Chapitre Quatre: Revanche

Je suis certain qu'a l'intérieur d'eux même, ils prient pour que tout se passe bien.

Mais ils ne connaissent pas mon père.

Moi oui. Je sais tous les plans, je connais les rituels, les sacrifices, les tortures. J'y ai participer, malgré moi.

Aujourd'hui ne fera pas exception a la règle.

Nous ne devont pas être heureux. Et ils nous feront payer au centuple la seconde que nous avons ris.

Je ferme les yeux, bien que le bandeau les recouvre déjà.

Parfois, j'essaie de m'imaginer ce que serait la vie sans la renaissance de Voldemort. Je serais sûrement dans la grande salle avec Crabbe et Goyle pour rire de Potter et Weasley.

Je me secoue mentalement. Ce n'est pas le temps de rêvasser.

Loin de là.

Mais je ne peux m'empêcher de penser. C'est la seule chose qui me--nous-- reste à faire avant la mort.

Ou du moins, la souffrance que nous réserve mon père.

Pourtant, je n'arrive pas a accuser Granger. C'est grâce a elle si j'ai eu un sourire sur mes lèvres. Sourire que je n'ai pas eut depuis des jours et des mois...

Nous ne sommes pas encore arrivés. Nous marchons en file, reliés à une corde. Je serre les dents de rage en imaginant le sourire fier de mon père en ce moment.

Mes poings se serrent si fort que mes ongles transpercent ma peau et des gouttes de sang tombent sur le sol.

Après ce qui me semble être dix minutes, nous arrivons enfin dans la pièce de mon père. Pièce qui m'était réservé, étant jeune.

Il nous débande les yeux. Nous ne pensons même pas a se sauver par la porte ouverte, tant le spectacle devant nous est horrifiant.

Pour moi ce n'est pas une surprise, il n'a que rajouter des lames par-ci, par-là. Je regarde Granger a coté de moi, elle semble terriblement coupable. Remus lui serre la main. Rogue n'a aucune expression. Sirius, Sirius semble simplement près a affronter... ou semble avoir un plan dans la tête. Je n'ai pas le temps de réellement y penser, puisque Lucius nous fait signe à tous d'avancer.

Nous grimpons les quelques marches, il nous met tous en cercle.

Il claque des doigts, et la surprise me prend.

Nous sommes déjà attachés à notre propre instrument de torture. Comme si Lucius les avaient ensorcelés pour aller directement sur leur destinataire.

Comme si... c'était déjà préparé d'avance.

Mais qu'il nous avait vus rire alors ça allait être pire que ce que ça devait être.

Il nous sourit. Je n'ose pas affronter son regard, les yeux rivés sur le sol.

-Passé une bonne journée. Dit-il en fermant la porte derrière lui.

Je comprit alors, que la torture était réglée magiquement, et que rien ne pourrait l'arrêter. Pas comme quand j'étais enfant que Lucius cessait les coups de fouet.

La machine, a présent, n'aura aucun répit.

Que Merlin me vienne en aide... Je n'y survivrai pas.

Je ferme les yeux, attendant le coup, le mal, la douleur.

Mais rien ne vint.

J'ouvre doucement les yeux et les agrandis de surprise.

Un chien noir se transforma en Sirius, hors de la machine, et avait détaché tout le monde. Même moi, qui devait avoir l'air d'un idiot avec les mains crispé sur les cordes, les yeux fermés.

-Ca va? Demanda t'il devant moi.

Je descendit des escaliers, quelque peu honteux et murmura un faible "oui".

Il hocha la tête et regarda les autres en souriant.

-Comment tu as... murmura Neville.

Sirius fit un sourire fier.

-Je me suis simplement transformé dans ma forme animagus, me suis détacher et vous ai détacher à votre tour.

On regarda vers le haut, ou les instruments de torture s'agitaient furieusement, donnant des coups avec des ceintures en cuir et rentrant des aiguilles dans la peau.

Je devais être trop stresser pour avoir remarquer, je suppose.

-Pour une fois que tu auras servi a quelque chose, Black. Dit Rogue.

-Je t'ai sauver la vie et ça t'énerve. Dit Sirius avec vanité.

J'avais envi de rire, mais je m'arrêta. Qu'est-ce qui me prend, a moi?

-Pas pour longtemps, parrain. Murmura Harry.

En effet, on regarda vers la porte et Voldemort se tenait-la.

Si on avait pas perdu de temps...

-Vous n'aimez donc pas mon manoir? Murmura Voldemort d'un air faussement déçu.

Il pointa sa baguette.

-Je vais vous apprendre à respecter mes biens et ceux qui en font partis.

Il regarda Neville qui tremblait de la tête au pied.

-Tu ne restera plus un poids pour longtemps... "Adava Kedavra"!

La silhouette de Neville tomba sur le sol. Ses souffrances étaient terminées, a présent. Les plus faibles partent toujours en premier.

Ron parut plus touché que n'importe qui d'autre.

-J'espère que vous avez eut votre leçon. Il est mort par votre faute...

-C'EST FAUX!

Tout le monde se retourna vers la voix.

Ron Weasley.

L'imbécile...

Il s'avança vers lui, ses cheveux blancs volant comme une cape.

-Tu ose me contredire? Toi que je loge, que je nourris, que...

-Que vous violez, aussi!

Voldemort tendit une main et entoura la gorge du roux, l'étranglant.

-C'est un passe temps comme tous les autres, tu sais?

-Aller vous... faire foutre... murmura Ron a bout de souffle.

-Je ne fais que ça a journée longue mon cher.

Il le lâcha. Ron tomba sur le sol.

-Vous êtes dégoûtant.

Voldemort se retourna, dos a lui.

-Je sais.

Puis il s'en alla en laissant la porte ouverte.

Que nous réserve t'il?

Je ne le sais pas, ne veut pas le savoir.