Chapitre Deux: Souvenirs
"Ne t'inquiète pas Ron"
Ca avait été les dernières paroles de maman. Je m'en souviens encore.
Ne pas s'inquiéter... Je me demande si elle savait que les mangemorts allaient détruire notre maison. Je n'ai pas revu Bill et Charlie, ni Fred et George. Peut-être qu'ils croient que je suis mort, ou caché. Il y a tellement de débordements au ministère qu'ils ne disent même plus les noms de ceux qui sont disparus.
Je regarde à ma gauche. Harry. Il a tellement un grand cœur, je le remarque aujourd'hui. On dirait que rien ne peut l'arrêter. "Un vrai Gryffondor" comme disait mon père.
Papa...
Maman...
Je soupire. Je les aimes tellement.
Mais je n'ai jamais eut le temps de leur dire. La maison s'est effondrée et ont m'a capturé. Je me souviens, j'était avec Neville.
Pauvre Neville, je l'ai prit dans mes bras. Après avoir perdu ses parents, perdre sa seule famille qui lui restait devait être difficile.
Il a pleurer longtemps Neville.
Moi j'était trop sous le choc. Mais maintenant je me rend de plus en plus compte de la situation.
Surtout quand j'entend mon nom.
Je lève la tête.
Non. Pas ça. Tout mais pas ça.
Je n'ai pas le temps de regarder derrière moi, je me sens tirer vers l'avant.
Depuis quelques jours, je me sens si faible, sans forces.
Je n'aime pas me sentir vulnérable.
Mais eux ils aiment ça.
Ils me bandent les yeux. Je ne me défend pas. C'est cela, ou la mort.
Et je ne veux pas mourir. Mourir sans qu'on connaisse mon nom, mon histoire.
Les minutes paraissent des heures quand on m'enlève le bandeau.
Je sais à présent pourquoi les autres ne veulent pas y retourner.
Je n'ai rien fait encore, et j'ai envie de courir à toutes jambes.
Tout autour de moi, il y a des mangemorts, nus pour la plupart. Certains s'embrassent, d'autres se font plaisirs a trois.
C'est dégoûtant. C'est un vrai bordel ici.
Je ne vais quand même pas être obligé de...
-Retourne-toi.
Cette voix. Je la reconnaît. C'est...
-Lord Voldemort te demande de te retourner.
Je n'ose même pas bouger. Lucius me prend par les épaules et me retourne.
J'ai envie de fermer les yeux, mais je ne peux pas.
C'est si effrayant...et affreux.
Voldemort se tient devant moi, debout. Une simple serviette entourant la taille de son corps fantomatique. Ses yeux rouges contrastant avec ses cheveux blancs lui descendant au bas des genoux.
-Le voici, Ron Weasley.
Voldemort s'approche, un doigt sous mon menton.
-Nouveau? Demanda t'il.
Je suis soulager que ce ne sois pas moi qui doit répondre, sinon je lui aurait gerber dessus.
-Oui. Répond Lucius. Il était avec Longdubat.
Voldemort hoche la tête avec un faible sourire.
-Bien, il fera l'affaire.
Je le regarde avec des yeux ronds.
Je ne vais tout de même pas...
Il semble lire dans mes pensés et se retourne.
-Bien plus que tu ne le crois, Weasley.
Quelques minutes plus tard, je suis enfermé dans une chambre avec Lucius Malfoy et Lord Voldemort.
Par l'enfer...
-Vous pouvez venir.
Ils m'ont étendu, attaché sur un lit de bois. Des épines me rentrent dans la chair. Lucius et Voldemort sont de chaque cotés de mon corps, fouet a la main. Je vois avec horreur d'autres mangemorts arrivés, entourés le lit.
Je me sens comme... comme une bête de cirque. C'est horrible. Je sens que je vais crier, me débattre, devenir fou. Ils ne peuvent pas...
Rien de tout cela. Je ferme les yeux et attend.
Mais déjà je sais que je vais passer un très mauvais quart d'heure.
-Je te conseille de bien te tenir. Dit Lucius.
Je sens un long doigt fin sur ma joue, descendre sur ma poitrine, le long de mon ventre et sur ma cuisse gauche.
Mes mains serrent les cordes auxquelles je suis attaché.
Je supplie le ciel qu'ils n'aillent pas plus loin.
Mais je sais que c'est impossible.
"Ne t'inquiète pas Ron"
Ca avait été les dernières paroles de maman. Je m'en souviens encore.
Ne pas s'inquiéter... Je me demande si elle savait que les mangemorts allaient détruire notre maison. Je n'ai pas revu Bill et Charlie, ni Fred et George. Peut-être qu'ils croient que je suis mort, ou caché. Il y a tellement de débordements au ministère qu'ils ne disent même plus les noms de ceux qui sont disparus.
Je regarde à ma gauche. Harry. Il a tellement un grand cœur, je le remarque aujourd'hui. On dirait que rien ne peut l'arrêter. "Un vrai Gryffondor" comme disait mon père.
Papa...
Maman...
Je soupire. Je les aimes tellement.
Mais je n'ai jamais eut le temps de leur dire. La maison s'est effondrée et ont m'a capturé. Je me souviens, j'était avec Neville.
Pauvre Neville, je l'ai prit dans mes bras. Après avoir perdu ses parents, perdre sa seule famille qui lui restait devait être difficile.
Il a pleurer longtemps Neville.
Moi j'était trop sous le choc. Mais maintenant je me rend de plus en plus compte de la situation.
Surtout quand j'entend mon nom.
Je lève la tête.
Non. Pas ça. Tout mais pas ça.
Je n'ai pas le temps de regarder derrière moi, je me sens tirer vers l'avant.
Depuis quelques jours, je me sens si faible, sans forces.
Je n'aime pas me sentir vulnérable.
Mais eux ils aiment ça.
Ils me bandent les yeux. Je ne me défend pas. C'est cela, ou la mort.
Et je ne veux pas mourir. Mourir sans qu'on connaisse mon nom, mon histoire.
Les minutes paraissent des heures quand on m'enlève le bandeau.
Je sais à présent pourquoi les autres ne veulent pas y retourner.
Je n'ai rien fait encore, et j'ai envie de courir à toutes jambes.
Tout autour de moi, il y a des mangemorts, nus pour la plupart. Certains s'embrassent, d'autres se font plaisirs a trois.
C'est dégoûtant. C'est un vrai bordel ici.
Je ne vais quand même pas être obligé de...
-Retourne-toi.
Cette voix. Je la reconnaît. C'est...
-Lord Voldemort te demande de te retourner.
Je n'ose même pas bouger. Lucius me prend par les épaules et me retourne.
J'ai envie de fermer les yeux, mais je ne peux pas.
C'est si effrayant...et affreux.
Voldemort se tient devant moi, debout. Une simple serviette entourant la taille de son corps fantomatique. Ses yeux rouges contrastant avec ses cheveux blancs lui descendant au bas des genoux.
-Le voici, Ron Weasley.
Voldemort s'approche, un doigt sous mon menton.
-Nouveau? Demanda t'il.
Je suis soulager que ce ne sois pas moi qui doit répondre, sinon je lui aurait gerber dessus.
-Oui. Répond Lucius. Il était avec Longdubat.
Voldemort hoche la tête avec un faible sourire.
-Bien, il fera l'affaire.
Je le regarde avec des yeux ronds.
Je ne vais tout de même pas...
Il semble lire dans mes pensés et se retourne.
-Bien plus que tu ne le crois, Weasley.
Quelques minutes plus tard, je suis enfermé dans une chambre avec Lucius Malfoy et Lord Voldemort.
Par l'enfer...
-Vous pouvez venir.
Ils m'ont étendu, attaché sur un lit de bois. Des épines me rentrent dans la chair. Lucius et Voldemort sont de chaque cotés de mon corps, fouet a la main. Je vois avec horreur d'autres mangemorts arrivés, entourés le lit.
Je me sens comme... comme une bête de cirque. C'est horrible. Je sens que je vais crier, me débattre, devenir fou. Ils ne peuvent pas...
Rien de tout cela. Je ferme les yeux et attend.
Mais déjà je sais que je vais passer un très mauvais quart d'heure.
-Je te conseille de bien te tenir. Dit Lucius.
Je sens un long doigt fin sur ma joue, descendre sur ma poitrine, le long de mon ventre et sur ma cuisse gauche.
Mes mains serrent les cordes auxquelles je suis attaché.
Je supplie le ciel qu'ils n'aillent pas plus loin.
Mais je sais que c'est impossible.