Note de l'auteur : Voilà c'est la fin, j'espère que vous avez apprécié. Bonne lecture !!!
Brève séparation
Les membres ankylosés Sara s'éveilla. Prenant soin de ne pas bouger Grissom qui dormait à son flanc, elle saisit sa lampe de poche puis respira un bon coup. Soulevant son crayon, elle inscrivit un mot sur un bout de papier qu'elle épingla ensuite sur le siège. Sans plus attendre, elle quitta le périmètre et se dirigea tout droit vers la route la plus proche. Parvenant à son but, elle héla les voitures passantes. Une seule s'arrêta à sa hauteur et une vielle dame qui lui parut sympathique la fit monter à bord. Reconnaissante, Sara lui sourit timidement avant de jeter un œil vers le chemin qui la menait directement à lui.
Nageant en plein Eden, Grissom tenait dans le creux de ses bras une adorable naïade lui rappelant ... Sara !
"Sara " murmura-il câlinement avant de la chercher de ses mains. Lorsque ses poignes se refermèrent sur le vide, son cœur s'accéléra frénétiquement. "SARA ! " il hurlait maintenant comme un cinglé, ouvrant la portière à toute volée. Il obtint pour toute réponse, l'écho de sa propre voix désespérée.
"Merde, où es-tu Sara ! " réfléchissant rapidement, il en conclu qu'elle ne pouvait être loin vu l'obscurité. S'ébouriffant les cheveux d'une main nerveuse, il chercha tout de même de ses yeux sa silhouette. Accablé par sa mauvaise fortune, il s'installa de nouveau sur le siège arrière du véhicule en espérant son retour. Il crut alors déceler le bruit d'un papier froissé. Dans son empressement, il n'avait pas remarqué la petite note qui gisait près de lui. La saisissant, il du faire un effort considérable pour se concentrer :
J'avais besoin de réfléchir S.
Quoi c'est tout ! tonna-t-il. Sara s'était éclipsée en douce, l'abandonnant seul avec ses remords qui le grugeaient. D'un geste rageur, il fouilla ses poches à la recherche de sa lampe. Ne trouvant rien, il comprit qu'elle la lui avait probablement chipée avant de le quitter. Pourquoi diable avait-elle eu recourt à ce genre de stratagème ? N'était-il pas plus facile de discuter et de trouver des solutions à leur dilemme ? Confus, il tortilla le papier de sa main en se promettant que plus jamais il ne souffrirait comme en ce moment.
" Si elle veut la guerre et bien elle va l'avoir ! " se jura-t-il avant de distinguer au loin une grande clarté.
"M. Grissom c'est moi Hodges, je suis venu vous cherchez "
"Enfin !"
"Je suis désolé pour ce contretemps mais...où est Sidle ? " dit-il en regardant de part et d'autre. Peu désireux d'entendre les jérémiades de son subordonné, Grissom lui décrocha un regard mortel qui l'incita au silence absolu. Le spécialiste ne poursuivit pas son interrogatoire mais leva quand même un sourcil inquisiteur. Inconfortable, son supérieur lui donna la première réponse qui lui vint en tête.
"Elle avait d'autres chats à fouetter ! "
À l'autre bout de la ville...
"Merci Mildred !"
"Oh mais de rien ! Reposez-vous et ne laisser pas les doutes vous mobilisez. Soyez forte ! "
"Pardon ... je " avant qu'elle n'aie pu terminer sa phrase, la voiture s'engagea déjà sur la route la laissant perplexe. Secouant le crâne, elle entra dans l'édifice. Malgré son épuisement, elle se devait de garder la tête froide pour s'affranchir définitivement de tous ses traquas.
"M. Grissom je ne suis pas un jet, je dois respecter les limites de vitesse" protesta Hodges.
"Argh !" fut-il les dents serrées. Son confrère avait raison mais Gil était hanté par le fantôme de Sara, ce qui lui faisait perdre tout contact avec la réalité. Tout ce qui comptait désormais, était de la retrouver au plus vite et de la faire réagir. Ils allaient devoir s'affronter de nouveau. Cette idée ne lui déplu pas au contraire, il allait enfin obtenir des réponses à ses observations.
"Oh cette fois-ci Sara, tu verras !" Le véhicule s'immobilisa et Grissom tempêta. Quand il vit cependant l'enseigne du département de police, il s'excusa poliment auprès d'Hodges qui le regarda en s'éloignant rapidement les mains élevées. Pour la seconde fois, Grissom se sentit honteux.
Tous les experts semblaient être de retour mais après un bref coup d'œil dans la salle de conférence, une seule manquait à l'appel.
"Catherine où est Sara ? " lui demanda l'homme.
"Je croyais qu'elle était avec toi ? Que ce passe-t-il Gil ? " Greg, Nick et Warrick le dévisagèrent. Catherine scruta Grissom du regard elle aussi. Il avait une mine effroyable, presque hagarde. Jamais elle ne l'avait vu si désorienté, à la recherche de ses mots.
"Nous avons besoin de nos meilleurs agents...et...euh...où en étais-je encore "
"Tu parlais de Sara et de l'enquête. Gil, je crois que tu as besoin de repos tout comme nous d'ailleurs " commenta Catherine "Cette soirée est si pénible ! "
Elle n'avait pas idée à quel point...
"Oui, je disais donc..." Une ombre passa discrètement dans le couloir avant de se déplacer vers l'intérieur de la pièce. Gil su qu'il s'agissait immédiatement de Sara puisque ses muscles tressautèrent et qu'il sentit une étincelle le long de son épine dorsale. Il était alerte, prêt pour l'assaut.
Au supplice, Sara salua ses collègues avant demander à Grissom ce qu'elle avait ratée. La vue de son bien-aimé lui laissa un goût amer dans la bouche et le léger picotement qu'elle sentit dans le creux de ses entrailles ne l'aida pas du tout. Oyant sans cesse le cri de triomphe de Grissom après l'amour, elle eut la nausée. S'assoyant en vitesse, elle pâlit sous le choc. Soucieux, Greg bondit.
"Sara tout va bien ? " elle fit signe que oui.
"Bon reprenons. Greg, Nick et Warrick, vous allez analyser tous vos échantillons. Cath tu es en charge ce soir. Sara tu peux partir chez toi tu as congé ".
"Non tout va bien, je veux élucider ce meurtre !"
"D'autres viendront ! Tu rentres maintenant "
Déchaînée, elle cracha son venin " Il n'en est pas question. Depuis quand me retires-tu des enquêtes hein ? " Ses adjoints sortirent en trombe, sentant la tension montée.
"N'oubli pas que j'ai ce pouvoir Sara. C'est ma décision ! " Il allait lui montrer de quel bois il se chauffait...
"Ah bon ! nous y voilà donc. Tu as le contrôle et moi je dois obéir !"
"Lorsque tu seras dans ma position tu pourras faire ce que bon te semblera. Pour l'instant, c'est moi qui dirige un point c'est tout ! "
"Comment puis-je être à ta place hein ? Dis le moi puisque la promotion m'a été enlevée ! "
"Cesse de pleurnicher Sidle et rentre chez toi "
"Quoi ? Maintenant tu veux régenter ma vie, qu'est-ce qui t'en donne le droit ? " Sans plus d'égard, l'expert mit de l'ordre dans ses dossiers et replaça ses lunettes. Sara le regardait, consternée par son manque de civisme. Il ne prenait même pas la peine de répondre à ses boutades, trop acharné à créer une diversion.
"C'est bien Grissom, continu à t'absorber de ton travail et peut-être que dans cinquante ans tu finiras par relever la tête. Il sera alors trop tard je crois ! " décréta-t-elle. Le visage impassible, le superviseur leva son regard sur elle.
"Toi dans cinquante ans, tu seras toujours aussi implacable "
"Correction mon cher ! je serais alors que toi..." elle le toisa tout en laissant traîner sa phrase. Il leva les épaules et lui pointa la porte. Lui offrant sa plus jolie révérence, elle sortit.
Grissom ramassa ses feuillets et éteignit la lumière de la salle. Les choses avaient dégringolées mais il allait sans doute régler ses comptes avec elle très bientôt. Interpellant un taxi, il s'immobilisa quelques heures plus tard près d'un immeuble.
Transitions
Sara farfouilla rageusement dans son bol de pop-corn tout en tâchant de comprendre les motivations de son superviseur. Elle n'y parviendrait sans doute jamais. Ses interrogations furent cependant détournées par l'annonce d'un invité inattendu.
"Qui est-ce ?"
"Le grand méchant loup ! "
Reconnaissant la voix, elle recula et pris appuis sur le mur contigu.
"Ouvre Sara ! " quémanda-t-il doucement via l'interphone.
"Pas question, vas-t'en "
Optant pour une autre solution, Gil sonna chez le concierge. Celui-ci vint ouvrir le regard méprisant "Non mais vous avez vu l'heure ?"
La gorge sèche, l'expert s'apprêtait à jouer de ruse. " Désolé pour les inconvénients mais je fais parti du département de police. Voici ma carte" Il sortit son document et le lui présenta. Souriant bêtement l'homme le laissa passer.
"Que s'est-il pass ? Je suis toujours le dernier inform !"
"Une personne proche d'une certaine Sara Sidle nous as affirmée qu'elle tentait de la rejoindre depuis plusieurs jours mais sans succès. Il est de mon devoir de m'assurer qu'elle se porte bien "
"Oh je comprends monsieur l'agent. Appartement 7 A. Je vous accompagne ? "
"Non je saurais trouver facilement. Merci encore !" Grimpant les marches une à une, Grissom se mit à rire à gorge déployée.
Il était venu mais dans quel intérêt ? Sara ferma les yeux, toujours appuyée contre le mur. On frappa à la porte. " Encore cette enquiquineuse de voisine ! " Tirant le verrou, elle entrouvrit la porte. Elle manqua tomber à la renverse lorsqu'on poussa plus fort de l'autre côté.
"Au se..." Grissom vint plaquer sa main sur sa bouche avant qu'elle n'ameute tout l'étage. Passant le seuil, il referma la porte de sa main libre puis adossa Sara contre le même rempart où elle s'était trouvée auparavant.
"Si je te relâche, vas-tu crier ? " Sara n'était pas folle. Elle savait que si elle réveillait ses voisins, elle risquerait la résiliation de son bail. Elle fit non de la tête et il retira sa main. La bouche enfin libérée, elle referma ses dents sur la chair entre le pouce et l'index de Grissom.
"Ah !" il suffoqua de colère "Non mais tu es FOLLE ou quoi ? "
"C'est pour m'avoir fait peur et pour t'être comporté comme un vrai sauvage !"
"Moi sauvage mais regarde qui parle ! "
Il n'était qu'à deux centimètre de son visage et elle respira son haleine. Elle sentait également autre chose d'infiniment plus troublant. Elle s'ébroua et ses joues rosirent soudainement.
"Que s'est-il passé hein Sara ?
Les paupières closes, elle laissa les vibrations de sa voix tanguer sur son cou offert.
"Comment as-tu pu être si inconsciente et partir en pleine nuit avec un inconnu ? "
"J'étais entre bonnes mains !"
"Je m'en fiche Sara, tu nous a foutu la frousse ! " Gil pressa son avant- bras pour lui soutirer une réponse plausible. " Réalises-tu seulement ce que tu as fait ? " Elle secoua la tête incapable de formuler une singulière phrase. Déroutée, elle laissa retomber les épaules et une seule larme roula sur sa joue. Il la relâcha alors. Perdant son support, elle se laissa glisser tout doucement le long de la cloison en enjoignant les mains devant son visage. Grissom se mit à genoux devant elle et repoussa ses mains. Se faisant, il vint poser son front contre le sien et ferma lui aussi les yeux. D'une voix à peine audible, elle le pria de partir.
"Pour l'amour de Dieu Griss, va-t-en ! ". Une douleur sourde tenaillait le cœur de la jeune femme. S'il ne partait pas maintenant, il lui serait difficile de contenir son chagrin. Elle ne voulait pas qu'il la voie ainsi défaite à nouveau. Elle devait résister jusqu'à son départ, elle devait lui résister !
"Il n'en est pas question Sara, je reste ! " il l'a sentit bouger avant de vite réaliser qu'elle tremblait incontrôlablement. Entendant une faible lamentation, il décida qu'il était temps d'ouvrir les yeux. Erreur, la souffrance qui se lisait sur le visage ruisselant de Sara le fit hoqueter. S'écroulant à sa droite, il lissa ses cheveux de ses doigts crispés puis se massa la nuque.
"Quoi, tu vas avoir une migraine ? " parvint-il à comprendre malgré tout ce brouhaha d'émotions qui se joutait dans son fort intérieur. "Ne me dis pas que tu ne sais pas quoi faire de ça ? "
Ça, ce mot bête qu'il avait utilisé pour définir leur liaison se retournait maintenant contre lui.
"Je suis venu te présenter mes excuses, je n'aurais jamais du te mettre dans une pareille position devant les autres. Je regrette de m'être emporté de la sorte.
Sara se releva d'un bond et vint agripper de toutes ses forces la bordure de son canapé, les paroles de son amant bourdonnant encore au creux de son oreille. Elle ne l'entendit jamais se rapprocher. Souplement, il passa un bras autour de sa taille menue et l'accola contre lui. Tous les bruits ambiants s'estompèrent brusquement, les lumières vacillèrent et une pluie d'émotions les happa car plus rien au monde ne subsistait que ces deux protagonistes enlacés.
Elle brisa ce magique instant en repoussant les bras qui l'enserraient. " Je veux que tu PARTES ! " crachat-elle à plein poumon " Je veux que tu sortes de mon existence, de mes pensées, de mon ..."
Gil était à présent furibond : "Tu veux que je laisse le champs libre à un autre abruti ?" demanda-t-il incapable de ne pas la froisser. " Tu ne souhaites vraiment qu'une de ces pathétiques idylles ou bien...Pourquoi refuses-tu systématiquement de me dire ce qui te tourmente ? "
"Pare ce que toi-même tu ne le fais pas Grissom ! " lui affirma-t-elle presque sifflante.
L'air commençait sérieusement manquer...
"Tu es fermé comme une huître et je suis las de susciter des réactions chez toi. Je suis fatigué de devoir accepter ma triste réalit ! "
"Mais de quelle triste réalité parles-tu donc ?
"Hmph ! tu m'agaces "
"Je ne comprends rien à ton comportement "
"As-tu suivi les indices lorsque nous avons BAIS ou était tu trop consumer par l'extase ? " ragea-t-elle à bout de nerfs.
L'homme près d'elle faillit s'étouffer. Plus question de mentir ou de rester muet maintenant. "Alors selon toi nous avons bais ? "
Interdite et le regard défiant, elle lui répondit : "Tu y étais non ? "
Grissom pinça les lèvres puis quelques secondes plus tard un lent sourire vint se dessiner sur celles-ci. "En effet, j'y étais. Dans mon livre à moi cependant, ce que nous avons accomplis était bien plus qu'un acte bestial et instinctif. Ce que nous avons fait Sara, s'appelle ..."
Non, il allait une fois de plus la confondre, la mêler, lui donner des excuses banales pour ne pas se dévoiler, pensa-t-elle. Les paroles de Gil pouvaient être à la fois cruelles, amères mais elles pouvaient être également caressantes voir même grisantes. Sara refusa tout de même de l'écouter et se dirigea vers sa chambre en posant les mains sur ses oreilles.
L'entomologiste s'élança à sa poursuite et lui ôta tranquillement les mains de ses orifices. "Sara, cela s'appelle ..."
" Tais-toi ! " dit-elle "Tu n'as rien à dire que je ne sais pas déjà. Nous avons fait une erreur, une bêtise, une bévue que tu regrettes tristement."
Relâchant les bras de la brunette, il dû admettre que ces mots lui avaient effleurés l'esprit un court instant. "Laisses moi parler Sara, écoutes-moi !" la requête proférée d'une toute petite voix assaillie la jeune femme qui renonça alors à protester.
"Je ne regrette pas Sara " elle le fouilla du regard lorsqu'elle se retourna enfin vers son compagnon. "Comment pourrais-je ! " le corps et l'esprit meurtris, elle sentit une vive lassitude l'envahir.
"Nous avons fait l'amour Sara ! " elle chancela. "Nous nous sommes donné l'un à l'autre avec ferveur, passion et bien plus encore ! " elle défaillit de nouveau. "Je sais que tu m'as accordé bien plus que tu ne le laisses sous entendre ". Cette fois, elle oublia comment retrouver son souffle et ouvrit grand les yeux. "Sara, j'ai suivi les preuves et même dans le feu de la passion, j'en suis venu qu'à une seule conclusion!
"La—quelle ?"
"Celle-ci " répondit-il l'aguichant avant de prendre possession de sa bouche vermeille.
Hésitante, elle ne répondit pas tout de suite à l'appel impatient de Grissom. Néanmoins, quand une langue aussi soyeuse que le crêpe l'agaça timidement, elle rendit les armes. La tendre lamentation s'élevant du gosier de Gil la fit redoubler d'ardeur et elle s'accrocha désespérément à son cou. Comme un objet sacré, l'homme la souleva et la déposa sur le sofa.
"Sensuelle Sara, comment ne pas t'aimer " chuchota-t-il d'une voix chargée d'émotion.
"Oh ! "
"Si exquise ! "
Il entreprit de la dépouiller de sa tenue. Elle garda les yeux clos voulant savourer chacune de ses remarques et chacun de ses gestes. Il s'arrêta net et contempla son corps affable. "Aussi tentant qu'un trésor Maya ! " ricana-t-il un bref moment puis d'un ton trahit par l'excitation, il lui déclara qu'il n'avait jamais été aussi attisé par une autre femme.
"Griss, cesse de te moquer de moi ! " marmonna-t-elle langoureusement. Le visage couvert de sueur, le quinquagénaire vint embrasser le bout de son nez charmant avant de passer une main fébrile sur son ventre lisse. Elle se cambra à la rencontre de sa paume. " Satine et saharienne comme une fleur baignée par les halos du soleil "
"Aaah ! " Sara se soûla de toute les sensations qui déferlaient en elle et il pu lire le trouble qu'il proliférait sur son faciès radieux. Tout en prolongeant ses caresses adroites sur ce corps olympien, Grissom la louangea suavement jusqu'à la faire trépider.
"Mon cœur ! regarde moi et ne dis rien "
Arrivant à peine à s'exécuter, elle se mordit la lèvre en apercevant son regard fiévreux. Nerveux, il maintint la tête de la jolie femme fermement et plongea ses prunelles dans son regard de braise.
"Je t'aime Sara Sidle ! " éperdue, elle avala vivement de la salive.
L'épée de Damoclès qui le menaçait jour et nuit au-dessus de sa tête, disparue lorsqu'il extirpa de sa poitrine cette franche confession. Il était finalement délivré de ces mois entiers de frustrations et de douleurs. Il pouvait enfin respirer allègrement puisqu'elle connaissait désormais la plus pure des vérités.
Le contemplant avec tendresse, elle ne pu réprimer son envi de parler.
"Gil je ..."
"Chhhut ! je sais Honey, je sais "
"Non tu ne sais pas à quel point !"
"C'est simple Sara, montre le moi comme la dernière fois."
Elle roucoula sous sa bouche friande avant d'encercler de ses mains possessives le visage de son bien-aimé.
"Je t'aime aussi Gilbert Grissom ! "
Fin
