Titre : Le miroir des Ames
Auteur : Miori
Base :Harry Potter
Disclaimer : Persos pas à moi, mais à notre auteur préférée J.K.R.
Genre : Sérieux, et yaoi qui vient tout doucement…
Couples : Y aura Sirius/Rogue et après… je vous laisse en attente…
Attention Spoiler ! ! ! ! Donc si vous n'avez pas lu le tome 5, arrêtez-vous !
Notes : Bonjour à tous ! Tout d'abord avec un peu retard JOYEUX NOËL ! Et avec un peu d'avance BONNE ANNEE ! Espérons qu'elle nous apporte vite le troisième film qui s'annonce formidable !
Donc voilà un autre chapitre qui j'espère vous plaira. J'ai essayé de bien retranscrire la scène que j'imaginais depuis longtemps… D'avance désolée pour les fans de Sirius… Mais promis, le prochain ou les suivants lui donneront un meilleur rôle… Vous allez le voir, plus tard, mais j'adore Rogue ! Et une dernière chose : j'ai introduit Drago dans le prologue, et il apparaîtra bien dans cette fic.
Voilà, bonne lecture !
Remerciements (oui c'est important) :
~Alexiel, Cynore et Océane : Merci, j'espère que la fic sera à la hauteur !
~Kuroi inu : Non non Queudver n'est pas mort du tout ! Il a juste reçu une main d'argent de Voldemord pour remplacer celle qu'il a sacrifié à son maître. D'ailleurs, on peut penser que Queudver aura un rôle important à jouer à l'avenir…
~Miaka : oui oui, il y en aura… il y a déjà des indices dans ce chapitre…
~Sheikana : Ouh là… J'ai peur que tu ne sois pas contente après ce chapitre…
~Cuivre : Moi aussi, j'ai été triste. Espérons qu'elle nous le fasse revenir. Il mérite d'être présent (et vivant) dans plus de 3 tomes !
~TiteSevie : Tu sais dans ce chapitre là, je voulais arrêter juste avant que Rogue ne… Enfin tu verras ! Merci encore !
~Vana : Mercii beaucoup !! J'ai lu ta fic (d'ailleurs je vous la conseille !) et j'attends la suite ! Bisous !
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Pénible affrontement
" Ca faisait longtemps, Sirius. "
La voix sifflante de Lord Voldemord résonna à travers toute la pièce. Tous les mangemorts restaient pétrifiés sur place, attendant les ordres de leur maître. Juste derrière ce dernier, se tenait Pettigrow, qui avait du mal à retenir les tremblements qui habitaient son corps. Son regard allait de Voldemord à l'homme étendu sur le sol, inconscient mais en vie. Pour combien de temps encore… Les doigts noueux de sa main d'argent jouaient nerveusement avec les pans de sa robe de sorcier, puis soudain se crispèrent en entendant l'ordre de son seigneur.
"Attachez-le. J'ai envie de m'amuser un peu. "
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…Vivant ?
…Grâce à moi
Allégeance
Non, jamais !
Mort
Vengeance…
Ceux qui me tournent le dos…
Je te tuerai !
Je vous ferai donc vous agenouiller devant moi, toi et Severus !
Je tuerai ce garçon !
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Le soleil se voilait peu à peu à l'horizon. Square Grimmaud, L'obscurité gagnait rapidement les lieux si lugubres. Remus Lupin regardait le jour disparaître depuis la chambre où Sirius avait installé Buck, assis sur une chaise près d'un lit sur lequel reposait Rogue. Ce dernier n'avait pas cessé de transpirer et de délirer depuis que la veille, il s'était soudainement évanoui. Lupin soupira et remarqua alors que Rogue semblait enfin reprendre connaissance. Celui-ci ouvrit péniblement ses yeux noirs et se redressa brusquement en voyant Lupin si près de lui.
" Tu te sens mieux, Severus ? s'enquit Lupin l'air soucieux.
-… Que… Que s'est-il passé ?
-Je ne sais pas. Tu as vacillé et tu t'es évanoui sur le sol. Tu es resté inconscient pendant toute la nuit et toute la journée. "
Rogue regarda alors étrangement l'ancien professeur.
"Quoi donc ? " interrogea Lupin en voyant le visage pâle de son ancien camarade se tournait vers lui. Tout se bousculait dans la tête de Rogue. Les voix… résonnaient dans sa tête. Il savait. Il l'avait vu. Il les avait vus. D'un geste nerveux, il retroussa sa manche et observa la marque de Voldemord, dont les contours se dessinaient distinctement sur sa peau.
"Qu'y a-t-il ? s'enquit Lupin, son regard allant de la marque à Rogue.
-Il a usé de sortilèges interdits.
-Lesquels ? Pourquoi ? " Rogue ne répondit pas.
Au grand désarroi de Lupin, il se leva subitement, et posa une main sur son front, tentant d'écarter les vertiges et maux de têtes qui l'assaillaient.
" Nous devons partir. Avant que ce stupide gamin ne commette une énième imprudence !
-Harry ? Mais que veux-tu dire ? questionna Lupin tout à coup très attentif.
-Plus tard. Vite, il faut y aller ! "
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Harry se frotta douloureusement les yeux, et se massa sa cicatrice, geste qui était pratiquement devenu un automatisme. Son esprit était brumeux, et il se rendit compte qu'il se trouvait dans sa chambre. Soudain, le rêve, non la vision, qui lui était apparue lui revint en mémoire. Il l'avait vu ! Lui, Sirius ! Vivant ! Mais il avait aussi senti sa présence… à lui. Sirius était en danger… Il se leva d'un bond de son lit, où courageusement, l'oncle Vernon avait dû l'y jeter, et consulta sa montre. Il était près de 7 heures du soir… Combien de temps avait-il dormi ?
Il se précipita hors de la pièce et s'élança vers les escaliers. A peine arrivé en bas, il ne prêta aucune attention à la réaction effarée de son oncle et de sa chère famille, et bondit vers la porte d'entrée. Il faisait presque nuit dehors, mais cela n'arrêta pas Harry qui se mit à courir dans l'avenue déserte. Il ne savait même pas où aller, ni que faire. Il était juste conscient d'une chose : Sirius vivait et il était menacé. Rien d'autre n'importait.
Arrivé dans une autre ruelle, il ralentit l'allure. Ne se trompait-il pas ? Peut être que la meilleure chose à faire était de prévenir Dumbledore… Oui, mais comment ? Envoyer Hedwige ? Non, le temps qu'elle arrive, il serait trop tard. Sans doute, était-ce même déjà le cas. Balayant cette idée de son esprit, il continua d'avancer. Appeler Hermione ? Elle, elle saurait quoi faire…Ou bien Ro…
Un bruit le sortit de ses réflexions. Il leva la tête et chercha du regard d'où il avait pu provenir. Le quartier était plongé dans le noir et le silence seules les lumières des fenêtres éclairaient un tant soit peu la ruelle. Après quelques instants passés à scruter les alentours, Harry haussa les épaules. Ce devait être le fruit de son imagination. Repensant à Sirius, il pivota et repartit en courant vers la maison des Dursley. Il devait se dépêcher d'appeler Hermione par le téléphone moldu au plus vite.
Il arrivait au coin de Privet Drive, quand il s'arrêta une nouvelle fois. Cette fois, il n'avait pas rêvé. Bien au contraire… Il se retourna lentement. Ce bruit léger… Aucun de doute, c'était celui des pattes d'un chien trottinant sur la route. Harry fixa avec une attention soutenue cette fois-ci les alentours, tout en essayant de se raisonner. Il y avait probablement beaucoup de chiens errants ou non dans ce quartier. Quand bien même, peut être était-ce un autre animal… Et pourtant…
Le bruit se répéta. Harry tressaillit en distinguant dans la pénombre, deux yeux scintillants. Ces yeux, les mêmes qu'il avait vus, il y a de cela 3 ans, lorsque pour la première fois, il avait rencontré…
" Sirius ? "
Le nom lui échappa. Le chien noir s'avançait toujours, et Harry sentit son cœur battre de plus en plus fort, alors que peu à peu, l'animal prenait une forme humaine.
" Sirius… " répéta le jeune homme en voyant devant lui, à seulement quelques mètres de distance, l'homme qu'il croyait avoir perdu. Les cheveux noirs mi-long, les yeux profonds… C'était pourtant bien lui. Harry sentit les larmes venir à ses yeux. Sa joie grandissait, emplissant son cœur, et aveuglant sa lucidité…
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" Quelle mauvaise graine ! Sortir comme ça, sans même demander la permission ! Je croyais qu'il était souffrant ! Il a joué la comédie, oui ! Il va en entendre parler ! Oui monsieur ! s'empourpra l'oncle Vernon en buvant d'un trait son verre de cognac.
-Allons, Vernon, calme-toi, lui recommanda la Tante Pétunia de la cuisine, où elle préparait une tarte aux potirons. Profite de ton dimanche, et oublie cet enfant. Tu sais bien qui viendra sinon…., termina-t-elle dans un murmure.
-…hum, oui… Tu as raison… oui… Pas de sorcier en plus chez moi ! " conclut le " brave " homme.
Dudley assis devant la télé, au côté de son père, hocha mentalement la tête. Après tout, le gros garçon potelé aux yeux porcins n'avait guère envie de se retrouver avec une queue de cochon, ou de se faire agresser par une espèce de sombre créature sortie tout droit d'un film d'horreur ! Après tout, c'était lui qui avait souffert le plus dans cette histoire de sorcier ! Il en était là de ses grandes et profondes réflexions quand un cri hystérique précédé d'un bruit sourd parvint à ses oreilles en forme de choux. Immédiatement, l'Oncle Vernon se rua dans la cuisine, un fusil à la main, tandis que le grand chef de bande Dudley le magnifique, posait précipitamment les mains sur son derrière.
" Pétunia, tu… ", commença Vernon en arrivant sur le seuil de la cuisine. Il suspendit sa phrase en apercevant les deux hommes debout devant une tante Pétunia, qui ne pouvait être plus crispée.
" Où est Harry ? interrogea Lupin d'une voix inquiète en regardant autour de lui.
-Mais… Mais ! ! ! balbutia l'oncle Vernon que Rogue bouscula sans ménagement pour sortir de la cuisine.
-Où est-il ? reprit Lupin d'une voix tendue, adressant un regard anxieux à la tante Pétunia, qui ne cessait d'agiter les mains devant elle.
-Je…je…
-S'il vous plaît ! insista le pauvre Lupin tandis que Rogue après avoir étouffé un reniflement de mépris en remarquant Dudley, caché ou du moins derrière un pot de fleurs, commençait à monter à l'étage.
-Il… Il est sorti, lâcha finalement l'oncle Vernon les joues écarlates sous le coup de la stupeur, colère et surtout, de la frayeur. Sorti, oui, il y a quelques minutes… "
A ces mots, Lupin tressaillit, et s'élança vers la sortie, suivant Rogue qui déjà, s'élançait hors de la maison.
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" Harry, je suis heureux de te revoir. ", lança Sirius, en émettant un vague sourire.
-Sirius… ", murmura Harry, qui avança vers son parrain. Il avait du mal à le croire. Toutefois, il devait admettre qu'il n'avait jamais vraiment perdu espoir à son for intérieur. Jamais.
" Sirius, mais comment…, demanda Harry alors que l'ancien Maraudeur posait ses mains sur les épaules de son filleul.
-Ce n'est pas important. Tu m'as manqué, Harry ", dit lentement Sirius , d'une voix étrange.
Harry ferma les yeux. Il le sentait. Quelque chose n'allait pas, il en était conscient, mais ne bougeait pas. Sirius, le regard impassible, plongea la main dans sa cape et retira sa baguette, pour la brandir au-dessus du jeune homme. Harry comprit à cet instant qu'il devait réagir, sinon, sinon ce serait la fin…
" Sirius ! ! Arrêtes ! s'écria une voix familière.
-Potter ! Baissez-vous ! ! ! "
Repoussant Sirius, Harry se jeta à terre pendant qu'un éclair lumineux désarmait son parrain, le faisant reculer de quelques pas de l'adolescent.
" Harry, viens vite ! ordonna Lupin en prenant le garçon par le bras.
-Non ! Attendez, Sirius !
-Soyez réaliste Potter ! jeta Rogue en se mettant entre eux et Sirius qui les regardait d'un air menaçant. Maintenant partez ! " Harry hésita une dernière fois, puis se laissa entraîner en direction de la maison des Dursley. Sirius voyant sa cible s'éloignait fit un pas, mais Rogue brandit sa baguette devant lui.
" Ce n'est pas l'envie qui me retient, crois-moi.
-Laisse-moi passer, Rogue.
-Non, Black. C'est minable. Se laisser ensorceler de la sorte…
-Il va mourir. Harry Potter. " Rogue sursauta, puis comprit. Sirius n'était pas seul.
Lupin et Harry courraient dans l'allée devant la résidence des Dursley, quand un rayon surgit de l'ombre, atteignant Lupin à l'épaule. Ce dernier s'arrêta, étouffant un cri de douleur, et se tourna vers le petit homme qui se tenait près d'eux.
" Ne… Ne bouge plus, Remus. Sinon, je…je… ", bégaya Pettigrow avec dans sa main secouée de tremblements, sa baguette pointée vers la poitrine de son ex-ami. Harry sentit soudain du mépris et de la haine envers cet homme, répugnant de lâcheté.
" Donne-moi le garçon, et je vous laisserai, reprit Pettigrow.
-Non. Tu sais parfaitement que je ne te laisserai pas le fils de James, répondit calmement Lupin, se plaçant devant Harry.
-Remus !
-Harry rentre dans la maison.
-Non, je ne suis pas un lâche ! Et Sirius…
-Rentres immédiatement ! " ordonna sèchement Lupin, poussant Harry vers l'entrée de la maison. Harry ravala sa salive. Il en avait assez. Il savait se battre, il l'avait prouvé ! Plus que quiconque ! Pourtant Lupin semblait déterminé. Il serra les poings et marcha à contre cœur vers la porte.
Tout à coup, il sentit une douleur fulgurante au niveau de sa cicatrice, le contraignant à poser un genou à terre.
Lupin voulut l'aider, mais Queudver l'en dissuada. Une ombre se profila au côté de Pettigrow, et Lupin sentit la peur naître en lui malgré tout son courage.
" Voldemord…, dit-il dans un murmure en reconnaissant le visage cynique du sorcier, revêtu d'une cape noire.
-Remus Lupin… Le quatrième Maraudeur, si je ne m'abuse. Et le dernier encore demeurant… du " bon " côté, souligna ironiquement le Seigneur des Ténèbres en souriant.
-Arrière ! Vous ne toucherez pas à ce garçon !
-Vraiment ? Tu comptes m'en empêcher, toi, alors que même James Potter n'a pu le faire ? ", répliqua d'un air moqueur le Seigneur des Ténèbres. Remus tiqua à l'évocation de son compagnon, mais se reprit.
"C'est ton unique chance, Remus Lupin. Rejoins-moi. Tout comme Sirius. En tout cas, hors de mon chemin ! ", rugit Voldemord menaçant. Lupin fut alors projeté sur le côté, offrant Harry sans protection. Ce dernier étouffa un juron. Son ennemi, Voldemord était là, si proche. Et lui, ne pouvait rien faire, rien, alors qu'une soif de vengeance s'emparait de lui. Il avait tant de choses à lui faire payer ! La mort de tant d'êtres chers !Non, il ne voulait pas mourir maintenant ! Mais… Rogue ne revenait pas, toujours occupé face à Sirius, qui n'était plus lui-même, et Lupin restait à terre, un filet de sang sur la tempe. C'était fini…
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Rogue bascula sur le côté, évitant une décharge de la part de Sirius. Les hommes se jaugèrent, puis envoyèrent au même instant deux rayons d'énergie. Les deux lumières se frappèrent, et Rogue tenta tant bien que mal de résister à la violence de celle de son ennemi juré. Il haïssait Sirius, il avait souhaité sa mort de nombreuses fois, et pourtant… Pourtant ! Quand il avait appris sa disparition, il n'avait même pas souri, ni même ressenti une quelconque satisfaction. Pourquoi ?! Pourquoi ?! Et là, à présent qu'ils se battaient tous les deux face à face, il n'arrivait pas à désirer sa mort…
Il ressentit alors un élancement dans son bras. Il était là. Une goutte de sueur roula sur son front. Il se permit un bref coup d'œil derrière son dos, et eut le temps de voir au loin Lupin et Harry à terre. Repoussant toujours l'assaut de Sirius, il plissa les yeux, pour se concentrer. C'était sûrement perdu d'avance, mais… il devait essayer.
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Coupant Voldemord dans son élan, la porte des Dursley s'ouvrit. Le Seigneur des Ténèbres eut un mouvement de recul, comme si quelque chose le brûlait. Harry leva les yeux vers la personne qui se tenait maintenant auprès de lui. Si la situation n'était pas si désespérée, il en aurait ri. Serrant Harry dans ses bras, la Tante Pétunia défiait Voldemord, le sorcier le plus puissant et le plus craint de tous les temps.
Celui-ci plongea ses yeux de serpent, remplis de haine dans ceux étrangement vides de Pétunia qui cilla légèrement. Voldemord poussa alors un sifflement de rage.
" Severus ! Comment oses-tu t'opposer à moi, une nouvelle fois ? !
-Maître ?
-Queudver, va le tuer ! Si Sirius ne le fait pas, toi fais-le !" s'époumona Voldemord, fusillant du regard Harry et sa tante. Queudver ravala sa salive, et allait rejoindre Sirius et Rogue quand une voix familière résonna aux oreilles de Harry et de Voldemord.
" Queudver n'ira nulle part, Tom. " Pour la première fois depuis cette soirée, Harry sentit un immense soulagement parcourir son corps. Surgissant à son tour, de l'obscurité, Albus Dumbledore s'approcha doucement d'eux, la baguette à la main.
" Dumbledore…
-Lui même. Maintenant va-t-en. Il suffit.
-Non ! Monsieur, il a…
-Je sais Harry, je sais, l'interrompit Dumbledore. Nous nous occuperons de Sirius plus tard, je te le promets.
-Je ne m'arrêterai pas là, Dumbledore ! siffla Voldemord.
-Je crois bien que si, Tom. A moins que tu ne lèves la main sur cette femme, continua le directeur en montrant la tante Pétunia du doigt. Dans son corps, coule le même sang que tu as fait coulé, il y a 16 ans. Jamais, le pouvoir de Lily Potter ne te laissera toucher Harry. "
Dumbledore et Voldemord se défièrent du regard. Harry vit une expression de profonde haine et de rage envahir le visage de son ennemi. Voldemord tourna brusquement son visage vers celui de Harry, qui ne détourna pas le sien. Malgré la douleur de sa cicatrice, il soutint le regard glacial de l'assassin de ses parents. Puis, d'un geste, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom disparut en transplanant, emportant avec lui Queudver, qui lança un dernier regard vers Harry, puis vers Lupin, avant de s'en aller…
Doucement, la tante Pétunia s'affaissa sur le sol. Harry se releva, et regarda en silence Dumbledore qui ferma les yeux. La brise de cet été caressa le visage du jeune garçon quand il se tourna en direction de Rogue, qui venait à eux, le bras en sang.
Harry sentit son cœur se serrait. Sirius était vivant… Mais ce n'était plus vraiment lui. L'homme auquel il tenait le plus n'était plus… Il avait oublié Harry… et c'était ça, sans doute le plus douloureux…
A suivre…
Je sais, je suis pas gentille ! ^__^; Alors ça vous a plu ? A bientôt !
Miori