Réponse aux reviews :  Merci à Link9, Mary Larry et Lisandra pour vos reviews ! Ravie que ça vous plaise loool ! Voilà la suite…

Note : Ayé, le bac de français est fini -) Maintenant que je suis en vacances, je devrai pouvoir reprendre une mise à jour plus régulière. Voili voilou, c'est tout, bonne lecture !!

Chapitre 6 : Soirée d'anniversaire

En sortant de la chambre d'Hermione , la première réaction de Harry et Ron avait été de descendre voir où en était la réunion. Mais Ginny les en avait rapidement dissuadés en leur répétant les paroles de sa mère, qui avait interdit de descendre avant que quelqu'un ne soit monté les chercher. Ronchonnant contre les adultes qui s'obstinaient à les traiter « comme des gamins », ils choisirent donc d'aller jeter un œil au carton de photographies, expédition à laquelle la rouquine fut elle aussi conviée. Ils s'installèrent tous les trois sur la moquette défraîchie, et commencèrent à sortir les photos, les unes après les autres.

Au fur et à mesure, Harry notait dans un coin de sa tête des questions à poser à Sirius concernant les différents clichés. La vingtaine de photos qu'ils venaient de regarder dataient d'avant l'entrée à Poudlard de James et Sirius, et plusieurs les représentaient en compagnie des parents de James. Harry avait peu de souvenirs de son enfance (puisque son oncle et sa tante n'avaient gardé, ni même pris, aucune photo de lui), mais il savait que le petit garçon qu'il avait sous les yeux lui ressemblait beaucoup. Mis à part sa joie de vivre. On voyait bien que James avait grandi dans une famille aimante : il y avait sur son visage une expression de bonheur qui, Harry le savait, avait peu souvent traversé le sien au même âge.

Même enfants, son père et Sirius semblaient déjà inséparables, songea Harry à la vue d'un cliché où les garçons devaient avoir une dizaine d'années. Ils étaient tous les deux perchés sur le même balais, sous l'œil attentif du père de James, et semblaient chercher un moyen d'échapper à sa vigilance. Pas étonnant que leur amitié ait été si profonde. Ils semblaient complètement… Complémentaires. Tellement semblables. Deux frères… Comment la communauté magique toute entière avait elle pu croire à la trahison de Sirius ? Y compris l'ami si proche qu'était Remus Lupin ? Cela paraissait si irréel !

Le jeune sorcier fit part de ses doutes à haute voix. Ginny lui répondit avec pertinence que replacé dans le contexte de l'époque, où la trahison et la mort étaient cachées partout, et où on vivait dans la crainte permanente, l'événement s'expliquait facilement.

- Imagine l'état dans lequel se trouvait Lupin ! Ce que Sirius nous a dit ce matin devrait t'éclairer… Il était fou de chagrin d'avoir perdu les Potter, et il croyait que Sirius était gardien du secret… Nul doute qu'il a dû en passer, des nuits blanches, à se dire que c'était impossible, et qu'il devait y avoir une explication… Mais il a fini par se rendre a l'évidence, comme tout le monde, a part Selena bien sûr… Mais elle, c'est différent, c'est une pratiquante d'occlumentie à haut niveau. Elle avait une intuition, elle savait. Elle ne savait pas ce qui s'était passé, mais elle sentait que son frère était innocent, tout simplement. Et dans le chaos qui a suivi la chute de Voldemort, elle s'est retrouvée seule contre tous, et elle est partie… C'est ce qui risque de se passer de nouveau si on laisse les choses continuer. Parce que le problème, c'est que le monde des sorciers commence à retomber dans ce climat d'angoisse et de paranoïa qu'ont subi nos parents il y a 15 ans.

- Ça ressemblait tellement à des histoires destinées à effrayer les enfants… Soupira Ron. Tu n'as pas connu ça, toi. Nous, on a grandi avec des histoires pires les unes que les autres. Des exactions, des enlèvements, des complots commis par les mangemorts pour le compte de leur maître. On entendait des rumeurs, et là, je te parle de l'époque où j'avais neuf ans, donc bien après la disparition de Voldemort. Il y a une raison pour laquelle les sorciers ont peur de prononcer son nom…

- Très encourageant pour le futur, soupira Harry.

- Au moins Sirius est là, avec toi, fit remarquer Ginny. Si sombre que l'avenir nous apparaisse, il reste des points positifs auxquels on peut s'ancrer. Sirius est l'un d'entre eux.

- Tu as l'air inspirée, toi, ce soir ! Ironisa son frère.

- Elle n'a pas tort, intervint Harry.

- Là, tu vois, Ronnie ? Il arrive que ce que je dise soit digne d'intérêt !

- Oh, s'il n'y a que ça, on peut faire un concours de citations philosophiques si tu veux !

- Aucun problème !

- Je te battrait à plate couture !

- Je voudrais bien voir ça ! Tu ne connais le mot sagesse qu'à mi-temps !

- N'importe quoi…

- Bon, d'accord, les trois cinquièmes du temps depuis Juin.

- C'est pas pareil !

- C'est quand même pas brillant non plus !

- J'avais compris, merci…

- Ah, désolée, t'avais pas l'air…

- Je suis quand même pas demeur !

- Ça dépend du sujet.

- Pardon ???

La joute verbale, que Harry contemplait en spectateur amusé, s'arrêta brusquement. Ron fixait sa sœur avec insistance.

- Gin… De quoi tu parle exactement ?

- Tu sais très bien de quoi je parle, répondit-elle avec malice.

- Non.

- S'il te plaît ! Je sais très bien que tu n'est pas aussi idiot que tu en as l'air.

- Apparemment si. Je ne vois pas de quoi tu parles.

- A d'autres !

Ron semblait prêt à rétorquer quelque chose, mais il s'arrêta net lorsqu'il aperçut que Harry essayait de masquer un fou rire. Il se tourna vers sa sœur, qui riait aussi, et, décidant que la conversation avait effectivement un petit quelque chose de ridicule, se joignit à eux.

De sorte que lorsqu'ils vinrent les chercher pour leur annoncer que la réunion était terminée, Mme Weasley et les jumeaux trouvèrent trois sorciers hilares, qui eurent toutes les peines du monde à se calmer pour écouter ce que les nouveaux arrivants avaient à dire. Ginny, qui récupéra son sérieux plus rapidement que les garçons, demanda sans trop d'espoir quelques précisions à propos de la réunion, qui furent, comme elle s'en doutait, éludées par sa mère. Préférant éviter un conflit de plus, elle lâcha -provisoirement- l'affaire.

Une fois Harry et Ron capables de focaliser leur attention sur elle, Mme Weasley leur annonça que la réunion était terminée, que tout le monde était parti, et que le dîner aurait lieu à 19h30.

- Si tôt ? S'étonna Ron.

- Certaines personnes ont des choses à faire ce soir, répondit sa mère. Ne soyez pas en retard.

- Mais on va venir vous aider, intervint Harry.

- Oh, non, ne t'inquiète pas, mon chéri. Nous sommes bien assez nombreux dans la cuisine. Ce n'est pas la peine. A tout à l'heure, Termina-t-elle en fermant la porte.

Puis elle redescendit en laissant les jumeaux derrière elle. Fred et Georges s'installèrent sur le lit de Ron, et leur attention fut attirée par le carton resté sur le sol en plein milieu de la pièce. Après leur avoir expliqué de quoi il était question, Harry récupéra la boîte et la rangea dans un coin de la pièce, pendant que les jumeaux racontaient en quoi consistait leur vie sur le chemin de traverse. Apparemment, ils ne regrettaient rien, ce qui n'avait rien d'étonnant : ils faisaient ce qu'ils avaient toujours voulu faire. Leur boutique, qui ne désemplissait pas, avait un succès certain auprès des jeunes sorciers, mais pas seulement : Georges lui raconta avec emphase comment ils avaient vendu une quantité incroyable ( « Tu aurais dû voir la tête de Fred quand il lui en a commandé cinq cent ! ») de boîtes à flemme à un très vieux sorcier sans réussir à savoir à quoi elles étaient destinées. Visiblement, Ron et Ginny avaient déjà eu vent de l'anecdote, et ils énumérèrent à Harry les différentes hypothèses qui avaient été émises, de la plus simple à la plus farfelue, sans pour autant convaincre personne.

Cette conversation anodine donna l'impression à Harry que sa vie avait retrouvé un peu de normalité, chose qu'il avait cru définitivement disparue lorsque Dumbledore lui avait annoncé le contenu de la prophétie en juin. De retour à Grimmauld Place, avec Sirius et les autres membres de l'Ordre, entouré de ses amis, il se sentait plus en sécurité que nulle part ailleurs, et les menaces extérieures, pourtant au cœur de toutes les conversations, lui paraissaient un peu moins proches, un peu moins obsessives.

A l'heure dite, ils descendirent tous les cinq dans la salle à manger. Pas un bruit ne parvenait du rez-de-chaussée. Toutefois, lorsqu'il ouvrit la porte, Harry fut accueilli par un « JOYEUX ANNIVERSAIRE !!! » collectif qui le fit sursauter de surprise : malgré la conversation avec Hermione, son anniversaire lui était de nouveau sorti de la tête. Il observa autour de lui : il y avait là une dizaine de personnes. Il resta pétrifié dans l'encadrement de la porte, à dévisager les gens qui se trouvaient en face de lui, jusqu'à ce que Ron, qui se trouvait derrière, ne le pousse pour l'obliger à rentrer dans la pièce.

Bill, Charlie et les parents Weasley se tenaient à côté de Selena, Nelys, Remus, Sirius, Alyssa et Tonks. A gauche de la jeune auror se tenait une grande sorcière aux cheveux noirs -caractéristique familiale- qui devait certainement être sa mère Andromeda. Ils étaient tous debout autour de la table et souriaient, fiers de leur effet : ils travaillaient à la surprise depuis la veille, et le principal intéressé ne s'était douté de rien. Une pile inhabituellement importante de paquets multicolores l'attendait sur la table, au milieu d'un assortiment de plats de fête.

- Qu'est ce que tu attend ? Ouvre-les ! Le pressa Ron, voyant son ami hésiter.

Harry sembla enfin revenir de sa surprise. Souriant d'une oreille à l'autre, il s'assit et entreprit de déballer ses cadeaux. Il y trouva d'abord les présents de la famille Weasley : une quantité impressionnante de bonbons et de gâteaux, un sac de farces et attrapes qui provenait visiblement de chez Weasley & Weasley et un assortiment de protections de Quidditch de la part de Ron et Ginny. Elles avaient été brodées à ses initiales et portaient les couleurs rouge et or de Gryffondor. Il pensait justement à changer les anciennes, qui commençaient à rendre l'âme et à ne plus protéger grand-chose. Harry se souvenait en avoir discuté avec les deux Weasley au cours de l'année précédente. Il sourit.

- Vous avez une bonne mémoire, leur dit-il. J'avais complètement oublié cette conversation. Merci, elles sont magnifiques.

Le paquet suivant renfermait un livre intitulé Créatures magiques : comment les apprivoiser, par Milla Learndey, ainsi que quelques biscuits faits maison. Bien évidemment, c'était le cadeau de Hagrid, et Harry mit soigneusement les biscuits de côté pour éviter que quiconque n'y touche et ne se casse une dent.

Il eut la surprise de reconnaître l'écriture d'Hermione sur la carte qui accompagnait le paquet suivant. Le mot datait d'une semaine, et il y était écrit :

Joyeux anniversaire Harry !!

J'espère que tu vas aussi bien que tu nous l'affirme dans tes lettres. J'ai réussi à trouver quelque chose qui devrais te permette d'évacuer un peu tes soucis et de te libérer l'esprit. J'espère que ça te plaira. A bientôt,

Hermione.

Il déchira le papier qui révéla une boîte hermétiquement fermée. Harry reconnut au bruit qu'il y avait quelque chose de liquide à l'intérieur.

- Elle a réussi à trouver ? S'exclama Ron, abasourdi, en lisant le mot que Harry venait de lui donner. J'arrive pas à le croire ! Comment elle a fait ?

Le jeune sorcier ouvrit le couvercle avec précaution, pour révéler un liquide argenté qui paraissait plus dense que de l'eau. Il comprit immédiatement l'ébahissement de son ami.

- Une pensine ! Où est-ce qu'elle l'a trouvée ? Je croyais que c'était très rare !!

- Il suffit de s'adresser aux bonnes personnes, dit Tonks avec un sourire en regardant sa mère.

- Hermione en a parlé à Nymphadora, qui m'en a parlé à son tour, expliqua Andromeda en ignorant le regard furieux de sa fille à la mention du fameux prénom. Je lui ai indiqué où s'adresser de ma part…

- Merci », répéta Harry, ravi à la perspective de pouvoir se vider la tête de temps en temps. « C'était vraiment une excellente idée. Dommage qu'Hermione ne soit pas l

- Tu la remerciera demain, lui dit Ron. Allez, il y a encore des paquets qui t'attendent !!

Le paquet suivant renfermait un livre intitulé Aurors, l'élite des sorciers. Harry le feuilleta rapidement, et entrevit la foule d'informations qu'il allait y trouver sur ce métier auquel il se destinait et dont il ne savait finalement pas grand chose. Il remercia chaleureusement Tonks, qui lui confia que c'était ce livre qui lui avait donné envie de suivre la formation malgré sa maladresse légendaire.

La carte qui accompagnait l'avant dernier paquet disait :

Joyeux anniversaire !

Tu as un peu entendu parler de ton père, mais tu ne sais quasiment rien de ta mère. En tant qu'amies de Lily, nous possédons bon nombre de ses affaires, et elle fait partie de beaucoup de nos souvenirs. Nous avons pensé qu'avoir quelque chose qui lui appartenait te ferai sûrement plaisir. Tu lui ressemble beaucoup, et pas seulement à cause de tes yeux. D'après ce qu'on nous a dit de toi, tu as hérité de certains de ses traits de caractère. Elle aurait sûrement voulu que cet objet te revienne.

Nelys, Alyssa, Selena, Anya et Andromeda

Les doigts tremblants, Harry ouvrit le paquet rectangulaire. A l'intérieur, se trouvait une sphère translucide qui ressemblait beaucoup à une boule de cristal, mis à part les volutes rouge et or qui se déplaçaient lentement à l'intérieur.

- L'orbe ! S'exclamèrent Remus et Sirius en même temps.

- L'orbe ?  répéta Harry sans comprendre.

- Ce fichu orbe, reprit Sirius avec un grand sourire. Je ne sais pas d'où il lui venait, mais il nous a compliqué la vie comme pas possible à partir du moment où elle a commencé à l'utiliser…

- Comment ça ? demanda Harry en observant la sphère qu'il tenait dans ses mains. Elle était aussi légère qu'une plume.

- Cette sphère, commença Selena –qui n'est pas une boule de cristal-, ajouta-t-elle comme si elle avait lu dans les pensées de Harry (ce qui était peut être le cas, songea-t-il, compte tenu de ses dons en occlumentie), est un orbe de repérage. Et de sacrément bonne qualité. Il permet de voir où se trouve une personne, à condition que tu l'ai déjà vue -même sur une photographie- et qu'elle soit dans un endroit où tu es déjà allé, ou, de la même manière, que tu as déjà vu en photo. Il faut également que cette personne soit dans la forme sous laquelle tu la connais, ce qui a sauvé la mise aux maraudeurs lorsqu'ils étaient sous forme d'animagus, mais dans tous les autres cas, ça marche. Certains sortilèges peuvent l'abuser, il n'est donc pas fiable à 100%, mais comme je te disais, il est de si bonne qualité qu'il faudrait vraiment un sort très puissant…

- En cinquième année, quand elle est devenue préfète, expliqua Remus, elle nous a pris plusieurs fois dans le château en pleine nuit sans qu'on comprenne pourquoi. Ensuite, l'un de nous gardait toujours un œil sur la carte du maraudeur pour l'éviter lorsqu'elle arrivait, mais ce n'est qu'en septième année, après quelques mois passés en tant que petite amie de James, qu'elle lui a révélé son secret, et que nous avons pu élucider le mystère…

- Qui l'avait récupér ? Demanda Sirius, curieux. Aucune d'entre vous ne m'en avait parl

- Anya, répondit Nelys après un temps d'hésitation. C'est elle qui l'a gardé.

Un silence gêné suivit ces mots, sans que les adolescents ne comprennent pourquoi. Harry, qui avait compris que certaines questions n'étaient pas toujours bonnes à poser, reporta son attention sur le dernier cadeau dans l'espoir de dissiper la tension qui avait envahi la pièce la manœuvre fonctionna au-delà de ses espérances.

Sous le paquet de se trouvait une petite boîte ronde sans étiquette ni nom Harry l'ouvrit, et y trouva un écrin de velours noir aux attaches d'argent. Il en sortit une chaîne au bout de laquelle se trouvait un fragment de cristal en forme de cerf qui brillait de mille feux.

Tout d'un coup, les conversations se turent. Stupéfaits, les sorciers fixaient le magnifique bijoux, bouche bée.

- C'est… C'est un des 32 Joyaux des Estalis… Souffla Tonks, impressionnée.

- Mais c'est impossible ! Intervint M. Weasley. Comment aurait-il pu arriver jusqu'ici ?

Les adultes se dévisagèrent les uns les autres, jusqu'à ce que Remus brise le silence.

- Je connais ce bijoux, dit-il en regardant Sirius. Je l'ai vu des dizaines de fois quand nous étions à Poudlard…

- C'est bien lui, acquiesça Sirius. Ce joyaux, ajouta-t-il en se tournant vers Harry, appartenait à James. Il était dans sa famille depuis des générations, et sa mère lui en avait fait cadeau lors de son entrée à Poudlard.

- Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux… L'été de la quatrième à la cinquième année, ses parents lui ont expliqué que c'était plus qu'un souvenir de famille. C'est un véritable trésor. On vous a parlé des Estalis en cours d'Histoire de la magie ?

- Euh… Firent les jeunes sorciers en se regardant.

- Les cours de Binns sont toujours aussi soporifiques, à ce que je vois, intervint Nelys, amusée.

- Ça me dit quelque chose, fit Ginny après quelques instants. Un Ordre millénaire, réunissant des sorciers aux pouvoirs fantastiques voués à faire le bien et à protéger le monde. Mais les Estalis ont disparu il y a plusieurs centaines d'années…

- Il reste encore des courageux… Courageuses plutôt, sourit Selena. Certaines choses ne changent pas. Mais ce n'est pas tout à fait exact. Non, ils n'ont pas disparu. Mais ils ont été séparés et ne se réunissent plus. Leur histoire est peu à peu devenu une légende pourtant, ils ont bel et bien exist

- James, reprit Lupin, avait un ancêtre Estali. Je ne sais pas si tu le savais, mais les Potter font partie des plus vieilles familles de sangs-purs. Depuis, le joyaux est resté dans cette famille et a traversé les siècles. Comme je l'ai dit, James y tenait beaucoup. Mais ce que je voudrais savoir, c'est comment tu l'as récupéré, Sirius. Car j'imagine que c'est toi qui l'a apporté ici… Je croyais qu'il était définitivement perdu.

- Oui, c'est moi. Je l'ai depuis le jour de leur mort, expliqua-t-il. Quand je suis arrivé là-bas… J'ai précédé Hagrid de quelques minutes… J'ai… J'ai trouvé James avant Lily. Le joyaux était encore à son cou. Sachant combien il avait été précieux pour lui… Je n'ai pas voulu qu'il soit égaré. Dès que j'ai su que Harry était vivant, je l'ai récupéré.

Le récit provoqua un afflux de souvenirs douloureux. Sirius fit une pause, en voyant repasser devant ses yeux la scène qui le hanterai jusqu'à la fin de ses jours. Selena et Remus, qui l'encadraient, posèrent chacun une main sur une des ses épaules, dans l'espoir de lui apporter un peu de réconfort. Il inspira profondément avant de reprendre :

- Je l'ai gardé autour du cou tout le long de mon séjour à Azkaban. C'est un objet magique très ancien, et qui renferme une grande puissance il a été invisible pour tous, aurors, juges, détraqueurs… de sorte que personne ne me l'a pris. Je sais que ton père aurait voulu que tu en hérite, dit-il à Harry. Garde-le toujours avec toi. Il te rendra bien des services, tu verra…

- Merci, dit Harry, en passant la chaîne autour de son cou. Merci beaucoup. J'en prendrait soin. Je vous le promet.

Le cadeau l'avait ému, bien plus qu'il ne le laissait voir. Il n'avait que peu de souvenirs de ses parents, et un tel présent avait pour lui une valeur inestimable. Sirius le savait parfaitement. C'était pour cela qu'il le lui avait offert. Une vague de gratitude l'envahit Il se souvenait d'une phrase que Dumbledore lui avait dite l'an dernier, comme quoi Harry était la personne qui comptait le plus aux yeux de Sirius, et que le jeune sorcier le considérait comme un mélange entre un père et un frère. C'était l'exacte vérité, et à ce moment précis, Sirius lui paraissait plus proche d'un père que de quoi que ce soit d'autre.

Une ptite réaction ?? Reviews pliz !!