Disclaimer :
Les personnages de Hikaru no Go ne m'appartiennent pas.
Raaah c'est déprimant à dire ça, je peux pas en avoir quelques uns ? Non ? Allez quoi ! ( grand sourire angélique et pas crédible du tout. )
… Non, vraiment pas ?
Tsss ! Bon je les pique pas longtemps et je les rend après, promis. ( Oublie "volontairement" de préciser dans quel état… ) )
Ah ! Par contre, Yumi, ses amies et sa famille sont rien qu'à moi, alors pas touche, svp !
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Chapitre 13 : J'en avais assez de t'attendre
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Assis sur le rebord de la fenêtre, un cendrier posé à coté de lui, sur le pan de toit en contre bas, Kaga en était à sa troisième cigarette, coup sur coup.
Il n'arrivait pas à trouver le courage d'aller parler une bonne fois pour toute à Yumi. Et puis, c'était beaucoup plus facile de rester tranquillement ici, à dorloter un vague reste de migraine.
Merde ! Il se pensait pas lâche à ce point.
Il y eut un petit « toc toc » à la porte de sa chambre. Et Yumi entra, sans lui laisser le temps de répondre.
Il grimaça intérieurement : elle avait sa tête des mauvais jours. Qu'est-ce qu'il avait encore fait ? Il lui semblait pourtant se souvenir de la totalité de la soirée d'hier… non ?
- Faut qu'on parle ! déclara t-elle carrément, s'installant face à lui, sur le rebord de la fenêtre.
- Ah ouais ? Et de quoi, je te prie ? fit-il, l'air agressif.
Raaah merde ! Quel con ! Il pouvait pas s'en empêcher !
- Tout d'abord, de ça !
Elle changea de position, se rapprochant dangereusement de lui. Leurs visages dangereusement proches, surtout, parce qu'elle s'était glissée entre ses jambes, et avait appuyé une main sur une de ses cuisses, histoire de conserver son équilibre. Elle s'empara de la cigarette qu'il avait aux lèvres, et l'écrasa dans le cendrier.
Lorsqu'elle croisa de nouveau son regard, elle n'avait plus du tout l'air remontée. Juste attristée.
- Je suis désolée… Je n'avais pas réagit sur le coup… murmura t-elle.
- De… de quoi tu parles ?
- Tu avais bien essayé d'arrêter, y'a pas longtemps, non ?
- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
- Pendant un moment, je ne t'ai plus surpris en train de fumer. Jamais. Et puis, tu étais d'une humeur encore plus massacrante que d'habitude… Mais je m'en suis rendue compte, seulement lorsque je t'ai de nouveau vu avec une cigarette…
- …
- Pourquoi tu ne m'as rien dit…? J'aurais pu t'aider à arrondir les angles…
Kaga se força à détourner les yeux de son regard inquiet, la gorge serrée. Il ne lui répondit pas, s'attachant à regarder les toits des maisons voisines.
Elle était… beaucoup trop près…
- Tetsuo… regarde moi… s'il te plaît…
Il lui obéit à contre-cœur, et ils s'observèrent silence.
Elle avait vraiment… des yeux magnifiques…
Il ne réagit pas lorsque Yumi rapprocha furtivement son visage du sien, perdu dans sa contemplation.
Un frissonnement le parcourut lorsque des lèvres sucrées se posèrent sur les siennes. Juste un instant…
Kaga resta sous le choc quelques secondes, sans voir le regard de plus en plus inquiet que lui lançait Yumi.
- Gomen… souffla t-elle, précipitamment, tout en esquissant un geste pour s'en aller.
Il rassembla assez ses pensées pour la retenir in extremis. Il l'attira à lui, la forçant à s'asseoir, amenant le dos de la jeune fille contre son torse. Il noua ses bras autour de sa taille, et blottit son visage dans le creux de son épaule.
- Je t'interdis de me laisser de cette manière, tu m'entends ? souffla t-il, d'une voix tremblante.
- Haï… répondit-elle, à peine plus fort.
Après une petite hésitation, elle se cala un peu plus confortablement contre lui. Il resserra son étreinte. Il avait trop peur que s'il la lâchait ne serait-ce qu'une seconde, elle essaye à nouveau de s'enfuir.
Yumi se débattit un peu au bout de quelques minutes. Il céda, à contre-cœur. Elle se retourna, et noua ses bras autour de son cou. Un sourire espiègle courait sur ses lèvres.
Il sourit à son tour.
Plus besoin de résister à la tentation, non ?
Ils s'embrassèrent longuement, en savourant chaque instant. Puis Yumi revint se blottir confortablement contre lui.
- Tu me dois des explications, Yuu-chan, murmura Kaga à son oreille.
- T'es sûre que c'est moi qui en dois ?
- … Mettons qu'on est deux… admit-il avant de l'embrasser dans le cou. Mais toi d'abord…
- Bon. Qu'est-ce que tu veux savoir ?
- Tsutsui… Vous êtes pas… censé sortir ensemble ?
- … On a rompu la semaine dernière…
- Et tu ne m'as rien dit ?!
- Tu m'en as laissé l'occasion ?
- … Pas vraiment…
- A mon tour, maintenant… C'est à cause de ça, que tu étais aussi lunatique, ces derniers temps ?
- Ouais… Ça me rendait dingue de te voir avec Tsutsui, et de ne rien pouvoir te dire… Je voulais pas… m'interposer… Ni vous embêter tout les deux… Ça n'a pas été évident.
- J'imagine…
- Pourquoi, tu… Qu'est-ce qui t'as décidé…?
- A quoi ? … Te sauter dessus comme je viens de le faire ?
- Hum… Je l'aurais pas présenté comme ça, mais bon…
- J'en avais marre de t'attendre… Et puis, c'est ton comportement bizarre qui m'a décidé… Et les deux ou trois trucs que j'avais cru deviner… Comme l'autre fois à la fête foraine… Ou hier soir, dans le parc… Alors je voulais être fixée, une bonne fois pour toute.
- Tu en avais marre… de m'attendre ? répéta t-il sans comprendre.
Il l'entendit soupirer d'un air désabusé.
- Ben oui… Tu m'as fait craquer quasiment depuis qu'on s'est retrouvés… Mais comme tu n'avais pas l'air… intéressé… je n'ai rien dit.
- Si… si longtemps ?
- Ben oui, avoua t-elle d'un air penaud.
- Et Tsutsui, alors ?!
Elle haussa les épaules.
- Je n'allais quand même pas passer ma vie à attendre que tu veuilles bien t'intéresser à moi. Et puis j'aime beaucoup Kimihiro. Ce n'était pas difficile… Mais pour lui, comme pour moi, ça n'a pas vraiment été du sérieux.
- … Excuse moi… J'ai mis du temps avant d'accepter… que tu n'étais plus une "simple" amie. Ni même une petite sœur. Et le jour où j'ai voulu t'en parler… je t'ai vue avec Tsutsui… Ça m'a… anéanti… avoua t-il dans un souffle.
- C'est vraiment mal tombé, alors… murmura t-elle, tristement. Gomen…
- Je suis aussi fautif que toi… Et si on commence à passer notre temps à s'excuser, on est pas sortit… Surtout que j'ai du temps perdu à rattraper, acheva t-il avec un petit sourire prédateur.
Et ce nouveau baiser fut un petit peu moins innocent que le premier…
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A suivre… ( Voui, je suis motivée pour un petit épilogue débile. p )
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