Chapitre 7 : Et après ?

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Retour sur la cérémonie

Dehors, les milliers de personnes qui n'avaient pas obtenu d'invitation profiteraient de la cérémonie depuis les baies vitrées ou sur l'écran géant à l'aide d'un projecteur magique. Après tout, les nuits étaient encore agréables en cette fin d'été.

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs. Ginny commença son discours d'une voix chevrotante. Nous sommes ici pour remettre l'Ordre de Merlin au grade de Première Classe à Lucius Dragan Malfoy pour ses activités au sein de l'unité des services souterrains. Personne n'avait jamais entendu parler de Hawk Eye, jusqu'au moment où les farfouilleurs (un murmure s'éleva dans l'assemblée) du Chicaneur mirent au jour le dossier n°102 435 des archives du département des Aurors et de la défense magique.

- Chers amis du chicaneur, reprit elle après un moment, pardonnez moi les propos peu élogieux à l'encontre de votre journal, car sans vous il n'y aurait pas de remise de médaille. Sans vous, ce soir je ne m'apprêterais pas à décorer d'une des plus prestigieuses récompenses un homme dont le travail a outrepassé le simple devoir.

- Lucius Malfoy a donné sa vie pour son pays, laissant de côté sa famille et sa réputation d'homme de droiture et d'honneur au bénéfice d'une couverture de mangemort parfaite. Je ne vais pas vous dire ce soir que Lucius est un homme parfait. Nous savons tous qu'il a commis suffisamment d'horreurs pour justifier une détention à Azkaban. Cela justifiait il ces années d'oubli ?

- …

Dans l'un des deux fauteuils, Lucius, les jambes croisées, attendait que le discours finisse la main posée sur ses doigts et le coude sur l'accoudoir. Son costume à col officier d'un vert profond et sa chemise noire lui donnait l'air, si c'était possible, encore plus aristocratique. Il paraissait un roi écoutant distraitement un ministre sensé l'aider dans ses choix.

Il s'ennuyait terriblement, alors il posa les yeux sur chaque personne du premier rang, les détaillant une après l'autre attentivement, analysant leur attitude, leurs manies. Tout naturellement, il en vint à Ginny qu'il voyait de trois quarts. Son cou gracieux et à peine doré brillait d'un collier tour de cou aux perles transparentes, ses oreilles délicieuses ne portaient aucun ornement, et son dos dénudé révélait une mangouste qu'il connaissait déjà. Elle portait une sublime robe de soie blanche, certainement aussi une paire de talons très hauts car elle paraissait plus grande, ses mains tremblaient légèrement. Mais par-dessus tout, ce qui l'impressionnait était qu'elle ne semblait pas regarder ses notes. Elle parlait avec aisance et confiance, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Parfaitement maîtrisée et sûre de ses compétences elle réussissait à briller sans même s'en apercevoir. Comme quand…

Ses pensées volèrent vers cette fameuse soirée où sa vie sentimentale avait dérapé, pour pire. Non, pas vraiment pire, autre chose, c'était autre chose. Il avait envie de Ginny, pas seulement de son corps, il la voulait elle, il voulait sa jeunesse pour réchauffer ses nuit vides et froides. Il voulait une femme dans la vie de son fils, même si cette femme était en fait plus jeune que lui. L'accepterait il seulement ?

- …

- Nous nous devions, au ministère, d'oublier le passé et reconnaître nous être trompés. Ne sommes nous pas les représentants de la justice, et les garants de la loyauté du gouvernement envers son peuple ? C'est pour réparer ces erreurs que nous sommes ici ce soir.

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je suis fière de remettre à Lucius Dragan Malfoy l'ordre de Merlin Première Classe et ce au nom, de toute la communauté sorcière du Royaume uni.

Un tonnerre d'applaudissement s'éleva des deux côtés de la baie vitrée. Merlin, que ce discours parfaitement politique avait été long. Lucius fut ravi de pouvoir quitter les méandres de son esprit pour se consacrer à des choses plus terre à terre. Le fil de ses pensées n'amenait rien de que concluant, ces derniers temps. A part peu être…

Il décroisa lentement les jambes et se leva, d'un geste ample et suffisant. Il approcha de la jeune Wealey dont la grâce laissait pantois un nombre conséquent d'hommes de l'assemblée. Ron regardait sa sœur et souriait. Elle était belle, parfaitement à l'aise et avait enfin embrassé une carrière qui l'épanouissait. Il était, comme le reste de la famille, fier d'elle. Si Arthur et Bill avaient pu la voir.

Elle prit la médaille du coffret dans lequel elle était accrochée pour l'épingler au veston de Lucius. Il l'observait. Elle glissa sa main gauche sous le veston après avoir défait un bouton, frôlant ses muscles parfaitement dessinés, et piqua les longues agrafes dans la laine légère. Il tressaillit et une légère gêne s'installa fugacement entre eux pendant le temps nécessaire à remettre le bouton en place. Elle lui sourit puis s'écarta pour lui serrer la main d'une poignée de main franche, vive, professionnelle. Il s'attendait à plus. Il retint sa main une seconde de plus de nécessaire et chercha son regard. Elle s'y accrocha pendant qu'un léger sourire éclairait son visage.

Il se racla la gorge et s'approcha du pupitre pour l'incontournable discours qu'il devait servir à l'assemblée avide de ses mots reconnaissants. Ils seraient surpris. Vraiment très surpris.

- Je voudrais remercier le ministère et les journalistes du Chicaneur, sans qui je ne serais pas là ce soir à arborer cette récompense prestigieuse. Il usa d'un ton suave et affirmé.

- Je voudrais moi aussi apporter ma contribution à l'édifice que représente notre nation. Mademoiselle Weasley, voulez vous … Il prit sa main tout en cherchant quelque chose dans sa poche.

- Me faire l'honneur d'accepter, il sortit un petit écrin rouge qu'il ouvrit à son seul regard pendant que l'assemblée retenait son souffle, ce petit présent ?

- Je … ne… sais pas … quoi dire ! Balbutia t elle, les yeux écarquillés de surprise.

- Si vous commenciez par accepter ? Dit il d'un ton de confidence.

- Je … Merci. Dit elle simplement.

- Voici, dit il en tendant une petite clé d'or, la clé d'un coffre ouvert à la banque Gringotts dans lequel j'ai déposé une certaine somme en Galions au bénéfice de la Fondation Potter.

- Que cette somme soit employée pour améliorer l'avenir d'enfants tels que Harry Potter, en l'honneur de laquelle elle a été crée. Dit il d'un ton solennel. Mademoiselle Lovegood est elle parmi nous ce soir ?

- Oui, monsieur Malfoy. Affirma la jeune femme. Je suis ici.

- Approchez je vous prie, ce cadeau est aussi le vôtre.

- Merci, monsieur. Dit elle en montant sur l'estrade. Notre fondation est honorée de votre généreuse donation. Nos enfants pourront recevoir de nouveaux meubles ainsi que des supports de cours et de nombreux jouets.

- Faites en bon usage. Dit Lucius d'un ton doux.

- Monsieur Malfoy, permettez moi de vous nommer parrain de la fondation au titre de votre donation.

- Ce serait un honneur. Dit il en souriant. J'accepte avec plaisir.

Ginny sourit joyeusement. Il avait l'air tellement sincère. Finalement, peut être qu'elle s'était trompée, il semblait si… Elle ne trouvait pas le mot juste. Honnête, oui le terme s'approchait bien de l'idée. Avait il changé à ce point ? Etait ce simplement le fait qu'il pouvait enfin être vrai et naturel ? Cette métamorphose la troublait au plus haut point. Elle se détourna du couple improvisé que constituait Luna et Lucius pour se consacrer à ses invités qui hésitaient à monter à l'assaut des victuailles disposées tout spécialement à leur attention.

Ron s'approcha et lui tendit un verre de champagne qu'elle refusa. Elle commanda une vodka glacée qu'elle agrémenta d'une tranche d'orange coupée en deux. Gentiment, elle répondit à son frère sans prêter une réelle attention à ce qu'il lui demandait. Elle fit de même avec sa mère et déposa doucement un baiser sur son front, lui indiquant ainsi qu'elle ne souhaitait pas poursuivre la conversation, s'excusant des invités.

Quatre journalistes, dont le petit frère de Colin Crivey, lui posèrent une interminable série de questions auxquelles elle répondit sans s'étendre. Elle ne pouvait plus supportait plus ces mondanités. Se faufilant dans la foule des invités,, il exigea que les badauds deviennent des conviés et s'assura que la sécurité ferait son travail en cas de débordement.

La soirée touchait à sa fin pour elle, elle était fatiguée. Un dernier tour des invités et un coup d'œil furtif à l'assemblée qui restait lui permit de noter mentalement que ni Hermione qui avait promis de venir, ni Draco qui avait dû partir avant la fin, ne se trouvaient dans la salle. Penser à Draco attira irrésistiblement son regard vers son père. Il était là, congratulé par tous et n'ayant d'yeux pour personne. Courtoisement, il répondait à ses interlocuteurs et souriait à tous.

Il lança un regard vers elle alors qu'elle ne le voyait déjà plus, ses yeux suivaient Molly et Ron qui quittaient la salle.

Il remarqua un verre à cocktail, dans lequel elle trempait ses lèvres distraitement, qui contenait un liquide clair et une demi tranche d'orange. Il sourit et un feu ardent embrasa son corps tandis d'un flash s'imposa à ses yeux. Ginny les lèvres dégouttant de fruits et marchant à quatre pattes vers lui, lascive et prédatrice. Il cligna des yeux pour chasser la vision et une journaliste lui reposa sa question, intriguée par l'absence de réponse de Lucius.

Il répondit évasivement puis congédia les trop curieux gratte-papier. Furtivement, il s'approcha du bar, ou du moins de ce qui en tenait lieu, commanda une vodka agrémentée d'une moitié de tranche d'orange et se faufila jusqu'à Ginny, qui tenait son verre serré contre elle en rêvassant.

- Je vois que vos goûts en matière d'alcool sont sensiblement les mêmes que les miens. Murmura t il d'une voix suave.

- Luc… Monsieur Malfoy ! Dit elle surprise.

- Vous pouvez m'appeler Lucius. Lui dit il en tendant son verre. Cheers ?

- Cheers ! Répondit elle en faisant tinter son verre contre l'autre. Cette soirée va-t-elle se finir un jour ?

- Jamais, dit Lucius lassé des courbettes incessantes qu'il devait faire depuis le début de la soirée.

- Lucius, je vous ai découvert différent ce soir. Dit Ginny brusquement pour rompre le silence qui s'installait.

- Différent de quoi ? Demanda Lucius curieux. Il prit une grande gorgée de son verre.

- De … De ce que vous laissez voir aux autres. Dit Ginny sans savoir vraiment quoi rajouter.

- Que savez de ce moi ? Dit il d'un ton las.

- Que croyez vous comprendre qu'ils ne saisissent pas ? Ajouta t il en faisant un geste large vers les gens dans la salle.

- Que quelque part, quand on a bafoué votre identité, on a emprisonné le vrai Lucius. L'homme qui croyait en notre cause. Dit elle en regardant droit devant elle, souriant et levant son verre à ceux qui lui faisaient signe.

- Vous ne savez rien de moi ! Lâcha Malfoy. Vous croyez que ça (il désigna la médaille de son annulaire tout en tenant toujours son verre) va changer les choses ? Regardez les, ils se repaissent déjà de cette conversation, qui finira certainement en écoeurante histoire d'amour, tout juste bonne à faire vendre leurs immondes papiers.

- Alors c'est ça ? Malgré tout ce qu'on peut faire pour vous, vous restez toujours meilleur que les autres, au dessus de tous ? L'intouchable aristocrate au sang pur ? Même si sa voix ne monta pas plus haut que le murmure, le ton était tout de même tranchant.

- Ne comprenez vous pas ? Lui dit il sur son ton égal. Il sont pires que nous, que les autres. Ils se repaissent des grands parce qu'ils ne savent pas agir par eux même, parce que seule la vie par procuration les rend un peu moins médiocres.

- Comment peut on être aussi amer ? Demanda la jeune femme. La vie n'est pas si noire.

- Vous avez vécu la guerre, comme moi. Comment pouvez vous être si optimiste ?

- La vie vaut la peine de croire en elle, Lucius. Dit Ginny en déposant son verre sur un plateau suspendu dans l'air.

Il la regarda partir, la quille de sa robe ondoyant en reflets d'argent pendant qu'elle quittait la salle. Il l'admirait pour savoir garder ses illusions. Lui ne pouvait plus. Il décida que pour lui aussi la soirée était finie et quitta la cérémonie en prenant congé du ministre.

Dehors il faisait frais. Une agréable fraîcheur de nuit d'été. Il n'avait pas envie de rentrer dormir. Sans vraiment savoir où aller, il flânait dans les rues de Londres avec pour compagnon le léger bruit de sa canne sur le trottoir. Le vent jouait avec ses cheveux et la cape de lin, lui laissait ses pensées errer au hasard de ce qu'il voyait. Une façade aux murs blancs évoquait son manoir, une pelouse bordée de tulipes l'habitude de sa mère d'avoir des fleurs devant et dedans le château de son enfance. Un chat roux feula sur son passage, un rat détala et loin derrière lui un bruit de poubelles renversées et un combat de chiens animaient de ce quartier très peu fréquenté. Il tourna sur sa gauche alors que Big Ben sonnait deux heures, il fallait bien rentrer, Draco devait l'attendre.

Il entendit un petit rire cristallin, qu'il connaissait très bien, et leva la tête vers l'origine du bruit. Au deuxième étage d'un petit immeuble qui semblait tomber en ruines, il vit une tête rousse rentrer et fermer la fenêtre. Une pie s'envola du linteau pendant qu'il réalisait que ses pas l'avaient conduit devant chez Ginevra Weasley. L'heure de rentrer résonnait encore dans son esprit mais il n'arrivait à se décider. Devait il rentrer chez lui, comme le voulait sa raison et son devoir envers son fils, ou monter chez elle, comme il en avait envie.

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POV

Ela S. Arkel, sous sa cape d'invisibilité ô combien précieuse, regarde lucius quitter le bâtiment des cérémonies.

Il n'avait pas envie de rentrer dormir avec son bisounours d'amour aka le plus bel étalon de toute l'Angleterre (gay) aussi appelé Severus «sexy» Snape. Si seulement il avait pensé a amener ses jouets, il aurait pu noyer sa solitude dans une partie de jambes en l'air digne des fameuses fêtes d'Albus et des ses cocktails bien (trop aie ma tête merde) connus. Enfin, sa réputation de moine tibétain dépressif devait être maintenue en état. Il opterait donc sûrement pour une fille (déjà de base je dirais YERK) mais en plus, il avait choisit une Weasley….. (no comment, mon estomac chavire là, je re …..) zik d'attente débile digne des bars à vieilles du samedi aprem' (au mieux Pascal Sevran, au pire Bernard Minet (Ok je cesse avant de rendre tt le monde malade…. DSL)

Bref Ela ou comment pourrir la fic de Sasha mais c pas grave et je continue.

Donc Lulu, aka le plus grand sorcier tuberculeux aussi blond que diabolique, s'emmerdait ferme et voulait (vraiment) se trouver un soumis, chochotte et surtout aimant les longs hurlements en fond de nuit. Pas gagné me direz vous, à croire que les beaux mecs de nos jours sont tous soit mariés (mais ça, d'habitude ça ne l'arrête pas des masses) soit HETERO (dsl si ce mot vous choque d'ailleurs ici je crois que c'est une fiction Ginny - Lucius et donc vous auriez du être prévenus au départ. A croire que l'on vous cache tout. PFFFF Po marrant et puis quoi encore une fiction Cho-Potter ??????? Je sais, c'est dur de vivre mais ne vous inquiétez pas, je suis là je vais vous consoler mes amis…..) De plus son jouet préféré aussi nommé le jeune-homme-qui-avait-survécu-des-masses-avant-de-paumer-son-dray-chou-et-de-ENFIN-mourir-histoire-de-nous-foutre-la-paix-en-passant-touille-passe-le-champagne-et-les-gateaux-surtout-que-vu-ta-fic-tu-n'en-as-pas-droit…………..Bref donc son jouet pref, Harry Potter avait privilégié la force de la jeunesse en se tapant allégrement son fiston, de plus maintenant définitivement clampsé (youpi mais n'en parlons pas trop de peur qu'il ressuscite peur). Et voilà comment un sang-pur finit dans le lit d'une rouquine miss-je-sais-PRESQUE-tout, oui Hermione est toujours la gagnante du titre principal depuis maintenant 8 ans de suite !!!! (C'est génial kof kof)

Petite ZIK d'ambiance visant à reconnecter l'auteur véritable de cette fiction à son PC portable lâchement subtilisé par Ela, sa ô combien meilleure amie.

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- Il y a des choses que la vie nous donne et auxquelles on ne s'attend pas.

- Que veux tu dire ? Demanda Draco à son hôte qui nettoyait la large entaille entre ses omoplates.

- Si on m'avait dit que je sauverais la vie d'un Malfoy pour pouvoir me sauver moi-même j'aurais giflé le plaisantin pour avoir tenté de se moquer de moi.

- Tu veux bien arrêter de parler par énigmes, je ne comprends rien à tes propos. Draco grimaça sous la douleur de l'alcool.

- C'est en t'entendant parler de ta détresse que j'ai réalisé la mienne. Hermione parlait d'un ton doux, presque fraternel. Tu n'es pas le seul à souffrir de la disparition de Harry.

- Grang…

- Hermione, appelle moi Hermione. Dit elle doucement. On a passé l'âge de ces enfantillages.

- Hermione, parle moi de lui. Demanda Draco. J'aurais aimé le connaître plus que par ce que m'en disait Pansy.

- C'était l'homme le plus désespéré que je connaisse. Dit elle. Il pensait que vaincre Voldemort n'était possible que par son sacrifice. Il en était tellement convaincu qu'il n'a jamais voulu profiter des rares moments de joie que la vie lui a donnés.

- Pourquoi ? Demanda Draco incrédule. Il était l'idole de tous, il avait Luna !

- Tu crois qu'être l'icône de son époque lui plaisait? Dit elle. Il a passé la plupart de son temps à prouver aux autres qu'il n'était ni un super héros, ni le clone de son père. Et je ne l'ai comprit que quand j'ai lâché cette rose grenat sur son cercueil, c'est là que la réalité de ses souffrances m'est apparue.

- Parce tu pense qu'il y a que lui qui souffrait ? Lui demanda Draco.

- Non, nous avons tous souffert. Lui dit Hermione, ne bouge pas je pose le voile de Narthéris.

- Tu sais ce que… Aie.

- Alors Malfoy on est douillet ? Plaisanta Hermione.

- Je ne sui pas douillet ! Objecta t il.

- Tu peux remettre ta chemise. Quoique non, vu son état, corrigea t elle en lui tendant son vêtement trempé de sang.

- Je reviens. Le bar à alcools est là bas dans l'angle et les jus de fruits dans le frigo, sers toi ! Dit elle en disparaissant dans la pièce d'à côté.

Il se servit un jus de mangue, et fit lentement le tour de l'appartement, regardant tous les dessins épinglés au mur. Un portrait de Harry, un autre de Luna et Ginny plus loin une photo de leur promotion. Il ne se souvenait pas que cette photo ait jamais été prise. Dumbledore restera un vieux fou mystérieux. Il continua son chemin et lâcha son verre sur le carrelage en voyant un dessin de Harry, dans les vestiaires de Quidditch vêtu simplement d'une serviette de bain. Il caressa doucement le dessin, des larmes glissèrent lentement le long de ses joues. Il chancela, Hermione le rattrapa et sans un mot l'amena vers le canapé. Elle tira sur un mouchoir qui attendait dans sa boîte qu'on veuille bien en user.

Il la remercia faiblement. Elle se leva et décrocha le dessin du mur quelle lui tendit.

- Prends le, tu ne dois pas avoir de souvenir de lui. Dit elle simplement. Tu peux dormir sur le canapé si tu veux. Dans le socle, tu trouveras un oreiller, une couverture et des draps propres. Je vais me coucher. Si tu veux autre chose, sers toi. La salle de bain est au fond à droite, dans le placard il y a des serviettes et un pyjama de mon père Fais comme chez toi. Demain je changerai ton voile. Si tu te sens mal : nausées, vomissements, maux de têtes violents, tu me réveilles immédiatement, c'est clair ?

- Oui docteur. Dit il en souriant.

- Draco, je suis désolée de tout ce gâchis. On aurait pu être amis. Dit elle en se retournant. Bonne nuit.

- Peut être. Répondit il d'un air absent, le regard plongé dans le dessin. Bonne nuit Gran… Hermione.

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Réponses aux reviews :

To Paradise : et bien, tu vois, je ne t'ai pas mangée. Bises

To Alisa : Alors toujours autant de piquant ?

To Ness, Sohaya, Jade et Lisandra : merci les filles, vos compliments me touchent beaucoup. Je suis ravie que vous aimiez.

To Lulu : qui sait ? C'est pas parti pour si on en croit ce chapitre ….

Bises à tous et à toutes et au prochain chapitre.