Chapitre Trois: Compassion

Dire que j'aurais pu le sauver si j'étais arriver avant.

Ce n'est que cet été, que j'ai sut l'emplacement des Dursley. Ils habitaient près de chez moi et ce jour la, j'avais voulu rendre visite a Harry.

Mais ce que j'avais vue... avait été la raison de mon emprisonnement.

Je frissonne, serrant Ron un peu plus fort contre ma poitrine. Je sais ce qu'il ressent, bien que je ne sois pas un garçon. Cette place est traumatisante quand nous y sommes. Entourés de gens qui vous regardent comme un objet. Pour eux, ce n'est que de l'amusement...

Ce jour la, quand j'ai vu Harry se faire emprisonner, je n'avais pas pus m'empêcher de vouloir le sauver.

"Prenez moi a sa place!" Avais-je crier.

Ils avaient simplement ris et m'avaient pris aussi. Harry était inconscient.

"Du travail en moins" Avaient t'ils murmurer.

Je haie les mangemort. Je haie leur espèce.

Ron sanglote a nouveau. Il était le seul a ne pas avoir pleurer mais a présent...

Je le serre contre moi, du plus fort que je peux, lui murmurant des mots doux a l'oreille.

Remus aussi m'entoure de ses bras. Depuis mon emprisonnement, j'ai appris a le connaître. Il en a apprit plus sur moi. Nous parlons quelques fois, mais la plupart du temps nous restons silencieux, s'entraidant a ne pas tomber dans l'abîme de l'inconnu.

Il y a un bon point a propos de l'emprisonnement de Remus. Les mangemorts ont trouvés un moyen d'arrêter sa lycanthropie.

Il n'est pas heureux, puisque ce moyen est une substance pénétrant dans les veines. Une substance dont je ne veux même pas connaître le nom.

Parfois, je me demande ce qui se passe a l'extérieur. Je me demande même si Voldemort n'a pas tuer Fudge pour le remplacer.

Je ferme les yeux. Ce serait vraiment le chaos. Dumbledore et puis, le ministre.

Même si se ne serait pas une grande perte. Pensais-je amèrement.

Mes parents sont vivants. Je ne sais pas ou, mais ils sont vivants. Ils étaient partis en voyage a Paris pour une semaine. Peut-être ont t'ils oubliés ma présence et ont décider de rester la bas.

Je l"espère. De toute façon, rien nous prouve qu'ont s'en sortira vivant.

J'ai un hoquet, une sorte de sanglot refoulé.

Remus me serre dans ses bras, Ron aussi, dont les sanglots ont arrêtés.

C'est a mon tour de pleurer a présent. Mais je le fait silencieusement.

D'habitude, quand on était a Poudlard et que j'aurais pleurer, Rogue ou Malfoy en aurait profiter pour m'enrager, rire de moi.

Mais pas dans cette pièce.

C'est ridicule mais, je m'ennuie de tout ça. Les répliques sanglantes, la rivalité avec Serpentard, le Quidditch, la coupe des Quatre maisons.

Un sourire au lèvre, j'essuie mes larmes d'une main.

-Ron... murmurais-je.

J'ai l'impression que ma voix n'est plus la même, que ma gorge va exploser par la douleur, mais je dois parler. Il faut que je parle! Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose en moi me dit de répandre les bons souvenirs qui me restent.

-Oui 'Mione?

Je soupire. Ce nom, il sonne si doux a mes oreilles. Je souris. Cet exercice me donne mal au joues, ne l'ayant pas pratiquer souvent.

-Tu te souviens a notre 3e année?

Ron sembla réfléchir.

-Oui. Souffla t'il. Mais ça me parait si loin...

-Tu te rappel, quand Neville a changer l'épouvantard de Rogue, avec une robe de grand-mère?

-Non... pas ça... dit une voix a l'autre bout de la pièce.

Je tire la langue au professeur, de toute façon il ne me voit pas.

J'entend Harry rire.

-Moi je m'en souviens, avec son chapeau en vautour empaillé.

Un éclat de rire retentit. Sirius plus que les autres. Neville doit être rouge de gène.

-Moi qui croyait qu'on avait oublier... murmura Neville.

-Bien pas moi. Vingt points de moins a Gryffondor, Longdubat.

Je pouvais voir les autres lever les yeux au ciel.

-Professeur Rogue, vous ne changerez donc jamais? Demanda Harry.

Rogue haussa les épaules.

-Vous savez, ça me manquait.

Pendant un instant, un seul instant durant trois mois, l'air était calme et paisible. On aurait presque cru être retourné dans le passé. Pour au moins une minute, nous étions nous-mêmes. Nous étions en paix.

Je sentit une main dans mes cheveux.

-Merci Hermione... Murmura Remus dans mon oreille.

Je frissonna. Mais haussa les épaules.

L'instant de paix et de plaisir disparu aussitôt, pour laisser place a un silence tendu. Insupportable.

Pourquoi?

Parce que Lucius Malfoy se tenait devant la porte ouverte.

-Qu'est-ce que ça veut dire tout ce bruit?

Personne n'osa répondre.

-Venez avec moi.

Silence.

-Immédiatement!

Je me sens coupable.

Même la main de Remus sur mon épaule ne m'encourage pas.

Je n'ose pas regarder les autres.

C'est de ma faute.