les yeux, « tu me connais bientôt mieux que Minerva, appelle-moi Albus ! »
Harry acquiesça en souriant. La semaine s'annonçait bien meilleure que les précédentes.
Deux semaines plus tard…
« Voila maintenant c'est sûr ! Même les trois réunis, on ne pourra bientôt plus te toucher ! » s'exclama Sirius un sourire ironique aux lèvres. Harry sourit et rétorqua : « N'exagère pas Sirius, peut-être qu'avec un stupefix bien placé… »
« Fais moi rire ! » s'écria Remus.
« Tout ce qu'on peut dire, c'est que ces deux semaines ont été parfaitement concluantes. » déclara Albus.
En effet durant les quinze derniers jours, tous les trois avec Remus lorsqu'il n'enseignait pas, avaient travaillé presque jour et nuit pour améliorer la puissance de Harry. Ce dernier surpassait sans aucun doute Dumbledore maintenant. Il maîtrisait aussi toutes les connaissances qu'il avait assimilées durant l'été.
« Je crois que notre malade va devoir faire son grand retour parmi les vivants… » déclara Sirius. Harry soupira bruyamment. Il n'avait aucune envie de retourner parmi les autres élèves. Il avait tellement apprécié de rester dans les appartements de Gryffondor avec Sirius et Remus. Mais il n'avait pas vraiment le choix. Le tout était de réussir à ce contrôler… courage…
…………………………………………
Pour les nouvelles capacités de notre petit Potty, je les révèlerai au compte goutte dans les prochains chapitres, n'ayez crainte !
Si vous avez des remarques, commentaires, avis, suggestions, doléances...
…………………………………………
Une peutzite review pour la motive ! Merci d'avance !!
Merci aux reviewers ! MERCI ! et n'hésitez pas à m'en écrire d'autres !
Pour ce chapitre, j'ai décidé d'enchaîner un peu… ça commençais à traîner … enfin constatez par vous-même !
J'ai eu beaucoup de remarques disant que ce n'était pas possible que Hermione sorte avec Ron et aime Harry, tout est possible c'est magique !!
De plus, depuis quand tous les couples sont fidèles, aimants et tous ce qui va avec ? Je n'écris pas un conte de fée … :p
Désolée mais mon esprit machiavélique refait surface ces temps… à cause de nos chers professeurs qui s'amusent à nous couler…
Enjoy ! and review :)
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Harry était étendu, enroulé dans sa cape d'invisibilité ne laissant dépasser que son visage, en haut de la tour d'astronomie. La nuit était étoilée et la température douce malgré ce mois de septembre. Il était sûrement autour des quatre heures du matin, comme il n'arrivait plus à dormir à cause d'un de ses nombreux cauchemars, il décida de monter sur cette tour, pour être dans le silence, pour être seul, pour avoir la paix. Cela faisait maintenant deux semaines que les cours avaient recommencé et pourtant tant de choses s'étaient déjà produite. Tout avait commencé chez les Dursleys. Harry secoua vivement la tête, il s'était promis de ne jamais repenser à eux, mais tant de malheurs, tant de douleurs ne pouvaient être oubliés aussi facilement. Une larme coula silencieusement le long de sa joue, pourquoi avait-il fallu que ses parents meurent ? Pourquoi était-il obligé d'endurer toutes ses épreuves ? Après tout, il n'avait que quinze ans, les garçons de cet âge pensent aux filles, ils jouent aux petits rebelles. Ils ne devaient pas porter l'avenir d'un monde sur les épaules ! Tout cela revenait à dire, mais pourquoi n'était-il pas normal ? Il n'était qu'un adolescent, obligé de supporter tant de poids…
Une deuxième larme coula, parfois il lui était impossible de les retenir. Trop de souffrances ne pouvaient être contenues. Harry frissonna, de froid ou… Il ne savait vraiment plus.
Il reconsidéra les deux semaines qui venaient de s'écouler. Il repensa alors au duel avec Malfoy… il se souviendrait toujours de la tête de son ennemi lorsque le stupefix avait quasiment rebondi sur lui. Les représailles de ce dernier étaient aussi assez remarquables.
Flash Back
« Hey Potty !! » lança une voix glaciale.
Le dénommé Potty releva la tête d'un chaudron, qu'il était en train de nettoyer pour la retenue que Rogue lui avait infligé pour l'avoir rectifié, et lança un regard indifférent au garçon qui se tenait devant lui entouré de deux masses de muscles ou… de graisse. Finalement, après l'avoir jaugé du regard quelques instants, il dit, tout en se relevant et prenant un ton ironique : « Draco, que me vaut l'honneur ? ». Il s'épousseta légèrement et sourit devant l'air agacé de son ennemi. Celui-ci lui répondit : « Je crois que nous avons un petit différent à régler… »
Le Survivant eut un petit rire et lança : « Je vois… Un petit différent à régler à trois contre un et dont le « un » n'a pas de baguette puisqu'elle a été confisquée par un professeur pour qu'il ne l'utilise pas pendant sa retenue… Tu as toujours eu le sens de l'égalité, Malfoy »
Le dénommé Malfoy sourit : « C'est un compliment que tu me fais là, Potter. STUPEFIX ! »
Harry ne put qu'esquiver tous les sorts qu'on lui jetait, sans sa baguette il était incapable de se défendre. Il ne maîtrisait que peu la magie sans baguette. Il espérait vaguement que quelqu'un arrivât pour le sortir de sa mauvaise passe. Ses espoirs furent récompensés lorsqu'il vit apparaître un gros chien noir devant la porte des cachots. Le chien sembla comprendre de suite la situation, c'est pourquoi il se précipita sur le blondinet en aboyant, les trois serpentards sursautèrent et se retournèrent. Mais il était trop tard, Sirius avait déjà bondi sur Malfoy le plaquant au sol. Crabbe et Goyle, fidèles à eux-mêmes, ne réagirent pas tout de suite. Et lorsqu'ils comprirent enfin, Harry leurs avait déjà donné à chacun un coup de pied bien placé. Le chien s'était maintenant attribué Malfoy comme carpette, il s'étendait de tout son long sur le jeune homme qui semblait terrifié. Qui aurait pu croire que Draco Malfoy avait peur des chiens ? Harry et Sirius profitèrent encore un moment de la situation mais le laissèrent partir ou plutôt s'enfuir suivit de ses deux gorilles, se tordant et gémissant de douleur. Quelques secondes plus tard, Harry eut le plaisir d'entendre : « Je me vengerai Potter, tu verras ! »
« Une autre fois, peut-être… » pensa-t-il.
Fin du Flash Back
Harry, toujours étendu ne pouvait s'empêcher de rire, il remercierait sûrement toujours son parrain de s'être montrer à ce moment précis. Ils en étaient d'ailleurs rester hilares pendant plusieurs jours et Malfoy ne semblait toujours pas avoir digéré, tout comme Rogue qui avait du avoir vent de cette histoire.
Harry soupira, dans des moments comme ceux-ci, son parrain semblait rajeunir de vingt ans. Si seulement, il pouvait rester ainsi. Cela lui ferait tant de bien. Le jeune sorcier soupira à nouveau lorsqu'il se rappela d'un autre moment de ses deux semaines. Cho … cette fille dont il était fou amoureux l'année passée, si on lui avait dit que les événements allaient prendre cette tournure, il ne l'aurait sûrement jamais cru.
Flash Back
Harry sortit enfin du dernier cours de la semaine : Histoire de La Magie. Ce cours lui avait semblé durer des heures. Il songea à demander le secret de Binns pour rendre ses leçons si ennuyantes. Il devait avoir un truc c'est sûr. Allait-il un jour se rendre compte qu'il était mort ? Plongé dans ses pensées, il percuta une personne, la projetant à terre. Le jeune sorcier reprit ses esprits et constata qu'il venait de bousculer Cho Chang. Sans se poser de questions, il s'agenouilla à ses côtés, s'excusant, pour l'aider à ramasser ses livres. Il se releva et le tendit la main pour la remettre sur ses pieds. Elle n'hésita pas et saisit sa main. Mais lorsqu'elle fut debout, elle ne la lâcha pas pour autant et dit simplement : « Ca te dirait un tour dans le parc ? » Harry resta sceptique mais acquiesça, curieux de savoir ce qu'elle lui voulait. Le jeune sorcier se détendit lorsqu'elle daigna enfin lâcher sa main mais se crispa à nouveau quand elle lui prit le bras à la place, en jetant un regard triomphant à ses amies qui la regardaient partir avec le meilleur parti de toute l'école.
Ils marchaient tranquillement dans le parc depuis déjà quelques minutes en silence. Harry se sentait mal à l'aise, plusieurs sentiments étranges tordaient son estomac : trouble, amour ou était-ce amitié… et culpabilité ? Le jeune sorcier ne comprenait pas ses sensations, il n'avait aucune raison de se sentir coupable… Harry remarqua qu'ils s'étaient considérablement éloignés de l'entrée du château, il ne voyait pas beaucoup d'élèves aux alentours. Soudain, Cho s'arrêta et se mit face à Harry. Elle plongea ses yeux dans les siens et passa lentement ses bras autour de son cou, en lui la culpabilité grandissait peu à peu. Puis elle rompit les derniers centimètres qui séparaient leurs deux visages, et l'embrassa doucement. Malgré le nombre de fois où il avait rêvé de cette scène, Harry resta complètement stoïque au baiser. Un film se déroulait devant ses yeux …
- Tue l'autre
- Avada Kedavra !
Une lumière verte… un bruit sourd… Cédric les bras en croix… Mort
La culpabilité envers Cédric explosa en lui, il repoussa violemment Cho, qui paraissait éberluée. Elle parvint seulement à articuler : « Pourquoi ? »
Harry n'arrivait plus à se contenir et s'écria : « Cédric ! »
La jeune fille ne comprenait visiblement pas et murmura : « Mais, nous étions seulement amis… »
Mais le jeune sorcier ne lui laissa pas le temps de finir : « Mais il t'aimait ! Cho ! Il t'aimait ! » hurla-t-il presque. Il sentit alors les deux bras de la fille se nouer autour de son cou, son cœur se serra et il se libéra vivement de cette étreinte. Il lui dit alors : « Laisse-moi, Cho ! Tu ne me connais même pas. Tu ne connais que cette cicatrice. Laisse-moi, je ne peux pas faire ça à Cédric, j'ai mieux à faire ! ». Il se retourna, sans un regard à la jeune fille et se dirigea d'un pas rapide vers le château. La serdaigle resta sans bouger quelques secondes, puis une lueur déterminée apparut dans ses yeux et elle murmura pour elle-même : « Je t'aurais Harry, ce n'est qu'une question de temps… Tu verras »
Fin du Flash Back
Oui, si on lui avait dit durant sa quatrième année qu'il repousserait les avances de Cho Chang, la fille qu'il aimait. Il ne l'aurait pas cru, il ne l'aurait même pas imaginé. Mais il ne pourrait jamais faire ça à Cédric, jamais…
Harry soupira, il ne voulait plus penser, il en avait assez. Trop de souvenirs refaisaient surface et il n'avait plus personne pour se confier. Ses relations avec Ron et Hermione s'étaient beaucoup détériorées. Sans aucune raison apparente, Ron s'éloignait de lui. Il faut croire que la présence de sa « petite amie » lui suffisait. D'ailleurs, il préférait bien plus s'observer dans un miroir que de discuter ou même de jouer aux échecs. De plus, la nouvelle carrure de Harry avait encore dû attiser sa jalousie. Avec Hermione, c'était une autre histoire, elle se comportait vraiment bizarrement avec lui.
Harry secoua la tête vivement. Par moment, il se croyait vraiment au cœur d'une série télévisée qu'il regardait quand il était petit en cachette…
Le jeune sorcier eut un sourire ironique, si un jour quelque chose était simple dans sa vie. Il faudrait qu'on lui envoie un hibou…
Harry ferma les yeux à la recherche d'un souvenir heureux qu'il aurait pu avoir lors de ces deux semaines. Ses entraînements avec Sirius et Remus lui revinrent alors en mémoire. C'était étonnant comme il pouvait s'amuser tout en travaillant. La technique pour devenir animagus était très complexe et fatigante mais il progressait énormément malgré tout. Ce qui rendait les maraudeurs très fiers. La fierté… un sentiment que Harry aimait que l'on ressente pour lui. « Je suis fier de toi… » Ces mots avaient un tel impact sur le jeune sorcier. Il rayonnait de bonheur chaque fois qu'ils étaient prononcés pour lui.
Comme Harry était plongé, encore une fois, dans ses pensées, il n'aperçut même pas une ombre se profiler. Les rayons de la lune reflétèrent l'image d'un chien. Sirius Black était en effet à la recherche de son filleul depuis environ une heure, il s'était inquiété de voir son lit vide. Il savait que Harry avait quelques problèmes ces derniers temps, malgré le fait qu'il se taise, il le sentait.
Il ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas se confier, après tout il en avait tellement besoin. Il avait besoin d'une famille, de parents, d'un père… « Personne jamais ne remplacera James mais je dois assumer mon rôle de parrain. Harry a besoin de quelqu'un. »
Sirius reprit son apparence humaine et s'avança d'un pas décidé vers le corps allongé de son filleul.
Harry sursauta légèrement lorsqu'il sentit entendit quelqu'un s'asseoir à côté de lui mais il se détendit quand il reconnut son parrain. Sirius regardait tranquillement les étoiles et il dit en pointant son doigt dans le ciel : « Tu vois l'étoile là-bas, c'est Sirius ! C'est ta mère qui me l'a dit quand nous étions à Poudlard. Nous venions souvent ici avec James, c'était un peu comme un coin pour être dans le silence, pour être seul, pour avoir la paix. »
Harry sourit en remarquant qu'il avait un point commun de plus avec son père. Sirius recommença à parler. Il lui raconta sa vie à Poudlard, en lui décrivant son père, sa mère. Le Survivant était heureux de l'écouter, il se sentait mieux…
Quand Harry ouvrit les yeux, il fut étonné de voir qu'il se trouvait dans un lit de sa Chambre. Il resta très étonné, le fait qu'il ait pu se rendormir était un vrai miracle. Il se leva et pénétra dans la pièce centrale où Sirius déjeunait tranquillement : « Bien dormi ? » demanda-t-il.
« Etonnement, oui. » répondit le jeune sorcier en engouffrant un morceau de pain. Le silence s'installa. Sirius lisait tranquillement la gazette. C'était étrange, il n'y avait toujours rien, pas de meurtres, pas de massacres. Voldemort devait sûrement préparer quelque chose…
« Sirius ? » Le concerné releva la tête vers son filleul.
« Merci pour hier soir… ça m'a fait du bien. » déclara Harry. Sirius sourit chaleureusement mais ne répondit rien.
Quelques minutes, il s'exclama : « On est en retard ! »
Son filleul leva un sourcil d'incompréhension. Sirius continua : « Ce n'est pas avec un stupefix que l'on va se débarrasser des mangemorts ! Allez au boulot ! »
Harry acquiesça. Il allait enfin pouvoir développer ses compétences sérieusement.
Il alla se préparer et quand il revint deux personnes étaient arrivées.
« Bonjour Remus, professeur Dumbledore » salua-t-il.
« Harry, nous nous sommes arrangés avec les professeurs pour cette semaine. » commença Remus.
« En effet, tu vas pouvoir t'entraîner durant toute la semaine et peut-être plus. Puisque tu maîtrises déjà parfaitement la matière de l'année. Mieux vaut ne pas perdre de temps. » finit Dumbledore.
« Mais pour les autres élèves ? Ne vont-ils pas se demander où je suis passé ? » demanda Harry.
« C'est déjà arrangé. Tu es officiellement malade. » ajouta Sirius avec un sourire.
« Mais vous ne ferez jamais croire ça à Ron et Hermione… » Harry se tut et réfléchit un moment. Après tout, pourquoi s'inquiéteraient-ils pour lui ? « Je n'ai rien dit, on commence quand ? » dit-il. « Ravi que cela te convienne. Pourquoi pas tout de suite ! » déclara Dumbledore.
« Aucun problème, Professeur Dumbledore » conclut Harry avec un sourire.
« Voyons, pas de professeur entre nous ! » s'écria Dumbledore avec une lueur de malice dans les yeux, « tu me connais bientôt mieux que Minerva, appelle-moi Albus ! »
Harry acquiesça en souriant. La semaine s'annonçait bien meilleure que les précédentes.
Deux semaines plus tard…
« Voila maintenant c'est sûr ! Même les trois réunis, on ne pourra bientôt plus te toucher ! » s'exclama Sirius un sourire ironique aux lèvres. Harry sourit et rétorqua : « N'exagère pas Sirius, peut-être qu'avec un stupefix bien placé… »
« Fais moi rire ! » s'écria Remus.
« Tout ce qu'on peut dire, c'est que ces deux semaines ont été parfaitement concluantes. » déclara Albus.
En effet durant les quinze derniers jours, tous les trois avec Remus lorsqu'il n'enseignait pas, avaient travaillé presque jour et nuit pour améliorer la puissance de Harry. Ce dernier surpassait sans aucun doute Dumbledore maintenant. Il maîtrisait aussi toutes les connaissances qu'il avait assimilées durant l'été.
« Je crois que notre malade va devoir faire son grand retour parmi les vivants… » déclara Sirius. Harry soupira bruyamment. Il n'avait aucune envie de retourner parmi les autres élèves. Il avait tellement apprécié de rester dans les appartements de Gryffondor avec Sirius et Remus. Mais il n'avait pas vraiment le choix. Le tout était de réussir à ce contrôler… courage…
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Pour les nouvelles capacités de notre petit Potty, je les révèlerai au compte goutte dans les prochains chapitres, n'ayez crainte !
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