Bonjour bonjour !
Bon j'avertis tout de suite !
Ma fic devient un Pg-13 !
Donc ceux qui n'aiment pas les situations plutôt ... stop !
Je ne pense tout de même pas que ce chapitre le R. Enfin dites-le moi.
J'espère que cette suite vous plaira. Et je tiens à dire :
Ma fic n'est pas un conte de fée !
Je le redis mais je crois que c'est important !
Merci aux reviewers !!
Anolis : je ne sais pas quand il le saura. Je fais comme ça vient. Merci pour la review !
Sophie Potter : patiente jusqu'au chapitre 21 ! En espérant que la suite te plaise quand même, Merci pour la review !
Mystikal : évidemment... les mangemorts toujours au bon moment ! En espérant que la suite te plaise ! Merci pour la review !
Emrah Potter : huhuhu je t'avertis ce chapitre est aussi un cliffhanger. Niak niak. Chapeau si tu arrives à trouver ma maison ! Je veux toujours autant de reviews ! Merci pour la review !
Leo : j'essaie de ne pas trop me répéter ! Mais bon, je suis contente que cela te plaise. Au fait, pourquoi « Bravo Jk Rowling ? »
Merci pour la review !
Lunenoire : pour Liv, une partie des réponses dans ce chapitre :) pour Hermione... je ne sais pas encore ! Je fais comme ca vient. Merci pour la review !
AlexPotter : je t'avertis ce chapitre est aussi un cliffhanger. Alors ... Merci pour la review ! Pour ce que tu as proposé ca me trottait déjà dans la tête alors c'est fort possible.
Chen : patiente jusqu'au chapitre 21 ! En espérant que la suite te plaise quand même, Merci pour la review !
Emy : oui, je pense que ce sera à Poudlard. Si je fais une sixième année...
Kouteni : Pour Liv, réponse dans ce chapitre. Je crois que c'est pas trop un : "Harry se sert de ses pouvoirs pour la trouver, et avec l'aide de ses amis, ils la sauvent" mais peut-être un peu.
Andadrielle : et oui. Il faut quand même un peu d'humour :)
Merci pour la review ! Bonne suite !
Laïka : C'était Lucius. Merci pour la review !
Merci aux autres reviewers !
Tiffany, galaad, lolonf potter, ryan, mimi, philippe gryffondor, sirie et Tania Potter.
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Enjoy and... review !
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Harry se précipita dans la grande salle à la recherche de son amie. Les festivités semblaient continuer malgré la menace récente. Harry s'étonna que Dumbledore n'avait pas annulé le bal. La musique résonnait toujours et les élèves dansaient encore joyeusement. Harry survola du regard les élèves sans voir Liv, l'inquiétude grandissait au fil des secondes. Et si Voldemort l'avait enlevé ?
« Harry ! Harry ! » s'écria une voix.
« Oh non, par pitié, c'est pas le moment ... » murmura le jeune homme tandis qu'une Cho hystérique se jetait dans ses bras.
Elle l'étreignit légèrement tandis qu'il continuait à chercher des yeux son amie. Elle se décolla de lui et demanda en prenant des poses de manière très suggestive: « Comment tu me trouves ? »
Harry ne prêta pas la moindre attention à la fille et il lui : « Ecoute Miss Monde, c'est vraiment pas le moment. »
Il essaya de quitter la grande salle mais Cho le rattrapa et s'exclama d'un ton capricieux : « Non ! Reste ! On n'a même pas encore dansé ! »
Harry, n'étant pas vraiment conscient que la moitié des élèves les fixait, s'écria : « Cho, par pitié, fous moi la paix ! Tu n'as pas encore compris que tu es le cadet de mes soucis ! »
Il attrapa le garçon le plus proche, qui n'était autre que Neville, et s'exclama : « Tiens ! En voilà un autre, occupe-toi plutôt de celui-là ! »
Il poussa son camarade dans les bras de la serdaigle et quitta la grande salle à toute vitesse sous les regards étonnés des élèves, sans remarquer le petit sourire cruel qu'affichait Malfoy. Il se précipita dans un couloir vide et transplana dans sa Chambre. Sirius sursauta lorsque son filleul apparut et il s'exclama : « Harry ! Qu'est-ce que tu fais là ? Il est encore tôt. »
« Sirius, tu n'as pas vu Liv ? » dit rapidement Harry.
« Non, je ne l'ai pas vu de la soirée. » répondit Sirius qui commençait à s'inquiéter devant l'air de son filleul. « Pourquoi il s'est passé quelque chose ? »
« Une attaque de mangemorts. Rien de grave. Mais j'ai envoyé Liv chercher des renforts et je ne la trouve plus. » dit Harry sans arriver à cacher son inquiétude.
« Calme toi, Harry. On va vite la retrouver, elle n'a pas pu disparaître. » dit doucement Sirius.
« C'est juste que j'ai un mauvais pressentiment. » murmura le jeune homme. « Il faut que je la retrouve. » ajouta-t-il déterminé et il transplana dans sa chambre de préfet. Sirius le vit disparaître et inquiet pour Liv, il se transforma en chien. Il quitta la Chambre, bien décidé à la retrouver.
Harry entra dans la salle commune et s'arrêta net en voyant que les deux seules personnes présentes étaient Weasley et Granger. Visiblement, ils étaient ... occupés. Les deux amoureux sursautèrent lorsqu'ils entendirent quelqu'un et se relevèrent rouge de honte et de manque d'air.
« Qu'est-ce que tu fous là, Potter ? » demanda Weasley d'un ton féroce. Harry qui n'avait aucune envie de se disputer, dit en se dirigeant vers l'escalier des dortoirs des filles : « Je cherche quelqu'un. »
« Où est-ce que tu vas ? » demanda Ron.
« Fous moi la paix, Weasley. Je cherche quelqu'un. » dit Harry, qui commençait à perdre son calme. Le rouquin se plaça en face du jeune homme pour l'empêcher de passer et le regarda avec défi. Hermione s'était levée aussi et s'était approchée des deux « amis ». Harry soupira et croisa les mains sur son torse en demandant : « Ok, c'est quoi ton problème, Weasley ? »
« J'ai mes raisons de douter de tes bonnes intentions. » murmura Ron.
« Mais tu es pénible à la fin ! » hurla Harry, qui avait complètement perdu son calme, en le projetant à terre. Hermione se rua sur son petit ami et Harry s'exclama :
« Mais vous êtes totalement stupides ou bien ? Je pensais que vous comprendriez avec le temps ! Primo, Hermione si tu avais lu l'Histoire de Poudlard, tu aurais sûrement découvert que Serpentard n'était pas un mage noir. Et deusio, si vous aviez fait preuve d'un peu de perspicacité, cela ferait des lustres que vous auriez découvert que je suis aussi mais surtout... »
« Mais que tu es aussi et surtout quoi ? » cria Hermione, hors d'elle.
« Sers toi de ta tête espèce d'idiote ! » hurla Harry.
Les yeux de Ron et d'Hermione ne répliquèrent rien et Harry s'écria encore : « Et maintenant foutez moi la paix ! Laissez moi vivre ! »
Il se retourna pour aller dans le dortoir des cinquièmes années en murmurant : « Et laissez moi retrouver Liv. »
Il pénétra comme un fou dans la pièce, qui était vide. Un de ses derniers espoirs venait de s'envoler. Il glissa contre la porte et se retrouva assis par terre, la tête entre les mains. Il en était sûr, quelqu'un l'avait enlevée. Il fallait qu'il la retrouve. Absolument.
Il essaya de réfléchir mais son esprit était saturé par l'inquiétude. Il prit quelques profondes inspirations pour se calmer. Un mangemort avait du l'attaquer alors qu'elle essayait de retourner au château. « Mais qui a bien pu passer sans que je le voie ? » pensa Harry.
Il se releva d'un bond. « Le rat... »
Une colère sans nom s'empara du jeune sorcier et il envoya un coup de poing contre la porte du dortoir de toutes ses forces en hurlant : « Je vais le tuer ! »
Il sortit du dortoir à toute vitesse, traversa la salle commune où Ron et Hermione n'avaient pratiquement pas bougé et passa le tableau de la grosse dame en trombe. Il courut jusqu'à la grande salle, où la fête battait encore son plein. Il fallait qu'il la retrouve, qu'il la sauve. S'il lui arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait jamais. Tout était de sa faute, encore une fois. Si elle n'avait pas été son amie, elle n'aurait jamais été enlevée, elle serait encore en sécurité ici, à Poudlard, avec lui. Il fallait absolument qu'il la sauve, qu'il trouve le repère de Voldemort. Et pour ça quelqu'un pouvait l'aider.
Liv se réveilla en sursaut, sa tête la faisait souffrir et ses membres étaient endoloris. Elle était adossée contre un mur glacé de pierre, la pièce était lugubre et sordide. « Mais où suis-je ? » se demanda-t-elle effrayée. Les événements récents lui revinrent en mémoire, la danse près du lac, Malfoy et les mangemorts, la course et le mangemort. Elle jura contre sa bêtise et essaya de repousser la vague de peur qui l'envahissait. Elle tenta de bouger mais ses mains étaient solidement attachées contre le mur froid. Elle remarqua que quelqu'un lui avait pris sa baguette.
« Evidemment... » pensa-t-elle. Ses dons ne lui étaient plus d'aucune utilité sans sa baguette. Elle frissonna, la pièce était froide. Ses habits festifs ne lui tenaient pas chaud et Harry n'était pas là pour la réchauffer comme au bord du lac. Harry... elle espérait qu'il allait bien. Il devait s'inquiéter pour elle. Elle aimerait tellement être avec lui.
La porte s'ouvrit violemment et un homme en noir entra. Liv frissonna, c'était Lucius Malfoy. Il referma la porte et s'approcha d'elle. Il s'agenouilla en face d'elle et il frôla la joue de la jeune fille de sa main en disant : « Enfin, réveillée, Miss Thompson. »
Liv se raidit, dégoûtée de la proximité de sa main. Malfoy retira sa main et laissa vagabonder ses yeux sur le corps de la fille, un sourire mauvais au coin des lèvres. Il murmura en posant un main sur la cuisse de la jeune fille : « En plus, habillée en circonstance pour le grand honneur que le maître va te faire. »
Tandis qu'il parlait, sa main glissait le long de sa cuisse toujours un peu plus haut. Liv avait envie d'hurler, les larmes perlaient au coin de ses yeux. Le contact avec la main de Malfoy était glacé, Liv remua pour qu'il cesse de la toucher mais rien n'y fit et elle n'y tint plus. Elle hurla en essayant de donner des coups de pieds : « Ne me touchez pas, sale pervers ! »
Malfoy recula et un rictus de colère défigura son visage. Il se rapprocha de la jeune fille et attrapa son visage entre ses doigts pour la forcer à le regarder. Il serra sa prise jusqu'à ce que la fille souffre et satisfait il sourit en lui murmurant : « Petite effrontée, je crois que tu n'as pas le choix. Tu feras tout ce que le maître décidera. Personne ne viendra pour te sauver. »
De sa main libre, il se mit à parcourir le corps de la captive. Une larme coula sur la joue de Liv et dans un élan de courage, elle réussit à repousser Malfoy.
Le mangemort n'apprécia pour le moins pas son geste et s'approcha une troisième fois de la fille à nouveau avec un rictus de colère. De toutes ses forces, il gifla la fille, n'obtenant aucune réaction, il la frappa une deuxième fois. La fille baissa la tête en gémissant. Il sourit satisfait et lui dit : « le maître viendra te voir bientôt, je te conseille d'être plus coopérative. »
Et il quitta la pièce, laissant la fille seule, adossée contre le mur, les joues douloureuses.
Harry parcourut la salle du regard à la rechercher de celui qui pouvait l'aider. Il lui fallait un mangemort alors il trouverait un mangemort. Il le vit, adossé contre un mur, un petit sourire cruel affiché au coin des lèvres. Il se précipita vers lui, sans se soucier que tous les élèves et les professeurs étaient présents. Malfoy se redressa quand il vit Harry lui foncer dessus, il était visiblement hors de lui. Harry attrapa Malfoy et le plaqua violemment contre le mur en lui bloquant les bras et passant un bras sous son menton de manière à ce qu'il étouffe.
« Où est-elle ? » murmura Harry entre ses dents.
Autour des deux ennemis, les élèves arrêtaient de danser. Malfoy articula tant bien que mal : « Je ne vois pas de quoi tu parles Potter. »
« Arrête de jouer à ça avec moi. » souffla Harry en pressant encore plus son bras sur le cou du serpentard. « Dis moi où ils l'ont emmenée. »
Malfoy sourit difficilement et murmura : « Je n'en sais rien. »
Harry ne se contrôlait plus et il sentit deux mains l'entraîner loin de Malfoy, Harry essaya de se débattre mais il ne pouvait rien faire contre la poigne d'un loup-garou. Il respira profondément et essaya de dire calmement sans quitter Malfoy des yeux : « C'est bon Remus. Lâche-moi. »
Le professeur hésita et finit par lâcher Harry, qui ne bougea pas. Malfoy tentait de reprendre son souffle la main sur le cou. Après quelques instants, le serpentard releva la tête et sourit au gryffondor. Harry sembla déchiffrer « Il est trop tard pour elle... » dans son sourire et sans rien faire de plus, par peur d'égorger son ennemi sur place, Harry quitta la grande salle, sans prêter attention aux murmures des élèves et aux élucubrations de Rogue.
Il s'assit sur les marches de l'escalier le plus proche et prit sa tête entre ses mains. Il sentit une grosse boule de poils à côté de lui et Harry murmura : « Ils l'ont enlevée Sirius, j'en suis sûr. »
Le chien lui lança un regard triste et lui fit signe de le suivre. Patmol l'emmena au bureau de Dumbledore où le directeur, Remus et Fletcher l'attendaient l'air grave.
Sirius reprit son apparence normale et les trois adultes regardèrent le jeune homme sévèrement.
« Ca va ! Arrêtez de me regarder comme ça ! Ce n'est pas comme si je l'avais tué ! » s'exclama Harry ironiquement en pensant que s'il était resté, c'est ce qu'il aurait fait.
« Pourquoi as-tu fait ça Harry ? » demanda Dumbledore qui restait perplexe.
« Liv a disparu, Voldemort l'a enlevée et Malfoy sait où il se cache. C'est pourtant simple. » déclara Harry.
« Comment peux-tu être sûr qu'elle ait été enlevée ? » demanda le directeur.
« Je le sais. Je ne me l'explique pas. Il faudrait la carte pour confirmer mes soupçons. » dit Harry.
Dumbledore se leva précipitamment et partit dans une salle annexe à son bureau. Il réapparut quelques minutes plus tard, le parchemin à la main qu'il tendit à Harry.
Le jeune homme examina la carte, étage par étage. Il releva la tête et fit un signe négatif à Dumbledore qui vérifia lui-même une deuxième fois.
« Je crois que tu as raison. » déclara Albus après quelques minutes.
« Il faut faire quelque chose. » dit inutilement Harry. Les trois adultes réfléchirent et Sirius dit : « On ne sait même pas où se trouve Voldemort... »
« Moi, je sais. » déclara Fletcher.
Liv somnolait légèrement, les larmes avaient arrêté de couler mais la peur grandissait de seconde en seconde. Soudain, la porte s'ouvrit à la volée et un petit homme à l'allure grassouillette entra. Il s'approcha de Liv et la détacha en disant : « Le maître veut te voir. »
Liv frissonna et se leva. Elle observa le mangemort et comprit qu'il devait être le rat, le meurtrier des parents de Harry. S'il n'y avait pas eu trois mangemorts à la porte, elle se serait jetée sur Pettigrow pour l'égorger vif.
Liv suivit docilement les deux mangemorts qui la précédaient, en aucune manière elle n'aurait pu s'échapper. Ils montèrent plusieurs escaliers et entrèrent finalement dans une pièce rectangulaire aux couleurs sombres. Deux fauteuils face à face trônaient au milieu de la pièce, entre eux se dressait une table ronde, un mangemort fit signe à la jeune fille d'aller s'asseoir. La jeune fille prit son courage à deux mains et se dirigea vers le siège tandis que les mangemorts quittaient la pièce. Liv s'assit et s'aventura à regarder ce qui se tenait devant elle, elle eut un haut-le-corps : dans le fauteuil en face d'elle, se tenait Voldemort. Elle observa avec effroi ses pupilles verticales, ses yeux écarlates, son visage blafard.
« Miss Thompson, quelle joie de vous avoir parmi nous. » murmura-t-il. Liv ne répondit rien.
« Miss, la courtoisie veut que vous me remerciez de vous avoir invité. » dit Voldemort.
« Enlever serait un meilleur terme. » déclara Liv avec défi.
Voldemort eut un rictus qui aurait pu correspondre à un sourire et il se leva :
« Avez-vous reconsidéré mon offre ? » demanda-t-il.
« Je n'ai aucunement besoin de réfléchir. La réponse n'a pas changé et ne changera jamais. » déclara Liv.
« Vraiment ? » dit Voldemort et il ajouta en sortant sa baguette : « Endoloris. »
La jeune fille se recroquevilla dans son fauteuil, la douleur était insupportable. Après quelques instants, il retira le sort et demanda : « La réponse n'a toujours pas changé ? »
Liv acquiesça courageusement et Voldemort relança un doloris. Ce petit manège dura environ dix minutes. Voldemort lança en tout quatre longs doloris avant que la jeune fille hurle de toutes ses forces. Le mage noir retira son sort satisfait et demanda : « Toujours pas ? »
La fille murmura : « Laissez-moi en paix... laissez-moi seule... »
Voldemort s'approcha d'elle et lui murmura à l'oreille en caressant de ses longs doigts squelettiques sa nuque : « Mais tu es seule... Personne ne se soucie de toi. Tu n'as plus de parents, pas de famille, pas d'amis. Je suis la seule personne qui veut encore de toi. »
Une larme coula le long de la joue de la fille, elle murmura comme pour se convaincre : « C'est faux... Il y a quelqu'un. Harry est là pour moi. »
Voldemort eut un rictus de haine à l'entente de ce nom tant détesté et il lui dit : « Voyons, Liv. Tu n'es qu'un jouet aux yeux de Potter. Il te mettra dans son lit et te laissera. Crois-moi. Je suis le seul qui se soucie de toi. Rejoins mes rangs. Viens avec moi. Tu auras le pouvoir, tu seras respectée, crainte. Tu auras une nouvelle famille, de nouveaux amis. Je serai là pour toi. »
« Vous ne me compterez jamais parmi vos mangemorts. » déclara Liv dans un souffle.
Voldemort resta sceptique et dit en se dirigeant vers la porte : « Alors j'utiliserai la force. »
Deux mangemorts apparurent à l'entrée de la salle, se dirigèrent vers Liv et l'empoignèrent pour suivre Voldemort à travers les couloirs sinueux.
« Moi, je sais. » déclara Fletcher.
Tous relevèrent la tête vers le professeur de duel et le regardèrent étonnés.
« Enfin, je sais à peu près. » ajouta-t-il. « Lorsque j'étais sous le sortilège pareil à l'imperium, le mangemort qui me tenait prisonnier, m'a amené plusieurs fois à Voldemort. Il était censé me cacher leur siège mais Peterson n'était pas tout à fait respectueux de toutes les règles. J'ai pu voir à une occasion le lieu de rencontre. Je pourrais sûrement le situer. »
Les yeux de Harry étincelèrent férocement et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Dumbledore le remarqua et dit : « Harry, je crois qu'il faut aller te reposer. »
« Pas question ! » s'exclama le jeune homme.
« Harry, va te reposer. » dit le directeur d'une voix douce, « Tu sais aussi bien que moi que si tu allais te jeter dans la gueule du loup, tu n'en sortirait jamais vivant. »
Harry se leva, un sourire mauvais au coin des lèvres et une lueur démente dans les yeux, et déclara dans un souffle : « Vous ne m'en empêcherez pas et vous le savez très bien »
Et il transplana.
Liv pénétra dans une vaste salle éclairée par un feu de cheminée, elle pouvait distinguer les tapisseries aux couleurs de Serpentard. Des armoires étaient remplies d'ustensiles et d'ingrédients nécessaires à la pratique de rituels de magie noire probablement. Sur une table étaient disposés plusieurs objets dont une coupe qui contenait un liquide noir. Les mangemorts poussèrent Liv devant la cheminée et deux armoires à glace se placèrent de part et d'autre de la jeune fille pour lui tenir fermement les bras.
Voldemort s'approcha de la table et sortit sa baguette. Il en trempa l'extrémité dans le liquide en souriant. Il se retourna et dit d'un ton qui se voulait joyeux : « Je t'ai laissé le choix Liv. Tu n'as pas voulu alors j'utiliserai la force. »
En une demi seconde, Liv comprit ce qui l'attendait. Son visage blêmit et ses yeux s'agrandirent de terreur. Voldemort s'approchait lentement d'elle. La jeune fille commença à se débattre, à frapper, à essayer de se dégager mais les deux mangemorts la tenaient trop fermement.
L'un deux lui releva la manche droite de sa robe de bal et le cœur de la jeune fille s'accéléra. Prise d'un excès de fureur et de crainte, elle se débattit de toutes ses forces et commença à hurler. Elle alla jusqu'à mordre le bras du mangemort qui était à sa droite.
Voldemort s'arrêta et leva un sourcil. Il était vraiment amusé par la situation mais il s'impatientait c'est pourquoi il dit : « Lucius, fais la taire. »
« Oui, maître. » déclara avec courtoisie l'homme en noir qui se tenait près de la porte. Il s'avança près de la jeune fille et murmura : « Endoloris »
La jeune fille fut prise de sursauts de douleur. Ses hurlements redoublèrent et les larmes se joignirent à ses cris.
Voldemort eut un rire cruel et dit : « La faire taire, Lucius. Pas la faire hurler davantage. »
« Mes excuses, maître. » susurra respectueusement Malfoy.
Il remonta une de ses manches et gifla de toutes ses forces la fille. Celle-ci releva la tête courageusement et cracha au visage de Malfoy en hurlant : « Espèce de monstre ! Je ne serai jamais comme vous ! JAMAIS ! Laissez-moi. »
Malfoy s'essuya le visage d'une de ses manches et fou de colère, se précipita sur la prisonnière pour lui donner un coup de poing en pleine face en criant : « Petite effrontée ! Comme oses-tu ? »
Il continua de frapper, inlassablement pendant plusieurs secondes, distribuant gifles et coups jusqu'à ce que la fille renonce et baisse la tête en gémissant de douleur. Malfoy leva la main prêt à frapper à nouveau mais une main décharnée se posa sur son épaule et il entendit Voldemort murmurer d'une voix calme : « Voyons, du calme, il ne faut pas la tuer. »
Malfoy recula et dit : « Pardon, maître. La colère m'a emporté. »
« Ce n'est pas grave, Lucius. » déclara Voldemort avec un rictus de plaisir.
Il s'avança près de la jeune fille et l'entendit murmurer : « Par pitié... laissez-moi... je ne veux pas... par pitié... »
Voldemort eut un rire glacial et appliqua sa baguette sur le bras droit de la fille en murmurant une longue incantation.
Liv sentit le bois glacé entrer en contact avec sa peau et aussitôt une douleur fulgurante, comme si on avait versé de l'huile bouillante sur elle, lui traverser d'abord le bras puis le reste du corps. De toutes les forces qui lui restaient, elle hurla, un long hurlement plein de haine, de douleur. L'écho du cri raisonna dans chaque pièce, chaque couloir. Tous les mangemorts frissonnèrent et le silence retomba, troublé seulement par les sanglots de Liv.
Voldemort eut un sourire démoniaque et murmura près de l'oreille de la fille : « Bienvenue dans la famille. »
Il déplaça alors son regard sur le bras de la fille, où désormais trônait majestueusement la marque des ténèbres.
Harry tapait nerveusement sur le bout de sa baguette magique, cela faisait plus de trois heures qu'il poireautait devant la gargouille du bureau du directeur. Il commençait à désespérer de voir Fletcher en sortir. Il ne comprenait pas que Dumbledore lui ai demandé d'aller dormir. Soudain, la gargouille pivota et Remus accompagné de Patmol en sortirent. Harry se tapit dans l'ombre et attendit que le professeur et le chien passent. Ceux-ci sûrement trop fatigués, ne remarquèrent rien.
Harry soupira et attendit encore. Vers quatre heures du matin, il bailla violemment en se demandant s'il arrivait à Dumbledore de dormir, enfin un peu plus tard, le gargouille pivota à nouveau et Fletcher sortit d'un pas chancelant.
Un sourire s'esquissa sur le visage de Harry et il transplana juste derrière son professeur de duel. Sans que l'adulte ne puisse se retourner, Harry transplana avec lui dans une classe vide. Fletcher se retourna vivement et sortit sa baguette qu'il pointa sur Harry. Mais lorsqu'il reconnut son élève, il l'abaissa en disant : « Vous ne dormez pas ? »
« Je n'ai pas le cœur à dormir. » répliqua Harry sèchement.
« Pourrais-je savoir comment avez-vous pour m'amener ici ? » demanda Fletcher.
« En transplanant. Evidemment. » déclara tout naturellement Harry.
« Et depuis quand... » commença Fletcher mais Harry l'interrompit en disant : « Avez-vous trouvé les quartiers de Voldemort ? »
Le professeur de duel hésita et dit lentement : « Oui mais... »
« Où ? » coupa le jeune homme.
« J'ai donné ma parole au directeur de ne rien divulguer. » déclara précipitamment Fletcher.
Harry sortit sa baguette et dit d'un air menaçant : « Je ne voudrais pas avoir à utiliser la force. »
« Seriez-vous en train de menacer un professeur ? » dit Fletcher d'un ton que Rogue utiliserait volontiers.
« Vous avez une dette envers moi. » dit calmement Harry.
Fletcher pâlit et balbutia piètrement quelques prétextes.
« Je vous ai libéré du mangemort, vous avez une dette envers moi. Alors je vous demande de me dire où se cache Voldemort. »
Fletcher ne dit rien pendant quelques instants mais il murmura lentement : « En Ecosse. Nous avons cherché toute la nuit et en se basant sur toutes nos connaissances, nous avons établis qu'il se cache dans le château d'Eilean Donan en Ecosse. Ce château était très connu des moldus mais Voldemort a sûrement réussi à les éloigner. »
« Et où se trouve exactement ce château ? » demanda Harry.
« Dans la région des Highlands, au bord de la mer, près du village de Dornie. » dit Fletcher.
« Et je suppose qu'il est protégé ? » demanda ironiquement Harry.
« Peterson transplanait toujours à distance, il y a sûrement des protections. De plus, pour pénétrer dans ce château, il faudrait être invisible ou... c'est du suicide. Harry, promet-moi que tu ne tenteras rien. »
Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres du jeune homme et il transplana dans sa Chambre.
Sirius sursauta – comme d'habitude- lorsque son filleul apparut. Il s'écria : « Où étais-tu ? »
Harry ne répondit rien et se précipita dans sa chambre pour prendre sa cape d'invisibilité et la baguette de Gryffondor. Il entendit quelqu'un derrière lui.
« Qu'est-ce que tu fais ? » demanda Sirius qui avait un mauvais pressentiment.
Harry se retourna avec un sourire mystérieux et il dit : « Ne m'attends pas. »
Les yeux de Sirius s'agrandirent d'inquiétude et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, Harry avait transplané.
Liv se réveilla en sursaut lorsqu'elle sentit une main glacée se poser sur sa joue. Elle ouvrit les yeux et vit avec dégoût Lucius Malfoy penché sur elle. Elle essaya de bouger mais tous ses muscles étaient trop endoloris pour pouvoir remuer. Son bras lui faisait énormément souffrir. Une larme qu'elle tentait en vain de retenir coula sur sa joue quand elle repensa à ce que Voldemort lui avait fait. Malfoy retira sa main et se dirigea vers un fauteuil. Elle soupira et s'aperçut qu'elle était allongée dans un lit. Elle n'était plus dans une cellule mais dans une chambre. Une lumière tamisée éclairait la pièce. Il devait être encore tôt. Liv reporta son attention sur Malfoy qui discutait avec quelqu'un qu'elle ne distinguait pas :
« Maître, qu'allons-nous faire d'elle ? »
« Il faut en premier la rendre plus... soumise. » déclara Voldemort. Liv frissonna de terreur en voyant le sourire qu'afficha Malfoy.
« Je suppose que tu serais ravi de t'occuper de ça, Lucius, n'est-ce pas ? » continua le mage noir.
« Effectivement, Maître, ce serait un véritable plaisir. » dit Malfoy sur un ton respectueux.
« Soit, je te laisse le travail. » déclara Voldemort.
« Merci Maître. » murmura Malfoy avec une lueur démente dans les yeux.
Il s'approcha de la fille qui essayait de reculer malgré ses membres douloureux.
Il s'assit à côté de Liv et reposa sa main glacée sur sa joue. Il sentit la fille frémir sous ses doigts, il sourit de satisfaction et glissa sa main le long de son cou, de sa nuque lentement. Puis, il promena sa main sur son flanc, effleurant la courbe de sa poitrine jusqu'à ses hanches. Il remonta un peu et commença à caresser le ventre de la fille. Avec une certaine avidité, il laissa sa main vagabonder sur la poitrine de la fille.
Liv eut un sursaut d'horreur lorsqu'elle sentit la main du mangemort sur sa poitrine et en donna un coup désespéré dans le visage de Malfoy elle hurla :
« Ne me touchez pas ! Espèce de monstre ! »
Malfoy ne tarda pas à répliquer car il envoya un coup dans la tempe à la fille. Malgré le coup, Liv essayait encore de se débattre mais il la plaqua contre le lit.
Il commença à embrasser son cou avec fureur tandis que son bras, en travers de son ventre, maintenait fermement sa cuisse.
Les larmes commencèrent à couler sans retenue tandis qu'elle gémissait de peur, suppliant de s'arrêter. Mais Malfoy eut un petit rire cruel et il continua à embrasser sauvagement son cou puis descendit jusqu'au décolleté de celle-ci.
Voldemort sourit de satisfaction en entendant les gémissements plaintifs de la fille. Soudain, il entendit un bruit sourd. Il se leva et se retourna vers le lit.
Un sourire mauvais s'esquissa sur son visage décharné.
::::::::::::::::::::::
Hum...
Ce n'était pas trop choquant ? Je n'espère pas...
Il faut se l'imaginer pour que ça devienne plus horrible.
Au fait, le château d'Eilan Donan existe vraiment. Highlanders a été tourné la-bas d'ailleurs.
Enfin ! Laissez moi un petit message !
Au fait, le retour de mes petits sondages !
Comme voudriez-vous que le trio Granger/Weasley/Potter évolue après les vacances de Noël ?
Merci de me reviewer !
Bon j'avertis tout de suite !
Ma fic devient un Pg-13 !
Donc ceux qui n'aiment pas les situations plutôt ... stop !
Je ne pense tout de même pas que ce chapitre le R. Enfin dites-le moi.
J'espère que cette suite vous plaira. Et je tiens à dire :
Ma fic n'est pas un conte de fée !
Je le redis mais je crois que c'est important !
Merci aux reviewers !!
Anolis : je ne sais pas quand il le saura. Je fais comme ça vient. Merci pour la review !
Sophie Potter : patiente jusqu'au chapitre 21 ! En espérant que la suite te plaise quand même, Merci pour la review !
Mystikal : évidemment... les mangemorts toujours au bon moment ! En espérant que la suite te plaise ! Merci pour la review !
Emrah Potter : huhuhu je t'avertis ce chapitre est aussi un cliffhanger. Niak niak. Chapeau si tu arrives à trouver ma maison ! Je veux toujours autant de reviews ! Merci pour la review !
Leo : j'essaie de ne pas trop me répéter ! Mais bon, je suis contente que cela te plaise. Au fait, pourquoi « Bravo Jk Rowling ? »
Merci pour la review !
Lunenoire : pour Liv, une partie des réponses dans ce chapitre :) pour Hermione... je ne sais pas encore ! Je fais comme ca vient. Merci pour la review !
AlexPotter : je t'avertis ce chapitre est aussi un cliffhanger. Alors ... Merci pour la review ! Pour ce que tu as proposé ca me trottait déjà dans la tête alors c'est fort possible.
Chen : patiente jusqu'au chapitre 21 ! En espérant que la suite te plaise quand même, Merci pour la review !
Emy : oui, je pense que ce sera à Poudlard. Si je fais une sixième année...
Kouteni : Pour Liv, réponse dans ce chapitre. Je crois que c'est pas trop un : "Harry se sert de ses pouvoirs pour la trouver, et avec l'aide de ses amis, ils la sauvent" mais peut-être un peu.
Andadrielle : et oui. Il faut quand même un peu d'humour :)
Merci pour la review ! Bonne suite !
Laïka : C'était Lucius. Merci pour la review !
Merci aux autres reviewers !
Tiffany, galaad, lolonf potter, ryan, mimi, philippe gryffondor, sirie et Tania Potter.
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Enjoy and... review !
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Harry se précipita dans la grande salle à la recherche de son amie. Les festivités semblaient continuer malgré la menace récente. Harry s'étonna que Dumbledore n'avait pas annulé le bal. La musique résonnait toujours et les élèves dansaient encore joyeusement. Harry survola du regard les élèves sans voir Liv, l'inquiétude grandissait au fil des secondes. Et si Voldemort l'avait enlevé ?
« Harry ! Harry ! » s'écria une voix.
« Oh non, par pitié, c'est pas le moment ... » murmura le jeune homme tandis qu'une Cho hystérique se jetait dans ses bras.
Elle l'étreignit légèrement tandis qu'il continuait à chercher des yeux son amie. Elle se décolla de lui et demanda en prenant des poses de manière très suggestive: « Comment tu me trouves ? »
Harry ne prêta pas la moindre attention à la fille et il lui : « Ecoute Miss Monde, c'est vraiment pas le moment. »
Il essaya de quitter la grande salle mais Cho le rattrapa et s'exclama d'un ton capricieux : « Non ! Reste ! On n'a même pas encore dansé ! »
Harry, n'étant pas vraiment conscient que la moitié des élèves les fixait, s'écria : « Cho, par pitié, fous moi la paix ! Tu n'as pas encore compris que tu es le cadet de mes soucis ! »
Il attrapa le garçon le plus proche, qui n'était autre que Neville, et s'exclama : « Tiens ! En voilà un autre, occupe-toi plutôt de celui-là ! »
Il poussa son camarade dans les bras de la serdaigle et quitta la grande salle à toute vitesse sous les regards étonnés des élèves, sans remarquer le petit sourire cruel qu'affichait Malfoy. Il se précipita dans un couloir vide et transplana dans sa Chambre. Sirius sursauta lorsque son filleul apparut et il s'exclama : « Harry ! Qu'est-ce que tu fais là ? Il est encore tôt. »
« Sirius, tu n'as pas vu Liv ? » dit rapidement Harry.
« Non, je ne l'ai pas vu de la soirée. » répondit Sirius qui commençait à s'inquiéter devant l'air de son filleul. « Pourquoi il s'est passé quelque chose ? »
« Une attaque de mangemorts. Rien de grave. Mais j'ai envoyé Liv chercher des renforts et je ne la trouve plus. » dit Harry sans arriver à cacher son inquiétude.
« Calme toi, Harry. On va vite la retrouver, elle n'a pas pu disparaître. » dit doucement Sirius.
« C'est juste que j'ai un mauvais pressentiment. » murmura le jeune homme. « Il faut que je la retrouve. » ajouta-t-il déterminé et il transplana dans sa chambre de préfet. Sirius le vit disparaître et inquiet pour Liv, il se transforma en chien. Il quitta la Chambre, bien décidé à la retrouver.
Harry entra dans la salle commune et s'arrêta net en voyant que les deux seules personnes présentes étaient Weasley et Granger. Visiblement, ils étaient ... occupés. Les deux amoureux sursautèrent lorsqu'ils entendirent quelqu'un et se relevèrent rouge de honte et de manque d'air.
« Qu'est-ce que tu fous là, Potter ? » demanda Weasley d'un ton féroce. Harry qui n'avait aucune envie de se disputer, dit en se dirigeant vers l'escalier des dortoirs des filles : « Je cherche quelqu'un. »
« Où est-ce que tu vas ? » demanda Ron.
« Fous moi la paix, Weasley. Je cherche quelqu'un. » dit Harry, qui commençait à perdre son calme. Le rouquin se plaça en face du jeune homme pour l'empêcher de passer et le regarda avec défi. Hermione s'était levée aussi et s'était approchée des deux « amis ». Harry soupira et croisa les mains sur son torse en demandant : « Ok, c'est quoi ton problème, Weasley ? »
« J'ai mes raisons de douter de tes bonnes intentions. » murmura Ron.
« Mais tu es pénible à la fin ! » hurla Harry, qui avait complètement perdu son calme, en le projetant à terre. Hermione se rua sur son petit ami et Harry s'exclama :
« Mais vous êtes totalement stupides ou bien ? Je pensais que vous comprendriez avec le temps ! Primo, Hermione si tu avais lu l'Histoire de Poudlard, tu aurais sûrement découvert que Serpentard n'était pas un mage noir. Et deusio, si vous aviez fait preuve d'un peu de perspicacité, cela ferait des lustres que vous auriez découvert que je suis aussi mais surtout... »
« Mais que tu es aussi et surtout quoi ? » cria Hermione, hors d'elle.
« Sers toi de ta tête espèce d'idiote ! » hurla Harry.
Les yeux de Ron et d'Hermione ne répliquèrent rien et Harry s'écria encore : « Et maintenant foutez moi la paix ! Laissez moi vivre ! »
Il se retourna pour aller dans le dortoir des cinquièmes années en murmurant : « Et laissez moi retrouver Liv. »
Il pénétra comme un fou dans la pièce, qui était vide. Un de ses derniers espoirs venait de s'envoler. Il glissa contre la porte et se retrouva assis par terre, la tête entre les mains. Il en était sûr, quelqu'un l'avait enlevée. Il fallait qu'il la retrouve. Absolument.
Il essaya de réfléchir mais son esprit était saturé par l'inquiétude. Il prit quelques profondes inspirations pour se calmer. Un mangemort avait du l'attaquer alors qu'elle essayait de retourner au château. « Mais qui a bien pu passer sans que je le voie ? » pensa Harry.
Il se releva d'un bond. « Le rat... »
Une colère sans nom s'empara du jeune sorcier et il envoya un coup de poing contre la porte du dortoir de toutes ses forces en hurlant : « Je vais le tuer ! »
Il sortit du dortoir à toute vitesse, traversa la salle commune où Ron et Hermione n'avaient pratiquement pas bougé et passa le tableau de la grosse dame en trombe. Il courut jusqu'à la grande salle, où la fête battait encore son plein. Il fallait qu'il la retrouve, qu'il la sauve. S'il lui arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait jamais. Tout était de sa faute, encore une fois. Si elle n'avait pas été son amie, elle n'aurait jamais été enlevée, elle serait encore en sécurité ici, à Poudlard, avec lui. Il fallait absolument qu'il la sauve, qu'il trouve le repère de Voldemort. Et pour ça quelqu'un pouvait l'aider.
Liv se réveilla en sursaut, sa tête la faisait souffrir et ses membres étaient endoloris. Elle était adossée contre un mur glacé de pierre, la pièce était lugubre et sordide. « Mais où suis-je ? » se demanda-t-elle effrayée. Les événements récents lui revinrent en mémoire, la danse près du lac, Malfoy et les mangemorts, la course et le mangemort. Elle jura contre sa bêtise et essaya de repousser la vague de peur qui l'envahissait. Elle tenta de bouger mais ses mains étaient solidement attachées contre le mur froid. Elle remarqua que quelqu'un lui avait pris sa baguette.
« Evidemment... » pensa-t-elle. Ses dons ne lui étaient plus d'aucune utilité sans sa baguette. Elle frissonna, la pièce était froide. Ses habits festifs ne lui tenaient pas chaud et Harry n'était pas là pour la réchauffer comme au bord du lac. Harry... elle espérait qu'il allait bien. Il devait s'inquiéter pour elle. Elle aimerait tellement être avec lui.
La porte s'ouvrit violemment et un homme en noir entra. Liv frissonna, c'était Lucius Malfoy. Il referma la porte et s'approcha d'elle. Il s'agenouilla en face d'elle et il frôla la joue de la jeune fille de sa main en disant : « Enfin, réveillée, Miss Thompson. »
Liv se raidit, dégoûtée de la proximité de sa main. Malfoy retira sa main et laissa vagabonder ses yeux sur le corps de la fille, un sourire mauvais au coin des lèvres. Il murmura en posant un main sur la cuisse de la jeune fille : « En plus, habillée en circonstance pour le grand honneur que le maître va te faire. »
Tandis qu'il parlait, sa main glissait le long de sa cuisse toujours un peu plus haut. Liv avait envie d'hurler, les larmes perlaient au coin de ses yeux. Le contact avec la main de Malfoy était glacé, Liv remua pour qu'il cesse de la toucher mais rien n'y fit et elle n'y tint plus. Elle hurla en essayant de donner des coups de pieds : « Ne me touchez pas, sale pervers ! »
Malfoy recula et un rictus de colère défigura son visage. Il se rapprocha de la jeune fille et attrapa son visage entre ses doigts pour la forcer à le regarder. Il serra sa prise jusqu'à ce que la fille souffre et satisfait il sourit en lui murmurant : « Petite effrontée, je crois que tu n'as pas le choix. Tu feras tout ce que le maître décidera. Personne ne viendra pour te sauver. »
De sa main libre, il se mit à parcourir le corps de la captive. Une larme coula sur la joue de Liv et dans un élan de courage, elle réussit à repousser Malfoy.
Le mangemort n'apprécia pour le moins pas son geste et s'approcha une troisième fois de la fille à nouveau avec un rictus de colère. De toutes ses forces, il gifla la fille, n'obtenant aucune réaction, il la frappa une deuxième fois. La fille baissa la tête en gémissant. Il sourit satisfait et lui dit : « le maître viendra te voir bientôt, je te conseille d'être plus coopérative. »
Et il quitta la pièce, laissant la fille seule, adossée contre le mur, les joues douloureuses.
Harry parcourut la salle du regard à la rechercher de celui qui pouvait l'aider. Il lui fallait un mangemort alors il trouverait un mangemort. Il le vit, adossé contre un mur, un petit sourire cruel affiché au coin des lèvres. Il se précipita vers lui, sans se soucier que tous les élèves et les professeurs étaient présents. Malfoy se redressa quand il vit Harry lui foncer dessus, il était visiblement hors de lui. Harry attrapa Malfoy et le plaqua violemment contre le mur en lui bloquant les bras et passant un bras sous son menton de manière à ce qu'il étouffe.
« Où est-elle ? » murmura Harry entre ses dents.
Autour des deux ennemis, les élèves arrêtaient de danser. Malfoy articula tant bien que mal : « Je ne vois pas de quoi tu parles Potter. »
« Arrête de jouer à ça avec moi. » souffla Harry en pressant encore plus son bras sur le cou du serpentard. « Dis moi où ils l'ont emmenée. »
Malfoy sourit difficilement et murmura : « Je n'en sais rien. »
Harry ne se contrôlait plus et il sentit deux mains l'entraîner loin de Malfoy, Harry essaya de se débattre mais il ne pouvait rien faire contre la poigne d'un loup-garou. Il respira profondément et essaya de dire calmement sans quitter Malfoy des yeux : « C'est bon Remus. Lâche-moi. »
Le professeur hésita et finit par lâcher Harry, qui ne bougea pas. Malfoy tentait de reprendre son souffle la main sur le cou. Après quelques instants, le serpentard releva la tête et sourit au gryffondor. Harry sembla déchiffrer « Il est trop tard pour elle... » dans son sourire et sans rien faire de plus, par peur d'égorger son ennemi sur place, Harry quitta la grande salle, sans prêter attention aux murmures des élèves et aux élucubrations de Rogue.
Il s'assit sur les marches de l'escalier le plus proche et prit sa tête entre ses mains. Il sentit une grosse boule de poils à côté de lui et Harry murmura : « Ils l'ont enlevée Sirius, j'en suis sûr. »
Le chien lui lança un regard triste et lui fit signe de le suivre. Patmol l'emmena au bureau de Dumbledore où le directeur, Remus et Fletcher l'attendaient l'air grave.
Sirius reprit son apparence normale et les trois adultes regardèrent le jeune homme sévèrement.
« Ca va ! Arrêtez de me regarder comme ça ! Ce n'est pas comme si je l'avais tué ! » s'exclama Harry ironiquement en pensant que s'il était resté, c'est ce qu'il aurait fait.
« Pourquoi as-tu fait ça Harry ? » demanda Dumbledore qui restait perplexe.
« Liv a disparu, Voldemort l'a enlevée et Malfoy sait où il se cache. C'est pourtant simple. » déclara Harry.
« Comment peux-tu être sûr qu'elle ait été enlevée ? » demanda le directeur.
« Je le sais. Je ne me l'explique pas. Il faudrait la carte pour confirmer mes soupçons. » dit Harry.
Dumbledore se leva précipitamment et partit dans une salle annexe à son bureau. Il réapparut quelques minutes plus tard, le parchemin à la main qu'il tendit à Harry.
Le jeune homme examina la carte, étage par étage. Il releva la tête et fit un signe négatif à Dumbledore qui vérifia lui-même une deuxième fois.
« Je crois que tu as raison. » déclara Albus après quelques minutes.
« Il faut faire quelque chose. » dit inutilement Harry. Les trois adultes réfléchirent et Sirius dit : « On ne sait même pas où se trouve Voldemort... »
« Moi, je sais. » déclara Fletcher.
Liv somnolait légèrement, les larmes avaient arrêté de couler mais la peur grandissait de seconde en seconde. Soudain, la porte s'ouvrit à la volée et un petit homme à l'allure grassouillette entra. Il s'approcha de Liv et la détacha en disant : « Le maître veut te voir. »
Liv frissonna et se leva. Elle observa le mangemort et comprit qu'il devait être le rat, le meurtrier des parents de Harry. S'il n'y avait pas eu trois mangemorts à la porte, elle se serait jetée sur Pettigrow pour l'égorger vif.
Liv suivit docilement les deux mangemorts qui la précédaient, en aucune manière elle n'aurait pu s'échapper. Ils montèrent plusieurs escaliers et entrèrent finalement dans une pièce rectangulaire aux couleurs sombres. Deux fauteuils face à face trônaient au milieu de la pièce, entre eux se dressait une table ronde, un mangemort fit signe à la jeune fille d'aller s'asseoir. La jeune fille prit son courage à deux mains et se dirigea vers le siège tandis que les mangemorts quittaient la pièce. Liv s'assit et s'aventura à regarder ce qui se tenait devant elle, elle eut un haut-le-corps : dans le fauteuil en face d'elle, se tenait Voldemort. Elle observa avec effroi ses pupilles verticales, ses yeux écarlates, son visage blafard.
« Miss Thompson, quelle joie de vous avoir parmi nous. » murmura-t-il. Liv ne répondit rien.
« Miss, la courtoisie veut que vous me remerciez de vous avoir invité. » dit Voldemort.
« Enlever serait un meilleur terme. » déclara Liv avec défi.
Voldemort eut un rictus qui aurait pu correspondre à un sourire et il se leva :
« Avez-vous reconsidéré mon offre ? » demanda-t-il.
« Je n'ai aucunement besoin de réfléchir. La réponse n'a pas changé et ne changera jamais. » déclara Liv.
« Vraiment ? » dit Voldemort et il ajouta en sortant sa baguette : « Endoloris. »
La jeune fille se recroquevilla dans son fauteuil, la douleur était insupportable. Après quelques instants, il retira le sort et demanda : « La réponse n'a toujours pas changé ? »
Liv acquiesça courageusement et Voldemort relança un doloris. Ce petit manège dura environ dix minutes. Voldemort lança en tout quatre longs doloris avant que la jeune fille hurle de toutes ses forces. Le mage noir retira son sort satisfait et demanda : « Toujours pas ? »
La fille murmura : « Laissez-moi en paix... laissez-moi seule... »
Voldemort s'approcha d'elle et lui murmura à l'oreille en caressant de ses longs doigts squelettiques sa nuque : « Mais tu es seule... Personne ne se soucie de toi. Tu n'as plus de parents, pas de famille, pas d'amis. Je suis la seule personne qui veut encore de toi. »
Une larme coula le long de la joue de la fille, elle murmura comme pour se convaincre : « C'est faux... Il y a quelqu'un. Harry est là pour moi. »
Voldemort eut un rictus de haine à l'entente de ce nom tant détesté et il lui dit : « Voyons, Liv. Tu n'es qu'un jouet aux yeux de Potter. Il te mettra dans son lit et te laissera. Crois-moi. Je suis le seul qui se soucie de toi. Rejoins mes rangs. Viens avec moi. Tu auras le pouvoir, tu seras respectée, crainte. Tu auras une nouvelle famille, de nouveaux amis. Je serai là pour toi. »
« Vous ne me compterez jamais parmi vos mangemorts. » déclara Liv dans un souffle.
Voldemort resta sceptique et dit en se dirigeant vers la porte : « Alors j'utiliserai la force. »
Deux mangemorts apparurent à l'entrée de la salle, se dirigèrent vers Liv et l'empoignèrent pour suivre Voldemort à travers les couloirs sinueux.
« Moi, je sais. » déclara Fletcher.
Tous relevèrent la tête vers le professeur de duel et le regardèrent étonnés.
« Enfin, je sais à peu près. » ajouta-t-il. « Lorsque j'étais sous le sortilège pareil à l'imperium, le mangemort qui me tenait prisonnier, m'a amené plusieurs fois à Voldemort. Il était censé me cacher leur siège mais Peterson n'était pas tout à fait respectueux de toutes les règles. J'ai pu voir à une occasion le lieu de rencontre. Je pourrais sûrement le situer. »
Les yeux de Harry étincelèrent férocement et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Dumbledore le remarqua et dit : « Harry, je crois qu'il faut aller te reposer. »
« Pas question ! » s'exclama le jeune homme.
« Harry, va te reposer. » dit le directeur d'une voix douce, « Tu sais aussi bien que moi que si tu allais te jeter dans la gueule du loup, tu n'en sortirait jamais vivant. »
Harry se leva, un sourire mauvais au coin des lèvres et une lueur démente dans les yeux, et déclara dans un souffle : « Vous ne m'en empêcherez pas et vous le savez très bien »
Et il transplana.
Liv pénétra dans une vaste salle éclairée par un feu de cheminée, elle pouvait distinguer les tapisseries aux couleurs de Serpentard. Des armoires étaient remplies d'ustensiles et d'ingrédients nécessaires à la pratique de rituels de magie noire probablement. Sur une table étaient disposés plusieurs objets dont une coupe qui contenait un liquide noir. Les mangemorts poussèrent Liv devant la cheminée et deux armoires à glace se placèrent de part et d'autre de la jeune fille pour lui tenir fermement les bras.
Voldemort s'approcha de la table et sortit sa baguette. Il en trempa l'extrémité dans le liquide en souriant. Il se retourna et dit d'un ton qui se voulait joyeux : « Je t'ai laissé le choix Liv. Tu n'as pas voulu alors j'utiliserai la force. »
En une demi seconde, Liv comprit ce qui l'attendait. Son visage blêmit et ses yeux s'agrandirent de terreur. Voldemort s'approchait lentement d'elle. La jeune fille commença à se débattre, à frapper, à essayer de se dégager mais les deux mangemorts la tenaient trop fermement.
L'un deux lui releva la manche droite de sa robe de bal et le cœur de la jeune fille s'accéléra. Prise d'un excès de fureur et de crainte, elle se débattit de toutes ses forces et commença à hurler. Elle alla jusqu'à mordre le bras du mangemort qui était à sa droite.
Voldemort s'arrêta et leva un sourcil. Il était vraiment amusé par la situation mais il s'impatientait c'est pourquoi il dit : « Lucius, fais la taire. »
« Oui, maître. » déclara avec courtoisie l'homme en noir qui se tenait près de la porte. Il s'avança près de la jeune fille et murmura : « Endoloris »
La jeune fille fut prise de sursauts de douleur. Ses hurlements redoublèrent et les larmes se joignirent à ses cris.
Voldemort eut un rire cruel et dit : « La faire taire, Lucius. Pas la faire hurler davantage. »
« Mes excuses, maître. » susurra respectueusement Malfoy.
Il remonta une de ses manches et gifla de toutes ses forces la fille. Celle-ci releva la tête courageusement et cracha au visage de Malfoy en hurlant : « Espèce de monstre ! Je ne serai jamais comme vous ! JAMAIS ! Laissez-moi. »
Malfoy s'essuya le visage d'une de ses manches et fou de colère, se précipita sur la prisonnière pour lui donner un coup de poing en pleine face en criant : « Petite effrontée ! Comme oses-tu ? »
Il continua de frapper, inlassablement pendant plusieurs secondes, distribuant gifles et coups jusqu'à ce que la fille renonce et baisse la tête en gémissant de douleur. Malfoy leva la main prêt à frapper à nouveau mais une main décharnée se posa sur son épaule et il entendit Voldemort murmurer d'une voix calme : « Voyons, du calme, il ne faut pas la tuer. »
Malfoy recula et dit : « Pardon, maître. La colère m'a emporté. »
« Ce n'est pas grave, Lucius. » déclara Voldemort avec un rictus de plaisir.
Il s'avança près de la jeune fille et l'entendit murmurer : « Par pitié... laissez-moi... je ne veux pas... par pitié... »
Voldemort eut un rire glacial et appliqua sa baguette sur le bras droit de la fille en murmurant une longue incantation.
Liv sentit le bois glacé entrer en contact avec sa peau et aussitôt une douleur fulgurante, comme si on avait versé de l'huile bouillante sur elle, lui traverser d'abord le bras puis le reste du corps. De toutes les forces qui lui restaient, elle hurla, un long hurlement plein de haine, de douleur. L'écho du cri raisonna dans chaque pièce, chaque couloir. Tous les mangemorts frissonnèrent et le silence retomba, troublé seulement par les sanglots de Liv.
Voldemort eut un sourire démoniaque et murmura près de l'oreille de la fille : « Bienvenue dans la famille. »
Il déplaça alors son regard sur le bras de la fille, où désormais trônait majestueusement la marque des ténèbres.
Harry tapait nerveusement sur le bout de sa baguette magique, cela faisait plus de trois heures qu'il poireautait devant la gargouille du bureau du directeur. Il commençait à désespérer de voir Fletcher en sortir. Il ne comprenait pas que Dumbledore lui ai demandé d'aller dormir. Soudain, la gargouille pivota et Remus accompagné de Patmol en sortirent. Harry se tapit dans l'ombre et attendit que le professeur et le chien passent. Ceux-ci sûrement trop fatigués, ne remarquèrent rien.
Harry soupira et attendit encore. Vers quatre heures du matin, il bailla violemment en se demandant s'il arrivait à Dumbledore de dormir, enfin un peu plus tard, le gargouille pivota à nouveau et Fletcher sortit d'un pas chancelant.
Un sourire s'esquissa sur le visage de Harry et il transplana juste derrière son professeur de duel. Sans que l'adulte ne puisse se retourner, Harry transplana avec lui dans une classe vide. Fletcher se retourna vivement et sortit sa baguette qu'il pointa sur Harry. Mais lorsqu'il reconnut son élève, il l'abaissa en disant : « Vous ne dormez pas ? »
« Je n'ai pas le cœur à dormir. » répliqua Harry sèchement.
« Pourrais-je savoir comment avez-vous pour m'amener ici ? » demanda Fletcher.
« En transplanant. Evidemment. » déclara tout naturellement Harry.
« Et depuis quand... » commença Fletcher mais Harry l'interrompit en disant : « Avez-vous trouvé les quartiers de Voldemort ? »
Le professeur de duel hésita et dit lentement : « Oui mais... »
« Où ? » coupa le jeune homme.
« J'ai donné ma parole au directeur de ne rien divulguer. » déclara précipitamment Fletcher.
Harry sortit sa baguette et dit d'un air menaçant : « Je ne voudrais pas avoir à utiliser la force. »
« Seriez-vous en train de menacer un professeur ? » dit Fletcher d'un ton que Rogue utiliserait volontiers.
« Vous avez une dette envers moi. » dit calmement Harry.
Fletcher pâlit et balbutia piètrement quelques prétextes.
« Je vous ai libéré du mangemort, vous avez une dette envers moi. Alors je vous demande de me dire où se cache Voldemort. »
Fletcher ne dit rien pendant quelques instants mais il murmura lentement : « En Ecosse. Nous avons cherché toute la nuit et en se basant sur toutes nos connaissances, nous avons établis qu'il se cache dans le château d'Eilean Donan en Ecosse. Ce château était très connu des moldus mais Voldemort a sûrement réussi à les éloigner. »
« Et où se trouve exactement ce château ? » demanda Harry.
« Dans la région des Highlands, au bord de la mer, près du village de Dornie. » dit Fletcher.
« Et je suppose qu'il est protégé ? » demanda ironiquement Harry.
« Peterson transplanait toujours à distance, il y a sûrement des protections. De plus, pour pénétrer dans ce château, il faudrait être invisible ou... c'est du suicide. Harry, promet-moi que tu ne tenteras rien. »
Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres du jeune homme et il transplana dans sa Chambre.
Sirius sursauta – comme d'habitude- lorsque son filleul apparut. Il s'écria : « Où étais-tu ? »
Harry ne répondit rien et se précipita dans sa chambre pour prendre sa cape d'invisibilité et la baguette de Gryffondor. Il entendit quelqu'un derrière lui.
« Qu'est-ce que tu fais ? » demanda Sirius qui avait un mauvais pressentiment.
Harry se retourna avec un sourire mystérieux et il dit : « Ne m'attends pas. »
Les yeux de Sirius s'agrandirent d'inquiétude et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, Harry avait transplané.
Liv se réveilla en sursaut lorsqu'elle sentit une main glacée se poser sur sa joue. Elle ouvrit les yeux et vit avec dégoût Lucius Malfoy penché sur elle. Elle essaya de bouger mais tous ses muscles étaient trop endoloris pour pouvoir remuer. Son bras lui faisait énormément souffrir. Une larme qu'elle tentait en vain de retenir coula sur sa joue quand elle repensa à ce que Voldemort lui avait fait. Malfoy retira sa main et se dirigea vers un fauteuil. Elle soupira et s'aperçut qu'elle était allongée dans un lit. Elle n'était plus dans une cellule mais dans une chambre. Une lumière tamisée éclairait la pièce. Il devait être encore tôt. Liv reporta son attention sur Malfoy qui discutait avec quelqu'un qu'elle ne distinguait pas :
« Maître, qu'allons-nous faire d'elle ? »
« Il faut en premier la rendre plus... soumise. » déclara Voldemort. Liv frissonna de terreur en voyant le sourire qu'afficha Malfoy.
« Je suppose que tu serais ravi de t'occuper de ça, Lucius, n'est-ce pas ? » continua le mage noir.
« Effectivement, Maître, ce serait un véritable plaisir. » dit Malfoy sur un ton respectueux.
« Soit, je te laisse le travail. » déclara Voldemort.
« Merci Maître. » murmura Malfoy avec une lueur démente dans les yeux.
Il s'approcha de la fille qui essayait de reculer malgré ses membres douloureux.
Il s'assit à côté de Liv et reposa sa main glacée sur sa joue. Il sentit la fille frémir sous ses doigts, il sourit de satisfaction et glissa sa main le long de son cou, de sa nuque lentement. Puis, il promena sa main sur son flanc, effleurant la courbe de sa poitrine jusqu'à ses hanches. Il remonta un peu et commença à caresser le ventre de la fille. Avec une certaine avidité, il laissa sa main vagabonder sur la poitrine de la fille.
Liv eut un sursaut d'horreur lorsqu'elle sentit la main du mangemort sur sa poitrine et en donna un coup désespéré dans le visage de Malfoy elle hurla :
« Ne me touchez pas ! Espèce de monstre ! »
Malfoy ne tarda pas à répliquer car il envoya un coup dans la tempe à la fille. Malgré le coup, Liv essayait encore de se débattre mais il la plaqua contre le lit.
Il commença à embrasser son cou avec fureur tandis que son bras, en travers de son ventre, maintenait fermement sa cuisse.
Les larmes commencèrent à couler sans retenue tandis qu'elle gémissait de peur, suppliant de s'arrêter. Mais Malfoy eut un petit rire cruel et il continua à embrasser sauvagement son cou puis descendit jusqu'au décolleté de celle-ci.
Voldemort sourit de satisfaction en entendant les gémissements plaintifs de la fille. Soudain, il entendit un bruit sourd. Il se leva et se retourna vers le lit.
Un sourire mauvais s'esquissa sur son visage décharné.
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Hum...
Ce n'était pas trop choquant ? Je n'espère pas...
Il faut se l'imaginer pour que ça devienne plus horrible.
Au fait, le château d'Eilan Donan existe vraiment. Highlanders a été tourné la-bas d'ailleurs.
Enfin ! Laissez moi un petit message !
Au fait, le retour de mes petits sondages !
Comme voudriez-vous que le trio Granger/Weasley/Potter évolue après les vacances de Noël ?
Merci de me reviewer !
