CHAPITRE III

Le Doom

Quand ils pénétrèrent dans le Doom, ils étaient les rois de la nuit. Les regards de la faune locale glissaient sur leur corps magnifiques et peu vêtus. Ils s'installérent à une petite table et commandérent à boire pour attendre que la soirée commence réellement.

Agathe portait un ensemble mini short et haut très court de cuir rouge, Alicia rayonnait dans une robe au couleur de Slitheryn (vert et argent) très courte et très transparente… Leur Dark marque étaient bien en évidence.

Draco était moulé dans un pantalon en cuir noir et ce look contrastait avec son visage au traits de chérubin. Il arborait fiérement sa marque.

Eddie portait un jean noir et une chemise blanche qui irradiait sous la lumière UV.

Magdalena était habillée tout en en noir, un dos-nu de soie qui était si petit qu'il semblait tenir par magie et un cuir qui la moulait comme une seconde peau. Elle avait remonté ses cheveux et des boucles retombaient en cascade sur sa nuque.

A l'emplacement de la marque, elle portait un assemblage de cuir et d'acier qui lui enserrait tout l'avant bras gauche. Un objet plein de délicatesse dans le travail de l'acier et en même temps de force brute. Cela tenait plus à un element d'armure qu'à un bracelet, mais Magdalena l'aimait beaucoup. Il dissimulait son absence de marque.

Elle commançait seulement à se libérer du contrôle et de l'autorité cruelle et sadique de son père, ce n'était pas pour se jeter au pied d'un autre fou, comme ce Voldemort. Elle n'avait pas besoin de cette marque pour atteindre le pouvoir, elle n'avait pas besoin d'etre l'esclave et le jouet de quelqu'un. Elle l'avait déjà été trop longtemps. Mais quand on est une slitheryn, qu'on fréquente le Doom et qu'on a un Malfoy pour ami, il vaut mieux éviter d'exposer ce genre d'idée. Magdalena n'avait jamais eut besoin de mentir à ce sujet, personne ne lui avait jamais poser la question puisque personne ne doutais qu'elle ne soit l'une des leurs.

L'appartenance aux DeathEater était un sujet un peu tabou. Personne ne devait demander « h ! t'as eut ta marque ? » ou dire « h ! regarde ca y est j'ai la mienne ». Personne ne savait vraiment qui était des leur et qui ne l'était pas, ils étaient tous masqué pendant les assemblés et ne devaient pas parler de se qui s'y était passé.

Magdalena nota que la chemise à longue manche d'Eddie dissimulait son avant-bras gauche.

Elle ne se souvenait pas avoir jamais vu sa marque. Peut etre était il comme elle ?

Pas forcément…

C'était de la pure provoquation d'afficher sa marque, même dans un endroit comme le Doom et au milieu de ses amis.

Draco acheta des Darklife, des sortes de petites cigarettes. Elles étaient illégales dans le monde sorcier car elles contenaient toutes sortes de plantes hallucinogènes scellés par des sortilèges interdits très puissants et dangereux pour la santé. Mais Magdalena s'en foutait royalement et tira sans hésitation sur celle que Draco lui tendit.

Crépitement de l'herbe qui se consume.

Elle sentit la fumée lui pénétré les poumons et l'effet fut immédiat. La plénitude lui monta au cerveau. Une sensation de flottement mais en même temps de force et d'invincibilité l'envahit. Les Darklife décuplaient les pouvoirs magiques et physique d'une personne.

Du métal et du néo métal passait, résonnant dans les cerveaux speedés et faisant vibrer les corps tendus débordant de l'énergie sombre des darklife. Comme par magie, la piste qui étaient jusqu'à présent vide se retrouva noire de foule. Magdalena était à « sa place » un podium surplombant la piste, en face d'elle sur un autre podium Agathe et Alicia ondulaient et flirtaient outrageusement. Les garçons n'étaient pas visibles ils étaient sans doute sur la piste.

Magdalena ferma les yeux. Son corps se mouvaient dans un automatisme en accord avec le rytme. La musique était si forte qu'elle ne pouvait plus penser, elle emplissait tout son esprit, si délicieusement vide.

La nuit tendait à sa sa fin. Elle avait tellement dansé, maintenant , que son corps était envahi d'une douce langeure. Elle avait trop fumé et son esprit était un peu trop déconnecté de la réalité. Pourtant, elle n'était pas encore pleinement contentée par sa soirée… Ses yeux balayérent les corps en transe sur la musique, et s'arretèrent sur une paire de fesse, descendirent sur des cuisses moulées de cuir et remontèrent sur des cheveux sombres.

Un sourire étirra les lèvres de Magdalena et inconsciement sa langue pointa pour les humidifiés. Elle traversera la foule, elle sentait des regards, des mains même qui le frolaient mais ses yeux ne quittaient pas… sa proie.

Oh no, there is no turning back now
You've woken up the demon in me

Des bribes de musiques pénétrèrent son cerveau quand elle commença à tourner autour de lui.

Get up, come on get down with the sickness
Open up your hate and let it flow into me

Elle sentait la tension qui émanait de son corps quand elle le frola. Cela la fit sourire. Peu d'homme lui résistait longtemps….

I can see inside you the sickness is rising
Don't try to deny what you feel

Quand elle l'enlaca, il ne tenta pas de s'esquivé. Il plaça une main sur une de ses fesses et la plaqua contre lui en même temps que sa langue s'insinuait entre ses lèvres. Elle fut surprise par sa violence et un frisson de peur ou d'exitation familière la secoua. La drogue décuplait son désir et elle répondi à son baiser avec force.

Il l'entraina vers un coin plus sombre, ses mains glissaient sous ces vetements, son baiser devenait de plus en plus intense. Soudain, il s'interrompit.

Les yeux de Magdalena s'ouvrir et un grognement de protestation s'échappa de ses lèvres. Une pointe d'interrogation perca la brume de son regard.

Les yeux de l'inconnu était glacials et vides mais elle sentait parfaitement son désir, là, dur contre son ventre.

Il l'enlaca et sans un mot, ils apparurent sur un lit confortable dans une élégante pièce qui devait etre une chambre d'hotel. Magdalena se retrouva nue sans vraiment comprendre comment et l'homme se mit à la carresser de ses longs doigts fins et habiles. Le plaisir la mena vers le chemin de l'oubli. Quand l'homme la pénétra, la sensation de plénitude acheva de la déconnecter de la réalité, elle n'était plus. Suspendu dans l'éternité de l'instant, le temps n'avait plus de prise sur elle. Elle se sentait libre.

Elle se reveilla le lendemain, dans un lit vide. Sa tête pulsait comme si celle si contenait un cœur, elle entendait presque son battement. Son corps était douloureux et plein de courbatures. Elle n'avait pas beaucoup de souvenirs de sa soirée mais elle savait qu'elle avait abuser des Darklife…

Elle se sentit soudain misérable et lasse. Lasse de faire semblant.

ses soirées où elle jouait à être heureuse

ses amitiés qui ne lui laissait qu'un gout de solitude

sa vie qui n'était qu'une mascarade

Elle se mit à pleurer, pleurer, pleurer. Elle sentait ses yeux devenir bouffie, son nez couler et la voix de son père qui résonnait dans sa tête

Tu n'es qu'une merde !

Il a telment raison.

Quand elle n'eut plus de larme, elle s'arreta. Les yeux dans le vide. Son esprit n'était plus qu'un océan d'amertume.


Je rentre de vacances et je viens de relire ce chapitre avant de le poster. Il est bien déprimant, je promets de faire beaucoup plus léger ensuite…

Je pense qu'il a quand meme son role dans l'explixation de l'univers sombre des slytherins et de leur cruaut