Eryna Khan : C'est vrai que le fils de Viggo n'est pas un sex appeal, mais
attention, tu risque d'être surprise. (Vive le pouvoir de l'écriture !!)^_^
Elysabeth : Si tu trouves que le premier chapitre est bien, alors ça me suffit ! Quand au cadeau d'anniv, je suis sûr que beaucoup de fans du SdA ont le même rêve.
Miriel : Merci pour ta review, voici la suite.
____________________________________________________________________________ ___________________
Seuls au monde.
Alain ouvrit les yeux et poussa un gémissement, que c'était-il passé ? Il se souvient seulement de la violence de la vague qui les avait emmenés, lui et Delphine. Delphine ! Où était-elle ? Le jeune homme se releva péniblement et observa les alentour. Il se trouvait sur une petite plage de sable blanc qui menait à une prairie à l'herbe encore humide de rosée. Alain se posait déjà une foule de questions quand il aperçut une forme humaine, au loin, immobile.
« Delphine ! »
Il se précipita vers elle, les muscles encore endoloris. Au fur et à mesure qu'il approchait, il pouvait voir que la jeune femme n'avait pas encore repris connaissance. En s'agenouillant à côté d'elle et en la retournant, Alain remarqua que la poitrine de son amie se soulevait et s'abaissait en un rythme régulier. Il poussa un soupir de soulagement. Elle était vivante et c'était le principal.
***
« Delphine ! Delphine ! Réveille-toi ! »
Elle ouvrit les yeux et crut voir Aragorn penchée sur elle.
« Je suis au paradis ?!
-Si c'était le cas, les anges seraient venus nous accueillir.
-Alain ! s'écria-t-elle en se redressant.
-Calme-toi. »
Il leva ses mains pour lui montrer qu'il ne ferait rien et sourit. Apparemment, elle n'avait rien. La jeune femme se leva et observa les alentours, comme l'avait fait son ami quelques minutes avant.
« Où sommes-nous ?
-Je n'en sais strictement rien. Je pensais que l'on se noierait. Lors de la tempête, nous étions pourtant en plein océan, aucune terre n'était signalée dans les environs.
-Mais nous sommes pourtant sur une terre.
-Celle-ci n'est peut-être pas répertoriée. »
Delphine se tourna vers Alain en ricanant.
« Pas répertoriée ? Ca m'étonnerait beaucoup, avec tous les satellites qui nous tournent autour.
-C'est tout à fait possible au contraire. Regarde, on ne sait toujours ce qu'il y a au triangle des Bermudes.
-Oui, parce que c'est top secret. Le bateau ne se serait pas approché de si prés si cette île était défendue. Mais bon, ce n'est pas le plus important, on devrait chercher des habitations pour pouvoir se renseigner.
-Ok. »
Les deux naufragés se dirigèrent donc vers l'intérieur des terres. Ils traversèrent la longue prairie qui se trouvait à côté de la plage pendant la journée, sans trouvé âme qui vive et finirent par se découragés.
« Enfin c'est vrai !! dit Delphine. On a marché toute la journée et pas un arbre, pas une rivière, pas une seule maison !
-je pense qu'on va se reposer pour la nuit.
-Oui, je ne pourrais plus faire un pas de plus. Je n'ai jamais été une grande sportive.
-Je pars chasser. On a rien à manger.
-Tu sais chasser ? demanda Delphine.
-Bien sûr ! Je t'ai dit que j'étais un rôdeur, non ?
-D'accord, mais dépêches-toi ! l'idée de rester seule ne me plaît pas du tout. »
***
Après avoir marché pendant un quart d'heure, Alain s'arrêta et écouta. Il avait cru entendre un grondement, mais se dit que c'était son imagination. Il se demanda comment trouver à manger dans un endroit peuplé par des insectes et autres petites créatures. Dans tout les cas, si lui pouvait s'abstenir de manger, il n'en était pas de même pour Delphine. Le jeune homme se risqua à aller plus loin.
Cela faisait maintenant une demi-heure qu'il était partit quand il poussa une exclamation. Ce qu'il voyait au loin, c'était bien une forêt ! Et qui dit forêt, dit gibier. Après quelques essais ratés, il réussit à attraper un lapin et se dit qu'il avait assez traîné dans les parages. Il fallait trois quarts d'heure pour le trajet et il avait pris trente minutes pour attraper son lapin. Il serait de retour avant la nuit. Mais le plus important, c'était que cette prairie finisse enfin et il repartit par où il était venu pour annoncer la nouvelle à son amie.
***
Delphine, quand à elle, après s'être retrouvée seule, s'était posée pas mal de question. Elle espérait que l'on se serait aperçu de leur disparition sur le navire et que l'on lancerait des recherches pour les retrouver, au plus vite, car elle se voyait mal vivre dans cette éternelle prairie.
Pour passer le temps, elle se décida à faire du feu, mais elle s'interrompit immédiatement et éclata de rire. Comment faire du feu alors qu'il n'y avait aucun combustible à part de l'herbe ? Et puis, elle n'avait pas de briquet et ne voulait pas provoquer un feu de prairie. Bon, elle attendrait Alain, il serai sûrement quoi faire et se dit que finalement, elle aurait mieux fait de l'accompagner, plutôt que de rester seule dans cet endroit désert.
Machinalement, elle ouvrit son sac, et sortit « le Seigneur des Anneaux », il avait subit l'eau de mer mais il était encore lisible. Elle l'ouvrit là où elle s'était arrêter.
« Livre II. Chapitre premier. Nombreuses rencontres.
A son réveil, Frodon se trouva couché dans un lit. »
Il en avait de la chance, un bon lit douillet plutôt que le sol dur. Mais qu'est-ce que tu racontes, lui aussi à dormi par terre et plusieurs nuits de suite, de quoi te plains-tu ?
« Il pensa tout d'abord avoir dormi tard,. . . »
***
« Delphine !!
-Ah, Alain ! »
La jeune femme se tourna vers son ami.
« J'ai cru que tu ne reviendrais jamais !
-Je n'oserais jamais laisser une si jolie elfe toute seule, dans une prairie immense !
-Et qu'a donc ramené le rôdeur pour le dîner ?
-Un lapin, dit-il en montrant l'animal mort, et une très bonne nouvelle.
-D'abord la très bonne nouvelle. dit Delphine en évitant de regarder le lapin.
-A 45 minutes de marche, il y a une forêt.
-Vraiment ! s'écria t-elle.
-Oui, c'est là que j'ai trouvé le lapin.
-Alors allons-y.
Quoi, tout de suite ? demanda Alain.
-Oui, on a rien pour faire le feu et je préfère dormir prés d'une forêt.
-Bon, d'accord. »
***
Allongés dans l'herbe, prés d'un feu, les deux amis regardaient les étoiles dans le ciel. Ils avaient rejoint la forêt et s'étaient fait à manger. Enfin, c'était Alain qui s'en était occupé, Delphine ne pouvant supporter la vue du cadavre de l'animal ainsi que le sang. Mais elle fit honneur au repas.
« J'ai toujours aimé les étoiles ! dit Delphine en interrompant le silence. Crois-tu que l'on s'est aperçu de notre disparition ?
-Oui, bien sûr. Mais ne t'inquiète pas, ils vont lancé les recherches.
-D'ici à ce qu'ils nous retrouvent, nous serions mort de faim. »
Alain sourit à ce moment et s'endormit, bercé par le crépitement des flammes, sous la douce lumière de la lune. Il fut bientôt suivi par Delphine.
Elysabeth : Si tu trouves que le premier chapitre est bien, alors ça me suffit ! Quand au cadeau d'anniv, je suis sûr que beaucoup de fans du SdA ont le même rêve.
Miriel : Merci pour ta review, voici la suite.
____________________________________________________________________________ ___________________
Seuls au monde.
Alain ouvrit les yeux et poussa un gémissement, que c'était-il passé ? Il se souvient seulement de la violence de la vague qui les avait emmenés, lui et Delphine. Delphine ! Où était-elle ? Le jeune homme se releva péniblement et observa les alentour. Il se trouvait sur une petite plage de sable blanc qui menait à une prairie à l'herbe encore humide de rosée. Alain se posait déjà une foule de questions quand il aperçut une forme humaine, au loin, immobile.
« Delphine ! »
Il se précipita vers elle, les muscles encore endoloris. Au fur et à mesure qu'il approchait, il pouvait voir que la jeune femme n'avait pas encore repris connaissance. En s'agenouillant à côté d'elle et en la retournant, Alain remarqua que la poitrine de son amie se soulevait et s'abaissait en un rythme régulier. Il poussa un soupir de soulagement. Elle était vivante et c'était le principal.
***
« Delphine ! Delphine ! Réveille-toi ! »
Elle ouvrit les yeux et crut voir Aragorn penchée sur elle.
« Je suis au paradis ?!
-Si c'était le cas, les anges seraient venus nous accueillir.
-Alain ! s'écria-t-elle en se redressant.
-Calme-toi. »
Il leva ses mains pour lui montrer qu'il ne ferait rien et sourit. Apparemment, elle n'avait rien. La jeune femme se leva et observa les alentours, comme l'avait fait son ami quelques minutes avant.
« Où sommes-nous ?
-Je n'en sais strictement rien. Je pensais que l'on se noierait. Lors de la tempête, nous étions pourtant en plein océan, aucune terre n'était signalée dans les environs.
-Mais nous sommes pourtant sur une terre.
-Celle-ci n'est peut-être pas répertoriée. »
Delphine se tourna vers Alain en ricanant.
« Pas répertoriée ? Ca m'étonnerait beaucoup, avec tous les satellites qui nous tournent autour.
-C'est tout à fait possible au contraire. Regarde, on ne sait toujours ce qu'il y a au triangle des Bermudes.
-Oui, parce que c'est top secret. Le bateau ne se serait pas approché de si prés si cette île était défendue. Mais bon, ce n'est pas le plus important, on devrait chercher des habitations pour pouvoir se renseigner.
-Ok. »
Les deux naufragés se dirigèrent donc vers l'intérieur des terres. Ils traversèrent la longue prairie qui se trouvait à côté de la plage pendant la journée, sans trouvé âme qui vive et finirent par se découragés.
« Enfin c'est vrai !! dit Delphine. On a marché toute la journée et pas un arbre, pas une rivière, pas une seule maison !
-je pense qu'on va se reposer pour la nuit.
-Oui, je ne pourrais plus faire un pas de plus. Je n'ai jamais été une grande sportive.
-Je pars chasser. On a rien à manger.
-Tu sais chasser ? demanda Delphine.
-Bien sûr ! Je t'ai dit que j'étais un rôdeur, non ?
-D'accord, mais dépêches-toi ! l'idée de rester seule ne me plaît pas du tout. »
***
Après avoir marché pendant un quart d'heure, Alain s'arrêta et écouta. Il avait cru entendre un grondement, mais se dit que c'était son imagination. Il se demanda comment trouver à manger dans un endroit peuplé par des insectes et autres petites créatures. Dans tout les cas, si lui pouvait s'abstenir de manger, il n'en était pas de même pour Delphine. Le jeune homme se risqua à aller plus loin.
Cela faisait maintenant une demi-heure qu'il était partit quand il poussa une exclamation. Ce qu'il voyait au loin, c'était bien une forêt ! Et qui dit forêt, dit gibier. Après quelques essais ratés, il réussit à attraper un lapin et se dit qu'il avait assez traîné dans les parages. Il fallait trois quarts d'heure pour le trajet et il avait pris trente minutes pour attraper son lapin. Il serait de retour avant la nuit. Mais le plus important, c'était que cette prairie finisse enfin et il repartit par où il était venu pour annoncer la nouvelle à son amie.
***
Delphine, quand à elle, après s'être retrouvée seule, s'était posée pas mal de question. Elle espérait que l'on se serait aperçu de leur disparition sur le navire et que l'on lancerait des recherches pour les retrouver, au plus vite, car elle se voyait mal vivre dans cette éternelle prairie.
Pour passer le temps, elle se décida à faire du feu, mais elle s'interrompit immédiatement et éclata de rire. Comment faire du feu alors qu'il n'y avait aucun combustible à part de l'herbe ? Et puis, elle n'avait pas de briquet et ne voulait pas provoquer un feu de prairie. Bon, elle attendrait Alain, il serai sûrement quoi faire et se dit que finalement, elle aurait mieux fait de l'accompagner, plutôt que de rester seule dans cet endroit désert.
Machinalement, elle ouvrit son sac, et sortit « le Seigneur des Anneaux », il avait subit l'eau de mer mais il était encore lisible. Elle l'ouvrit là où elle s'était arrêter.
« Livre II. Chapitre premier. Nombreuses rencontres.
A son réveil, Frodon se trouva couché dans un lit. »
Il en avait de la chance, un bon lit douillet plutôt que le sol dur. Mais qu'est-ce que tu racontes, lui aussi à dormi par terre et plusieurs nuits de suite, de quoi te plains-tu ?
« Il pensa tout d'abord avoir dormi tard,. . . »
***
« Delphine !!
-Ah, Alain ! »
La jeune femme se tourna vers son ami.
« J'ai cru que tu ne reviendrais jamais !
-Je n'oserais jamais laisser une si jolie elfe toute seule, dans une prairie immense !
-Et qu'a donc ramené le rôdeur pour le dîner ?
-Un lapin, dit-il en montrant l'animal mort, et une très bonne nouvelle.
-D'abord la très bonne nouvelle. dit Delphine en évitant de regarder le lapin.
-A 45 minutes de marche, il y a une forêt.
-Vraiment ! s'écria t-elle.
-Oui, c'est là que j'ai trouvé le lapin.
-Alors allons-y.
Quoi, tout de suite ? demanda Alain.
-Oui, on a rien pour faire le feu et je préfère dormir prés d'une forêt.
-Bon, d'accord. »
***
Allongés dans l'herbe, prés d'un feu, les deux amis regardaient les étoiles dans le ciel. Ils avaient rejoint la forêt et s'étaient fait à manger. Enfin, c'était Alain qui s'en était occupé, Delphine ne pouvant supporter la vue du cadavre de l'animal ainsi que le sang. Mais elle fit honneur au repas.
« J'ai toujours aimé les étoiles ! dit Delphine en interrompant le silence. Crois-tu que l'on s'est aperçu de notre disparition ?
-Oui, bien sûr. Mais ne t'inquiète pas, ils vont lancé les recherches.
-D'ici à ce qu'ils nous retrouvent, nous serions mort de faim. »
Alain sourit à ce moment et s'endormit, bercé par le crépitement des flammes, sous la douce lumière de la lune. Il fut bientôt suivi par Delphine.
