Bonsoir ! J'espère que je vous ai manqué !
MERCI !! 113 REVIEWERS !! VOUS ETEZ GENIAUX ! MERCI ENCORE !
Voila le chapitre 11 ! Le gros morceau d'action n'est pas encore là mais il approche … J'ai essayé de tenir compte de vos propositions suite aux reviews…
ARRRGH j'ai remarqué deux fautes impardonnables dans mon deuxième chapitre je m'en excuse et les corrige maintenant : J'étaiS tranquillement endormI.
Voila j'ai à nouveau la conscience tranquille...
Réponses aux reviewers :
Abysses : pour Hermione et Harry, je pense que ça va pas se faire... désolé j'ai déjà des projets pour notre petit Potty national !
Kouteni : alors pour répondre à ton doute : Quand Harry va à la réserve, c'est les vacances donc pas besoin de cape pour se promener dans les couloirs, de plus j'ai précisé que seul Dumbledore, Sirius et Remus étaient présents dans l'école donc pas non besoin de cape. Est-ce que cela lève ton doute ? Merci encore pour ta review.
Majandra : je sais je sais... c'est quand même sadique ces fins... niahaha en ce qui concerne le couple pour Harry : « tu verras, tu verras. » chantonna-t-elle d'un ton sadique ;) !
Chen : j'ai essayé d'intégrer un peu tes demandes… en espérant que ça te plaise. Pour le quelque chose de voyant ne t'inquiète pas ça va venir... ça va venir.
Sailor Digitale : pour Ron et Hermione... hèèèèèè... je te laisse voir par toi-même, le chapitre 13 ou 14 sera décisif... patience
MERCI à tous les autres reviewers de ce chapitre j'ai nommé : sailor digitale, andadrielle, Pam Phenixia Potter, abysses, Phil_Gryffondor, Kouteni, Cérennedy Potter, Majandra, vaness, Léo, chen Ange Rogue, jeandan, padmacho, Ryan, Tiffany et Emrah Potter.
N'hésitez jamais à me mettre une review !
Enjoy !
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Les mangemorts envoyèrent les tables violemment s'écraser contre les parois, et s'avancèrent en rang serrés jusqu'au mur que formaient les professeurs. Harry était prêt, mais il devait attendre le début des combats pour faire son bouclier sinon il serait trop vite épuisé. Les mangemorts s'avançaient lentement, la baguette pointée sur les élèves qui semblaient terrifiés, les plus jeunes pleuraient et les plus âgés essayaient tant bien que mal de les rassurer.
Harry jeta un coup d'œil à Dumbledore. Il avait la même expression que le jour où il avait stupefixé Croupton Junior. Son regard était à nouveau terrifiant. Les partisans de Voldemort s'arrêtèrent soudain et Albus parla d'une voix extrêmement calme pour la situation : « Allez-vous en ! Vous n'avez aucune raison d'être ici. »
Un mangemort, dont Harry identifia la voix de Malfoy, répondit : « Oh si nous en avons une. Tuez les tous, mais ne touchez pas à Potter. »
D'un même geste tous les mangemorts relevèrent leur baguette et d'une même voix crièrent tous les paroles que tant redoutaient : « AVADA KEDAVRA !!! »
Mais Harry était prêt et s'écria tout en faisant une rune de la baguette : « De Praestans Voluptas ».
Aussitôt, un dôme doré apparut autours des élèves et professeurs, les protégeant ainsi de tous les sorts mortels lancés. Les mangemorts reculèrent un peu quand ils virent le bouclier, Dumbledore et Remus profitèrent de cet instant d'oubli pour attaquer, imités peu après par les autres professeurs. Une bataille acharnée s'engagea alors, les mangemorts étaient en supériorité numérique mais les professeurs tenaient bon… pour l'instant. Harry sentait ses forces le quitter doucement, tous les sortilèges mortels qu'il avait du arrêter, l'avaient considérablement affaibli. Les mangemorts prenaient lentement le dessus et recommençait à attaquer le bouclier. Harry s'écria alors : « Je ne tiendrai pas toute l'année ! Il faut que les septièmes années aillent aider les professeurs ! Vite ! ».
Ces paroles eurent l'effet escompté, les plus âgés, une lueur déterminée flottant dans leurs yeux, sortirent du dôme et attaquèrent à leur tour les partisans du mage noir. A nouveau, les mangemorts furent déstabilisés et l'avantage tourna légèrement du côté de Dumbledore. Harry faiblissait à vue d'œil, soudain il aperçut un mangemort lancé un sortilège un sortilège doloris sur Alicia Spinet, Harry comprit que le mangemort allait l'achever. Il se décida en un instant, il ne laissera plus jamais quelqu'un mourir sous ses yeux. A nouveau, une fureur incontrôlable monta en lui et malgré sa faiblesse, il hurla presque : « Expelliarmus ». Son pouvoir se libéra totalement, le sort traversa le bouclier et frappa le mangemort de plein fouet, le sortilège fut tellement puissant que tous les partisans proches de la cible furent éjectés contre le mur avec une violence exceptionnelle. Harry haletait fortement, il était épuisé, le bouclier allait céder d'une minute à l'autre. Il releva la tête et remarqua avec soulagement que les quelques mangemorts restants s'enfuyaient, il distingua aussi une silhouette petite et replète se fondre dans l'ombre : Pettigrow. Harry ne put rien faire car toutes ses forces l'abandonnèrent et il rencontra violement la pierre froide qui tapissait la grande salle.
Hermione était allongée dans son lit, elle pensait à l'attaque de la journée précédente. Quatorze blessés, seulement quatorze blessés, pas un mort, cela tenait du miracle. Elle se demandait où était passé Harry, elle avait vu que Remus l'avait emmené sur un brancard. Elle pensait le trouver à l'infirmerie mais il avait comme disparu de l'école. Elle ne croyait toujours pas ce qu'elle avait vu : Harry, un sorcier âgé de 15 ans, avait réussi à générer un bouclier, résistant même à l'avada kedavra, durant plus de quinze minutes, mit hors d'état de nuire plus d'une demi-douzaine de mangemorts par un simple expelliarmus, sauvé la vie à tous les élèves. Etait-elle la seule qui se rendait compte qu'un acte de magie aussi avancé devait demander des capacités et des connaissances hors du commun ?
Elle soupira, cela allait mériter une petite discussion. Il lui cachait trop de choses depuis cet été. Elle ne supportait plus cette situation, Ron non plus d'ailleurs. Ron... ou Harry ? Elle se retourna, elle ne dormirait sûrement pas cette nuit.
Quand Harry se réveilla, il n'osa pas ouvrir les yeux. Ses muscles étaient endoloris, il craignait d'avoir été pris par Voldemort mais il se rendit vite compte de la chaleur qui l'entourait, chassant cette hypothèse. Il profita un moment de ce sentiment de bien-être mais se résigna tout de même à ouvrir les yeux. Il reconnut immédiatement la pièce, il se trouvait dans sa Chambre. Il soupira de soulagement, il essaya de se lever, ses jambes étaient encore faibles, il tituba un peu mais attrapa sa baguette et murmura une formule pour se sentir mieux. L'effet fut immédiat et il entra dans la salle principale où il aperçut Sirius et Remus, discutant doucement, près du feu qui crépitait toujours dans la cheminée. Lorsque son parrain l'aperçut, il fut en trois bonds à ses côtés pour le soutenir. Ils s'assirent alors dans des fauteuils.
« Tu es enfin réveillé, on commençait sérieusement à s'inquiéter ! » s'exclama Remus.
« N'imagine jamais refaire ça d'ailleurs ! » dit Sirius.
Harry ne suivait pas très bien et demanda : « Faire quoi ? Quel jour sommes-nous ? ». Puis l'évidence le frappa et il bondit en s'écriant : « Les mangemorts ! Que s'est-il passé !? »
« Du calme, assied-toi, tu es encore faible. » dit calmement Sirius.
« Pour répondre à tes questions, enchaîna Remus, tu as complètement épuisé toutes tes forces magiques et physiques et nous sommes le 17. En ce qui concerne les mangemorts c'est un peu plus long à expliquer et je ne connais pas tous les détails mais en résumé, nous avons 14 blessés, quatre mangemorts capturés sur la trentaine qu'ils étaient et une grosse frayeur en te voyant évanoui lorsque je me suis retourné. »
« Quatre mangemorts ? Seulement ? » répéta Harry, incrédule.
Remus acquiesça gravement et dit : « Je ne connais pas bien cette partie de l'histoire mais Albus te fera sûrement un compte-rendu... »
Un détail vint frapper l'esprit de Harry, il demanda : « Est-ce que j'en ai beaucoup montré ? Se doutent-ils de quelque chose ? »
Remus prit un air pensif et dit : « Oui, tu en as beaucoup montré, sans toi trop d'entre nous seraient morts. Mais les élèves étaient trop effrayés pour comprendre, bien sûr un doute subsistera. Par contre, tu risques d'avoir du fil à retorde avec Hermione, elle est très intelligente et voudra sûrement savoir ce que tu lui caches ainsi que Ron. »
Harry soupira et murmura pour lui-même : « Cela devait bien arriver un jour... »
Albus Dumbledore pénétra alors dans la pièce, son regard s'illumina quand il vit Harry. Il s'exclama : « Harry ! Te sens-tu bien ? Voila la deuxième fois en moins de deux mois que tu sauves Poudlard ! Tu as fait preuve d'un courage exceptionnel ! Je ne peux que te dire merci ! »
Le Survivant rit joyeusement devant l'air de son directeur mais reprit son sérieux et demanda : « Remus m'a dit que seulement quatre mangemorts ont été capturés, comment est-ce possible ? » Le directeur soupira et dit : « Quelqu'un a réussi à tous les libérer, il a stupefixé le professeur qui surveillaient les mangemorts inconscients... Les quatre qui n'ont pas réussi à partir était trop mal en point suite à ton expelliarmus. »
Harry resta sceptique et dit : « Quelqu'un ? »
Remus haussa les épaules et répondit : « Sûrement un autre mangemort... »
« Ou un traître... » pensa Harry tout haut.
L'ombre d'un doute passa sur le visage des trois adultes, après tout, tout était possible.
« Ce n'est pas pour rompre cette merveilleuse discussion, s'exclama Harry ironique, mais je meurs de faim ! »
Les trois adultes rirent doucement et ils allèrent tous s'attabler.
« Au fait, demanda Sirius, comment ce fait-il que tu sois en pleine forme ? »
« Voyons cher parrain, répliqua Harry, paragraphe 3 de la page 168 du deuxième livre de Gryffondor : les sortilèges de soin, quelle question ! »
« Où avais-je donc la tête ? » dit Sirius, feignant un air désolé. Tous éclatèrent de rire, un rire réparateur et ce fut sur des notes joyeuses que la journée se termina...
Le lendemain fut un dimanche paisible. Harry eut enfin quelques nouvelles de Hagrid, il était toujours en mission pour Dumbledore. Mais sa tâche ne semblait pas se dérouler comme l'avait prévu le directeur, voila pourquoi il n'était toujours pas revenu.
Harry profita de cette journée de calme pour continuer son apprentissage d'animagus, il était maintenant dans la dernière partie qui consistant à de la réflexion et de la méditation, cette phase était assez longue mais surtout épuisante mentalement. Il avait déjà accompli une bonne partie du chemin, il était proche de la réussite, très proche même. Heureusement, Sirius était d'un grand appui et il le guidait beaucoup pour être efficace et rapide.
Il ne sortit pas la Chambre ce jour-là mais apprit par Remus que Hermione était à sa recherche. Harry soupira, pour Ron ça ne serait pas trop compliqué de le berner mais pour Hermione... Cela restait une autre histoire.
Remus Lupin soupira profondément, ils se demandaient si les Gryffondors et Serpentards de cinquième année arriveraient un jour à faire un patronus. Les plus avancés arrivaient tout juste à faire sortir une forme argentée. Après autant de temps, le patronus de Harry était déjà parfait. Mais Harry n'était pas vraiment comparable. Il sourit à cette pensée et continua à aider ses élèves encore un moment quand soudain la porte s'ouvrit brusquement et un chien déboula à toute vitesse dans la classe. Il se planta devant Lupin et aboya vigoureusement en faisant signe de sa tête de lui suivre. Remus s'exclama : « Patmol ! Qu'est-ce que tu fais là ? Il y a un problème avec Harry ? »
Sirius aboya un peu tout en tirant sur la robe de son ami pour qu'il le suive. Une évidence frappa alors l'esprit du professeur et il s'écria : « Non ! Ce n'est pas vrai ! Il a... il est... »
Le chien secoua vivement la tête comme pour acquiescer. Albus Dumbledore entra alors dans la pièce en disant : « Professeur Lupin, il faudrait que je... ». Il stoppa net lorsqu'il aperçut Sirius et s'écria : « Sniffle ! Que fais-tu là ? Ne me dis pas que Harry est... qu'il a... »
Patmol secoua à nouveau de la tête et sans plus attendre le chien et les deux adultes sortirent en trombe de la pièce. Une fois dehors Remus s'écria : « les élèves !! ». Il pénétra alors dans la salle de cours et dit précipitamment sous les yeux ahuris de tous les élèves: « La classe est finie, je veux la semaine prochaine que vous soyez tous capables de faire apparaître quelque chose de concluant ! » et sans un mot de plus il repartit en courant vers la toile de phoenix, mais malgré la rapidité de la scène, il avait très bien remarqué le regard, que lui avaient lancé Ron et Hermione, accusateur qui semblait dire : « Pourquoi Sirius est au château ? Qu'est-ce qu'il y a avec Harry ? Qu'a-t-il fait ? ». Il rattrapa Dumbledore et Sirius et quelques instants plus tard ils s'engouffrèrent dans la Chambre et se retrouvèrent face à face avec un magnifique lion rouge foncé et or qui se pavanait fièrement à travers la pièce. Lorsqu'il aperçut les trois adultes, il poussa un rugissement qui se traduisait sûrement par une exclamation de joie. Remus s'approcha alors du félin et l'observa sous tous les angles. Les seuls mots qu'ils parvenaient à aligner étaient « Merveilleux », « Magnifique » ou encore « Sensationnel ». A son tour, Albus s'approcha de Harry et dit : « Incroyable, on dirait l'exact réplique du lion de l'écusson de Gryffondor, si on omet la crinière en bataille bien entendu. ». En effet, la crinière jaune or du lion semblait indomptable, tandis que son pelage était d'un rouge très foncé; l'animal était vraiment magnifique, beau et fort, il dégageait quelque chose de puissant. Le lion reprit alors sa forme humaine et redevint un Harry complètement hystérique, sautillant partout comme un gamin de cinq ans. Le jeune homme essaya de se calmer, en vain, et s'écria : « Je l'ai fait ! Je suis un animagus ! ». Il étreignit alors son parrain et dit : « Merci Sirius, tout ça c'est grâce a toi ». Mais celui-ci rétorqua : « Hé ! Ce n'est pas moi qui travaillait ! ». Patmol relâcha alors son filleul et Remus l'étreignit à son tour en disant : « Félicitations Harry ! Tu viens sûrement d'établir un record en devenant animagus en environ deux mois ! ». Albus s'approcha alors de son élève et l'étreignit en déclarant : « Félicitations ! ». Harry fut un peu étonné de la marque d'affection de son directeur mais sans se poser trop de questions il le serra en retour. Soudain, Sirius s'écria : « Mais j'y pense ! Il le te faut un surnom, c'est la tradition. ». Harry réfléchit mais l'inspiration ne venait pas, il était beaucoup trop excité pour penser correctement. Quelques instants passèrent et Remus déclara : « Puisqu'il ressemble comme deux gouttes d'eau au lion de Godric Gryffondor, pourquoi pas Dric ? »
« Je trouve que cela sonne bien » assura Albus. Sirius sourit en signe d'approbation et dit ironiquement : « Il faut croire que même avec les années, tu n'as pas perdu ton inspiration Remus ! ».
Harry sourit et s'écria : « Et bien, adjugé pour Dric ! »
Harry marchait dans les couloirs avec un sourire figé sur les lèvres. Il était un animagus ! Comme son père ! Il n'en revenait toujours pas d'avoir réussi à se transformer le matin même. ...Il méditait comme il le faisait maintenant depuis deux semaines et lorsqu'il avait ré ouvert les yeux, il avait vu son parrain le regarder d'un air effaré et quand il avait voulu marcher, il s'était retrouvé sur quatre pattes et enfin lorsqu'il s'était approché d'un miroir, il avait aperçu un lion, magnifique il devait bien l'avouer. Il se souviendrait toujours du bond qu'avait fait son cœur à cet instant, il était comme pétrifié sur place. Il adorait vraiment son animal et aujourd'hui, pour une des premières fois, il était particulièrement fier d'être l'héritier de Gryffondor... Il ne savait pas vraiment où il allait, son état de grâce l'empêchait d'avoir les idées très claires. Au détour d'un couloir, il aperçut un petit attroupement, il s'approcha et reconnut Malfoy entouré de ses deux gorilles en train de s'en prendre à une fille qui n'était autre que Hermione. « Pourquoi personne ne fait rien ? » pensa Harry, puis il réalisa qu'il était sûrement un des ses seuls dans toute l'école à oser s'en prendre à un Malfoy. Harry sourit, cela promettait d'être amusant.
« Draco ! s'exclama-t-il en se plaçant devant Hermione, cela faisait longtemps ! »
« Dégage Potter, ça se passe entre moi et la sang de bourbe, fous moi la paix ! » siffla Draco.
« Mais voyons, quel vocabulaire... Que t'a donc appris ton père ? Je sais bien que tu ne connais pas le mot égalité mais attaque toi plutôt à quelqu'un de ton envergure... » répliqua Harry.
« Tu ne m'égales pas, Potter. Tu ne m'arrives même pas à la cheville. Personne ne m'égale dans cette école. » déclara Malfoy.
« Vraiment ? ... et pourquoi ? » demanda Harry d'un ton incroyablement calme. Tous les élèves présents buvaient littéralement les paroles des deux ennemis.
« Pourquoi ? Et bien parce que je suis un Malfoy, la famille de sorcier la plus respectée, la plus pure d'entre toute. Parce que je suis un serpentard et que je suis digne d'être l'héritier du fondateur de cette maison ! » s'écria Draco orgueilleusement.
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, car Harry ne put se retenir plus longtemps : il éclata de rire, un rire incontrôlable, sous les yeux effarés de Draco, Hermione et de tous les élèves. Il ne pouvait plus s'arrêter mais réussit quand même à articuler : « TOI ? Héritier de Salazar Serpentard ? » et il repartit dans son rire de plus belle, tandis que le blond enrageait à vue d'œil. Il réussit finalement à se calmer et dit d'un ton théâtral : « Draco Malfoy ! Héritier de Serpentard ! » puis il déclara calmement : « Excuse-moi, mais ça sonne faux... ».
Malfoy était fou de rage et s'écria : « Tu penses que tu ferais un meilleur héritier Potter ? »
Les lèvres de Harry s'étirèrent en un mystérieux sourire et il murmura : « Qui sait ? »
« Que ce passe-t-il ici ? » cria la voix aigue de Minerva MacGonagall.
« Tu regretteras ça Potter. » chuchota Malfoy.
« Oh mais je sais, ils me disent tous ça... » déclara Harry. Il tourna alors le dos et se dirigea vers la classe d'enchantements, sans s'apercevoir que Hermione le suivait de près. Il murmura alors pour lui-même : « Malfoy héritier de Salazar... s'il savait... s'il savait... ».
Hermione s'arrêta net, un doute l'envahissait : « S'il savait quoi ? » pensa-t-elle.
Harry s'apprêtait à pénétrer dans sa Chambre lorsqu'une voix l'interpella. Il maugréa et se retourna. « Ron, Hermione, quel plaisir... » dit-il d'un ton peut-être un peu trop forcé.
« Où allais-tu ? » demanda Ron.
« Nulle part » répondit calmement Harry.
Hermione soupira et dit : « Viens, une petite discussion s'impose... »
Tous les trois se dirigèrent alors en silence vers l'endroit le moins fréquenté de l'école : les toilettes de Mimi Geignarde.
Harry s'adossa contre un mur et croisa les bras. « Merveilleux un interrogatoire... il me manquait plus que ça. Dire que je devrais déjà être en train de gambader en lion ! » pensa-t-il.
Hermione respira profondément et commença : « Pourquoi Sirius est-il au château ? »
« Pourquoi ne le serait-il pas ? » répliqua Harry.
« Pourquoi ne nous l'as-tu pas dit ? » demanda la jeune fille, en haussant le ton.
« Pourquoi aurais-je du ? » rétorqua Harry qui commençait à trouver la situation plutôt drôle.
« Bon sang ! » cria Ron « Parle nous ! Nous sommes tes amis ! »
Pour toute réponse, Harry leva un sourcil et fit un sourire mystérieux. Hermione prit sa tête entre ses mains et gémit : « S'il te plait Harry, dis nous ce qu'il t'arrive ! Tu n'es plus le même ! Tu ne manges presque jamais à la grande salle, tu ne dors pas dans la tour gryffondor, tu ne participes plus à tous les cours, tu as réussi à créer un bouclier incroyable, tu repousses Cho, tu ne nous parles presque plus ! Mais dis quelque chose, je t'en prie ! »
Harry regardait droit devant lui, il ne savait vraiment pas quoi dire. Ils ne devaient pas savoir, ils seraient trop en danger. Il fallait qu'il trouve une idée et vite. Soudain, tous trois entendirent un bruit d'eau.
« Harry !! » s'écria Mimi Geignarde « tu es encore vivant ! J'aurais pourtant pensé que tu réussisses à mourir au deuxième essai... »
Le jeune Potter se cacha les yeux d'une main « Elle aurait pas pu se taire celle-la ? » pensa-t-il. « Un deuxième essai » prononça lentement Ron, « quoi ? Tu es redescendu une deuxième fois dans la Chambre des Secrets ? Tu es cinglé ? »
L'expression de Ron et Hermione avait complètement changé, maintenant elle exprimait de l'incompréhension et de la peur...
« Qui es-tu ? » murmura Hermione.
« Laissez moi tranquille » dit simplement Harry avant de sortir de la pièce. Lorsque Ron ouvrit la porte pour rattraper son ami, le couloir était vide. Hermione s'approcha de son petit ami et lui murmura à l'oreille : « Il ne débarrassera pas aussi facilement de nous... ». Le garçon acquiesça et embrassa tendrement sa petite amie.
Harry s'effondra dans un fauteuil de sa Chambre, il avait transplané pour échapper aux griffes de ses deux amis. Il avait mal, il avait vécu tant de choses avec eux et maintenant il devait couper les ponts. Il avait vraiment mal...
« Potter ! Une retenue ! Ce soir à sept heures dans mon bureau ! » hurla presque Fletcher. Harry soupira, le jour où les professeurs lui donneront une retenue avec une bonne raison, il faudra lui envoyer un hibou express.
Une semaine était passée depuis l'altercation entre Ron, Hermione et lui. Les deux amoureux avaient bien essayé de lui reparler mais il réussissait toujours à s'éclipser. Rien d'autre n'était venu perturber le reste de la semaine. Harry s'entraînait maintenant pour améliorer sa puissance car elle n'égalait toujours pas celle de Voldemort, l'affronter serait beaucoup trop risqué. Il cherchait aussi à démasquer la mangemort responsable de l'évasion, il trouvait la théorie du traître très plausible.
Harry soupira, il allait manquer une fois de plus le souper de la grande salle lorsque Dumbledore avait des annonces à faire. « Maudite retenue » pensa-t-il.
Remus Lupin fixait la table des gryffondors où Harry manquait. Il se demandait vraiment pourquoi Fletcher lui avait infligé une retenue pour avoir été un peu distrait pendant un cours.
Soudain, les portes de la grande salle s'ouvrirent avec fracas...
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Niahaha la fin pleine de suspens que je vous refais ….
Je sens que je vais me spécialiser dans ces fins…
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N'hésitez pas à me laisser une review ! Pour la motive ! Si les reviews affluent, les chapitres viendront aussi d'autant plus vite ! Merci !!
MERCI !! 113 REVIEWERS !! VOUS ETEZ GENIAUX ! MERCI ENCORE !
Voila le chapitre 11 ! Le gros morceau d'action n'est pas encore là mais il approche … J'ai essayé de tenir compte de vos propositions suite aux reviews…
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Voila j'ai à nouveau la conscience tranquille...
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Abysses : pour Hermione et Harry, je pense que ça va pas se faire... désolé j'ai déjà des projets pour notre petit Potty national !
Kouteni : alors pour répondre à ton doute : Quand Harry va à la réserve, c'est les vacances donc pas besoin de cape pour se promener dans les couloirs, de plus j'ai précisé que seul Dumbledore, Sirius et Remus étaient présents dans l'école donc pas non besoin de cape. Est-ce que cela lève ton doute ? Merci encore pour ta review.
Majandra : je sais je sais... c'est quand même sadique ces fins... niahaha en ce qui concerne le couple pour Harry : « tu verras, tu verras. » chantonna-t-elle d'un ton sadique ;) !
Chen : j'ai essayé d'intégrer un peu tes demandes… en espérant que ça te plaise. Pour le quelque chose de voyant ne t'inquiète pas ça va venir... ça va venir.
Sailor Digitale : pour Ron et Hermione... hèèèèèè... je te laisse voir par toi-même, le chapitre 13 ou 14 sera décisif... patience
MERCI à tous les autres reviewers de ce chapitre j'ai nommé : sailor digitale, andadrielle, Pam Phenixia Potter, abysses, Phil_Gryffondor, Kouteni, Cérennedy Potter, Majandra, vaness, Léo, chen Ange Rogue, jeandan, padmacho, Ryan, Tiffany et Emrah Potter.
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Les mangemorts envoyèrent les tables violemment s'écraser contre les parois, et s'avancèrent en rang serrés jusqu'au mur que formaient les professeurs. Harry était prêt, mais il devait attendre le début des combats pour faire son bouclier sinon il serait trop vite épuisé. Les mangemorts s'avançaient lentement, la baguette pointée sur les élèves qui semblaient terrifiés, les plus jeunes pleuraient et les plus âgés essayaient tant bien que mal de les rassurer.
Harry jeta un coup d'œil à Dumbledore. Il avait la même expression que le jour où il avait stupefixé Croupton Junior. Son regard était à nouveau terrifiant. Les partisans de Voldemort s'arrêtèrent soudain et Albus parla d'une voix extrêmement calme pour la situation : « Allez-vous en ! Vous n'avez aucune raison d'être ici. »
Un mangemort, dont Harry identifia la voix de Malfoy, répondit : « Oh si nous en avons une. Tuez les tous, mais ne touchez pas à Potter. »
D'un même geste tous les mangemorts relevèrent leur baguette et d'une même voix crièrent tous les paroles que tant redoutaient : « AVADA KEDAVRA !!! »
Mais Harry était prêt et s'écria tout en faisant une rune de la baguette : « De Praestans Voluptas ».
Aussitôt, un dôme doré apparut autours des élèves et professeurs, les protégeant ainsi de tous les sorts mortels lancés. Les mangemorts reculèrent un peu quand ils virent le bouclier, Dumbledore et Remus profitèrent de cet instant d'oubli pour attaquer, imités peu après par les autres professeurs. Une bataille acharnée s'engagea alors, les mangemorts étaient en supériorité numérique mais les professeurs tenaient bon… pour l'instant. Harry sentait ses forces le quitter doucement, tous les sortilèges mortels qu'il avait du arrêter, l'avaient considérablement affaibli. Les mangemorts prenaient lentement le dessus et recommençait à attaquer le bouclier. Harry s'écria alors : « Je ne tiendrai pas toute l'année ! Il faut que les septièmes années aillent aider les professeurs ! Vite ! ».
Ces paroles eurent l'effet escompté, les plus âgés, une lueur déterminée flottant dans leurs yeux, sortirent du dôme et attaquèrent à leur tour les partisans du mage noir. A nouveau, les mangemorts furent déstabilisés et l'avantage tourna légèrement du côté de Dumbledore. Harry faiblissait à vue d'œil, soudain il aperçut un mangemort lancé un sortilège un sortilège doloris sur Alicia Spinet, Harry comprit que le mangemort allait l'achever. Il se décida en un instant, il ne laissera plus jamais quelqu'un mourir sous ses yeux. A nouveau, une fureur incontrôlable monta en lui et malgré sa faiblesse, il hurla presque : « Expelliarmus ». Son pouvoir se libéra totalement, le sort traversa le bouclier et frappa le mangemort de plein fouet, le sortilège fut tellement puissant que tous les partisans proches de la cible furent éjectés contre le mur avec une violence exceptionnelle. Harry haletait fortement, il était épuisé, le bouclier allait céder d'une minute à l'autre. Il releva la tête et remarqua avec soulagement que les quelques mangemorts restants s'enfuyaient, il distingua aussi une silhouette petite et replète se fondre dans l'ombre : Pettigrow. Harry ne put rien faire car toutes ses forces l'abandonnèrent et il rencontra violement la pierre froide qui tapissait la grande salle.
Hermione était allongée dans son lit, elle pensait à l'attaque de la journée précédente. Quatorze blessés, seulement quatorze blessés, pas un mort, cela tenait du miracle. Elle se demandait où était passé Harry, elle avait vu que Remus l'avait emmené sur un brancard. Elle pensait le trouver à l'infirmerie mais il avait comme disparu de l'école. Elle ne croyait toujours pas ce qu'elle avait vu : Harry, un sorcier âgé de 15 ans, avait réussi à générer un bouclier, résistant même à l'avada kedavra, durant plus de quinze minutes, mit hors d'état de nuire plus d'une demi-douzaine de mangemorts par un simple expelliarmus, sauvé la vie à tous les élèves. Etait-elle la seule qui se rendait compte qu'un acte de magie aussi avancé devait demander des capacités et des connaissances hors du commun ?
Elle soupira, cela allait mériter une petite discussion. Il lui cachait trop de choses depuis cet été. Elle ne supportait plus cette situation, Ron non plus d'ailleurs. Ron... ou Harry ? Elle se retourna, elle ne dormirait sûrement pas cette nuit.
Quand Harry se réveilla, il n'osa pas ouvrir les yeux. Ses muscles étaient endoloris, il craignait d'avoir été pris par Voldemort mais il se rendit vite compte de la chaleur qui l'entourait, chassant cette hypothèse. Il profita un moment de ce sentiment de bien-être mais se résigna tout de même à ouvrir les yeux. Il reconnut immédiatement la pièce, il se trouvait dans sa Chambre. Il soupira de soulagement, il essaya de se lever, ses jambes étaient encore faibles, il tituba un peu mais attrapa sa baguette et murmura une formule pour se sentir mieux. L'effet fut immédiat et il entra dans la salle principale où il aperçut Sirius et Remus, discutant doucement, près du feu qui crépitait toujours dans la cheminée. Lorsque son parrain l'aperçut, il fut en trois bonds à ses côtés pour le soutenir. Ils s'assirent alors dans des fauteuils.
« Tu es enfin réveillé, on commençait sérieusement à s'inquiéter ! » s'exclama Remus.
« N'imagine jamais refaire ça d'ailleurs ! » dit Sirius.
Harry ne suivait pas très bien et demanda : « Faire quoi ? Quel jour sommes-nous ? ». Puis l'évidence le frappa et il bondit en s'écriant : « Les mangemorts ! Que s'est-il passé !? »
« Du calme, assied-toi, tu es encore faible. » dit calmement Sirius.
« Pour répondre à tes questions, enchaîna Remus, tu as complètement épuisé toutes tes forces magiques et physiques et nous sommes le 17. En ce qui concerne les mangemorts c'est un peu plus long à expliquer et je ne connais pas tous les détails mais en résumé, nous avons 14 blessés, quatre mangemorts capturés sur la trentaine qu'ils étaient et une grosse frayeur en te voyant évanoui lorsque je me suis retourné. »
« Quatre mangemorts ? Seulement ? » répéta Harry, incrédule.
Remus acquiesça gravement et dit : « Je ne connais pas bien cette partie de l'histoire mais Albus te fera sûrement un compte-rendu... »
Un détail vint frapper l'esprit de Harry, il demanda : « Est-ce que j'en ai beaucoup montré ? Se doutent-ils de quelque chose ? »
Remus prit un air pensif et dit : « Oui, tu en as beaucoup montré, sans toi trop d'entre nous seraient morts. Mais les élèves étaient trop effrayés pour comprendre, bien sûr un doute subsistera. Par contre, tu risques d'avoir du fil à retorde avec Hermione, elle est très intelligente et voudra sûrement savoir ce que tu lui caches ainsi que Ron. »
Harry soupira et murmura pour lui-même : « Cela devait bien arriver un jour... »
Albus Dumbledore pénétra alors dans la pièce, son regard s'illumina quand il vit Harry. Il s'exclama : « Harry ! Te sens-tu bien ? Voila la deuxième fois en moins de deux mois que tu sauves Poudlard ! Tu as fait preuve d'un courage exceptionnel ! Je ne peux que te dire merci ! »
Le Survivant rit joyeusement devant l'air de son directeur mais reprit son sérieux et demanda : « Remus m'a dit que seulement quatre mangemorts ont été capturés, comment est-ce possible ? » Le directeur soupira et dit : « Quelqu'un a réussi à tous les libérer, il a stupefixé le professeur qui surveillaient les mangemorts inconscients... Les quatre qui n'ont pas réussi à partir était trop mal en point suite à ton expelliarmus. »
Harry resta sceptique et dit : « Quelqu'un ? »
Remus haussa les épaules et répondit : « Sûrement un autre mangemort... »
« Ou un traître... » pensa Harry tout haut.
L'ombre d'un doute passa sur le visage des trois adultes, après tout, tout était possible.
« Ce n'est pas pour rompre cette merveilleuse discussion, s'exclama Harry ironique, mais je meurs de faim ! »
Les trois adultes rirent doucement et ils allèrent tous s'attabler.
« Au fait, demanda Sirius, comment ce fait-il que tu sois en pleine forme ? »
« Voyons cher parrain, répliqua Harry, paragraphe 3 de la page 168 du deuxième livre de Gryffondor : les sortilèges de soin, quelle question ! »
« Où avais-je donc la tête ? » dit Sirius, feignant un air désolé. Tous éclatèrent de rire, un rire réparateur et ce fut sur des notes joyeuses que la journée se termina...
Le lendemain fut un dimanche paisible. Harry eut enfin quelques nouvelles de Hagrid, il était toujours en mission pour Dumbledore. Mais sa tâche ne semblait pas se dérouler comme l'avait prévu le directeur, voila pourquoi il n'était toujours pas revenu.
Harry profita de cette journée de calme pour continuer son apprentissage d'animagus, il était maintenant dans la dernière partie qui consistant à de la réflexion et de la méditation, cette phase était assez longue mais surtout épuisante mentalement. Il avait déjà accompli une bonne partie du chemin, il était proche de la réussite, très proche même. Heureusement, Sirius était d'un grand appui et il le guidait beaucoup pour être efficace et rapide.
Il ne sortit pas la Chambre ce jour-là mais apprit par Remus que Hermione était à sa recherche. Harry soupira, pour Ron ça ne serait pas trop compliqué de le berner mais pour Hermione... Cela restait une autre histoire.
Remus Lupin soupira profondément, ils se demandaient si les Gryffondors et Serpentards de cinquième année arriveraient un jour à faire un patronus. Les plus avancés arrivaient tout juste à faire sortir une forme argentée. Après autant de temps, le patronus de Harry était déjà parfait. Mais Harry n'était pas vraiment comparable. Il sourit à cette pensée et continua à aider ses élèves encore un moment quand soudain la porte s'ouvrit brusquement et un chien déboula à toute vitesse dans la classe. Il se planta devant Lupin et aboya vigoureusement en faisant signe de sa tête de lui suivre. Remus s'exclama : « Patmol ! Qu'est-ce que tu fais là ? Il y a un problème avec Harry ? »
Sirius aboya un peu tout en tirant sur la robe de son ami pour qu'il le suive. Une évidence frappa alors l'esprit du professeur et il s'écria : « Non ! Ce n'est pas vrai ! Il a... il est... »
Le chien secoua vivement la tête comme pour acquiescer. Albus Dumbledore entra alors dans la pièce en disant : « Professeur Lupin, il faudrait que je... ». Il stoppa net lorsqu'il aperçut Sirius et s'écria : « Sniffle ! Que fais-tu là ? Ne me dis pas que Harry est... qu'il a... »
Patmol secoua à nouveau de la tête et sans plus attendre le chien et les deux adultes sortirent en trombe de la pièce. Une fois dehors Remus s'écria : « les élèves !! ». Il pénétra alors dans la salle de cours et dit précipitamment sous les yeux ahuris de tous les élèves: « La classe est finie, je veux la semaine prochaine que vous soyez tous capables de faire apparaître quelque chose de concluant ! » et sans un mot de plus il repartit en courant vers la toile de phoenix, mais malgré la rapidité de la scène, il avait très bien remarqué le regard, que lui avaient lancé Ron et Hermione, accusateur qui semblait dire : « Pourquoi Sirius est au château ? Qu'est-ce qu'il y a avec Harry ? Qu'a-t-il fait ? ». Il rattrapa Dumbledore et Sirius et quelques instants plus tard ils s'engouffrèrent dans la Chambre et se retrouvèrent face à face avec un magnifique lion rouge foncé et or qui se pavanait fièrement à travers la pièce. Lorsqu'il aperçut les trois adultes, il poussa un rugissement qui se traduisait sûrement par une exclamation de joie. Remus s'approcha alors du félin et l'observa sous tous les angles. Les seuls mots qu'ils parvenaient à aligner étaient « Merveilleux », « Magnifique » ou encore « Sensationnel ». A son tour, Albus s'approcha de Harry et dit : « Incroyable, on dirait l'exact réplique du lion de l'écusson de Gryffondor, si on omet la crinière en bataille bien entendu. ». En effet, la crinière jaune or du lion semblait indomptable, tandis que son pelage était d'un rouge très foncé; l'animal était vraiment magnifique, beau et fort, il dégageait quelque chose de puissant. Le lion reprit alors sa forme humaine et redevint un Harry complètement hystérique, sautillant partout comme un gamin de cinq ans. Le jeune homme essaya de se calmer, en vain, et s'écria : « Je l'ai fait ! Je suis un animagus ! ». Il étreignit alors son parrain et dit : « Merci Sirius, tout ça c'est grâce a toi ». Mais celui-ci rétorqua : « Hé ! Ce n'est pas moi qui travaillait ! ». Patmol relâcha alors son filleul et Remus l'étreignit à son tour en disant : « Félicitations Harry ! Tu viens sûrement d'établir un record en devenant animagus en environ deux mois ! ». Albus s'approcha alors de son élève et l'étreignit en déclarant : « Félicitations ! ». Harry fut un peu étonné de la marque d'affection de son directeur mais sans se poser trop de questions il le serra en retour. Soudain, Sirius s'écria : « Mais j'y pense ! Il le te faut un surnom, c'est la tradition. ». Harry réfléchit mais l'inspiration ne venait pas, il était beaucoup trop excité pour penser correctement. Quelques instants passèrent et Remus déclara : « Puisqu'il ressemble comme deux gouttes d'eau au lion de Godric Gryffondor, pourquoi pas Dric ? »
« Je trouve que cela sonne bien » assura Albus. Sirius sourit en signe d'approbation et dit ironiquement : « Il faut croire que même avec les années, tu n'as pas perdu ton inspiration Remus ! ».
Harry sourit et s'écria : « Et bien, adjugé pour Dric ! »
Harry marchait dans les couloirs avec un sourire figé sur les lèvres. Il était un animagus ! Comme son père ! Il n'en revenait toujours pas d'avoir réussi à se transformer le matin même. ...Il méditait comme il le faisait maintenant depuis deux semaines et lorsqu'il avait ré ouvert les yeux, il avait vu son parrain le regarder d'un air effaré et quand il avait voulu marcher, il s'était retrouvé sur quatre pattes et enfin lorsqu'il s'était approché d'un miroir, il avait aperçu un lion, magnifique il devait bien l'avouer. Il se souviendrait toujours du bond qu'avait fait son cœur à cet instant, il était comme pétrifié sur place. Il adorait vraiment son animal et aujourd'hui, pour une des premières fois, il était particulièrement fier d'être l'héritier de Gryffondor... Il ne savait pas vraiment où il allait, son état de grâce l'empêchait d'avoir les idées très claires. Au détour d'un couloir, il aperçut un petit attroupement, il s'approcha et reconnut Malfoy entouré de ses deux gorilles en train de s'en prendre à une fille qui n'était autre que Hermione. « Pourquoi personne ne fait rien ? » pensa Harry, puis il réalisa qu'il était sûrement un des ses seuls dans toute l'école à oser s'en prendre à un Malfoy. Harry sourit, cela promettait d'être amusant.
« Draco ! s'exclama-t-il en se plaçant devant Hermione, cela faisait longtemps ! »
« Dégage Potter, ça se passe entre moi et la sang de bourbe, fous moi la paix ! » siffla Draco.
« Mais voyons, quel vocabulaire... Que t'a donc appris ton père ? Je sais bien que tu ne connais pas le mot égalité mais attaque toi plutôt à quelqu'un de ton envergure... » répliqua Harry.
« Tu ne m'égales pas, Potter. Tu ne m'arrives même pas à la cheville. Personne ne m'égale dans cette école. » déclara Malfoy.
« Vraiment ? ... et pourquoi ? » demanda Harry d'un ton incroyablement calme. Tous les élèves présents buvaient littéralement les paroles des deux ennemis.
« Pourquoi ? Et bien parce que je suis un Malfoy, la famille de sorcier la plus respectée, la plus pure d'entre toute. Parce que je suis un serpentard et que je suis digne d'être l'héritier du fondateur de cette maison ! » s'écria Draco orgueilleusement.
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, car Harry ne put se retenir plus longtemps : il éclata de rire, un rire incontrôlable, sous les yeux effarés de Draco, Hermione et de tous les élèves. Il ne pouvait plus s'arrêter mais réussit quand même à articuler : « TOI ? Héritier de Salazar Serpentard ? » et il repartit dans son rire de plus belle, tandis que le blond enrageait à vue d'œil. Il réussit finalement à se calmer et dit d'un ton théâtral : « Draco Malfoy ! Héritier de Serpentard ! » puis il déclara calmement : « Excuse-moi, mais ça sonne faux... ».
Malfoy était fou de rage et s'écria : « Tu penses que tu ferais un meilleur héritier Potter ? »
Les lèvres de Harry s'étirèrent en un mystérieux sourire et il murmura : « Qui sait ? »
« Que ce passe-t-il ici ? » cria la voix aigue de Minerva MacGonagall.
« Tu regretteras ça Potter. » chuchota Malfoy.
« Oh mais je sais, ils me disent tous ça... » déclara Harry. Il tourna alors le dos et se dirigea vers la classe d'enchantements, sans s'apercevoir que Hermione le suivait de près. Il murmura alors pour lui-même : « Malfoy héritier de Salazar... s'il savait... s'il savait... ».
Hermione s'arrêta net, un doute l'envahissait : « S'il savait quoi ? » pensa-t-elle.
Harry s'apprêtait à pénétrer dans sa Chambre lorsqu'une voix l'interpella. Il maugréa et se retourna. « Ron, Hermione, quel plaisir... » dit-il d'un ton peut-être un peu trop forcé.
« Où allais-tu ? » demanda Ron.
« Nulle part » répondit calmement Harry.
Hermione soupira et dit : « Viens, une petite discussion s'impose... »
Tous les trois se dirigèrent alors en silence vers l'endroit le moins fréquenté de l'école : les toilettes de Mimi Geignarde.
Harry s'adossa contre un mur et croisa les bras. « Merveilleux un interrogatoire... il me manquait plus que ça. Dire que je devrais déjà être en train de gambader en lion ! » pensa-t-il.
Hermione respira profondément et commença : « Pourquoi Sirius est-il au château ? »
« Pourquoi ne le serait-il pas ? » répliqua Harry.
« Pourquoi ne nous l'as-tu pas dit ? » demanda la jeune fille, en haussant le ton.
« Pourquoi aurais-je du ? » rétorqua Harry qui commençait à trouver la situation plutôt drôle.
« Bon sang ! » cria Ron « Parle nous ! Nous sommes tes amis ! »
Pour toute réponse, Harry leva un sourcil et fit un sourire mystérieux. Hermione prit sa tête entre ses mains et gémit : « S'il te plait Harry, dis nous ce qu'il t'arrive ! Tu n'es plus le même ! Tu ne manges presque jamais à la grande salle, tu ne dors pas dans la tour gryffondor, tu ne participes plus à tous les cours, tu as réussi à créer un bouclier incroyable, tu repousses Cho, tu ne nous parles presque plus ! Mais dis quelque chose, je t'en prie ! »
Harry regardait droit devant lui, il ne savait vraiment pas quoi dire. Ils ne devaient pas savoir, ils seraient trop en danger. Il fallait qu'il trouve une idée et vite. Soudain, tous trois entendirent un bruit d'eau.
« Harry !! » s'écria Mimi Geignarde « tu es encore vivant ! J'aurais pourtant pensé que tu réussisses à mourir au deuxième essai... »
Le jeune Potter se cacha les yeux d'une main « Elle aurait pas pu se taire celle-la ? » pensa-t-il. « Un deuxième essai » prononça lentement Ron, « quoi ? Tu es redescendu une deuxième fois dans la Chambre des Secrets ? Tu es cinglé ? »
L'expression de Ron et Hermione avait complètement changé, maintenant elle exprimait de l'incompréhension et de la peur...
« Qui es-tu ? » murmura Hermione.
« Laissez moi tranquille » dit simplement Harry avant de sortir de la pièce. Lorsque Ron ouvrit la porte pour rattraper son ami, le couloir était vide. Hermione s'approcha de son petit ami et lui murmura à l'oreille : « Il ne débarrassera pas aussi facilement de nous... ». Le garçon acquiesça et embrassa tendrement sa petite amie.
Harry s'effondra dans un fauteuil de sa Chambre, il avait transplané pour échapper aux griffes de ses deux amis. Il avait mal, il avait vécu tant de choses avec eux et maintenant il devait couper les ponts. Il avait vraiment mal...
« Potter ! Une retenue ! Ce soir à sept heures dans mon bureau ! » hurla presque Fletcher. Harry soupira, le jour où les professeurs lui donneront une retenue avec une bonne raison, il faudra lui envoyer un hibou express.
Une semaine était passée depuis l'altercation entre Ron, Hermione et lui. Les deux amoureux avaient bien essayé de lui reparler mais il réussissait toujours à s'éclipser. Rien d'autre n'était venu perturber le reste de la semaine. Harry s'entraînait maintenant pour améliorer sa puissance car elle n'égalait toujours pas celle de Voldemort, l'affronter serait beaucoup trop risqué. Il cherchait aussi à démasquer la mangemort responsable de l'évasion, il trouvait la théorie du traître très plausible.
Harry soupira, il allait manquer une fois de plus le souper de la grande salle lorsque Dumbledore avait des annonces à faire. « Maudite retenue » pensa-t-il.
Remus Lupin fixait la table des gryffondors où Harry manquait. Il se demandait vraiment pourquoi Fletcher lui avait infligé une retenue pour avoir été un peu distrait pendant un cours.
Soudain, les portes de la grande salle s'ouvrirent avec fracas...
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Niahaha la fin pleine de suspens que je vous refais ….
Je sens que je vais me spécialiser dans ces fins…
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