Chapitre 3
Les deux semaines suivantes se passèrent extrêmement bien pour Harry. Son oncle n'étant plus à la maison, sa tante le laissa se promener dans toute la maison et faire un peu ce qu'il voulait. Elle commençait vraiment à se rapprocher de lui et à découvrir comme il était quelqu'un de bien. Elle regrettait vraiment toutes ses années de mauvais traitement et, maintenant, elle commençait à s'intéresser un peu au monde de Harry, même si elle ne comprenait pas grand chose.
Dudley profitait de l'absence de son père pour rester avec Harry. Pendant que celui-ci faisait ses devoirs, il lui empruntait certain de ses manuels scolaires pour pouvoir s'instruire sur le monde dans lequel son cousin vivait et qui, après réflexion, se trouvait être un monde fascinant. Parfois, Harry s'entraînait à lancer des sortilèges qu'il avait appris durant ses premières années au collège de sorcellerie, pour être sur qu'il les maîtrisait toujours et, dans ses moments-là, en général, Dudley et sa mère le regardait faire. Il essayait aussi des enchantement de niveau de sixième, ayant reçut par Sirius et Remus, l'année dernière, un livre de sortilège de défense. Comme cela, il serait très bien préparé.
Un après-midi, sa tante vint aussi lui parler de sa mère, Lily Evans. De la complicité qui liait les deux sœurs lorsqu'elles étaient petites. De l'éloignement qui s'était produit lorsque Lily avait reçut sa lettre de Poudlard et qu'elle était partie dans son nouveau collège. Du moment où elles s'étaient fâchées lorsque Lily commençait à rester au collège lors des vacances de Noël et qu'elle passait la majorité de celle d'été, chez des amis. Du moment où cela avait commencé à s'arranger entre elle mais de ce qu'il s'était passé lorsque Vernon, le petit ami de Pétunia à cette époque, avait appris la vérité. Du fait qu'il l'avait très mal pris et que Pétunia avait été obligé de renier sa sœur si elle voulait le garder. Puis du fait que Vernon avait réussi à la convaincre que sa sœur était un monstre, qu'elle était anormale. Si Vernon n'avait pas été là, Lily et sa sœur auraient pu se réconcilier mais, malheureusement, cela n'avait pas été le cas.
Après ce récit, Harry avait pu voir que sa tante s'en voulait énormément d'être rester fâchée comme cela avec Lily. Et qu'elle s'en voulait aussi de la façon dont elle avait traité Harry pendant toutes ces années. Harry commençait vraiment à l'apprécier et, maintenant, la seul ombre qui restait au tableau était son oncle. Lui, par contre, n'avait aucunement l'intention de changer d'attitude envers Harry et les dimanches étaient vraiment à la limite du supportable pour le jeune sorcier. Son oncle restait à la maison toute la journée et, dans ses cas-là, il n'y avait aucune chance pour que Dudley ou Pétunia puissent aller voir Harry, sans qu'il s'en aperçoive. Mais heureusement, pendant la semaine, il restait toute la journée au travail. En fait, il était déjà partis lorsque Harry se réveillait et ne revenait que pour le moment du souper dont, cela permettait à Harry d'avoir une grande liberté de mouvement à l'intérieur de la maison. Parfois, cela lui arrivait de sortir avec son cousin, mais c'était rare. En ce moment, il ne devait pas vraiment sortir pour sa propre sécurité, vu ce qu'il s'était passé l'année dernière.
Quelque fois, pendant la nuit, Dudley venait voir son cousin. En fait, c'était surtout quand il parvenait à saisir un ou deux son venant de sa chambre et qu'il savait qu'il n'était pas entrain de dormir, pour ne pas risquer de le réveiller. Heureusement, parce que Harry ne dormait pas beaucoup et qu'il s'ennuyait. Il avait ainsi quelqu'un avec qui il pouvait discuter pendant plusieurs heures parfois, ou seulement quelques minutes lorsque ils étaient vraiment fatigués.
Les deux garçons étaient entrain de discuter dans la petite chambre, avec pour seule lumière, celle qui provenait de la pleine lune lorsque des coups de bec retentirent à la fenêtre. Tous les deux levèrent la tête pour voir que un hibou était entrain de s'acharner à entrer alors que tout était fermé. Harry se leva et alla ouvrir avant que le bruit ne finisse par réveiller son oncle et sa tante.
- Qui est-ce qui t'envoie une lettre ? demanda Dudley.
Harry haussa les épaules. Il n'en avait vraiment aucune idée. Normalement, il aurait dit qu'elle venait de ses amis mais ceux-ci venaient de lui en envoyé une seulement quelques jours plus tôt et ils devaient faire attention de ne pas s'écrire trop souvent. Il détacha soigneusement la lette de la patte de l'oiseau et examina l'enveloppe. Il ne connaissait pas l'écriture. Il la retourna pour voir si elle était cachetée et, c'était le cas. Mais ce n'était pas le cachet de Poudlard. Celui-ci était orné d'un phénix.
- C'est sûrement quelqu'un de l'Ordre…
- Alors ouvre-là, c'est peut-être important !
Harry décacheta l'enveloppe et sortit rapidement la feuille de papier qu'il déplia et commença à lire. A haute voix, pour que son cousin puisse savoir de quoi est-ce que cela parlait.
Salut Harry, c'est Tonks !
- Tonks ? Qui est Tonks ?
- Une des membres de l'Ordre du Phénix. Elle est Aurore !
- Ah d'accord ! Continue…
Mondigus, Maugrey et moi allons venir te chercher dimanche prochain chez ton oncle et ta tante pour te ramener à Grimmauld Place alors reste chez toi ce jour-là !
- Non mais, où est-ce qu'elle voudrait que j'aille ?
- Elle ne peut pas savoir que tu n'as pas le droit de sortir lorsque mon père est là…
- C'est vrai… par contre, je me demande pourquoi est-ce que le professeur Lupin ne vient pas cette année… il était pourtant venu l'année dernière mais bon, peut-être qu'il est en mission…
- Qui est le professeur Lupin ?
- Le professeur Lupin… c'est quelqu'un de vraiment très gentil… c'était le meilleur ami de mon père et de Sirius. On l'a aussi eu comme prof de défense contre les forces du mal une année… dommage qu'il ne soit pas resté plus longtemps d'ailleurs, c'est le meilleur qu'on ait eu…
- Pourquoi est-ce qu'il n'est pas resté s'il était si doué que cela ?
Harry soupira en se remémorant cette histoire. C'est vrai que c'était dommage mais bon…
- Il a préféré démissionner lorsque tout le monde a appris sa lycanthropie…
- Lycanthropie ? ça veux pas dire qu'il est un loup-garou, ça ?
- Si…
Harry sourit à la réaction de son cousin. Lui aussi avait été vraiment très surpris lorsqu'il l'avait découvert cette nuit-là, dans la cabane hurlante. Contrairement à Hermione qui, elle, connaissait son secret depuis des mois. Elle l'avait deviné toute seule, grâce à un devoir. Mais personne d'autre n'avait fait le rapprochement.
- Et je peux te dire que chez les sorciers, y'a pas tout le monde qui apprécie les loups-garous, même si personnellement, je ne vois pas vraiment ce que ça change…
- Mais, il n'y pas de risque d'être au côté d'un loup-garou ?
- Non, à part pendant les nuits de pleine lune, répondit Harry en regardant justement la lune par la fenêtre. Mais dans ses cas-là, il restait enfermé dans son bureau et personne ne pouvait être blessé…
- Et ben… mais lis voir la fin de ta lettre avant que tu oublies de la finir.
On viendra dans la matinée et on apportera ton balais, comme cela on pourra utiliser le même moyen de transport que l'année passé, et je suis sûre que ce n'est pas cela qui va te gêner, te connaissant !
- Tu vas aller jusque là-bas en balais ? s'étonna Dudley.
- Ben oui, c'est bien ce que j'ai fait l'année dernière mais c'est tellement bien de voler sur un balais… on se sent tellement libre… bon, je vais continuer quand même.
J'espère que tout va bien pour toi et que tu n'as pas trop à te plaindre de ta famille mais je suis sûre que si ça n'allait pas, Ron et Hermione nous auraient déjà mis au courant.
Alors, répond-moi pour me dire si tu as bien reçu ma lettre et à dimanche !
Amitiés
Tonks.
P.S. : Je n'ai pas trop envie de choquer ton oncle et ta tante alors dis-moi, je prend quoi comme couleur de cheveux ? (je ne suis pas sûre qu'ils aient vraiment apprécié le rose de la dernière fois)
- Qu'est-ce qu'elle doit prendre comme couleur de cheveux ?
- Ben oui, elle peut en changer comme elle veut alors…
- Et tu vas lui répondre quoi ?
- Ben. J'ai un petit faible pour les cheveux roux, moi…
- Roux ?
- Ouais roux !
Harry se dirigea vers son bureau et commença à rédiger sa lettre en vitesse.
Salut Tonks,
J'ai bien reçu ta lettre et je vous attendrais dimanche matin…
Ne t'en fait pas, je passe de bonnes vacances en fait, même super bonnes ! Je sais, c'est étonnant, mais c'est comme ça ! Qu'est-ce que tu veux, tout change !
Sinon, pour tes cheveux, je te conseille le roux : de la couleur de ceux de Ginny, c'est parfait ! (mais tu sais, moi et la coiffure, c'est pas vraiment ça)
Bon, à bientôt
Harry
Harry attacha sa lettre à la patte de la chouette de Tonks et la laissa s'envoler par la fenêtre. Il la regarda s'éloigner dans l'obscurité puis revint s'asseoir, avec son cousin, sur le lit. Celui-ci garda encore quelques minutes le silence, puis lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.
- Qui est Ginny ?
Harry se retourna vers lui, un peu surpris puis, il se rappela qu'il avait cité Ginny dans sa lettre. Il n'avait même pas fait attention à ce qu'il écrivait et commençait à le regretter. Pourvu que Tonks ne montre pas le papier à Ginny, ni à Ron d'ailleurs. Il serait encore capable de se faire des idées et dirait que Harry était amoureux de Ginny. Quoique, est-ce que se serait vraiment se faire des idées ? Pas sûr.
- Ginny, c'est la petit sœur de Ron. Tu sais, le rouquin qui est venu une fois par la cheminée, il y a quelques années.
- Ouais, je me rappelle. Et tu l'aime bien ?
- Quoi ! Ginny ? C'est une fille vraiment sympa… je la considère un peu comme ma petite sœur.
- Comme ta petite sœur ? répéta Dudley, un peu dubitatif.
Vu la rapidité à laquelle Harry avait dit cette phrase, rien était moins sûr que cela. Mais Dudley préféra ne pas s'obstiner sur ce sujet. Après tout, il n'avait jamais vu comment Harry agissait avec elle et il n'en avait pas vraiment parlé pendant l'été. A part la fois où il lui avait raconté l'histoire de la chambre des Secrets.
- Eh au fait ! s'exclama soudain Harry. Est-ce que je t'ai déjà fait voir des photos de mes amis ?
- Non, jamais… t'a des photos d'eux ?
- Bien sûr ! Bon, elles ne sont pas tout à fait comme celles des moldus mais ce sont quand même des photos. Attend, je vais les chercher.
Harry alla fouiller dans son bureau, là où il avait rangé l'album photo qu'il avait. C'était celui que Hagrid lui avait donné à la fin de sa première année, celui où il avait mis toutes les images de Lily et James qu'il avait pu retrouver. Mais, depuis, Harry avait rajouté d'autre photos de ses amis, prises à différents moments des cinq années qu'il avait passé à Poudlard.
Il revint s'installer sur le lit, l'album sur ses genoux et l'ouvrit. Son cousin était penché sur lui et regardait les photos alors que Harry lui expliquait de qui il s'agissait, tout en faisait deux-trois petits commentaires sur les personnes. D'abord, il y avait bien sûr des images de Lily et James, ensuite, celle de Ron et Hermione. Après, il y en avait aussi de Hagrid et de Ginny. De Cho Chang. Et, pour finir celle de Sirius et Remus. Aussi quelques-uns des camarades de classe de Harry
Le reste de la nuit se passa comme cela et, comme d'habitude, Dudley retourna dans sa chambre juste avant le réveil de son père et se rendormis pour quelques heures.
*
Le dimanche matin, Harry finit d'empaqueter toutes ses affaires avant de descendre dans la cuisine. Il inspira avant de rentrer. Il n'avait pas encore prévenu son oncle de la venue des membres de l'Ordre et il doutait fortement que son cousin ou sa tante s'en soit chargé pour lui. Après tout, aucun des deux n'étaient censés lui parler alors ils n'étaient pas censé être au courant. Et comme il s'en doutait, il ne fut pas accueilli à bras ouvert.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? Retourne immédiatement dans ta chambre ! hurla l'oncle Vernon.
- Je ne peux pas Oncle Vernon. Des gens de mon monde doivent venir me chercher ce matin et ils sont sûrement déjà en route.
- Quoi ? Des gens de ton espèce ? Dans ma maison ? C'est hors de question ! Pas après ce qu'il s'est passé avec ces Wealey, ou je ne sais pas…
- Mais Oncle Vernon, il ne vont pas passé par la cheminée et puis, l'année dernière il n'y a pas eu de dégâts… et de toute façon, je ne peux pas les empêcher de venir puisqu'ils sont déjà en route.
Comme pour prouver les dires de Harry, c'est à ce moment-là que la sonnette de la porte d'entrée retentit. L'oncle Vernon jeta un regard mauvais à Harry puis se leva pour aller ouvrir, les trois autres sur les talons. Derrière la porte se tenait trois personnes. Deux hommes et une femmes. Maugrey et Mondigus étaient exactement pareils que le jour où ils avaient laisser Harry sur le quai de la gare. Tonks, elle, avait suivit les conseils de Harry et arborait une couleur de cheveux égale à celle de Ginny. Cela lui allait d'ailleurs magnifiquement bien. Mieux que le rose, en tout cas et la tante Pétunia avait l'air tout à fait d'accord avec ça.
- Pouvons-nous entrer deux minutes, Monsieur Dursley. Nous avons des choses dont nous devons vous faire part…. renseigna Mondigus.
L'oncle Vernon n'eut pas le courage de refuser. Qu'est-ce que ces gens seraient capable de faire si il le faisait ? Les trois sorciers se rendirent dans le salon, accompagné des quatre personnes résidant à Privet Drive.
- Viens Harry, allons chercher tes affaires, proposa Tonks. Les autres doivent parler à ton oncle et ta tante.
Harry hocha la tête et conduisit Tonks au premier étage dans sa chambre. En chemin, elle lui demanda comment c'était passé son été, que Harry s'empressa de lui raconter. Apparemment, Tonks était étonnée du changement de son cousin et de sa tante mais très contente aussi. Cela avait permis à Harry de se changer les idées.
Les deux sorciers commencèrent à rassembler tous les sacs et les affaires de Harry et les firent rétrécir jusqu'à ce qu'elle soit assez petites pour tenir dans les poches des deux. Tonks était entrain de pratiquer le charme sur la cage vide d'Hedwige lorsque quelqu'un toqua à la porte puis pénétra doucement à l'intérieur de la pièce.
- Je ne vous dérange pas ? demanda Dudley, un peu incertain face à la conduite à tenir.
- Non, bien sûr que non ! Entre ! Tonks, je t'e présente mon cousin Dudley. Dudley, voici Tonks…
- Salut Dudley !
- Bonjour madame…
- Ah non ! pas madame, par pitié ! ça me vieillit ! Appelle-moi Tonks…
- Euh d'accord, Tonks…
- Bon Harry, je vais déjà descendre…. Tu n'oubliera pas de prendre ton balais…
Tonks fit un mouvement de tête en direction du lit avant de prendre la porte. Dudley regarda la direction qu'elle avait pointé et vit l'éclair de feu de Harry. Il était vraiment magnifique, en tout cas pour un balais. Harry remarqua qu'il était bien nettoyé. Les autres avaient sûrement dû le dépoussiérer un peu après le long séjour qu'il avait fait dans le bureau du professeur Umbrige l'année dernière.
- Tu n'es pas resté en bas ? demanda Harry à Dudley.
- Mes parent m'ont envoyé dans ma chambre, pour pas que je reste avec les sorciers qui sont là. Je crois que maman savait que j'allais venir ici vu le regard qu'elle m'a jeté.
- Ouais… mais il va quand même falloir que je redescende moi…
- Je sais mais je voulais te demander… quand tu seras arrivé à l'école, tu pourras m'envoyer une lettre…
- Bien sûr ! on pourra rester en communication mais je ferais quand même en sorte que les lettre arrivent pendant la nuit, si je ne veux pas avoir de problème à mon retour.
- D'accord… bon, je vais aller dans ma chambre.
- Et moi rejoindre les autres…
- Alors à l'année prochaine !
Les deux cousins se serrèrent la main avant de partir chacun de leur côté. Harry descendit les marches de l'escalier, son balais dans la main, ses bagages dans sa poche. Il entendait Tonks parler à ses deux amis. Ils devaient préparer le départ.
Lorsqu'il arriva en bas, il ne vit que les trois sorciers. Son oncle et sa tante devaient être retourné à la cuisine pour ne pas rester plus longtemps en présence de personne étrangères à leur monde. Harry aurait quand même bien aimé pouvoir dire au revoir à sa tante, qui s'était montrée vraiment gentille avec lui pendant l'été mais elle ne pouvait pas venir, si elle ne voulait pas que Vernon se pose des questions.
- Alors Harry, prêt à remonter sur ton balais ? questionna Tonks d'une voix enjouée.
- Ouais ! Plus que jamais !
Les autres sourirent à une telle marque d'enthousiasme de la part de leur jeune ami et Maugrey pratiqua le sortilège de « caméléon » sur Harry, pour le faire se fondre avec le décor. C'était beaucoup plus pratique que la cape d'invisibilité et beaucoup plus sûr.
Tous les quatre sortirent alors de la maison et enfourchèrent leur balais. Ils prirent le même chemin que la dernière fois et mirent quelques heures avant d'arriver en vue de la demeure imposante dans laquelle Harry allait passer le reste de son été.
*
- Je te laisse aller dans la chambre où tu dormais l'année dernière, déclara Tonks. Tes amis t'attendent avec impatience.
- D'accord, merci…
Harry monta les marches de l'escalier et alla jusqu'à la chambre. Il frappa à la porte puis entra, sans attendre la réponse. Lorsqu'il arriva à l'intérieur, il vit que non seulement Ginny, Hermione et Ron étaient là, mais aussi Loona et Neville. Harry fronça les sourcils, se demandant pourquoi est-ce que Loona et Neville étaient ici ?
- Salut Harry ! s'exclamèrent tous ses amis en même temps.
- Tu as passé un bon été ? demanda Ginny, sans se soucier du fait qu'il ait l'air assez surpris.
- Oui, oui merci et vous cinq ?
Ils approuvèrent tous d'un signe de tête et laissèrent Harry s'installer avant de commencer à parler avec lui. Loona et Neville expliquèrent à leur ami pourquoi ils étaient là, avec les autres.
En fait, la grand-mère de Neville faisait partie de l'Ordre du Phénix et, était par conséquent aussi en danger. Donc, c'était plus sûr pour Neville de rester à Grimmauld Place. Loona, par contre, était là pour une toute autre raison. En fait, les mangemorts n'avaient pas dû apprécier que son père ait publié l'article dans lequel Harry nommait tous les mangemorts et avaient décidé de s'en prendre à lui. Il avait été attaqué et était en ce moment à St-Mangouste alors Dumbledore lui avait proposé d'héberger sa fille chez les Black.
Le soir-même, allongé dans son lit, Harry pensa à la chance qu'il avait d'avoir des amis comme cela, avec lui. Au moins, la fin de ses vacances serait géniale et ils allaient bien s'amuser. En tout cas, il l'espérait.
