Bonjour bonjour !

Comment allez-vous depuis ? Je sais, il a mis un peu plus de temps à arriver mais ça reste correct. Mais j'ai une excuse qui s'appelle : Exposé de français.

Pour notre petit sondage, nous avons la victoire ECRASANTE de la troisième solution ! Celle que je voulais écrire donc ça m'arrange bien ! Merci de m'avoir fait part de vos avis.

Silversun : Merci pour ta review ! N'hésite pas en mettre d'autre. Pour la petite amie, je ne peut dire qu'une seule chose : tu verras...

Sailor Digitale : Merci pour ta review ! et merci de me suivre depuis le début. Pour Cho et Hermione je ne pense pas. J'espère que ce chapitre te fera voir notre trio d'une autre manière, en tout cas pour moi, ça a marché !

sombrekarma : je te rassure, si je lui fais aimer quelqu'un et plus si affinités, ce sera une fille. Je trouve qu'il y assez de slash. On verra peut-être dans une prochaine fic... Merci pour ta review ! Et je te conseille de dormir plus, c'est meilleur pour le teint. :/

Tania Potter : la Happy End aura lieu mais quand ? bonne question...
Pour l'orthographe de cul-cul la praline c'est tout à fait correct ! Merci pour ta review !

Pheniamon : chouète que ma fic te fasse rire... en espérant que tu ne ris pas parce que tu trouves ça ridicule. En espérant que la suite te plaise.

Chen : Et oui ! j'aime ces fins ! niahaha ! en espérant que la suite te plaise... et merci pour tes reviews fréquentes ! continue ! ça me fait vraiment super plaisir. Et kler que je vais continuer à démonter Cho ! J'aime tellement écrire ces passages.

Fleur : pour Voldie... lis la suite tu verras. Bonne suite et merci pour la review.

Padmacho : presque en effet ... niahaha j'aime faire des fins comme ça.
Merci pour ta review et pas mal de tes questions sont répondues dans ce chapitre. Le démontage de Cho et Malfoy continuera, j'adore écrire ces passages.

Nash : hé non... Pas de serpent, juste le lion. :) Il est plus gryffondor que serpentard voila tout. Bonne suite et merci pour ta review.

Émily potter : pour Hermione, ça arrive ça arrive... Patience ! Merci pour ta review et bonne suite !

Ryan : du sang... heu... peut-être un jour ! Merci pour ta review et bonne suite !

Majandra : Avec qui vais-je mettre Harry ? hummm deux mots : tu verras ;p

MERCI à tous les autres reviewers, j'ai nommé :
Cérennedy Potter
Icemaster
Hybride
Klozz
Elfina
Jeandan
Léo
sophie potter
LI
stef
Majandra
Ryan
lily
Émily potter
Nash
padmacho
Fleur
Caroline Potter
Olivier
kouteni
chen
vaness
mimi
Pheniamon
Aiko
Tania Potter
sombrekarma
Tiffany
sailor digitale
et Silversun

Ca fait une belle liste. MERCI MERCI MERCI

N'hésitez pas à m'en mettre d'autre !!

::::::::::::::::::::::::::

Enjoy and... review !

::::::::::::::::::::::::::

Harry était écroulé par terre, la douleur l'empêchait de bouger ou même de penser correctement. Il entendait au loin la voix faible de son parrain l'appeler. Il fallait qu'il fasse quelque chose mais quoi ? Et comment ? La souffrance le terrassait, il ne voulait plus bouger, il aurait bien aimé partir et qu'on le laisse tranquille. Mais il entendit quelqu'un lui parler, puis il distingua une deuxième voix. La douleur n'était toujours pas supportable mais il réussit à bouger quelques membres. Il remarqua alors que quelqu'un lui avait mis sa baguette entre les mains. Une douce sensation s'empara dès lors de lui, la puissance de Gryffondor, la détermination de Serpentard. Il pointa la baguette sur lui et murmura le sort pour se calmer. La douleur s'atténua quelque peu et il se tourna sur le dos, haletant. Il distingua alors le visage de Sirius et Remus qui le regardaient les yeux emplis d'inquiétude. « Est-ce que ça va Harry ? » demanda Remus.
Harry acquiesça, la douleur s'éloignait peu à peu. Soudain, la réalité lui revint un mémoire. Il cria : « Voldemort ! Voldemort est à Poudlard ! »
Les deux adultes pâlirent. « Tu en es sûr ? » demanda prudemment Remus.
Le jeune héritier hocha la tête gravement et dit : « Je dois y aller. Je dois l'affronter. Il faut sauver les élèves. »
Sirius hocha la tête, il ne pouvait rien faire pour empêcher son filleul de se jeter dans la gueule du loup, il pouvait seulement l'aider et le soutenir et c'est exactement ce qu'il allait faire. « Comment vas-tu t'y prendre ? Tu n'es pas encore assez puissant pour l'affronter et en plus tu ne peux le battre avec ta baguette. » demanda Sirius.
Son filleul répondit : « Je suis très bien conscient de ces choses, pour me débarrasser de lui je crois pouvoir me débrouiller mais pour la baguette j'ai beau y réfléchir depuis des semaines, je ne vois pas d'issu. Je pourrais très bien utiliser la baguette de quelqu'un d'autre mais ma puissance n'en serait que trop diminuée. »
Soudain, un large oiseau vola dans la pièce et se posa sur l'épaule de Harry. Le rapace tenait une baguette entre ses serres, Harry la prit précautionneusement et sentit un courant de chaleur lui parcourir les doigts. Le jeune sorcier regarda l'objet sans comprendre et une phrase lui revint en mémoire : « La magie est un art complexe alors ne t'étonne pas si dans des moments difficiles, tu reçois une aide de ma part. » (1)
Il releva la tête et murmura : « Merci Godric ». Il se ressaisit et s'écria en attrapant les poignets des deux adultes : « Bonne chance. » et il transplana devant les portes fermées de la grande salle. Sirius se transforma en chien, Harry savait très bien que son parrain serait venu aider c'est pourquoi il avait transplané avec. Remus était aussi blanc qu'un linge. Malgré les portes on entendait des éclats de voix puissants, deux personnes argumentaient, il reconnut la voix de Dumbledore et celle de... Voldemort. Le cœur de Harry se serra, il n'était sûrement pas venu seul, la plupart des mangemorts l'accompagnaient à coup sûr prêts à tuer les élèves. Comment allait-il faire pour les protéger les élèves ? Soudain, le mage hurla presque : « Ou est Potter, Dumbledore ? Dis-le moi ! Ou tu préfères que je tue tous tes élèves ! ». Des cris de terreurs et des pleurs incontrôlables s'élevèrent dans la salle et Harry entendit une voix glaciale prononcer haut et fort « Avada... ».
Le jeune sorcier n'hésita pas, attrapa sa baguette et ouvrit les portes d'un geste brutal. Il pénétra dans la grande salle et cria : « C'est bon Tom. Je suis là. ».
Voldemort se retourna et un rictus de haine apparut sur son visage. Le cicatrice de Harry recommença à brûler et le jeune sorcier profita d'un instant pour analyser la situation, elle était pire que Harry l'avait imaginé : les mangemorts étaient vraiment nombreux, ils arpentaient chaque coin de la salle, la baguette tendue. Les élèves étaient entassés vers la table des professeurs, ils semblaient tous terrifiés, beaucoup sanglotaient. Les tables avaient été jetées contre les murs pour plus de place. Au milieu de la salle, se tenait Voldemort. Il avait visiblement recouvré toute sa puissance. Entre lui et les élèves, il y avait Dumbledore et les professeurs en position défensive. Quelques corps jonchaient déjà le sol, élèves comme professeurs, la culpabilité saisit aussitôt Harry, s'il avait été là... Il se ressaisit immédiatement ; parler avec des si n'arrangeait rien.
« Tiens, tiens Potter, tu daignes enfin nous rejoindre. Mais tu m'as coupé dans mon élan, sais-tu que c'est très impoli ? » lança Voldemort. Il se retourna alors et recommença le sortilège mortel en direction d'une élève : « Avada... »
« De praestans spes ! » s'écria Harry.
« ... Kedavra ». Une lumière verte fila à toute allure vers une amie de Cho Chang, pétrifiée de terreur, mais fut arrêtée par un bouclier de couleur or. Les mangemorts remuèrent nerveusement et Voldemort abaissa sa baguette une lueur d'incompréhension dans le regard. Comment son sort avait-il pu être arrêté par une simple fillette ? Un petit rire s'éleva dans l'assemblée muette, Voldemort se retourna à nouveau et regarda son ennemi, la baguette encore tendue vers la fille.
« Tom, voyons, tu croyais vraiment que je te laisserais la tuer ? C'est mal me connaître. » s'exclama Harry.
« Tiens, tiens, le grand Harry Potter veut jouer les sauveurs ? Accompagné d'un... loup-garou et d'un chien ! » dit-il en regardant Remus et Sirius qui était toujours aux côtés du jeune héritier. « Crois-tu vraiment me tenir tête avec ça ? Tu es bien prétentieux et tu dois payer pour cela. Mais tout d'abord, j'ai un marché à te proposer. Si tu veux que toutes ces personnes chères à ton misérable cœur vivent, rejoins mes rangs. »
Ces derniers mots firent tomber un silence dans la salle, aussi bien que chez les mangemorts, que chez les élèves et les professeurs. Harry n'en revenait pas, jamais il n'aurait cru que son pire ennemi puisse lui proposer pareille sottise.
« Pardon ? Tu te fous de moi Tom ? » demanda Harry.
Le visage de Jedusor se crispa de haine à l'entente de son nom mais il ne fit aucun commentaire.
« Rejoins-moi ! La puissance, la vengeance, le pouvoir, la crainte, tout cela t'appartiendra si tu te joins à moi. Avoue que tes rêves les plus chers seraient réalisés à mes côtés. »
Harry eut un sourire mauvais et dit simplement : « Mes rêves les plus chers seront exaucés le jour où tu mourras. »
Voldemort ne broncha pas : « Tu n'échapperas pas à ton destin Harry. Nous sommes pareils, nous avons eu la même enfance, nous avons les mêmes pensées, nous avons le même destin et par-dessus, nous avons le même héritage. Désormais le même sang coule dans nos veines, celui de Salazar Serpentard. Nous sommes tous les deux des héritiers, allions-nous ! Imagine ce que nous pourrions construire ! »
A nouveau, le silence s'installa. Tous les visages étaient maintenant tournés vers Harry. Sur toutes les lèvres des élèves se lisaient les mêmes mots : « Héritier ? » « Serpentard ? ».
Harry prit une profonde inspiration. Il essayait de se convaincre que Voldemort mentait mais tout était vrai, la pure vérité.
« Ta mère était une descendante de Serpentard. Quel dommage d'avoir du la tuer. Tu sais très bien que tu ne pourras pas échapper à ton destin. Renonce et rejoins-moi. »
La colère montait en Harry, comment osait-il parler de sa mère ? Comment osait-il le comparer à lui ? Il n'était en rien pareil. Harry était un gryffondor, avant tout il était l'héritier de sa maison. Avant tout.
« Tu as tord Tom. Héritier ou pas. Je ne me joindrai jamais à tes rangs. Tu oublies un détail. Mon père. C'était pour ça que tu voulais notre mort. A cause de mon père. Alors met toi bien dans la tête que je ressemblerai toujours plus à James Potter qu'à Tom Jedusor malgré tout ce que tu pourras dire. Je me vengerai, je les vengerai. » déclara Harry. « Tu pourras dire ce que tu veux au monde de la sorcellerie, jamais tu ne me compteras dans le rang de tes chiens. »
Ces paroles furent accompagnées d'un nouveau silence. La fureur de Harry était presque palpable, la puissance de Gryffondor semblait émanée de lui. Personne n'osait bougé même Voldemort semblait quelque peu déstabilisé.
« Bien, si c'est ta décision », dit Voldemort, « tu mourras. Avada Kedavra ! »
« De Dolosa Supplicium » répliqua Harry.
Alors, sous les yeux terrifiés des mangemorts et hébétés des élèves et professeurs, le priori incantatum se forma. Mais cette fois-ci, Harry, poussé par la colère et la détermination, eut tout de suite le dessus sur Voldemort. Comme durant les vacances, il se concentrait de toutes ses forces pour que la perle atteigne la baguette de son ennemi tandis que ce dernier tentait vainement de briser le lien. Le perle toucha enfin la baguette mais ce qui se passa par la suite fut étrange : la remontée des sortilèges n'eut pas lieu, à sa place deux ombres fantomatiques glissèrent de l'extrémité de la baguette et se tinrent debout. Le cœur de Harry se serra lorsqu'il reconnut les échos de ses parents qui s'avançaient vers lui. Sa mère s'approcha et lui glissa quelques mots à l'oreille, Harry la regarda incrédule mais elle se contenta de lui faire un magnifique sourire. Son père s'approcha alors, la ressemblance était saisissante, particulièrement depuis que Harry avait tant changé. James Potter dit alors à son fils : « Utilise le sort de répulsion pour éloigner Voldemort. Je suis sûr que tu en es capable, tu es mon fils et son héritier. Ne perd pas espoir et souviens toi que tu ressembleras toujours plus à Gryffondor qu'à n'importe qui d'autre. » Son père lui sourit et s'écarta.
Le fil d'or joignait toujours les deux baguettes et Voldemort s'écria : « Heureux de revoir tes parents ? Ne t'inquiète pas tu les retrouveras bientôt ! Sauf si tu me rejoins bien entendu... »
« Jamais, tu as du mal à enregistrer. Jamais ! » s'écria Harry. « Tu verras ma vengeance arrivera, ce n'est plus qu'une question de temps ! Bientôt. » et sans rompre le fil d'or, il plongea la main dans sa poche et saisit la baguette de Gryffondor. D'un geste vif, il la pointa sur Voldemort, qui n'eut rien le temps de faire, et hurla : « De Contra Ferox »
Le sort toucha Voldemort en pleine poitrine et il sentit, ses pieds quitter terre, une secousse violente et puis plus rien.
Harry coupa le lien juste après que le sort ait atteint sa cible. Il tomba à genoux, épuisé par l'effort qu'il venait de fournir. Il releva et un léger sourire s'esquissa sur son visage lorsqu'il vit que le sort avait marché sur Tom et quelques mangemorts. Il remarqua avec une certaine fierté que les partisans du mage noir restants reculaient maintenant en lui jetant des regards effrayés. Sans prévenir, Harry se releva d'un bond et attaqua les mangemorts, la fureur s'était emparée de lui. Ses attaques semblèrent réveiller la plupart des professeurs qui attaquèrent à leur tour. Les mangemorts battirent rapidement en retraite, trop désorientés par la « défaite » de leur maître.
Après quelques minutes de combat, Harry put enfin souffler, tous les partisans du mage noir avaient été repoussés mais un grand nombre était parvenu à s'échapper. Il se retourna pour faire face à Dumbledore mais ses jambes refusèrent de le porter plus longtemps, il s'affaissa sur la pierre froide qui tapissait le sol de la grande salle. Il observa la pièce, passablement dévastée par la puissance du sort de répulsion et son regard se posa sur Ron et Hermione qui le regardaient aussi les yeux remplis d'admiration, d'incompréhension et de crainte ? Soudain, la vision du jeune sorcier devint floue et il ne put qu'entendre au loin quelques jappements familiers.

Harry se réveilla en sursaut et constata avec stupeur qu'il se trouvait dans sa Chambre. Il se rallongea en soupirant de soulagement et murmura : « faudrait pas que ça devienne une habitude. » Il entendit une voix lui répondre : « En effet, il ne vaudrait mieux pas. »
Il sentit alors deux bras l'étreindre, il reconnut alors son parrain qui ajouta : « tu m'avais promis que tu ne me referais plus jamais ça. Tu sais, je n'ai plus vingt ans, mon cœur finira par lâcher. »
Sirius lâcha le jeune homme qui se mit à rire : « C'est bon Sirius, je vais bien enfin... je crois. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me suis encore évanoui ? Combien de temps ? »
Sirius lui sourit et déclara : « Hey ! Pas tout en même temps ! Viens ils t'attendent... » Il passa alors une main autour de la taille de son filleul et l'aida à marcher. Ils entrèrent dans la salle principale, Remus et Albus discutaient tranquillement, leurs visages semblèrent s'apaiser lorsqu'ils virent Harry. Le loup-garou tendit au jeune homme la baguette lui appartenant en lui disant : « Bon retour parmi nous ! »
Harry saisit sa baguette et murmura un sort. Ses forces lui revinrent, il se redressa et ajouta : « Je commence à maîtriser ce sortilège à la perfection. »
Les trois adultes acquiescèrent en souriant et ils s'assirent devant le feu pour discuter des derniers événements.

Dric gambadait tranquillement dans le parc de Poudlard, il avait besoin de remettre ses idées au clair. L'attaque avait eu lieu un jour auparavant. Il s'était réveillé il y avait seulement quelques heures. Albus, Remus et son parrain l'avaient déjà mis au courant des derniers événements. Un certain nombre de mangemorts avaient été arrêtés et emprisonnés à Azkaban. Vingt-quatre morts étaient le bilan final, un vrai miracle selon Dumbledore, mais Harry ne pouvait pas s'empêcher de se sentir coupable « si seulement j'avais été là... ». Même si il savait pertinemment que parler avec des si n'arrangeait rien, il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Bien sûr, son duel n'était pas passé inaperçu, le discours de Voldemort non plus d'ailleurs. Partout dans l'école on murmurait, on chuchotait à propos du survivant. Etait-il vraiment l'héritier de Serpentard comme l'avait assuré Vous-savez-qui. Le doute était à présent dans tous les esprits. L'attaque avait semé la panique à travers l'école, et à travers le monde de la sorcellerie. Fudge ne pouvait plus nier et tout le monde était maintenant au courant du retour du mage noir. De ce fait, de nombreux parents avaient retiré leurs enfants de Poudlard par crainte.
Une autre phrase trottait dans la tête du lion incessamment. Sa mère, enfin, l'écho de sa mère lui avait glissé quelques mots durant la bataille : « Harry, écoute-moi bien, il faut que tu comprennes. Je n'ai jamais été la descendante de Serpentard. Il faut que tu découvres par toi-même. » Sa voix hantait encore son esprit tourmenté. Comment était-ce possible qu'il soit l'héritier de Salazar si sa mère n'avait aucun lien avec ce dernier ? Cela n'avait aucun sens. Tant de questions qui restaient sans réponses. Dric courut encore un moment en long et en large à travers le parc, cela lui faisait vraiment un bien fou de pouvoir se défouler, la seule chose qui avait le même effet était le quidditch. Il se réjouissait d'ailleurs déjà de la nouvelle saison qui était sur le point de commencer. Il regarda quelques instants la lune, elle était presque pleine. Il souhaitait tellement utiliser ses connaissances pour aider Remus, malgré la potion tue-loup les transformations restaient toujours très éprouvantes. Il se décida après quelques minutes d'aller se reposer, il prit donc la direction du château. Il longeait les murs quand l'envie soudaine d'aller se doucher malgré l'heure tardive le prit. Il changea d'itinéraire et trottina vers la salle de bain des préfets. En arrivant devant le tableau, il se retransforma et pénétra dans la pièce. A son grand désespoir, la salle n'était pas vide. En effet, deux personnes discutaient calmement appuyés contre un mur. Harry aurait bien voulu repartir immédiatement mais la voix d'Hermione l'en empêcha : « Harry ! Reste, je crois que nous avons à parler. »
Harry soupira et alla s'appuyer contre un mur en face des deux amis.
« Où étais-tu aujourd'hui ? Tout le monde ne parle plus que de toi mais on ne te voit pas de la journée. » demanda Hermione.
« J'étais... j'étais endormi. » répliqua Harry après quelques hésitations.
« Endormi ? Vraiment ? » dit Ron. « C'est vrai. Tout le monde ne parle plus que du Grand Harry Potter. Mais une question nous trotte dans la tête. Tu-sais-qui a dit que tu étais l'héritier de Serpentard, est-ce vrai ? »
Un silence lourd et étouffant tomba. Harry ne savait vraiment pas quoi répondre. Il prit une profonde inspiration et se décida, si ils étaient ses amis, ils pourraient comprendre et il dit : « Oui, c'est vrai. »
Hermione plaqua ses mains contre sa bouche et Ron eut un mouvement de recul et articula avec de gros efforts : « Quoi ? ». Sa voix tremblait de colère contenue. Harry respira à nouveau et répéta : « Oui, je suis l'héritier de Salazar Serpentard. »
Ron recula davantage, visiblement horrifié. Pendant quelques instants qui semblèrent durer une éternité, les trois ne purent que se regarder, sans rien dire, sans même oser respirer. Puis Ron dit lentement : « Alors c'était toi, cela a toujours été toi ! En première année, quand nous cherchions la pierre philosophale. Toi, tu ne la cherchais pas pour protéger Poudlard mais pour faire revivre Tu-sais-qui, ton ... maître ? Etais-tu déjà sous ses ordres à cette époque ? On y croyait vraiment, tu étais vraiment un très bon acteur. Lorsque nous sommes descendus, tu as réussi à te débarrasser de nous mais tu as échoué et tu as inventé une histoire pour paraître innocent. C'était ça, n'est-ce pas ? Et tu as réussi à te faire passer pour un héros.
Et en deuxième année, ah ! Tu devais être heureux ! Durant toute cette année, nous t'avons aidé à retrouver ta chambre des secrets ! Mais en fait, tu savais depuis le début où elle se trouvait, tu commandais déjà le basilic, tu avais déjà le pouvoir de te débarrasser des élèves gênants : Colin, Justin et même ta meilleure amie Hermione, le pouvoir de continuer l'œuvre de ton maître. Tu t'es bien joué de nous cette année-là ! Tu as ... utilisé ! Oui tu as utilisé ma sœur, ton amie, tu voulais la tuer pour faire revivre ton maître ! Mais à nouveau, nous étions là à travers ton chemin. Quel chance que cet imbécile de Lockhart était là pour m'empêcher de passer ! Dommage, tu as encore échoué ce soir-là, tu ne pouvais pas tuer ma sœur. Il y aurait eu trop de soupçon alors tu as réussi à sortir de là en héros. Tout le monde admirait encore le grand Harry Potter !
Et en troisième année, cette fois peut-être en avais-tu assez des échecs alors tu as renoncé mais qui voilà : Sirius Black ! Le bras droit présumé de Tu-sais-qui. Tu t'es sûrement à nouveau bien joué de nous, peut-être qu'en fait, Black que nous avons sauvé, était vraiment du côté de Tu-sais-qui ! Quelle chance pour toi de pouvoir t'allier avec lui ! Il ne te suffisait plus que de trouver une histoire pour nous berner ! Et encore tu as réussi et tu passes pour un héros ! Tu pouvais à présent recommencer à faire un plan pour sauver ton maître et bien sûr nous, nous te croyions ! nous te plaignons de vivre autant de monstruosités ! Mais en fait, il n'en était rien ! Tu t'es allié avec le seigneur des ténèbres, le meurtrier de tes propres parents ! Comment as-tu pu ? »
Harry s'était affaissé sous le coup d'autant d'accusations, il avait le cœur brisé. Comment Ron, son meilleur ami, celui qu'il considérait comme un frère, pouvait-il pensé ça de lui ? Comment pouvait-il croire de choses pareilles ? Comment Hermione, elle d'habitude si réfléchie et perspicace, semblait approuver de telles paroles ? Il avait vraiment mal. Sans lever les yeux, il murmura : « Tu as vraiment une grande imagination, Ron... »
« Imagination ? Imagination ! », s'écria le roux, « mais non ! Encore tu essayes de passer pour la victime. Mais je ne fais qu'énoncer la vérité, la pure vérité ! Tu as fait un beau spectacle dimanche, on y a vraiment de nouveau tous cru ! Harry Potter sauve Poudlard des griffes de Vous-savez-qui ! Quelle belle action pour te laver de tout soupçon ! Tu manies vraiment ça d'une main de chef pour tromper tout le monde, pour tromper Dumbledore ! Qui l'aurait cru ? Même imaginé ? Harry Potter le survivant, un mangemort !? »
Harry eut un sourire triste et dit lentement : « Tu te trompes Ron... »
« Non je ne me trompe pas ! » hurla presque Ron, « Je me trompais durant toutes ces années mais maintenant je vois enfin la vérité ! Oh mais j'y pense ! Nous n'avons pas parlé de ta quatrième année ! L'année de ton apogée ! Quelle chance, tu avais à tes côtés des alliés de choix, Sirius Black et Barty Croupton. De là, tu as réussi à monter une incroyable entreprise, mettre ton nom dans la coupe malgré toutes les barrières installées par Dumbledore, réussir toutes les tâches et bien sûr manigancer tout un plan pour ramener ton maître à la vie. Grâce à Black et Croupton, tu étais libre de tenter n'importe quoi, tu t'en sortirais toujours indemne. Tu as remplacé la coupe par un portoloin, tu t'es arrangé pour gagner et te faire transporter ni vu ni connu près de Tu-sais-qui où enfin, après de longues années d'attente, tu as réussi à le faire revivre. Mais le clou du spectacle ! Tu es revenu à Poudlard en héros ! Celui qui avait échappé une deuxième fois au seigneur des ténèbres ! Et à nouveau tu es passé pour la victime, tout le monde, ma mère, Dumbledore, Hermione, moi, tout le monde était au petit soin pour notre pauvre petit orphelin qui a du supporter tant d'épreuves ! Mais cette année encore quelqu'un s'était mis au travers de ton chemin, cette fois-ci, c'était Cédric Diggory, mais qu'importe tu aurais tout donné pour ton maître, alors tu l'as quand même sans pitié emmené avec toi, et là tu l'as... tu l'as tué. Espèce de monstre, tu entends, tu l'as tué ! »
Ron ne put en dire plus car Harry, fou de colère, s'était levé d'un bond et oubliant qu'il était un sorcier lui avait envoyé un coup de poing magistral en pleine face, l'éjectant à l'autre bout de la salle. Hermione poussa un petit cri aigu et se précipita sur son petit ami qui avait la lèvre en sang. Harry émanait de colère, de rage, de fureur. Il hurla : « Comment oses-tu dire ça ? Comment pouvez-vous pensez ça ? »
Ron se releva péniblement et essuya du revers de sa manche sa lèvre ensanglantée, il dit : « Nous disons simplement la vérité. Tu l'as tué. Tu l'as tué de tes propres mains. Tu es un monstre, un assassin. »
Harry sentit comme un couteau s'enfoncer en plein cœur. Il tremblait de fureur et de peine, il avait envie de hurler sa douleur. Il jeta un dernier regard à Ron et à Hermione et se précipita vers la sortie. Hermione voulut le rattraper, Ron était allé trop loin, elle le savait pertinemment pourtant elle n'avait rien dit. Lorsqu'elle franchit le tableau, elle ne vit que la silhouette d'un animal disparaître dans l'obscurité des couloirs.

::::::::::::::::::::::::::

(1) Je sais que la phrase originale n'est pas tout à fait pareille mais sinon ça ne collait plus...

::::::::::::::::::::::::::


Comment vous avez trouvé ? J'espère que ça vous a plu ! Laissez moi une petite review ! Merci !