Titre : Le miroir des Ames
Auteur : Miori
Base :Harry Potter
Disclaimer : Persos pas à moi, mais à notre auteur préférée J.K.R.
Genre : Sérieux, et yaoi qui vient tout doucement…
Couples : Je ne dirais rien finalement… :p
Attention Spoiler ! ! ! ! Donc si vous n'avez pas lu le tome 5, arrêtez-vous !
Notes : Coucou ! Me revoilà ! J'ai eu du mal à écrire ce chapitre, désolée de l'attente ! La première partie est pour Sirius vous allez le voir. D'ailleurs, ce chap est assez dur en ce qui le concerne… cette première partie est en fait une sorte de flash-back… Bonne lecture !
Merci :
Vana : Merci pour ta review !! De mon côté je suis ta fic avec bcp d'intérêt ! J'adore ! Sirius et même Rogue sont restés des gamins finalement… ^_~ Ton hypothèse sur Queudver me plaît… Tu verras par la suite… je te donnerai ma version…
Alana Chantelune : A défaut de savoir ce qui va se passer, tu vas voir ce qui s'est déjà passé… Je suis désolée de le torturer comme ça…
Jaelle : Merci beaucoup ! Oui je pense savoir combien Sirius te manque… Mais espérons !
Chrisanimefan : Merci énormément pour tes deux reviews ! J'espère que la suite plaira tout autant !
Miaka : Sirius redevenir normal ? … je sais pas… Merci copine !
Modif : c'est la deuxième version de ce chapitre. En relisant la première j'ai trouvé des failles, plus que d'habitude, alors j'ai tenu à les corriger. Il n'y aura pas énormément de différences toutefois. Disons que c'est pour étoffer et améliorer le style. Mais il restera sans doute des fautes… ^__^;;. Voilà !
Chapitre 3 : Espoir et Haine
"Sirius ! SIRIUS !"
Il se voyait se battre contre sa cousine. Il ne cessait de la provoquait, de jouer avec elle. Bellatrix n'avait jamais été une duelliste hors-paire. Tout au plus, était-elle capable de remporter quelques duels… Plus que tout en fait, il voulait lui faire regretter d'avoir été une femme si immonde, si vile… si représentative de sa famille. Cette famillle qu'il haïssait. Et il voulait se battre, mettre tout son talent en jeu, enfin se rendre réellement utile, lui qui avait été emprisonné en Azkaban, puis dans la maison de ses ancêtres pendant si longtemps.
"Cornedrue, pour la millième fois ! Tu es vraiment trop sûr de toi !
-Eh Lunard ! T'inquiètes ! J'ai trouvé quelqu'un qui montre encore plus d'assurance que moi ! Patmol !"
James avait sans doute raison. Il s'était montré bien trop sûr de lui. Il n'avait pas eu très mal lorsque le rayon de Bellatrix l'avait atteint, mais le choc avait été fort, le faisant trébucher, tomber en arrière. Et là, le temps lui avait semblé ralentir.
Il se rappelait encore le visage de la Mangemort qui exultait de joie, et sur sa droite, de celui de son filleul, de son protégé, Harry, dont le visage reflétait son angoisse. Et il sentit alors la peur s'emparait de lui-même quand il comprit. C'était fini… Il allait mourir… Sans avoir pu venger James, sans avoir pu raconter à Harry, ce qui lui tenait tant à cœur, sans avoir vu Severus une dernière fois, sans avoir… vécu…
@@@
Autour de lui maintenant, il n'y avait rien, que le vide. Tout était noir, il flottait dans une sorte de brume telle un nuage. Il n'entendait rien, aucun son, aucune voix. Il était vraiment à l'intérieur de l'Arcade maudite ? Etait-il mort ?
"Non, pas encore…" Il tressaillit. Cette voix… non, cela ne se pouvait. Il était impossible que… il se retourna et aperçut une silhouette lumineuse s'approchait de lui. Le visage d'un homme se dessina, et Sirius eut un haut le cœur. Il n'avait pas entendu, ni vu cet homme depuis 16 ans… Seize longues années…
"Ja…James ! Ce… Ce n'est pas.. possible !, s'écria Sirius en secouant lentement la tête. Tu… Non… Ce ne peut être qu'un rêve…
-Il y avait longtemps que je ne t'avais pas vu si surpris, Patmol ! plaisanta James en riant. Mais il y a longtemps aussi que je ne t'avais vu…, acheva-t-il dans un souffle.
-James ! Tu ne te rends pas compte ! Je… Tu es… tu étais…
-Mort ? continua tristement James, en regardant son meilleur ami dans les yeux. En quelque sorte, je le suis… Mais toi, c'est différent…
-Non ! Si je suis là, avec toi, alors…
-Tu es encore vivant, Sirius. Cette Arcade… Elle est une arme pour Voldemort. Une prison.
-Une prison ?
-Oui, affirma James l'air soudainement plus grave. Tu me vois là, tu peux me toucher, mais je ne suis plus qu'une âme. Prisonnière de l'Arcade. Quand Voldemort est venu ce soir là, il m'a pour ainsi dire tué, et mon âme a été envoyé dans l'Arcade. Et après, il a…" La voix de James trembla de rage et de tristesse. Sirius comprit qu'il savait pour Lily.
"De l'Arcade, nous pouvons entendre ce qui se passe à l'extérieur, reprit James. J'ai su pour toi, pour Queudver…, Lunard,… et pour Lily… Contrairement à moi, elle a bien été… tuée…
-Pour protéger Harry", termina Sirius. Harry… Au nom de son filleul, Sirius ne put s'empêcher de sourire. Il avait tant de choses à lui dire sur lui.
"James, Harry, je l'ai vu. Je l'ai suivi pendant plus d'un an ! Il est toi, James ! Il te ressemble ! Ton fils ! Harry est un gryffondor, tu sais ? Il est ce que tu as été." James sourit. Son fils vivait, s'épanouissait. Il n'avait rien à y voir, car il ne l'avait pas revu depuis longtemps. Mais il était fier. Fier de ce que l'amour entre lui et Lily avait pu laisser à Sirius, quand lui, avait disparu…
"J'aurai tant aimé le voir…
-Tu le pourras, on sortira d'ici, répliqua Sirius. On y arrivera. "
Ces mots résonnaient encore dans sa tête quand il sentit une lumière verte brusquement l'entourer. Tout à coup, les deux amis entendirent la voix sifflante de leur plus grand ennemi traverser le vide et le néant pour les atteindre. Sirius eut alors l'impression étrange de se dissoudre, de s'éloigner de plus en plus de James.
"Il t'appelle… Sirius, fais attention à toi !, cria James.
-Attends, viens avec moi.
-Je ne peux pas… Je suis une âme, Patmol, répéta James en fermant les yeux, reculant de quelques pas pour se mettre hors d'atteinte de son ami.
-James, tais-toi et viens !" s'écria Sirius en tendant la main à son compagnon. Non, il ne voulait pas le laisser. Il avait rêvé de ce moment, et maintenant qu'il l'avait retrouvé, il ne le laisserait pas ! Le revoir avait réveillé quelque chose de lointain. Quelque chose qu'il avait gardé endormi il y a longtemps, au fin fond de son cœur.
"Protège Harry. Et toi aussi…"
@@@
"Ca faisait longtemps Sirius."
Cette voix sifflante arriva jusqu'à lui. La pierre froide du sol lui glaçait la joue. Il devait agir… vite. Être le plus rapide. D'un bond, il se redressa et empoigna sa baguette magique. Le premier Mangemort qui se trouvait devant lui tomba soudainement, pétrifié. Avisant le deuxième, Sirius lui fit subir le même sort, et s'élança. Mais tout à coup, il sentit tout son corps se paralysait, comme s'il était empêtré dans une immense toile d'araignée. Une douleur cuisante à la main droite lui fit lâcher sa baguette, qui roula sur le sol. Il vit une main d'argent s'en emparait et dévisagea Queudver qui détourna le regard en voyant la lueur de profond dégoût dans les yeux brillants de Sirius, en venant se placer derrière son Maître.
"Calme toi, Sirius Black.", ordonna d'une voix de serpent Voldemort qui se dressait devant lui. Sirius eut la nausée. Il n'avait pas oublié. On n'oubliait pas le visage du sorcier le plus malfaisant. L'assassin de James et Lily. Celui qui avait tenté de tuer Harry. Celui qui avait ruiné sa vie.
"Vous !
-Quelle surprise, n'est-ce pas ?
-Je suis… vraiment vivant ?
-Exact. Grâce à moi. Vois-tu, je suis capable de tuer. Mais aussi de rendre la vie, souligna d'un air sarcastique Voldemort. Mais toute peine mérite salaire.
-Assassin ! jeta Sirius d'une voix écœurée.
-Vraiment ? N'as-tu pas vu ton ami si précieux ?" Voldemort trouva le regard de Sirius, qui pendant quelques instants entrevit le visage de James, tel qu'il lui était apparu dans l'Arcade.
"Tu aimerais le retrouver, non ? Il est si proche, juste derrière toi, chuchota le sorcier en désignant l'Arcade, dont le voile se soulevait paisiblement. Je t'offre une chance de t'allier à moi. Prête devant moi, serment d'allégeance, va tuer ce garçon, et je le fais revenir." Sirius fixa la main repoussante de Voldemort. Il souhaitait par dessus tout que James revienne. Mais jamais au prix de la vie de Harry ! Jamais !
"Non, jamais ! rétorqua-t-il en crachant aux pieds du Seigneur des Ténèbres qui ne broncha pas, mais se contenta de l'observer de ses yeux ardents.
-Tu préfères donc la mort ?
-Peut être. Mais pas avant d'avoir accompli ma vengeance, répondit Sirius d'un air rageur qui fit reculer plusieurs Mangemorts.
-Ceux qui me tournent le dos…Le paient." Une douleur fulgurante traversa le corps de Sirius de part en part. Il en eut le souffle coupé, et une deuxième apparut lui vrillant tous ses muscles. Il avait atrocement mal, il avait envie de hurler, mais en voyant l'expression ironique et satisfaite sur le visage horrible de Voldemort, il se mordit violemment la lèvre.
"Je te tuerai !" La douleur redoubla d'intensité. Sirius ferma les yeux, et se força à penser à quelque chose d'heureux. Harry, James, Remus… Ils comptaient sur lui.
Voldemort sentit sa satisfaction s'en allait. Sirius ne cédait pas. Le sortilège Doloris avait pourtant fait ses preuves. Beaucoup étaient morts, d'autres avaient cédé, et d'autres encore avaient perdu la raison… Mais très peu avait résisté, résisté… Un notamment…
"Finite Incantatem." Sirius émit un gémissement quand le sort fut levé. Il rouvrit les yeux et vit que son visage ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres de celui de Voldemort.
"Tu es fort Black. Je vois que je t'ai sous-estimé. Rares sont ceux qui me tiennent tête. Le dernier est d'ailleurs un "ami" à toi, non ? Celui qui m'a défié, et m'a tourné le dos. Je lui ai aussi fait subir cette douleur.
-... Severus ? murmura Sirius, qui entrevit le visage glacial de Rogue.
-Oui. Et il le paiera, fais-moi confiance.
-Ton sortilège Doloris ne servira à rien. Il n'est efficace que contreles faibles volontés", répliqua Sirius le souffle roque.
Voldemort le dévisagea en silence. Sirius soutint le regard calculateur et les yeux de serpents qui semblaient prêts à fondre sur lui. Puis il remarqua un tic nerveux agitait les narines de son ennemi. Il comprit alors que la colère avait gagné l'ancien Tom Jedusor.
"Je vous ferai donc vous agenouiller devant moi, toi et Severus ! siffla-t-il d'une voix menaçante. Impero !"
Soudain, Sirius oublia tout. Il n'y avait plus personne autour de lui. Ni Mangemorts, ni Queudver, ni Voldemort. Il n'avait plus mal. Il se sentait bien. Enveloppé d'une sensation de bien être. Il était à l'abri. Cette douce chaleur le protégeait, il était loin de toutes souffrances. C'était si agréable. Il n'avait jamais plus ressenti ça, depuis son terrible séjour à Azkaban.
Tout ce qui se passait à l'extérieur lui parut indifférent. Il ne réagit pas, quand une voix lui murmura ces mots, ni quand sa propre voix répondit d'un ton froid :
"Je tuerai ce garçon !"
@@@
Harry entendit vaguement le bruit d'une porte qui se refermait à l'étage de la maison qu'il pouvait "considérer comme son foyer". De même, il ne voyait pas distinctement les personnes qui l'entouraient, toutes réunies avec lui dans le salon. Et il n'aurait de toute façon jamais imaginé pareille scène. Lupin avait pris place sur le canapé près de la fenêtre, où quelques rayons de Lune éclairaient son visage fatigué. Il regardait pensivement l'astre de la nuit, une main tenant un mouchoir sur sa tempe, pour empêcher le sang de couler.
A l'opposé, se tenait Rogue, qui avait le teint plus blême qu'à l'ordinaire. Ses yeux noirs fixaient inlassablement l'âtre de la cheminée artificielle des Dursley. Il ne bougeait pas, ses cheveux noirs et gras cachaient sa figure mais Harry remarqua que la main droite de son professeur des potions tremblait, celle-là même qui tenait son bras gauche dont la manche était maculée de sang. La blessure devait être profonde et douloureuse, mais Harry se rendit compte qu'il n'éprouvait strictement aucune compassion ou une quelconque pitié pour lui. Il se contenta de le regarder d'un air froid et indifférent. Et il n'en ressentait aucune honte. La haine qu'il avait développée depuis leur première rencontre s'était amplifiée depuis que Sirius avait disparu. Elle permettait à Harry de chasser pendant quelques instants, la douleur qu'endurait son cœur. Elle se substituait à son chagrin d'avoir perdu l'être qui comptait le plus au monde pour lui. Oui, il avait le droit de haïr et de détester Rogue. Car après tout, c'était bien en parti de sa faute, quoiqu'en dise Dumbledore.
"Ta tante, ton oncle et ton cousin vont bien, Harry. Ils sont d'accord pour rester dans leurs chambres en haut pour nous laisser discuter tranquillement ici", déclara gentiment Dumbledore en les rejoignant au salon. Le jeune garçon de 16 ans leva les yeux vers le vieil homme, et se demanda si le sorcier se moquait de lui. Sa dernière des préoccupations était bien de savoir où et ce pensaient les Dursley. Il sentit une nouvelle vague de rage l'envahir à l'encontre de son plus grand protecteur. Il sentait en lui toute la haine de Voldemord pour le seul qu'il ait jamais craint, mais sa propre haine s'ajoutait également. Pourquoi se préoccuper de ces gens alors que Sirius était aux mains de leur plus grand ennemi ? Dumbledore ne comprenait pas. Il ne pouvait pas d'ailleurs !
"Je m'en fiche, lança Harry d'un air provoquant, qui lui fit attirer les regards de Rogue et Lupin. Complètement. Ils pourraient être morts, ça me serait égal.
-Harry…, laissa échapper Lupin comme dans un murmure, tandis que Rogue gardait un air impassible.
-C'est ta famille, Harry, répliqua Dumbledore en observant le jeune garçon.
-Non, ma famille, c'était… c'est Sirius ! Il n'y a que lui, et personne d'autre ! Il n'y a que lui qui compte !" s'écria Harry, même s'il savait que les Weasley étaient aussi sa nouvelle famille, tout comme Hagrid et Hermione. Mais non, après tout, Sirius était différent. Il était beaucoup plus. Beaucoup plus.
"Dumbledore, il faut aider Sirius. S'il vous plaît, demanda d'une voix faible Lupin.
-Le sortilège de l'Imperium a été lancé par le Seigneur des Ténèbres lui même, marmonna Rogue. Il sera donc d'autant plus difficile de libérer Black.
-Et alors, qu'est-ce que vous vous en fichez ? répliqua Harry d'un ton venimeux. Qu'il soit libre ou pas, vous vous en moquez bien ! Vous vouliez sa mort ! Vous vouliez le tuer !!! Rogue sembla accuser le coup, et chancela légèrement. Lupin secoua la tête, et Dumbledore s'approcha d'Harry qui ne cessait de déverser sa rage et sa haine.
"Vous êtes vil, détestable ! Vous ne vous souciez absolument pas de lui ! Vous le haïssiez, vous avez cherché à le provoquer pour le pousser à sortir ! Vous êtes immonde !!! Que vous soyez repenti ou non, je vous hais !! Je vous déteste !!! Vous…." Il ne sentit rien sur le coup, sauf de la surprise. Les yeux écarquillés, il regarda Dumbledore le fixer gravement, puis il porta lentement sa main à sa joue qui commençait à le picoter. Pourquoi ? Pourquoi Dumbledore l'avait-il gifflé ?
"Tu te le demandes, n'est-ce pas Harry ? L'interrogea le directeur de Poudlard. Je ne peux pas répondre, mais sache que tu ne dois pas te laisser aller à de tels excès. Je ne veux pas, et je ne pourrais le tolérer. Tu oublies aussi facilement que le professeur Rogue t'a sauvé la vie de nombreuses fois, bien plus que tu ne peux te l'imaginer. La précédente date même d'aujourd'hui. S'il n'avait pas contrôlé ta tante…"
Remus fut stupéfié par le ton qu'avait pris Dumbledore. Il n'avait eu que de très rares occasions de l'entendre parler ainsi, et pour des choses très graves… Il regarda ensuite Rogue.
Le professeur semblait pas vouloir détacher ses yeux noirs et sombres du mur. Il n'avait rien dit, rien fait pour faire taire Harry. Mais il devait se l'avouer. Tout ce qu'avait dit Potter était vrai, en ce qui concernait Sirius. Il voulait sa mort… C'était tout ce que méritait Sirius Black, son persécuteur, son… ! Potter ne pouvait pas comprendre. Personne… Il devait rester seul, face à lui-même, et à son passé. Et pourtant, lui aussi avait ressenti la mort de Sirius au plus profond de lui-même, et pas parce qu'il portait la marque du Maître. Et il y avait autre chose. Sirius était revenu de l'Arcade… C'était donc vrai… Alors peut être y avait-il encore un espoir…
"Il faut décidément que vous exauciez tous vos souhaits, Potter." Tous les regards se tournèrent vers Rogue, qui fit face à son élève et à Dumbledore.
"J'irai là bas, continua Rogue en se redressant.
-Severus ! Tu n'y penses pas ! Dans ton état…
-Peu importe.
-Dans ce cas, j'irai avec toi, décida Lupin en se levant à son tour.
-Non. Je peux me rendre très vite là où il est, puisque je porte… sa marque. Il faut bien que quelqu'un aille secourir Black. Et je pense sans me tromper que j'aie les meilleurs chances, conclut Rogue un vague sourire ironique sur les lèvres.
-Severus…
-Si tu penses que tu en es capable, Severus. Je suis prêt à te laisser y aller, répondit Dumbledore. Cependant, il faut que tu saches, que je ne veux pas de sacrifices inutiles. Il y a d'autres manières de se racheter ou de prouver… quelque chose.
-Je veux y aller, en tant que membre de l'ordre du Phénix, monsieur", dit Rogue après une légère hésitation. Lupin parut alors plus fatigué que jamais, alors que Dumbledore observait pensivement Rogue d'un air paisible. Harry lui dévisageait son professeur avec un air déconcerté. A quoi jouait Rogue ? Lui se portait volontaire pour secourir Sirius, c'était aussi probable que de voir Ron et Hermione passaient une journée sans sa disputer. Lui qui ne pensait qu'à le tuer, maintenant il voudrait le sauver ? C'était absurde. Dumbledore n'allait tout de même pas se laisser convaincre ?!
Pourtant, Dumbledore acquiesça doucement, et Lupin murmura un "bonne chance" à peine audible. Rogue se tourna alors vers Harry.
"J'ose espérer que vous ne commettrez pas d'imprudences en mon absence, Potter. Je n'ai certes pas le bonheur de vous comptez parmi les élèves de Sepentard, mais je crois être en mesure de vous donner quelques heures de retenue afin de transformer votre A en un O."
Harry voulut dire quelque chose, mais Rogue disparut en un instant. Ce n'était pas temps l'annonce de sa note en BUSE qui l'avait surpris, mais c'était le ton qu'avait employé Rogue. Il n'arrivait pas à se l'expliquer mais c'était un peu, comme… comme s'il ne reviendrait pas…
A suivre…
Voilà, j'espère que vous avez aimé… Désolée de m'arrêter à ce t endroit ^_~ A bientôt et bisous à tous !
Miori
