L'insupportable Monsieur Malfoy
Préambule
En réponse au courageux, et néanmoins passionnant, défi d'Ivrian je vous l'introduction d'une histoire au couple peu exploité en Français. Bonne (mais hélas courte) lecture.
Un hurlement glacé envahit le salon des assistantes du département des relations internationales magiques. La voix froide et inhumaine faisait toujours frissonner les secrétaires de terreur. Miss Rose, nouvellement attachée au service du directeur de département était sa quinzième secrétaire en douze ans. Elle n'était là que depuis six mois et déjà, quand elle le voyait, ses yeux rougissaient des larmes que son « patron » faisait incontrôlablement surgir de ses yeux d'un bleu délavé.
Lâchement, ses collègues l'abandonnèrent à son triste sort et fuirent vers le salon où elles pouvaient exercer leurs langues de vipères aussi acérées que le verbe du directeur à l'encontre de la pauvre fille. La porte du bureau s'ouvrit dans un courant d'air et l'homme en sortit, un dossier dans la main et le visage rouge de colère.
Miss Rose ! Hurla Lucius Malfoy dans l'oreille de la pauvre Ludivine, pâle de terreur. Il me semble qu'un rapport doit être composé de fiches récapitulatives ainsi de d'exposés des sujets d'études puis des réponses aux questions que l'on l'honneur de me poser ! Est-ce exact ?
Oui, Monsieur. Balbutia la jeune femme terrorisée.
Voyez vous dans ce dossier quelque chose que puisse ressembler de près ou de loin à une fiche récapitulative ? Lui demanda t il en jetant le dit dossier sur le bureau de son assistante.
Non monsieur.
Très bien. Cela fait deux fois que je vous reprends pour la même erreur ! Vous êtes renvoyée Mademoiselle ! Dit il sur un ton calme. Beaucoup trop calme pour que ce ne soit pas faux.
La pauvre petite sortit du département en gémissant sa peine et sa colère, les yeux noyés de larmes brûlantes. Lucius rageait. Depuis dix huit mois, Narcissa avait été emportée par la faucheuse d'un mal que personne n'avait pu guérir et que les médicomages appelaient mélancolie. Elle s'était jetée de la tour du Manoir un matin d'hiver glacé. Des larmes gelées figeaient son visage désespéré quand il l'avait retrouvée à six heures du matin, en sortant pour faire sa promenade avant le travail.
Depuis, les assistantes subissaient son désespoir et sa rage. Mais il savait que le directeur du personnel lui en enverrait une autre dans l'heure. Il ne s'attendait tout simplement pas à ce que ce soit elle précisément. Quand Lucius ouvrit la porte de son bureau, son visage se figea de détresse. De toutes les filles que comptait le monde magique, pourquoi avait il fallut qu'on lui envoie la seule femelle célibataire du clan Weasley ? Rageur, il claqua la porte au nez de Virginia, qui poussa un soupir. La cohabitation s'annonçait difficile.
Préambule
En réponse au courageux, et néanmoins passionnant, défi d'Ivrian je vous l'introduction d'une histoire au couple peu exploité en Français. Bonne (mais hélas courte) lecture.
Un hurlement glacé envahit le salon des assistantes du département des relations internationales magiques. La voix froide et inhumaine faisait toujours frissonner les secrétaires de terreur. Miss Rose, nouvellement attachée au service du directeur de département était sa quinzième secrétaire en douze ans. Elle n'était là que depuis six mois et déjà, quand elle le voyait, ses yeux rougissaient des larmes que son « patron » faisait incontrôlablement surgir de ses yeux d'un bleu délavé.
Lâchement, ses collègues l'abandonnèrent à son triste sort et fuirent vers le salon où elles pouvaient exercer leurs langues de vipères aussi acérées que le verbe du directeur à l'encontre de la pauvre fille. La porte du bureau s'ouvrit dans un courant d'air et l'homme en sortit, un dossier dans la main et le visage rouge de colère.
Miss Rose ! Hurla Lucius Malfoy dans l'oreille de la pauvre Ludivine, pâle de terreur. Il me semble qu'un rapport doit être composé de fiches récapitulatives ainsi de d'exposés des sujets d'études puis des réponses aux questions que l'on l'honneur de me poser ! Est-ce exact ?
Oui, Monsieur. Balbutia la jeune femme terrorisée.
Voyez vous dans ce dossier quelque chose que puisse ressembler de près ou de loin à une fiche récapitulative ? Lui demanda t il en jetant le dit dossier sur le bureau de son assistante.
Non monsieur.
Très bien. Cela fait deux fois que je vous reprends pour la même erreur ! Vous êtes renvoyée Mademoiselle ! Dit il sur un ton calme. Beaucoup trop calme pour que ce ne soit pas faux.
La pauvre petite sortit du département en gémissant sa peine et sa colère, les yeux noyés de larmes brûlantes. Lucius rageait. Depuis dix huit mois, Narcissa avait été emportée par la faucheuse d'un mal que personne n'avait pu guérir et que les médicomages appelaient mélancolie. Elle s'était jetée de la tour du Manoir un matin d'hiver glacé. Des larmes gelées figeaient son visage désespéré quand il l'avait retrouvée à six heures du matin, en sortant pour faire sa promenade avant le travail.
Depuis, les assistantes subissaient son désespoir et sa rage. Mais il savait que le directeur du personnel lui en enverrait une autre dans l'heure. Il ne s'attendait tout simplement pas à ce que ce soit elle précisément. Quand Lucius ouvrit la porte de son bureau, son visage se figea de détresse. De toutes les filles que comptait le monde magique, pourquoi avait il fallut qu'on lui envoie la seule femelle célibataire du clan Weasley ? Rageur, il claqua la porte au nez de Virginia, qui poussa un soupir. La cohabitation s'annonçait difficile.
