Bien alors voici un nouveau chapitre... maintenant que je suis en vacance je peux enfin me consacrer un peu plus à mes fics... en plus grace à la sortie d'HP3 je suis plus inspiré... le problème c'est que le temps que je mette de l'ordre dans toutes mes histoires, il me faut pas mal de temps pour poster les nouveaux chapitres... lol
donc je disais, voici un nouveau chapitre, que j'aime beaucoup bon ce n'est pas mon préféré... le préféré viendras beaucoup plus tard... lol
Mais avant de commencer je vais répondre à mes quelques reviews :
Lunenoire : merci beaucoup d'avoir lu mes 4 pauvres chapitres... la réponse à tes questions viendront dans les prochains chapitres... je ne peux pas trop en dire... ça risque de faire perdre à ma fic le peu de suspens que j'y ai mis... lol déjà que j'élucide une bonne partie de ce mystère un peu trop tot selon moi mais bon...
Caroline Black : Et bien vous avez tous les mêmes questions... supposons qu'Elinor soit la même que son amie d'enfance à 5 ans on ne retient pas tout en tout cas si elle est comme moi je peux vous assurer que je ne me souviens plus de mes camarades de maternelle... et merci pour ta review ça fait toujours plaisir de voir que quelqu'un suit ce que vous avez écris...
San : merci beaucoup pour tes encouragements, vraissemblable ? peut-être un peu trop... j'ai mis pas mal le côté magie en retrait mais normalement je me rattrappe un peu par la suite...
Donc merci à tous, même à ceux qui ne laisse pas de reviews mais qui prenne le temps de me lire... :)
Bien je vous souhaite une bonne lecture, et j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira...
Le lendemain soir, Sévérus hésitait encore à accepter l'invitation de Miss Eagleton. A 7 heures moins 10, il ne savait toujours pas s'il y allait. Il tournait dans sa chambre fixant le sol: « Je ne devrais pas m'y rendre. Marmonnait-il. Ce sont des moldus. Je suis un Rogue et un Rogue ne sympathise pas avec l'ennemi… Ca y est ! Je parle comme mon père. Ces idées sont dépassées… Il faut que tu y ailles pour ton Elie ! »
Il releva subitement la tête et se retrouva face à face avec lui-même… Il observa quelques secondes le reflet que lui renvoyait son miroir puis détourna la tête pris de dégoût : « Tu ne peux pas y aller dans cette tenue et avec cette tête à faire peur… Je doute que ce soit l'effet escompté par Miss Eagleton auprès de son fianc ! »
Il regarda à nouveau son image et d'un geste vif il retira sa robe de sorcier. Il ne lui restait plus que sa chemise blanche et son pantalon noir… Il ressemblait un peu plus à un moldu. Mais il y avait toujours un problème avec ses cheveux. « Comment les rendre plus présentable ? En 5 minutes ai-je le temps de les laver ? »
Il tenta le coup… Il courut dans la salle de bain, mis sa tête dans le lavabo et la frictionna avec du shampoing. L'opération faîte il sécha sa tignasse d'un coup de baguette. Bien ! Il n'aurait plus les cheveux gras jusqu'à ce qu'il retourne travailler sous les vapeurs des chaudrons en ébullition. Il tenta ensuite de les coiffer en attachant les mèches cachant son visage vers l'arrière… Il était plus présentable… Jamais il n'aurait cru faire autant d'efforts pour se rendre à un dîner qui plus est chez des moldus ! L'espace d'une seconde il vit le visage d'Elie, son amie d'enfance puis celui de Miss Eagleton. Elles avaient une certaine ressemblance. Ce pourrait-il qu'elles soient la même personne ? Il fallait qu'il en ait le cœur net.
Les 7 coups de 19h sonnèrent à la pendule de l'entrée. Il souffla un bon coup et descendit. Alors qu'il se dirigeait vers la porte d'entrée, il s'arrêta devant un miroir de l'entrée pour vérifier s'il n'était pas trop mal… Il n'avait jamais remarqué qu'il y avait autant de miroir chez lui… presque un par pièce… Faut dire que depuis qu'il vivait seul ici il n'avait pas refait la déco… Ces miroirs venaient sans doute de sa mère, c'était une femme très coquette. Il se remémora les moments privilégiés qu'il avait partagés avec elle dans son enfance… Il l'avait toujours fortement aimé mais elle l'avait quitté trop tôt comme toutes les personnes qu'il affectionnait… C'était sans doute la raison qui le poussait à être si antipathique avec la plus part des gens qu'il rencontrait… Il avait peur d'aimer… A cette pensée, il sourit : « J'ai de ces réflexions en ce moment ! »… Toujours dans ses pensées, il remonta l'allée conduisant à la maison de ses voisins. Il n'était plus qu'à quelques pas de l'entrée que la porte s'ouvrit subitement laissant apparaître le propriétaire du lieu qui, dès qu'il vit Sévérus, l'interpella :
« Tiens ! Vous devez être notre voisin ! » S'exclama-t-il tout sourire.
Ce qui déplut fortement à Sévérus. Il ne le connaissait peut-être pas mais il sentait qu'il ne l'apprécierait guère…
Sévérus répondit à son voisin d'un simple signe de tête. L'homme descendit les quelques marchent du perron en tendant sa main :
- William Wilson ! Mais appelez-moi Will ! Entre voisin c'est normal.
- Sévérus Rogue ! Répondit-il en serrant la main de « Will ».
William posa sa main sur l'épaule de Sévérus et le poussa vers l'arrière de la maison en direction du jardin :
- Elinor m'a dit pas mal de bien sur vous ! Certes vous allez me dire qu'elle ne vous a vu qu'une seule fois mais Elinor a le don de cerner les gens dès la première rencontre.
- Ah ? Répondit simplement Sévérus.
- Oui ! Vous savez, je l'adore. Certes elle est peut-être un peu sauvage parfois mais quand nous serons mariés, elle se calmera. Il me tarde vraiment notre mariage… Elle connaîtra enfin la joie d'être Mme Wilson, d'être ma femme…
« Il est sérieux l ? Pensa Sévérus. J'espère pas ! Pauvre Miss Eagleton ! Epouser cet égocentrique ! »
Enfin, ils arrivèrent au jardin, Sévérus porta de suite ses yeux sur Elinor Eagleton assise sur une chaise de jardin non loin de la table ronde où le couvert avait été mis. Elle jouait avec son chien…
« Chérie ! Notre invité est l ! »
Elle tourna la tête dans leur direction puis se leva et avec l'aide du chien se dirigea vers eux en tendant sa main… Dès qu'il fut à portée, Sévérus lui serra la main :
- Je suis contente que vous soyez venu ! S'exclama-t-elle. Vous avez passé une bonne journée ?
- Oui merci ! Répondit-il simplement.
- Mais venez vous asseoir ! Enchaîna-t-elle. Nous discuterons mieux devant un bon verre de limonade… Il fait si chaud en ce moment.
- Oui même un peu trop lourd. Poursuivit son fiancé. Ca ne m'étonnerait pas que nous ayons un orage dans les prochains jours !
Ils s'assirent tous les trois autour de la table.
« Agathe ! Pourriez-vous nous apporter les rafraîchissements ? » Cria alors le maître de maison.
« Il pourrait être plus aimable, cet abruti ! Un « s'il vous plait » lui écorcherait la bouche ?» Pensa Sévérus. (NdlA : Et c'est lui qui dit ça… Quel hypocrite !!!)
Agathe apporta les limonades accompagnées de quelques amuse-gueule.
- Parlez-nous un peu de vous, Sévérus ? Commença Will en lui tendant un verre. Je peux vous appeler Sévérus ?
- Mais bien sûr, Will. Répondit-il en appuyant bien sur Will. Vous voulez que je vous parle de moi ? Vous savez, il n'y a pas grand chose à dire. Je ne suis qu'un pauvre enseignant qui passe toute l'année dans son école et qui rentre à chaque vacance dans sa maison familiale.
- Vous êtes enseignant ? S'enquit Miss Eagleton. Dans quelle matière?
- Je suis professeur de Po… de Chimie dans un lycée privé en Ecosse.
Il s'était rattrapé de justesse, heureusement qu'il connaissait un temps soit peu le monde des moldus pour savoir que chimie et potion c'était presque la même chose… Il aurait peut être mieux fait d'éviter de faire ce rapprochement si hâtif.
- Vous êtes professeur de chimie ? S'étonna Will. Sévérus lui fit un signe de tête pour acquiescer. Quelle coïncidence ! Elinor l'est aussi, n'est ce pas Elinor ?
« Je ne sais pas ce que j'ai fait au destin mais il m'en veut ! Pourquoi fallait-il qu'elle soit prof de chimie… Je suis maudit c'est pas possible ! » Pensa-t-il.
- Oui. Répondit Elinor. J'enseigne à l'Université de Cambridge. Hélas, je ne peux enseigner que les cours magistraux dans mon état travailler dans un labo n'est pas très conseiller… Un gros c'est à moi qu'est revenue la tâche ennuyeuse d'enseigner la chimie orga à ces chères têtes blondes.
- Oww ! Je vous comprends, répondit Sévérus d'un air compatissant se demandant ce que pouvait être la chimie orga…
- Mais bon… C'est mieux que rien…
- Dites-moi ? L'interrompit Will. Et si vous arrêtiez de parler chiffon ? C'est pas que je m'ennuie mais j'aimerais pouvoir dîner avant de m'endormir. Continua-t-il en mimant un bâillement.
- Et vous Will ? Que faîtes-vous dans la vie ? Demanda à son tour Sévérus du ton doucereux pour lequel il était si doué.
- Moi ? Je suis PDG d'une entreprise fabriquant des logiciels informatiques.
Sévérus n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait être des « logiciels informatiques » mais le mot PDG ne lui était pas inconnu.
- Vous devez donc bien gagner votre vie ? Interrogea Sévérus histoire de montrer qu'il s'intéressait à ses dires.
- Hum ! J'ai pas à me plaindre ! Cela permettra à Elinor d'abandonner son job lorsque nous serons mariés.
Elinor eut un sursaut en entendant les propos de son fiancé.
- Comment ? Tu veux que j'arrête de travailler ?
- Et ben quoi ? Tu pourrais enfin vivre ta vie comme tu l'entends…
- Mais je n'ai pas l'intention de quitter mon job ! J'adore enseigner et…
- Ce n'est pas toi qui viens de dire que tu donnais des cours ennuyeux ?
- Le cours n'est peut-être pas intéressant surtout aux yeux des élèves mais cela n'empêche que la chimie c'est ma vie…
Le ton montait crescendo. Sévérus ne savait pas où se mettre, il assistait à une scène de ménage et il aurait aimé ne pas y participer. Bien que de voir Miss Eagleton en colère envers son fiancé ne lui déplaisait pas.
- Tiens donc ! S'exclama Will. Maintenant la chimie passe avant tout… Même avant ton futur mari ?
- Parfaitement ! Saches que si tu me demandes de choisir entre mon job et toi tu risques d'être déçu ! Loustic !!
Elle se leva subitement, attrapa le harnais du chien puis se tourna vers Sévérus :
- Je suis désolé que vous ayez assisté à ça, Monsieur Rogue. Je vous souhaite une bonne soirée… lui dit-elle les lèvres pincées par la colère qui bouillonnait en elle. Mais pour le plus grand plaisir de Sévérus, elle lança un petit sourire dans sa direction avant de se retourner et de marcher vers la maison.
- Ah ! Les femmes ! S'exclama Will une fois qu'Elinor eut disparu à l'intérieur.
- Bien ! Je crois qu'il est préférable pour moi de vous quittez… Commença Sévérus.
- Comment ? Mais nous n'avons même pas dîn ! Vous n'allez pas partir si vite alors qu'on fait à peine connaissance…
- Je ne voudrais pas dicter votre conduite, Will, mais il vaudrait peut-être mieux que vous alliez voir votre fiancé si vous voulez vous réconcilier avec elle. Le coupa Sévérus d'une voix plutôt froide.
- Bah ! Ne vous en faîtes pas pour ça ! Je saurais me faire pardonner cette nuit, si vous voyez ce que je veux dire ? Répondit-il accompagnant le tout d'un rire lourd et graveleux.
Sévérus voyait plus que bien où il voulait en venir et ce fut la goutte qui fit déborder le vase :
« Sachez mon cher « Will » que je ne vous porte pas mais alors pas du tout dans mon cœur, vous m'êtes plus qu'antipathique avec vos airs de : je-suis-le-maître-du-monde-et-rien-d'autre-que-ma-petite-vie-ne-compte. Vous me sortez par les orbites quand je vois la façon dont vous traitez votre fiancé, sincèrement vous ne la méritez pas. Vous êtes un macho de la pire espèce, un sale hypocrite et le pire des crétins qui ne se rend même pas compte de la chance qu'il a. Sur ce excusez-moi mais j'ai un chaudron sur le feu. »
Il se leva alors, tourna le dos à son interlocuteur : « Dommage que je n'aie pas ma robe de sorcier ça aurait était d'un très bel effet !! » Pensa-t-il. Et partit en direction de sa demeure.
« Ma femme ne vous est pas indifférente, n'est ce pas ? »
Sévérus stoppa dans son élan en entendant la voix sarcastique de Will.
« Et vous croyez vraiment qu'elle m'abandonnera pour vous ? » Il éclata de rire.
Sévérus se retourna. A la surprise de Will, il ne semblait pas en colère au contraire il affichait un sourire moqueur :
- Tout d'abord, « Will », je dois vous rappeler qu'Elinor n'est pas encore votre femme ensuite sachez que la seule chose que j'éprouve pour elle c'est de la pitié… La pauvre ! Elle n'a pas assez à faire avec un handicap, il faut que vous vous rajoutiez à l'affaire et je crois que de vous supporter est le pire des handicaps. L'avantage dans tout ça c'est qu'au moins elle ne peut pas vous voir. Vous vous rendez compte du choc que ça pourrait lui produire.
- Je pourrais vous retourner le compliment.
- Certes mais moi au moins j'en ai conscience. Bien ! Ce n'est pas que je m'ennuie mais j'aimerais pouvoir dîner avant de m'endormir. Il mima un bâillement. Je ne vous souhaite pas une bonne soirée.
Il se retourna de nouveau laissant son interlocuteur sans voix :
- Je vous conseille une chose, hurla Will dans son dos une fois qu'il eut reprit une certaine contenance. Ne vous approchez plus de ma femme, vous pourriez le payer très cher…
- Les menaces maintenant ! Répondit simplement Sévérus sans même se retourner, vous êtes tombé bien bas, M. Wilson !
Sur ce il poursuivit son chemin.
Une fois chez lui, il passa par la cuisine, se prépara un plateau repas et alla s'installer dans la bibliothèque, quel meilleur moyen pour se changer les idées que de relire ses notes… Il se posa devant le bureau et en mangeant son repas, il lut les feuilles posées sur la table… Mais au bout de quelques minutes son regard se posa sur le portrait au-dessus de la cheminée : Il représentait un homme vêtu de noir le regard sévère, le teint pâle, les cheveux couleur d'ébène, il était presque la copie conforme de Sévérus si ce n'était la carrure plus forte et les tempes grisonnantes.
« Tiens ! Il y avait longtemps que tu n'avais pas posé le regard sur moi ! » Lui lança le tableau.
Sévérus rebaissa la tête sur ses notes.
- Je m'étonne que tu ne te sois pas encore débarrassé de moi ! Continua le portrait.
- Tu sais très bien pourquoi. Répondit Sévérus d'une voix froide sans quitter les yeux de ses papiers. C'est pour me rappeler de ne jamais devenir comme toi.
- Tu parles d'une excuse ! Au fond tu m'aimes bien !
- T'aimer ? Tu es sans doute la personne que je hais le plus au monde. La seule chose que tu es su m'apprendre c'est entretenir ma haine. Maintenant si tu pouvais me laisser tranquille j'aimerais terminer ma lecture avant de me coucher.
Mais bien que le portrait ce soit tu, il n'arrivait plus à se concentrer, des souvenirs refaisaient surface.
Excédé, il se leva et sortit de la pièce sans jeter le moindre regard au le tableau.
« Il me semblait bien que j'avais oublié quelque chose… J'aurais bien aimé avoir ma pensine sous la main… » Murmura-t-il en grimpant les escaliers.
Une fois dans sa chambre, il se changea et se glissa dans son lit. Mais il ne s'endormit pas de suite. Des images venant droit de sa mémoire refaisaient surface dès qu'il fermait les yeux. Il revoyait Will ou encore son père, sa mère, la petite Elie, puis ce fut moins réjouissant, des souvenirs de sa vie de mangemort émergèrent. N'en pouvant plus, il se releva et se dirigea dans la salle de bain où il ouvrit une armoire contenant toutes sortes de fioles. Il en prit une dont l'étiquette indiquait « potion de sommeil. »
« L'idéal pour un sommeil réparateur et sans rêve, jusqu'au matin… » Pensa-t-il.
Il absorba quelques gouttes et retourna se coucher. Il ferma les yeux, il vit alors Elinor Eagleton lui sourire marchant pied nu sur l'herbe, le vent soulevant sa robe blanche si légère… Il sombra alors dans le sommeil.
Et bien merci d'avoir lu ce chapitre, n'hésitez pas à me laisser un commentaire... ça fait toujours plaisir de voir que son histoire est lu... lol... même si c'est pour dire que c'est nul... les critiques constructives il n'y a rien de mieux pour faire améliorer l'auteur... (ne me cassez pas trop non plus... je sais que je suis un peu maso mais quand même... lol)
bises
A la prochaine...
Meline Snape
