Créatures
Base : Gundam Wing, encore et toujours…
Genre : zarb, en fait je sais pas quoi dire d'autre…
Disclaimer : les pitits pilotes pas être à moi…
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Réponse à l'unique review :
Jason-d : T'as pas fini d'en voir avec cette base, crois-moi… Pour ce qui est du petit truc qui chicote… petit début de réponse ici… Et merci de me suivre, ça fait plaisir. Et non, surtout pas J comme le prof, teu plaît, ou je vais faire une overdose ! lol
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La première chambre que Wufei visita à cet étage confirma son idée selon laquelle les gradés dormaient là. C'était le moment de la fouille systématique. La corvée.
Il avait ouvert la porte en grand et directement allumé la lumière. Il ne prenait même plus ses précautions, cela aurait servi à quoi ? La base était vide…
Il jeta un coup d'œil autour de lui, jaugeant rapidement du regard le moindre recoin susceptible de cacher un dossier important. Après un moment d'hésitation, il se décida et s'avança vers le lit.
Au moment de soulever le sommier, il releva la tête et regarda autour de lui. Encore cette impression… Allons bon, voilà qu'il devenait comme Quatre ! Il n'avait pourtant aucune prédisposition pour ça.
Il secoua la tête et fouilla toute la pièce. Rien. Pas le moindre papier. Et plus étonnant, pas de pyjama… Encore cette impression. Ça commençait à bien faire !
-Montrez-vous ! cria le jeune chinois. Je sais que vous êtes l ! Arrêtez de jouer à cache-cache, je n'ai pas que ça à faire !
Personne ne répondit. Personne ne se montra. Mais quelque chose se passa. Un petit point lumineux blanc entra dans la pièce, semblable à une petite luciole brillante. Il voleta un instant autour du pilote, puis se dirigea vers la porte, où il attendit en bougeant sans cesse.
Ce qui était le plus énervant, c'était ce mouvement perpétuel et très rapide, qui rendait le point très flou et qui empêchait de savoir de quoi il s'agissait exactement.
Wufei serra les poings de colère, puis finalement s'avança vers la "luciole". Celle-ci sembla s'agiter un peu plus, comme si elle était contente, et s'élança dans les couloirs, suivie par Wufei.
Après 5 minutes de course à travers l'étage 26, elle s'arrêta devant une porte, toujours en voletant comme une mouche.
Le chinois soupira et ouvrit la porte.
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Trowa posa une main sur la poignée, et il sentit qu'il devait descendre trois étages d'un coup. Il hésita, se demandant ce qui lui faisait penser ça, puis il se dit qu'après tout, ça ne changerait pas grand-chose.
Plus il avançait dans ses recherches, plus il détestait la base. Il n'aurait su dire pourquoi exactement, mais il était sûr de ce qu'il pensait.
Il ouvrit la porte donnant sur l'étage –6, et jeta un œil dans le couloir (pas de mauvais jeux de mots, ok ?! Il a toujours son œil, on est d'accord…). Il n'était pas différent des autres. Sauf peut-être… un peu moins de poussière ? Non, sûrement pas.
Mais… il y avait quelque chose. Trowa observa le sol et comprit. Des empreintes de pas, voilà ce qui clochait. Quelqu'un était venu ici récemment. Avait-il trouvé le bon étage ?
Il décida de ne rien dire aux autres avant d'avoir la confirmation. Il s'avança dans la direction des empreintes.
Il parcourut ainsi au moins un kilomètre (ai-je déjà dit à quel point cette base est gigantesque ?), puis arriva devant une porte rouge. Proprement astiquée, reluisante, bref, trop neuve pour être honnête.
Il ouvrit la porte et entra dans la pièce. Il tâtonna pour trouver l'interrupteur. Rien. La salle resta plongée dans l'obscurité.
-C'est bien ma veine…
Il se baissa et passa ses doigts sur le sol. Aucune poussière, le sol était nickel. A vue de nez (jeter un œil, à vue de nez, y'a pas une expression avec les oreilles, non ?!), lavé une semaine avant…
A cet instant apparut une petite luciole, ressemblant étrangement à celle de Wufei, à ceci près que la couleur dominante était le bleu. Elle voleta un instant devant lui et partit dans le noir.
Sans réfléchir, Trowa s'élança derrière elle.
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Quatre réfléchissait. Le sentiment très fort que rien ne tournait rond ne l'avait pas quitté. Il l'avait ignoré tant bien que mal jusque-là, mais son soudain découragement l'avait ravivé.
Que se passait-il ? Que s'était-il pass ?
Il ressentait un très fort… quoi ? Pouvoir ? Présence, peut-être… ou les deux ? Ou quoi ? Comment savoir ? Il y avait une sorte de très grande magie à l'œuvre par ici. Mais de quel genre ?
Non, c'était absurde, totalement idiot. Il y avait certainement la base entière dans le coup, mais de la magie ! En tout cas, cela signifiait qu'ils devraient faire plus attention. Il était persuadé, et avec raison, que les autres avaient fait comme lui et abandonné toute discrétion.
Ce n'était pas bon. Si vraiment c'était un coup monté, ils allaient se faire repérer. Cinq jeunes hommes gesticulant et fouillant dans une base aussi vide et silencieuse que celle-ci… ça ne pouvait pas passer inaperçu !
Mais alors… Cela faisait déjà près de 6 heures qu'ils étaient entrés, si vraiment… il y avait quelque chose… ils en auraient déjà eu des répercussions… Alors… ?
Quatre chercha à nouveau autour de lui. Oui il y avait de la magie, inutile de le nier, il le sentait au plus profond de lui-même.
-Qui est l ? demanda-t-il d'une voix neutre.
Il ne savait pas à quoi s'attendre. En tout cas, sûrement pas à cette petite luciole jaune et brillante qui vint voltiger près de lui. Il l'observa un instant, puis sourit.
-Bonjour, toi, dit-il.
La luciole s'éloigna de lui et se posta devant une porte, non loin.
-Je l'ai déjà fouillée, soupira Quatre. Ça ne sert à rien d'y retourner.
Mais la luciole ne bougeait pas. Le jeune homme finit par la rejoindre, et poussa la porte en répétant qu'il y était déjà allé.
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Duo avait hésité à entrer dans le couloir du niveau 15. Cette sensation étrange qu'il avait ressentie ne lui plaisait pas vraiment. Il n'était pas d'un naturel superstitieux, mais il n'aimait rien dans cette mission, de toutes façons.
Ça ne faisait jamais qu'une bizarrerie de plus dans cette base.
Malgré tout, il finit par y pénétrer, tout en restant sur ses gardes. Une idée idiote lui traversa l'esprit : il s'imagina un monstre tapi dans l'obscurité d'une pièce, prêt à bondir sur quiconque ouvrirait la porte… Une idée idiote, quoi ! Mais ça expliquerait la disparition des occupants de la base. Même si c'était idiot !
Il avait visité bon nombre de bureaux, et commençait à se demander s'il allait enfin voir autre chose. Ça devenait lassant. Fouiller des pièces qui n'avaient absolument aucune différence entre elles, ce n'était pas son truc.
Son plus grand souhait pour l'instant, c'était de sortir de cet étage. Il ne l'aimait pas du tout. Mais d'un autre côté, quelque chose le poussait à y rester et à bien le fouiller, comme l'assurance qu'il allait y trouver quelque chose.
-Encore une idiotie de ma part, une de plus ! s'exclama-t-il. Pourquoi est-ce que je m'obstine à rester à cet étage ? Il n'y a rien de plus que dans les autres…
Il soupira et ouvrit une autre porte. Un petit point lumineux que vous commencez à bien connaître sortit aussitôt de la pièce sombre et voleta autour de la tête de Duo.
La petite luciole était blanche, et parsemée par endroits de noir. Son agitation perpétuelle la rendait d'un joli gris brillant.
-Mais qu'est-ce que…
Il s'interrompit : la luciole venait de partir vers la porte lui faisant face. Elle semblait l'attendre. Duo hésita, surpris.
-Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-il pour ne pas penser à l'absurdité de la situation. Que je te suive ? C'est ça ?
La luciole fit quelque chose qui aurait pu passer pour un bond de joie. Duo soupira et s'avança.
-Ouais, c'est bien parce que tu insistes, soupira-t-il en posant la main sur la poignée. Mais attention, s'il n'y a rien ici, je ne te suivrais pas ailleurs, tu as compris ?
Il abaissa la poignée. La porte ne résista pas, elle s'ouvrit sans un grincement. Duo resta bouche bée devant ce qui s'offrait à ses yeux.
-Oh, merde…
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Heero entra dans la pièce. Ce n'était pas un labo, comme il l'avait d'abord pensé. Il se trouvait dans une salle immense… bourrée de matériel informatique !
Etait-ce cela qui lui avait fait une impression bizarre ? Il était accro à son ordinateur, oui, mais de là à sentir la présence d'une machine de cette façon, il en doutait.
Néanmoins, il se sentit immédiatement dans son environnement. Excepté une chose. Il sentait qu'il y avait une erreur. Mais il avait beau chercher, il ne voyait pas. Et ça l'embêtait. Ça l'embêtait vraiment. Il aimait bien tout savoir.
Il s'approcha d'une chaise et s'assit. Puis il observa l'ordinateur en face de lui, qui prenait une place immense. Il devait avoir de grandes capacités pour remplir une pièce aussi vaste ! Il aurait sûrement besoin d'une minute ou deux pour se familiariser avec le système.
L'organisation de l'ordinateur dans la salle était spéciale. Les murs étaient entièrement cachés par de hauts panneaux remplis de boutons et de lumières. L'écran, géant (bah tiens ! Ils sont plus à ça près !), se tenait au milieu de la salle, et un peu en avant, un grand bureau avec un clavier plutôt compliqué et une souris d'un plastique transparent rouge. Les deux reliés au système par infrarouge.
Un ordinateur extrêmement complexe et coûteux, en résumé. Un ordinateur de professionnel, d'expert. Mais Heero saurait y faire. Jamais aucun système informatique ne lui avait résisté jusqu'à présent. C'était le moment de vérifier ses compétences réelles.
Les documents étaient peut-être là, sauvegardés dans le central d'un des ordinateurs de l'étage. D'après le nombre de portes qu'il avait pu voir, il devait y en avoir pas moins d'une vingtaine. Mais il savait qu'il n'avait pas vu le dixième du niveau. Il allait avoir du boulot.
Il posa le doigt sur le bouton de mise sous tension, prêt à allumer la machine, quand une petite luciole (!!!) à dominante verte lui passa devant le visage. Il n'y fit pas vraiment attention et la chassa de la main. Mais la luciole revint à la charge, et alors seulement il remarqua sa couleur plutôt… inhabituelle.
Il fronça les sourcils, contrarié. Que devait-il faire ? L'intruse semblait vouloir l'entraîner derrière l'écran. Que pouvait-il y avoir d'intéressant à cet endroit ?
Heero se leva, mû par une sorte de pressentiment. Se pouvait-il que les documents aient été cachés non pas dans la mémoire de l'ordinateur mais bien dans l'ordinateur lui-même ? Voilà qui n'était pas foncièrement bête.
Il tourna la petite poignée que la luciole lui semblait désigner, sur le dos de l'écran.
Fin du chapitre 2
Euh… vous allez me demander… c'est quoi ces "lucioles" ? Parce que vous croyez que je vais vous le dire ?! Faut pas rêver, non plus, vous verrez ça par vous-même…
Sinon, je ne sais pas quoi dire… Eh ! Vous avez remarqué que je commence à montrer mon côté… out dans ce texte ? Quand je m'y mets c'est pas triste, vous avez pas fini d'en voir !
A part ça, j'ai rien à dire, alors à !
DreamAngel7