Réponse au reviews:
yoann: je suis contente, merci, mais je ne pense pas que cela soit vraiment le cas qu'il ait été manipuler comme cela. Je trouve qu'il a l'air plutôt maître de ses actions dans la cabane hulante ou au cimetière, je pense plutôt qu'il a peur de ce que Voldemort pourrait lui faire. Il n'avait pas envie de tuer Jjames et Lily, mais il l'a fait sciemment. Enfin, se sera l'avenir qui nous le dira. Allez, bisous
Aurelia: je suis heureuse que cela ne te dérange pas spécialement que Peter soit une victime, je dois avouer que je ne savais pas vraiment comment est-ce que les gens réagirait en voyant cela. Allez, gros bisous
Magalie: merci et oui, c'est bientôt la fin, plus qu'un chapitre après celui-là.
Chapitre 22
Tout c'était bien terminé, heureusement. Il y avait eu quelques morts parmi membre de l'Ordre, mais pas beaucoup. Ils avaient protéger les élèves et parmi eux, à part quelques blessés, il n'y avait aucun dégât. Encore une chance, sinon jamais Harry ne se le serait pardonné.
Voldemort avait réussi à s'enfuir. A la fin de la bataille, quand les mangemorts encore sur pieds avaient transplané (les barrières anti-transplanage n'avait pas pu être maintenue durant le combat), il avait réussi à détruire la barrière de Harry et avait lui aussi transplaner. Il avait envoyé un dernier sort à l'attention du jeune homme mais Rogue l'avait tiré hors de la trajectoire et personne n'avait été blessé.
Pour Peter Pettigrow, Sirius, Harry et Rogue avaient dû expliquer ce qu'il s'était passé. Les autres étaient un peu méfiant, sauf Tonks et Ginny qui étaient là quand Peter avait proposé le serment pour sauver Rémus. Elles avaient vu qu'il n'avait aucune mauvaise intention.
Néanmoins, il avait été interrogé sous véritasérum et tous eurent la confirmation qu'il n'avait vraiment aucun pouvoir sur ses actes. Et qu'il regrettait vraiment ce qui avait pu se passer. Il était pour l'instant au Ministère, ayant insister pour comparaître devant le tribunal et blanchir ainsi la mémoire de Sirius.
Rémus n'était pas encore revenu à lui, mais c'était normale. Le sortilège que les trois autres « maraudeurs » avaient fait, avait aussi utiliser sa magie et son corps devait se recharger de ce côté là. D'ailleurs, ils avaient dû, eux aussi, attendre un moment avant qu'ils puissent refaire des sortilèges.
Les élèves étaient rentrés chez eux, pour retrouver leur famille, qui étaient inquiètes pour eux. Seuls ceux dont les parents étaient Mangemorts étaient resté à Poudlard, ne pouvant retourner chez eux, pour ne pas subir les foudres de leur géniteurs.
Enfin, la plupart d'entre eux n'étaient pas restés longtemps au château, mais avaient fini par trouver refuge chez les autres membres de la DA qui étaient devenu, au fil du temps, de très bon amis.
Harry, par contre, était resté au château, où sa tante et son cousin l'avaient rejoint. Ils s'étaient rendus à Grimmauld Place pendant l'attaque, car cela aurait été trop dangereux pour eux de rester au château. Ils avaient été tellement soulagé de voir que Harry allait bien !
Ginny et Ron étaient retourné au Terrier (avec Lindsey) mais Mollie acceptait qu'ils reviennent de temps en temps à Poudlard, pour tenir compagnie à leur ami, tandis que Hermione passait le peu de temps qu'elle avait avant de devoir retourner à Grimmauld Place, avec ses parents.
Luna et Neville étaient dans leur famille respective, le père de Luna étant sortit de l'hôpital depuis longtemps maintenant. Il fallait néanmoins qu'ils restent sur leur garde, étant très impliqués dans la lutte contre les forces du mal.
Tonks, elle, était restée à Poudlard, et ne quittait pratiquement pas le chevet de Rémus. Elle retournait néanmoins dormir, et manger dans ses appartements, mais seulement à condition que Harry reste avec le loup-garou et promette de l'appeler au cas où il y aurait du changement.
Et c'est pour cela qu'aujourd'hui, une semaine après la bataille et une semaine avant le départ de Sirius, Harry se trouvait à l'infirmerie, alors que le croissant de lune brillait dans le ciel, au côté de son ami. Il lisait un livre quand il remarqua que l'homme commençait à s'agiter.
En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, Harry se retrouva sur ses pieds, le visage penché sur Rémus alors que celui-ci commençait à ouvrir les yeux. Dès que sa vue se fit un peu moins floue, il reconnut le visage du jeune garçon et sourit faiblement.
- Harry, murmura-t-il.
- Oui, c'est moi. Attends, je vais te chercher un peu d'eau.
Il prit le verre qui se trouvait sur la table de chevet et le porta au lèvre du loup-garou, qui but avec reconnaissance. Il insista alors pour se remettre en position assise, avec l'aide de son ami, qui le prit instantanément dans ses bras.
- Tu nous as fait peur, lui murmura-t-il.
- Désol
- Pour deux raisons, je ne vais pas te faire la morale comme tu l'as fait lorsque j'ai sauté devant MacGonagall. La première, c'est que sans toi, Ginny serait morte car le sortilège l'aurait atteinte au cœur, et la deuxième, c'est parce que Tonks va te tuer dès qu'elle aura vu que tu es réveillé.
Tonks ! pensa Rémus, se remémorant les derniers instants qu'il avait vécu avant de sombrer dans l'inconscience. Elle l'avait embrass ! Elle lui avait dit qu'elle l'aimait ! Il fallait qu'il lui dise que ses sentiments étaient partagés !
- Il faut que je lui parle ! s'exclama-t-il.
Harry, sachant par Ginny ce qu'il s'était passé, s'attendait à cette réaction et fit un grand sourire à son ami.
- N'empêche que si tu n'avais été aussi borné et que tu m'avais écouté quand je t'avais dit de le lui dire, cela ferait un petit moment que vous fileriez le parfait amour. Néanmoins, continua-t-il en voyant le regard noir de Rémus, je consens à aller la chercher, pour que tu puisses lui déclarer ta flamme !
- Harry !
Seulement, Harry ne pouvait pas y aller tout de suite. Il devait d'abord dire ce qu'il en était de Pettigrow. Et pour cela, il devait appeler Sirius.
- Mais il te faudra quand même attendre encore un petit moment. Il faut d'abord que je te parle de quelque chose de très sérieux, avec Sirius, alors je vais le chercher et je reviens.
Rémus fronça les sourcils. Il aurait aimé parlé directement à son amie, mais d'un autre côté, cela lui permettrait de dormir un peu plus, car elle devait dormir, puisque d'après ce qu'il avait pu voir, c'était le milieu de la nuit.
- Sirius ? Parler de quelque chose de sérieux ? plaisanta-t-il.
- Tout arrive, répondit Harry avec un grand sourire
Néanmoins, dix minutes plus tard, l'animagus se tenait de l'autre côté du lit et tout les deux commencèrent à expliquer toute l'histoire de Pettigrow à Rémus, qui n'en revenait pas. Malgré tout, si Harry et Sirius croyaient en l'innocence de Peter, et que celui-ci avait fait tout ce qui lui était possible de faire pour se racheter, il voulait bien, lui aussi, lui pardonner.
- Bon, et bien, maintenant, déclara Harry, je vais aller te chercher Tonks. Je crois qu'il est plus que temps que vous vous parliez.
Tout en disant cela, il se dirigea vers la sortie, attendant la son parrain qui tenait à dire quelques mots là-dessus au loup-garou. D'ailleurs, il se rapprocha du lit et encra ses yeux dans ceux ambré de Rémus.
- Je te jure que si tu fais quoi que ce soit qui rendrait ma cousine malheureuse, je reviendrais encore une fois d'entre les morts pour te le faire payer, le menaça-t-il avant qu'un sourire ne viennent étendre ses lèvres. Maintenant, en temps que meilleur ami, je te souhaite bonne chance avec elle, parce qu'elle a vraiment un tempérament de feu !
Harry ne put s'empêcher de secouer la tête en entendant cela. Son parrain était vraiment un cas désespéré, mais il adorait cela chez lui. Il sentit un pincement au cœur, en pensant qu'il n'avait plus qu'une semaine avant de le voir disparaître à nouveau de sa vie, à jamais cette fois-ci. Mais il ne fallait pas qu'il pense à cela pour l'instant.
Moins d'un quart d'heure plus tard, Tonks courait dans les couloirs de l'école et ouvrait violemment la porte de l'infirmerie, faisant sursauter le pauvre Rémus, plongé dans ses pensées. Elle s'arrêta quelques secondes, le temps qu'il se retourne vers lui, avant de se jeter dans ses bras.
Surpris, il ne réagit pas tout de suite, mais quand elle se mit à sangloter doucement, sur son épaule, il reprit ses esprits et passa machinalement une main dans son dos, formant des cercles apaisants.
- Chut… ça va aller, ça va aller.
- J'ai eu tellement peur. Tu étais par terre et tu perdais tellement de sang. J'ai cru que tu allais mourir, hoqueta-t-elle.
- Mais je suis là maintenant, je suis là.
Il la repoussa gentiment pour pouvoir la regarder dans les yeux. Lentement, il ôta quelques unes des mèches qui tombaient devant les prunelles de la jeune femme et s'approcha d'elle.
Il posa ses lèvres sur les siennes, timidement, ne sachant pas qu'elle serait sa réaction, puis se retira, essayant de ne pas baisser les yeux, rougissant doucement.
Tonks, voyant Rémus, un homme de dix ans son aîné, aussi timide que cela ne put s'empêcher de pouffer discrètement.
- Tu es vraiment le seul adulte que je connaisse qui soit si adorable en étant aussi timide, murmura-t-elle avant de capturer ses lèvres pour un baiser beaucoup plus profond.
Mais la semaine passa rapidement et, bientôt, ce fut le moment pour Sirius de repartir dans le royaume des morts. Et pour cela, il devait retourner au département des mystères. Bien sûr, plusieurs personnes s'étaient proposées pour y aller avec lui. Et le Ministre avait accepté, comme de bien entendu. Il voulait faire le plus qu'il lui était possible pour se racheter envers l'ancien prisonnier.
Parmi les personnes présentes, on pouvait déjà nommer Harry, bien entendu, Tonks, Ginny, Hermione, Ron, et Luna. Quelques membres de l'Ordre et Rémus. Pourtant, il ne voulait pas au début, il ne voulait pas dire au revoir à Sirius, car cela voulait dire qu'il ne le reverrait plus jamais. Mais, en s'y mettant tout les deux, Tonks et Harry avaient réussi à le convaincre.
- Bon, et bien, je suppose qu'il est temps pour moi de vous dire au revoir, commença Sirius, regardant tous ses amis.
Il voyait bien que les enfants, ainsi que Rémus et Tonks étaient les plus touchés, surtout Harry et les deux adultes. Il s'approcha d'eux, d'abord vers son meilleur ami et le prit dans ses bras.
- Je te confie mon filleul et ma cousine, Moony, alors prend bien soin d'eux, d'accord ?
La gorge nouée, Rémus se contenta d'hocher la tête, ne se sentant pas capable de parler, sans que sa voix ne se casse. Sirius lui fit un dernier sourire, avant de se retourner vers Tonks.
- Je ne sais pas si je dois t'envier ou te plaindre, mais tu vas devoir t'occuper de ces deux hommes, alors prend exemple sur Madame Weasley et fait leur la vie dure, murmura Sirius dans l'oreille de sa cousine, avec amusement.
Elle ne put s'empêcher de sourire, face à l'humour que l'homme pouvait déployer même dans une situation aussi tragique que celle-ci. Il répondit à son sourire et vint ensuite prendre son filleul dans ses bras.
- Harry, sache que je t'aimerais toujours et peu importe ce que tu pense, tu n'es pas responsable de ce qui m'est arrivé, je veux que tu te mettes bien cela dans la tête. Et ensuite, je te demanderais de bien prendre soin d'eux, surtout de Rémus d'accord ? Tel que je le connais, il risquerait de faire une bêtise.
- Je le ferais, Siri', je te jure que je le ferais…
Il relâcha la prise sur son parrain et le regarda une dernière fois dans les yeux avant que celui-ci ne se retourne vers ses amis.
- Alors, au revoir à vous tous et prenez bien soin de vous. Je compte sur vous pour botter les fesses de Voldie, pour reprendre le magnifique surnom de mon filleul. Et je ne veux voir aucun d'entre vous me rejoindre de si tôt, c'est bien compris ???
Les autres ne purent s'empêcher de sourire en entendant cela, et Harry jura mentalement de tout faire pour que cela soit vrai. Il protégerait ses amis coûte que coûte et ne les laisserait pas mourir dans ce combat. Il avait déjà trop fait de victime.
Puis, Sirius dut repartir, et, alors qu'il le regardait passer à travers le voile, Harry sentit la main de Rémus se glisser dans la sienne et il la serra gentiment, essayant de faire passer du réconfort dans son geste.
- Tu es sûr que ça va aller, Harry ? lui demanda Ginny pour la dixième fois.
La jeune fille et son petit ami étaient retourné ensemble à Poudlard, et se retrouvaient en tête à tête, puisqu'ils avaient décidé de laisser Tonks et Rémus seuls, un moment. Mais la mère de la jeune femme voulait que sa fille rentre passer la nuit à la maison. Elle avait invité Harry, mais le jeune homme avait poliment décliné l'offre, ne voulant mettre la famille Weasley en danger par sa présence chez eux.
- Ne t'en fait pas Gin', je vais bien.
- Tu ne vas pas t'ennuyer ?
- Non, je pense que je vais aller voir le Professeur Rogue, je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de lui parler cette dernière semaine.
La jeune rouquine hocha la tête et donna un dernier baiser à Harry avant de passer la gargouille qui menait au bureau du directeur. Elle allait rentrer chez elle par Poudre de Cheminette, alors il lui fallait une cheminée sécurisée.
La regardant disparaître derrière la statue, Harry se décida à faire son chemin en direction des cachots. C'était vrai qu'il n'avait plus vu son professeur depuis bientôt une semaine, et que, comme il devait rentrer à Grimmauld Place le lendemain, il ne le reverrait plus aussi souvent.
Quand il arriva devant la porte des appartements de son professeur, il toqua, attendant une invitation qui ne vint pas. Il fronça les sourcils, puis poussa doucement la porte, ne se sentant pas très à l'aise d'entrer sans permission.
Il avança lentement dans la pièce puis, entendant quelque chose se briser, il se précipita vers une pièce qui était à première vue la chambre à coucher et ouvrit brusquement la porte. Il se figea.
Son professeur de potions était à terre, et se tenait le bras, grimaçant de douleur. Harry n'eut aucun mal à se rendre compte que la main de Rogue était placée exactement à l'emplacement de la marque des ténèbres et il jura entre ses dents. Voldemort ne devait pas être content de la trahison de l'un de ses mangemorts.
En moins de deux secondes, Harry fut agenouillé aux côtés de l'homme et passa un bras autour de sa taille, l'aidant à se relever et à s'asseoir sur le lit.
- Professeur, appela-t-il doucement, la voix tremblante, est-ce que je peux faire quelque chose ?
L'homme secoua la tête, fermant les yeux pour que Harry ne voit pas de larmes y perler. Il avait tellement mal que cela en devenait insupportable. Il frissonna.
Harry vit le tremblement de son professeur ainsi que la sueur qui perlait sur son front. Il y posa une main douce et sursauta.
- Vous êtes brûlant ! s'exclama-t-il. Il faut faire quelque chose.
- On ne peut rien faire, hoqueta Sévérus, il faut attendre que cela passe.
Harry n'était pas emballé par cette idée, mais il ne savait pas quoi faire pour aider son professeur. Non, mais il savait quoi faire pour faire baisser sa température corporelle. Il avait quand même vu assez souvent sa tante le faire avec son cousin.
- Je reviens dans deux minutes, d'accord ? Pour l'instant, allongez-vous et attendez.
Souffrant trop pour s'amuser à poser des questions, Rogue fit ce que son élève lui demandait et s'allongea alors que Harry courrait hors de la pièce. Celui-ci revint, moins de deux minutes plus tard, avec deux chiffons mouillés à la main.
Avec délicatesse, Harry retira la main de son professeur de sur sa marque, remarquant qu'elle était aussi rouge que si elle avait été incandescente. Il y posa un des chiffons, provoquant une fraîcheur bien venue sur le bras de l'homme.
Il prit ensuite le deuxième chiffon et le posa sur le front de Rogue, essayant de faire baisser sa température. L'homme, bien qu'ayant toujours mal, semblait aller un peu mieux.
Harry lui fit un sourire encourageant et s'assit sur le bord du lit, prenant la main de son professeur dans la sienne, et décidant de rester à ses côtés jusqu'à ce que cela passe.
