Bonjour bonjour !

Voila la suite ! (On ne s'en serait jamais douté...)

Au fait, je voulais m'excuser aux grands fans de Ron, j'avoue l'avoir un peu fait passer pour un c******, s*******, c***** et tout ce qui va avec. Donc mes excuses... Mais je continue à dire que je n'écris pas un conte de fée...

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Voici les réponses aux questions des reviewers :

Chen :
Pourquoi Harry ne leur a pas dit qu'il était l'héritier de Gryffondor ?
Simplement pour créer une intrigue (pour pas dire emmerde) de plus...
Ne trouves-tu pas que tu exagères avec Ron ?
Sincèrement du fond du cœur.... NON ! Niahaha :)
Pour les autres questions, réponses dans ce chapitre... merci pour tes reviews fréquentes ! Continue !!

Sophie Potter :
Hé non... faut croire que tu ne rêves guère. Il l'a bien dit.
Pour toutes tes questions, les réponses sont plus ou moins dans ce chapitre ! Merci pour la review !

Padmacho :
Alors pour certaines questions, les réponses sont dans ce chapitre. Et « be aware » je voudrais pas que tu pètes un câble en lisant ma fic ! :) Merci pour ta review !

Kouteni :
Le séducteur arrive ne t'en fait pas. Mais je ne voyais pas vraiment qui séduire dans mon chapitre 13... Voldie ? Mmhh...
Merci pour ta review.

Emrah Potter :
Pourquoi Harry ne leur a pas dit qu'il était l'héritier de Gryffondor ?
Simplement pour créer une intrigue (pour pas dire emmerde) de plus...
Merci pour ta review !

Dracolutin :
Merci pour ta review ! C'est vrai que tu habites en Suisse ?? Ou ça ?

Majandra :
Tes questions trouvent, je pense, la réponse (du moins une partie de réponse) dans ce chapitre. Merci pour ta review !

UN TOUS GRAND MERCI AUX AUTRES REVIEWERS !! J'AI NOMME :

Andadrielle
Jeandan
Silver Sun
Klozz
Caroline Potter
fufu
Emy
Icemaster
Mystikal
Fleur
Pheniamon
Ange Rogue
mimi
Martin
coco

N'hésitez pas à m'écrire d'autres reviews !!

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Enjoy and... review !

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Dric voulait courir, courir encore et ne jamais s'arrêter « ... meurtrier... » « ... assassin... » Ces mots tournaient en boucle dans son esprit. Il croyait vraiment rêver, comment avait-il osé lui dire ça ? Comment ? Pourquoi ?
Après tout, tout était peut-être à nouveau de sa propre faute, s'il avait mis au courant ses deux amis, ils n'auraient pas eu de soupçons. Après tout, peut-être était-il vraiment le meurtrier de Cédric. Le lion secoua la tête. « Non... non... » pensa-t-il. Ce n'était pas de sa faute. Malgré tout, le mal était fait et il n'oublierait jamais ces paroles, elles étaient ancrées dans son cœur et dans ses souvenirs. Il ne remarqua même pas Hermione l'apercevoir sous sa forme féline, qu'importe. Cela n'avait plus d'importance. Il décida qu'à partir de ce jour, tous deux redeviendraient Granger et Weasley. Après tout, si il était véritablement un monstre, pourquoi pas faire comme si ? Il courait toujours, l'esprit embrumé par la rage, il reconnut tout de même l'entrée de la Chambre et traversa le tableau. Il se retransforma une fois dans la pièce, il appuya sa tête contre un mur froid, la salle semblait avoir perdu toute sa convivialité. Alors sans savoir vraiment pourquoi, il commença à frapper la pierre de ses poings. Peut-être avait-il besoin d'avoir mal physiquement pour oublier sa peine morale. Il frappait inlassablement; sur son visage, des larmes se mélangeaient à sa sueur. Ses mains étaient en sang, il mettait toute sa rage, sa colère en frappant. Soudain, il sentit deux bras l'entourer et le maintenir. Il entendit une voix : « Harry, calme-toi, c'est moi ! Du calme... »
Aveuglé par la colère, il ne reconnut pas immédiatement son parrain mais sa voix calme l'apaisa finalement. Il se libéra de l'étreinte de son parrain et s'assit dans un fauteuil, la tête entre les mains. Oubliant toute notion d'honneur, il laissa ses larmes couler, de toute façon il n'aurait pas pu les empêcher d'apparaître. Sirius comprenant la détresse de son filleul, s'assit à ses côtés et passa un bras réconfortant autour de ses épaules et lui murmura des paroles douces. Mais rien ne semblait avoir de l'effet, il lui dit alors : « Raconte-moi, sinon je ne pourrai pas t'aider. »
Harry se leva d'un bond et hurla : « Pourquoi aiderais-tu un monstre, un assassin ? »
Sirius ne bougea pas, il avait du mal à assimiler les paroles du jeune homme. Il se leva aussi et lui demanda d'une voix douce : « Harry, qu'est-ce que tu racontes ? Ce n'est pas vrai. Tu n'as tué personne. Qu'est-ce qui te fait croire ça ?»
A nouveau, quelques larmes coulèrent sur les joues de Harry et il dit : « Bien sûr que je suis un meurtrier. Ils ont raison, j'ai tué Cédric de mes propres mains. Comment peux-tu encore me regarder après ce que j'ai fait ? Te rends-tu compte de ce que j'ai fait ? »
Sirius resta bouche bée. « Qui a bien pu dire de telles choses ? » pensa-t-il. Laissant de côté le fait qu'il ait en face de lui un jeune homme de quinze ans, il étreignit son filleul, il le serrait le plus fort possible en lui murmurant que rien n'était de sa faute, que celui qui avait proféré de telles sottises était un bel imbécile. Harry s'apaisa, il se sentait étrangement bien dans cette étreinte, celle d'un père, dire qu'il avait du attendre quinze pour enfin connaître ce sentiment. Il se rassit et plongea son regard dans le feu, Sirius le tenait toujours par les épaules, lentement Harry commença son récit. Il lui raconta en détail toutes les accusations de Ron, la scène semblait se dérouler une seconde fois devant ses yeux, d'une certaine manière la colère se dissipait. Lorsqu'il aborda l'épisode des accusations au sujet de son alliance avec Sirius pour faire renaître Voldemort, il sentit son parrain tressaillir et pousser comme un soupir d'indignation. Et quand il commença à raconter la version de Ron quant à la mort de Cédric, Sirius serra encore sa prise sur son filleul. Comment était-ce possible que son meilleur ami ait pensé une chose pareille ?
Harry termina son récit en montrant ses mains en lambeaux à son parrain avec un faible sourire, ce dernier rit un peu et lui dit : « Je faisais la même chose quand j'avais ton âge et maintenant après mûre réflexion, j'en arrive à dire que j'aurais mieux fait de frapper James. Alors la prochaine fois, viens direct te défouler sur moi. »
Harry déclara alors avec un petit sourire ironique : « La pensée philosophique de la semaine par Sirius Black... »
Il prit sa baguette et murmura un sort de soin. Son parrain redevint sérieux et lui dit : « Ecoute Harry. Il faut que tu te mettes dans la tête que malgré tout ce que pourra dire Ron, Malfoy et même Voldemort, la seule vérité sera celle à laquelle tu crois. Tu es un gryffondor Harry, tu es le fils de James Potter. D'accord tu es l'héritier de Serpentard mais rappelle toi que tu es avant tout celui de Gryffondor. Et mets toi bien dans le crâne que tu n'as pas tué Cédric. Tu n'es pas coupable. C'est clair ? »
Harry hocha la tête silencieusement et Sirius ajouta : « De plus, tu peux être sûr que tu auras toujours trois personnes à tes côtés. Tu pourras toujours compter sur Albus, Remus ou moi. »
Harry murmura un merci à peine audible. Son parrain lui sourit chaleureusement et dit plus joyeusement : « Allez, il faudrait penser à dormir. Tu retournes en cours demain, il te faut des forces pour affronter les potions de Rogue. »
Harry esquissa un petit sourire et acquiesça, il se leva et se dirigea vers sa chambre. Avant d'y pénétrer, il se retourna vers son parrain et lui lança regard rempli de remerciements pour l'avoir écouter et compris. En guise de réponse, ce dernier lui sourit.

Harry se réveilla de bonne heure malgré le peu d'heures de sommeil dont il venait de bénéficier. Son esprit était encore passablement embrumé mais il mit peu de temps à se rappeler des événements de la veille. Comment oublier ? Il décida de passer dans la tour gryffondor pour aller chercher ses affaires de défense contre les forces du mal pour le lendemain. En effet, il reprenait les cours en commun. Il alla se doucher et se prépara, lorsqu'il sortit de la Chambre, l'expression de son visage se métamorphosa : il dissimula ses émotions derrière un regard impénétrable et un petit sourire mystérieux. Ce mélange ajouta quelque chose d'étrange à son charme déjà naturel et d'un pas détaché il se dirigea vers la tour gryffondor.

« Ron ! Mais qu'est-ce qui t'est arrivé ? » s'exclama Parvati Patil en pointant du doigt l'ecchymose qui ornait sa face.
Le rouquin cacha la partie de son visage bleuie par le coup en maugréant quelques prétextes. Une voix s'éleva alors : « Aïe... on dirait que je t'ai pas loupé Weasley. Ca ne fait pas trop mal quand même ? »
Harry Potter s'avança et s'arrêta à quelques pas en face de Ron et Hermione. Tout le monde se taisait, tous les regards étaient posés sur le survivant. Leurs expressions étaient un mélange d'admiration pour la bataille récente, de peur pour le doute semé quant à ses origines, d'incompréhension pour la nouvelle inimité entre le fameux couple et le survivant. Ron passa une main défensive devant Hermione et demanda sèchement : « Qu'est-ce que tu fais là Potter ? »
« Hey calme tes instincts (1) Weasley. » dit Harry en souriant, « Je te rappelle que je fais encore parti de cette maison. Je viens juste chercher quelques bouquins si tu veux tout savoir. »
Ron s'agita nerveusement et s'écria : « Tu n'as rien à faire ici. Tu n'as rien à voir avec un gryffondor. Tu n'es qu'un mangemort ! Ta place est à Serpentard. »
Le silence tomba mais rapidement des murmures d'indignation s'élevèrent des gryffondors présents. Le sourire ne quittait pas Harry qui répliqua d'une voix tranquille : « Ron, si j'étais vraiment au service de Voldemort... » De nombreux élèves frémirent et Harry se plaça à quelques centimètres de Ron. Il lui murmura : « ... tu serais déjà mort. Et depuis longtemps. » Sa voix devint faussement inquiète et il dit : « C'est vrai que ça n'arrange pas ton portrait, quel dommage. » Il porta son intention sur Hermione et continua : « Tu ferais bien de la surveiller, avec une tête pareille, elle pourrait avoir envie d'aller voir ailleurs. »
« Je t'interdis de la toucher ! » s'écria Ron, rouge de colère.
Harry porta sa main vers le visage d'Hermione et effleura doucement la joue de la jeune femme du revers de la main en disant : « Oh, mais je n'ai jamais dit que j'allais la toucher. » Il sentit Hermione frissonner sous sa caresse, il sourit de satisfaction et se dirigea vers sa chambre de préfet sans un mot de plus, laissant tous les gryffondors bouche bée, un Ron fou de rage et une Hermione complètement désorientée.

Harry lisait tranquillement la gazette du jour même en attendant qu'on serve le souper. L'attaque d'Halloween semblait être le coup de feu aux monstruosités, Voldemort avait visiblement décidé de recommencer à tuer tout ce qui bouge. Tom avait du être furieux que Harry réussisse à l'envoyer à l'antipode du château grâce au sort de répulsion. La grande salle se remplissait tranquillement et au fur et à mesure que les élèves arrivaient, de nouveaux regards se posaient sur Harry. Durant toute la journée, ses pas avaient été accompagnés par des murmures et des gloussements. Cela donnait à Harry la nostalgie de sa deuxième année. Le grand moment de la journée avait été lorsqu'il avait croisé Malfoy...

...Harry marchait tranquillement pour se rendre en salle d'histoire de la magie mais au détour d'un couloir il se retrouva face à face avec Draco Malfoy. Ils s'arrêtèrent tous deux et se regardèrent avec mépris quelques instants. Le blond dit alors : « Tu bouches le passage Potter. Dégage. »
Harry leva un sourcil et déclara : « Je pourrais dire la même chose. Mais je constate que tu manques toujours autant de tact. Si ton père savait, quelle serait donc sa réaction ? »
Malfoy eut un mauvais sourire et dit : « Des rumeurs bizarres courent à ton sujet Potter, on raconte que tu serais l'héritier de Serpentard... »
Harry murmura : « Ca serait dommage pour toi, non ? Un simple gryffondor qui prend la place du grand serpentard Draco Malfoy. »
Draco dit alors lentement avec une haine palpable dans la voix : « Alors c'est vrai ? »
Harry sourit et déclara : « Je ne pas oui... mais je ne pas dis pas non. »
Le blond eut un rictus de haine. Et une voix féminine se fit entendre : « Qu'est-ce que tu lui veux Potter ? » s'écria Pansy Parkinson en se plaçant à coté du blond qui paraissait soudainement embarrassé. Harry déclara ironiquement : « Comme c'est romantique, ta petite amie qui prend ta défense. »
Malfoy grogna et poussa violemment Pansy sur le côté. Harry prit un air outré et s'écria : « Draco ! Voyons ce n'est pas l'attitude d'un gentleman, tu manques à tous tes devoirs ! Comment oses-tu traiter une si jolie fille de la sorte ! »
Il lança un regard ravageur à la jeune femme qui tressaillit de surprise mais qui ne put s'empêcher de rougir. Malfoy était littéralement enragé de se faire humilier de la sorte et c'est un sourire victorieux aux lèvres et sous les insultes de Malfoy que Harry se rendit en salle d'histoire de la magie...

... Harry commença à rire tout seul, il se demandait toujours comment il avait fait pour dire à Pansy Parkinson qu'elle était jolie. Dans le feu de l'action, il ne s'était même pas rendu compte. Ce n'est qu'après coup qu'il avait réalisé ses paroles. Sa rencontre avec Cho avait aussi été intéressante...

... Harry soupira, il était vraiment proche de la réussite quant à la pratique de la magie sans baguette. Soudain, il entendit une voix l'appeler. Il se retourna et reconnut la Serdaigle de sixième année qu'il avait sauvée de l'avada kedavra. Elle s'arrêta près de lui et lui lança un regard embarrassé, elle hésita quelque peu et dit : « Hum... Je voulais juste te remercier... »
Harry lui sourit faiblement et répliqua : « Voyons, c'est rien. Je n'ai rien fait du tout. »
« Rien fait du tout ? » s'exclama la jeune fille, « tu m'as seulement sauvé la vie ! Tu as arrêté un sortilège mortel lancé par Tu-sais-qui ! »
Harry se gratta la nuque, gêné, il déclara : « Oh... c'était pas une grosse affaire. »
« Harry ! Harry ! » s'exclama une voix.
« Oh non, pas elle... » soupira le survivant en voyant Cho arriver à toute bombe. Avant qu'elle ne puisse se jeter dans ses bras, Harry dit d'une voix douce : « Garde des distances mon cœur. »
La jeune femme lui jeta un regard peiné mais commença à lui débiter une théorie incroyable au sujet de son intervention du dimanche. Harry, toujours parfaitement calme, lui dit : « Cho, ma belle, mon dieu par pitié tais-toi ! »
Cho sembla outrée et dans un excès de colère battit sa main en l'air pour gifler Harry. Ce dernier arrêta avec une facilité déconcertante la main à quelques centimètres de sa joue. Sans lâcher le bras de la fille, il porta la main à ses lèvres et déposa un chaste baiser sur son revers en murmurant : « Cho, va jouer ailleurs, veux-tu ? »
La jeune fille, folle de rage, tourna les talons et s'en alla. Harry soupira de lassitude et reporta son intention sur la serdaigle de sixième année, il lui demanda : « Elle est toujours comme ça ? »
« Encore pire... » répondit-elle sur un ton narquois. Soudain,une évidence frappa Harry qui dit : « Au fait, je ne connais même pas ton nom... »
La fille parut surprise et déclara : « Chris Whalen »
« Et bien Chris » dit Harry « ravi de t'avoir sauvé la vie. »
« Pas autant que moi. » répliqua-t-elle.
Harry rit doucement et s'éloigna...

... Harry sortit de ses rêveries lorsqu'il vit Dumbledore entrer dans la grande salle, un imperceptible sourire flottant sur ses lèvres, suivit de près par Ron visiblement très contrarié. Albus s'arrêta devant le jeune Potter et lui dit à voix basse : « Dix points en moins pour Gryffondor pour violence envers un autre élève. »
Harry eut un sourire mystérieux et déclara : « Je ne suis pas désolé. »
« Je n'en doute pas. » répliqua le directeur avant de rejoindre la table des professeurs. Une fois assis, il demanda le silence et dit : « Chers élèves, comme vous le savez tous, Voldemort a recouvré tous ses pouvoirs, le monde de la sorcellerie comme celui des moldus est à nouveau le théâtre de terribles atrocités. Tout cela pour dire que Voldemort a attaqué récemment un collège privé pour des raisons qui restent obscures, je me suis porté volontaire pour accueillir une partie des élèves rescapés dans notre école. Ils seront répartis ce soir, je vous demande de leur faire un accueil chaleureux. »
A ces mots, la porte de la grande salle s'ouvrit et Minerva MacGonagall s'avança suivie par trois garçons et cinq filles âgés de quinze ou seize ans.
Le professeur de métamorphose déposa le choixpeau magique sur l'habituel tabouret. Une grande déchirure se fit entendre et tout le monde pria pour qu'il ne chante pas. Ce qu'il ne fit heureusement pas. MacGonagall sortit un parchemin et annonça à haute voix :
« Erin Barnes »
Une jeune fille aux boucles d'or rebondies s'avança et mit le choixpeau. « Poufsouffle ! »
« Vince Farrel »
Un garçon bien bâti, aux cheveux bruns, posa le choixpeau sur sa tête. « Gryffondor ! »
Harry applaudit joyeusement tandis que le jeune homme gagnait la table d'un pas conquérant.
« Karen Hamilton »
Quelques instants plus tard, la table des Poufsouffles applaudissait leur nouvelle camarade.
« Frank Heck »
Le jeune homme d'une pâleur à rivaliser avec Malfoy enfila le choixpeau. « Serpentard »
Harry remarqua que Malfoy n'applaudit pas, il devait sûrement être furieux que quelqu'un puisse concurrencer son teint.
« Jane Kelley »
« Gryffondor ! » Harry applaudit gaiement pour accueillir la jeune fille aux longs cheveux bruns et aux formes délicieuses.
« Kathrin Lenehan ». La fille mit le choixpeau qui déclara haut et fort : « Serdaigle ! »
« Patrick Nash ».
Quelques secondes plus tard, le garçon se dirigea d'un pas quelque peu chancelant vers la table des Serpentard. Il décida de se mettre dans le bord d'un banc suite au regard assassin que lui lança Malfoy.
« Liv Thompson »
La jeune fille qui s'avança était, il fallait bien l'avouer, belle. C'est pourquoi Harry l'acclama avec une ardeur toute particulière lorsqu'elle rejoignit la table des Gryffondors.
Dumbledore ramena le silence pour faire quelques annonces concernant les huit nouveaux élèves. Il ajouta : « Enfin, je prierais les préfets de faire une petite visite guidée de notre château pour que vos nouveaux camarades se perdent le moins possible. Voilà, je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon appétit. Oh j'allais oublier, je demanderais à Monsieur Potter de venir après le repas. »
Sans plus attendre, les élèves commencèrent à manger mais huit personnes semblaient légèrement désappointées. A la table des gryffondors, Jane s'écria : « Quoi ! Potter ? Harry Potter ? Où est-il ? »
Harry toussota légèrement un sourire amusé sur les lèvres et dit : « Je suis juste devant toi. »
Jane, Liv et Vince tournèrent la tête en même temps et fixèrent Harry avec des yeux grands comme des soucoupes. Puis leurs regards montèrent pour observer la fameuse cicatrice. Le jeune sorcier commençait sérieusement à s'impatienter et s'écria agacé : « Hey ça va ! Arrêtez de me regarder comme ça. Je ne suis pas un monstre ! »
Harry analysa ses paroles et un sourire mystérieux apparut sur son visage, il se tourna vers Ron et Hermione et leur lança : « Enfin ça dépend pour qui... »
Et il continua à manger comme si de rien n'était, discutant tranquillement avec les trois nouveaux élèves tandis que Ron et Hermione s'échangeaient quelques regards étranges.
A la fin du repas, Harry se leva pour savoir ce que Dumbledore avait à lui dire. Ce dernier lui proposa un petit entretien que Harry ne refusa pas, il avait déjà sa petite idée quant au sujet. Il déclara seulement : « Il faut que j'aille prévenir l'autre préfète pour qu'elle fasse la visite guidée. »
Il se dirigea vers Hermione qui était toujours en grande discussion avec Ron et Vince.
« Granger, dit-il, tu feras la visite toute seule. Dumbledore me réclame, il paraît que quelqu'un est allé lui raconter des choses étranges sur moi. Bizarre n'est-ce pas ? » Il vit Ron serrer les poings et il ajouta à l'intention d'Hermione avant de partir : « Au fait, jolie coiffure... »
Malgré tous ses efforts, la jeune fille ne put s'empêcher de rougir. Pourquoi était-elle sous le charme de cet énergumène ?

Harry poussa un soupir lorsqu'il fut enfin sorti du bureau de Dumbledore. Le vieil homme avait un don pour faire de longues discussions terriblement pénibles. De plus, à cause de ça il avait loupé une occasion de s'amuser avec les deux nouvelles. Un sourire machiavélique s'esquissa sur son visage lorsqu'il aperçut Liv errer au hasard des couloirs.
Il s'approcha de la jeune fille qui parut soulagée de voir un gryffondor et lui demanda : « Liv ! Qu'est-ce que tu fais là ? Granger n'était pas censée te faire visiter ? »
Liv parut embarrassée et dit : « Oui, mais je me suis ... malencontreusement... éloignée de son « commandement » pour me retrouver ici. Tu ne veux pas me faire visiter ? »
« Avec plaisir très chère » dit-il avec un sourire charmeur en lui tendant le bras qu'elle n'hésita pas à saisir. Mais piquée de curiosité, elle demanda : « Pourquoi tu l'appelles Granger ? Après tout, ça doit faire cinq ans tu la connais. »
La jeune fille fut frappée de voir le visage de son nouveau camarade se masquer, elle comprit son erreur et dit précipitamment : « Excuse... j'ai toujours été trop curieuse. »
Harry la regarda alors en souriant et la jeune fille fut comme électrisée par ses yeux verts. Quelque chose d'étrange passa entre eux et il commença alors sa visite.

« Et nous voilà, devant l'entrée de la salle commune des gryffondors ! Finalement, on y est arrivé. » conclut Harry après environ trois heures de visite du château en totale illégalité et de courses-poursuites avec Rusard à travers les couloirs.
« Le mot de passe est « spes leoni » mais il change toutes les semaines. Après vous, mademoiselle. » dit Harry en faisant un piètre révérence pour céder le passage à sa dame.
« Vous êtes trop bon. » déclara Liv, un grand sourire flottant sur ses lèvres, avant de franchir l'entrée. La jeune fille admira un instant la pièce, l'ambiance était assez conviviale mais le charme se rompit lorsqu' Hermione Granger s'écria : « Où étais-tu ? Tu voulais nous faire perdre des points dès le premier jour en traînant dans les couloirs à des heures impossibles ? »
Harry pénétra dans la pièce à cet instant et son regard se durcit subitement. Il dit d'une voix tranquille : « Calme-toi voyons. C'est très mauvais pour le teint de se mettre en colère. C'est encore de ma faute vois-tu. C'est moi qui aie plongé cette pauvre enfant innocente dans les méandres du délit et de la fraude. »
Liv réprima un rire et la préfète jeta un regard noir au jeune homme avant de monter d'un pas furieux vers son dortoir.
« Hermione Granger, préfète exemplaire, modèle de droiture et de sagesse dans toute sa splendeur ! » s'exclama le jeune homme.
Liv sourit et Harry lui détailla la salle commune. Quelques minutes plus tard, il dit : « Et pour finir –enfin - ton dortoir est là-bas. Si tu as besoin de plus de détails, chose à laquelle je doute vu toutes les imbécillités que je t'ai débitées ce soir, ma chambre est là-bas.»
La jeune fille se dirigea alors vers son dortoir mais se retourna vers son guide et lui dit : « Merci pour la visite, c'était sympa ! Bonne nuit ! »
Harry lui sourit en guise de réponse et à nouveau Liv frémit sous le regard pénétrant du jeune homme. Ce dernier se dirigea vers sa chambre et une fois entré, il transplana. Son parrain l'accueillit avec un sourire moqueur et lui dit : « Alors, elle s'appelle comment ? »

Liv s'arrêta devant la porte de son dortoir, elle n'avait aucune envie de dormir. Elle fit volte-face et alla frapper à la porte de Harry. Elle n'obtint pas de réponse, ni la deuxième et la troisième fois. Elle poussa timidement la porte et constata avec surprise que la pièce était vide. Elle leva un sourcil mais soupira, ce n'était pas ses affaires, malgré tout, elle savait pertinemment que la curiosité finirait par l'emporter. Elle se dirigea alors vers la sortie de la salle commune et passa le tableau sans trop se préoccuper des réprimandes de la grosse dame. Maintenant qu'elle savait se repérer dans le château, elle pouvait l'explorer plus en détail. Sans attendre, elle vérifia que le couloir était vide et se transforma en chat.

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(1) dixit mon prof de musique...

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Je veux juste encore préciser qu'aucun des nouveaux élèves n'est l'enfant de Voldemort... avant que l'on me pose la question.

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Alors ça vous a plu ? Laissez-moi une petite review, je ne lis pas dans vos pensées !