Après plus de 4 mois d'absence ^^'… je me décide enfin à poster un nouveau chapitre…
Mais comme dit le dicton (et qui semble de plus en plus ressembler à ma devise perso…) : « mieux vaut tard que jamais… »
Avant de commencer je tient à remercier mes deux revieweuses du chapitre dernier c'est à dire Dodie-ange et Dilwyn Rogue.
Je tient également à m'excuser pour ce nouveau chapitre que je ne trouve vraiment pas super… j'ai eu écrit des choses mieux… et c'est sans doute pour ça que j'ai mis tant de temps à le poster, il est un peu remonter dans mon estime depuis que j'y ai rajouté un flash-back (qui est différent de celui du prologue mais qui a un intérêt dans la suite de la fic…) mais ce n'est pas encore ça… enfin bon c'est à vous de juger… ^^
Donc bonne lecture…
Sinon comme d'hab, Sévérus et le monde magique de JKR n'appartiennent qu'à elle et je ne gagne rien en écrivant tout cela…
Chapitre 2 : « Les voisins »
La voiture stoppa devant la grille de la bâtisse voisine puis lorsque le portail fut ouvert, la voiture s'engagea dans l'allée menant à la maison. A travers la haie, Sévérus observait l'arrivée de ses voisins… La berline s'arrêta devant le perron, le chauffeur descendit et alla ouvrir la porte arrière droite, un homme vêtu très classe mais décontracté (pantalon blanc en toile, chemise tout aussi blanche au col relevé… classe quoi…) sortit de l'habitacle suivi par un labrador couleur chocolat qui se mit à courir comme un fou autour de la voiture.
« Loustic ! » Appela une voix féminine depuis l'intérieur de l'auto… « s'il te plait, Will ! Attaches-lui son harnais ! »
Alors que l'homme en blanc se mit à courir après le chien, une jeune femme rousse sortit à son tour de l'auto… Autant qu'il pouvait en juger depuis son point d'observation, Sévérus trouvait cette jeune personne fort séduisante, elle était vêtue d'une petite robe bleue qui semblait si légère soulevée par le vent, les derniers rayons de soleil se reflétaient sur sa chevelure flamboyante, elle portait des lunettes de soleil qui la faisait ressembler à une de ses célébrités des années 50, il ne lui manquait plus que le fouloir autour du cou et on s'y serait cru. Soudain la porte avant droite de l'auto s'ouvrit et une femme d'un certain âge en immergea :
- Excusez-moi ! Je me suis endormi ! Commença-t-elle à l'intention de la jeune femme.
- Ce n'est rien Agathe ! Lui répondit-elle, mais puisque vous êtes réveillée et que Will ne me ramène pas Loustic, conduisez-moi à l'intérieur… Edouard ! Pourriez-vous débarrasser le coffre, s'il vous plait ?
- Bien madame ! Répondit le chauffeur en se dirigeant vers la malle après avoir fermé la portière.
Sévérus porta alors son attention sur l'homme prénommé Will qui revenait tenant le chien par une poignée attachée au dos du chien.
« Tiens Chérie ! J'ai enfin réussi à lui mettre son harnais ! »
Sévérus observa attentivement les gestes du couple : l'homme n'avait pas tendu la poignée comme l'aurait fait n'importe qui mais il prit la main de la jeune femme et la posa sur la poignée, elle ne regardait même pas vers le chien…
Sévérus comprit alors ce qu'il en était : la jeune femme était aveugle…
Il les regarda monter les marches du perron, la jeune femme soutenue par la femme nommée Agathe et tenant de sa main droite la laisse du chien, suivies par son compagnon Will et d'Edouard le chauffeur.
Lorsqu'ils eurent disparus par la porte d'entrée, Sévérus rebroussa chemin et retourna s'asseoir dans l'herbe prés de l'étang avant de poursuivre sa contemplation du soleil couchant.
**Flash-Back**
- Magnifique, n'est ce pas ? Cette vue a toujours eu un effet apaisant sur moi… Et à te voir ainsi, j'ai l'impression qu'elle te fait le même effet, Sévérus !!
- Je venais souvent ici avec Mère, elle m'y contait des histoires quand j'étais enfant… enfin les soirs où Père était absent…
- Je vois… murmura la jeune femme en s'asseyant près de son ami installé en tailleur dans l'herbe et serrant contre lui un vieux livre.
Ils observèrent en silence la fin du jour. Mais Sévérus rompit rapidement cet instant de recueillement tout en continuant de fixer l'horizon :
- Il l'a tuée, n'est ce pas ?
Elle tourna la tête vers lui, son regard emplie de tristesse… Il ne la regardait pas, il avait mal et elle le sentait… elle n'aurait pas du lui donner le livre, mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour lui ouvrir les yeux :
- Il semblerait en effet ! répondit-elle.
Il ferma les yeux afin de repousser les larmes de douleur qui tentaient de le submerger… Son monde s'écroulait… Cela faisait maintenant 5 ans qu'il vivait sur un mensonge, tous les chemins qu'il avait suivit jusqu'ici, avaient été le résultat de réflexions basées sur cet unique mensonge… Il serra un peu plus les poings, ses ongles s'enfonçant de plus en plus profondément dans sa chair. Cette nouvelle forme de haine qui montait en lui, chassa rapidement l'ancienne qui avait été son moteur pour avancer pendant tant d'années.
La jeune femme posa une main sur son épaule ce qui le força à se tourner vers elle et à la regarder dans les yeux, plongeant dans ses yeux vert émeraude à la recherche de son ultime bouée de sauvetage, il savait que c'était le seul endroit où il avait une chance de l'y trouver et il voyait juste. Elle se pencha vers lui et lui murmura avec toute la tendresse dont elle pouvait faire preuve :
- Je peux t'aider si tu le désires, un seul mot, un seul geste de ta part et je contacte la seule personne qui a le pouvoir de te permettre de réparer tes erreurs et d'assouvir ta vengeance.
Pour toute réponse, il hocha la tête. Il n'en fallut pas plus à son amie, elle déposa un baiser délicat sur sa joue, lui souri puis se leva pour se diriger d'un pas lent vers le manoir, tandis que le dernier rayon de soleil s'éteignait sur l'horizon.
**fin du flash-back**
Il faisait noir maintenant mais Sévérus resta encore quelques instant assit dans l'herbe profitant au maximum de ce moment de quiétude puis il se décida à regagner sa demeure.
Une fois à l'intérieur, il jeta un sort ayant pour but d'allumer toutes les bougies de la maison afin d'éclairer cet intérieur si sombre maintenant que le soleil avait viré à l'ouest. Il se dirigea ensuite vers la cuisine pour se préparer le dîner. Une heure plus tard alors qu'il était passé à table, il fut dérangé dans son repas par la cloche de la porte d'entrée. Il se leva, jeta sa serviette sur la table d'un air exaspéré et se dirigea vers la porte d'entrée qu'il ouvrit subitement. Son visiteur qui n'était autre qu'Edouard le chauffeur de ses voisins, sursauta pris par surprise.
- C'est pour quoi ? Demanda Sévérus du ton sec qu'on lui connaît.
- Eeeuuhh… Nous venons d'emménager dans la maison d'à côté mais nous venons de découvrir que notre système électrique ne marche pas. Apparemment le raccord avec les lignes à haute tension a été mal fait. Mon patron a donc pensé que vous pourriez nous permettre de nous raccorder à votre ligne en attendant que les réparations soient faites…
- Et bien ! Dites à votre patron que je ne peux l'aider, je n'ai pas l'électricit ! Bonne nuit !
Il tenta de refermer la porte mais le chauffeur plaça son pied de telle sorte que la fermeture était impossible.
- Excusez-moi d'insister, repris l'homme… Mais peut-être pourriez-vous nous prêter quelques bougies, histoire de nous dépanner ?
Sévérus soupira et capitula :
« Je vais voir si je peux vous trouver ça ! »
Il partit quelques instant et revint avec une petite boîte contenant des bougies :
« Je vous ai mis des allumettes au cas où vous n'en auriez pas et pour vous éviter de revenir me déranger. »
Sur ce il claqua la porte au nez du chauffeur qui eut tout juste le temps de souffler un « merci » et retourna dans la salle à manger terminer son repas. Quand il fut rassasié, il débarrassa la table d'un coup de baguette et alla s'installer dans la bibliothèque où il termina sa soirée examinant quelques traités de potions.
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Et voilà c'est fini pour aujourd'hui, je vous dit donc à bientôt… et j'espère le plus tôt possible… bien sûr n'hésitez pas à laisser une review en cliquant sur le bouton en bas à gauche…
Bises ^^
