*****Chapitre 3 : L'acceptation au sein du groupe*****
Le lendemain matin, comme par intuition, Val ouvrit ses yeux en même temps que Ganondorf. Il se retourna vers elle lorsqu'il l'entendit bouger. Le futur chef lui fit un petit sourire réconfortant en guise de bonjour. La jeune fille se leva un peu maladroitement et vint s'asseoir aux côtés de Ganondorf.
"Merci pour hier, souffla-t-elle.
- C'était un réel plaisir, j'aime aider les gens dans le besoin.
- J'avais l'air si désespérée que cela ?!, dit-elle avec des yeux ronds.
- Tu ne peux pas savoir comme tu faisais pitié !", blagua-t-il.
Ils eurent un petit rire. Ils décidèrent de sortir pour aller voir le père de Ganondorf lorsque soudain, ce dernier arrêta Val et lui tendit... la lotion apaisante pour coups de soleil dont il lui avait parlé la veille. "Comme promis", lui sourit-il. Val l'empoigna et s'en versa sur les épaules. Quelle fraîcheur qui venait de traverser sa peau ! Les épaules guéries, le sourire aux lèvres, Val suivit le jeune homme hors de son compartiment.
Lorsque le père de Ganondorf, qui s'avérait être Umir Dragmire, distingua les deux nouveaux amis, il devint noir de colère.
"Ganondorf Dragmire !, s'emporta-t-il, qu'est-ce que je t'avais dit au sujet de cette fille ?!
- Mais père, jamais je n'accepterai qu'il arrive malheur à une si gentille fille comme Val ! La preuve, hier soir, elle s'est fait attaquer par une bande de squelettes ! Si je n'avais pas été là, elle serait morte en ce moment !
- Parce que tu es sorti sans ma permission en plus !, rétorqua-t-il.
- Oui, je l'avoue, mais sache que je ne le regrette pas malgré toutes les punitions que tu pourrais m'infliger !
- Insolent ! Toi et moi, à l'intérieur, qu'on discute, et elle, cria-t-il en pointant Val, elle doit partir, elle n'est pas la bienvenue ici !
- Oh Umir, ne sois pas si vieux jeu ! Laisse-lui sa chance, elle pourrait nous être utile, dit une femme gerudo qui venait d'arriver près de la dispute.
- Nalaha ! Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas, compris ?, lui lança le chef.
- Eh bien moi je te dis qu'il y a 18 ans, tu n'aurais pas réagi ainsi."
Nalaha venait de toucher une corde sensible de l'homme. Celui-ci fit un geste à Ganondorf et les deux disparurent en dessous de la toile. Val se sentait mal parce qu'elle pensait que tout ce qui arrivait était de sa faute. Nalaha se rendit compte de son malaise et lui mit la main dans le dos, en signe d'affection. Après de trop longues minutes selon l'adolescente, les deux mâles gerudos sortirent de la tente. Ganondorf avait l'air ravi, tandis que son père avait toujours l'empreinte de la frustration sur son visage. Le chef prit la parole :
"Nous sommes arrivés à une entente, mon fils et moi.
- Ah bon ?, dit Nalaha, une marque de bonté chez vous cher Umir ?
- Je vais faire semblant de n'avoir rien entendu, répliqua ce dernier. Nous avons décidé que la jeune fille pourra rester ici à condition qu'elle gagne l'appréciation de la communauté et qu'elle couche chez son employeur. Je crois, Nalaha, que vous cherchiez quelqu'un pour s'occuper de votre petite progéniture. Je pense que nous avons trouvé la candidate parfaite !"
La femme approuva l'idée du père de Ganondorf. Elle fit un bref mouvement de la main pour inviter Val à la suivre. Elles traversèrent la moitié de la forteresse, puis rentrèrent à l'intérieur. Elles arrivèrent dans une espèce de logement luxueux où une enfant s'amusait tranquillement avec sa poupée aux couleurs des Gerudos. La mère s'assit à côté de la petite puis dit dans un ton presque officiel :
"Nabooru, je te présente ta nouvelle amie qui te surveillera. Son nom est Val.
- Enchantée de vous connaître mademoiselle, répondit l'enfant à l'adolescente.
- Moi de même, sourit-elle.
- Et si vous alliez jouer dehors pour aller visiter un peu ?"
L'enfant sembla emballée par l'idée puis traîna Val à l'extérieur. Le temps était radieux, mais la chaleur suffocante. Tandis que toutes les gardes Gerudo s'affairaient à surveiller les alentours de quiconque hors du clan, la petite Nabooru regardait sa poupée d'un air méprisant. Val commençait à s'inquiéter de l'étrange comportement de l'enfant alors elle prit la parole :
"Il y a quelque chose qui cloche avec ton jouet ?
- Non, non rien....
- Tu peux tout me dire tu sais, je n'irai pas le répéter à ta mère, rassura-t-elle.
- En fait... JE DETESTE LES FIGURINES DE FILLES ! Cependant, mère veut tant me voir "féminine" ! Moi, je hais cela !
- Alors pourquoi tu ne lui en parles pas ?
- J'ai déjà essayé ! Elle m'a privé de dessert car je m'étais obstinée avec elle... Depuis ce temps elle demande à toutes mes "amies" lorsqu'elles me surveillent de veiller à ce que je joue avec des choses pour filles !
- Eh bien je lui en parlerai, après tout tu as le droit de ne pas aimer cela. Pour l'instant on va se trouver des vieux bouts de bois et de la ficelle pour s'en faire de belles épées !", dit Val avec un ton de malice dans la voix.
A cette proposition, Nabooru s'exclama de joie. Finalement, sa nouvelle gardienne allait lui plaire, plus que les autres en tout cas. Ses anciennes "amies" gerudos faisaient toujours à la lettre ce que Nalaha dictait, pour l'enfant c'était d'un ennui mortel. La petite recherchait de l'aventure, du suspense, de l'action ! Néanmoins personne n'avait pu lui en procurer sauf Ganondorf qui la surveillait une fois de temps en temps.
Nabooru et Val se mirent en route vers le désert. La petite savait bien qu'avant de pénétrer complètement dans celui-ci, il y avait de vieux morceaux d'écorce. D'un seul regard, les deux filles savaient quels bouts allaient faire l'affaire pour leur grande quête. Dès qu'elles s'apprêtaient à repartir les bras chargés de résidus de bois, Nabooru se remémora quelque chose.
"Tu sais, même Ganondorf a tenté de faire changer d'avis ma mère à propos des jouets de filles.
- Ah bon ? Il n'a pas réussi ?
- Non, malheureusement. Il a bien essayé pourtant, mais rien n'y a fait ! Au moins il a tenté. Il est vraiment gentil, c'est un bon Gerudo. L'autre jour il est venu pour écraser une mouche, mais il s'est abstenu. Il ne supportait pas l'idée d'enlever la vie à quelqu'un !
- Tant que ça ?, s'exclama Val.
- Oui, et pourtant toutes les adolescentes ici l'adulent, elles veulent toutes sortir avec lui. C'est facile à comprendre d'ailleurs : c'est le fils du chef, un cavalier hors pair, un escrimeur hors pair aussi, il est célibataire, il n'a jamais posé les yeux sur une fille encore, il est gentil et doux comme un agneau, il aide toujours son prochain, et de plus c'est le seul mâle libre de tout Gerudo. Je n'ai pas besoin de te faire un dessin je crois.
- En effet, c'est clair !
- Oh justement lorsqu'on parle du loup, GAGA !"
Ganondorf leur fit bonjour de la main au loin. Nabooru laissa tomber ses bouts de bois par terre et courut dans sa direction en criant : "GAGA !". A quelques mètres de lui, le grand adolescent se mit sur les genoux pour que la petite puisse sauter dans ses bras. Val regardait la scène en souriant, c'était mignon. L'enfant lui fit signe de s'approcher pour venir les voir, et c'est ce qu'elle fit.
"Bonjour !, sourit Ganondorf.
- Salut !, répondit Val.
- Alors Nabooru n'est pas trop peste j'espère.
- Hey ! Je suis sage comme une image moi !, répliqua la concernée.
- En effet, je n'ai vraiment pas de problèmes avec elle. Au contraire, c'est une bonne petite fille !
- Elle doit bien t'aimer dans ce cas, car son ancienne gardienne est toujours traumatisée de cette enfant, ria Ganondorf.
- Bah quoi, elle voulait me faire porter UNE ROBE ! C'est affreux les robes ! Une chance que Val est de ton avis à propos des jeux de filles et de garçons, Gaga.
- Gaga ?, s'interrogea Val.
- Euh oui, c'est le surnom que Nabooru me donne. Enfin bon, vous êtes au courant pour la fête de ce soir ?
- Non ?, répondit la petite.
- Nous donnons une fête en l'honneur de Val et son entrée au clan. Nous allons aussi lui donner les vêtements traditionnels gerudos. Tu dois avoir chaud dans tes habits n'est-ce pas ?
- En effet, avoua l'adolescente en regardant son jean délavé et son chandail sans bretelles inconfortable.
- Bon, eh bien moi je vous quitte. Je dois aller me préparer pour ce soir, je dois me faire "beau", dit Ganondorf avec une marque d'ennui dans la voix.
Sur ce, il lâcha Nabooru et fit un geste d'au revoir aux amies. Les deux tournèrent les talons et allèrent ramasser leurs bouts de bois. Elles traversèrent toute la forteresse pour chercher de la corde afin d'attacher leurs morceaux puis lorsqu'elles eurent trouvé, elles s'assirent à l'ombre pour les assembler. Quelques instants plus tard, Val et Nabooru commencèrent leur grande quête. "A bâbord, je vois le trésor sur l'île !" criait l'une. "Il y a de gros monstres carnivores qui le protègent pourtant !", criait l'autre. Elles s'amusèrent ainsi tout au long de l'après-midi, puis elles rentrèrent vers 17h pour se préparer à la soirée à venir.
Le lendemain matin, comme par intuition, Val ouvrit ses yeux en même temps que Ganondorf. Il se retourna vers elle lorsqu'il l'entendit bouger. Le futur chef lui fit un petit sourire réconfortant en guise de bonjour. La jeune fille se leva un peu maladroitement et vint s'asseoir aux côtés de Ganondorf.
"Merci pour hier, souffla-t-elle.
- C'était un réel plaisir, j'aime aider les gens dans le besoin.
- J'avais l'air si désespérée que cela ?!, dit-elle avec des yeux ronds.
- Tu ne peux pas savoir comme tu faisais pitié !", blagua-t-il.
Ils eurent un petit rire. Ils décidèrent de sortir pour aller voir le père de Ganondorf lorsque soudain, ce dernier arrêta Val et lui tendit... la lotion apaisante pour coups de soleil dont il lui avait parlé la veille. "Comme promis", lui sourit-il. Val l'empoigna et s'en versa sur les épaules. Quelle fraîcheur qui venait de traverser sa peau ! Les épaules guéries, le sourire aux lèvres, Val suivit le jeune homme hors de son compartiment.
Lorsque le père de Ganondorf, qui s'avérait être Umir Dragmire, distingua les deux nouveaux amis, il devint noir de colère.
"Ganondorf Dragmire !, s'emporta-t-il, qu'est-ce que je t'avais dit au sujet de cette fille ?!
- Mais père, jamais je n'accepterai qu'il arrive malheur à une si gentille fille comme Val ! La preuve, hier soir, elle s'est fait attaquer par une bande de squelettes ! Si je n'avais pas été là, elle serait morte en ce moment !
- Parce que tu es sorti sans ma permission en plus !, rétorqua-t-il.
- Oui, je l'avoue, mais sache que je ne le regrette pas malgré toutes les punitions que tu pourrais m'infliger !
- Insolent ! Toi et moi, à l'intérieur, qu'on discute, et elle, cria-t-il en pointant Val, elle doit partir, elle n'est pas la bienvenue ici !
- Oh Umir, ne sois pas si vieux jeu ! Laisse-lui sa chance, elle pourrait nous être utile, dit une femme gerudo qui venait d'arriver près de la dispute.
- Nalaha ! Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas, compris ?, lui lança le chef.
- Eh bien moi je te dis qu'il y a 18 ans, tu n'aurais pas réagi ainsi."
Nalaha venait de toucher une corde sensible de l'homme. Celui-ci fit un geste à Ganondorf et les deux disparurent en dessous de la toile. Val se sentait mal parce qu'elle pensait que tout ce qui arrivait était de sa faute. Nalaha se rendit compte de son malaise et lui mit la main dans le dos, en signe d'affection. Après de trop longues minutes selon l'adolescente, les deux mâles gerudos sortirent de la tente. Ganondorf avait l'air ravi, tandis que son père avait toujours l'empreinte de la frustration sur son visage. Le chef prit la parole :
"Nous sommes arrivés à une entente, mon fils et moi.
- Ah bon ?, dit Nalaha, une marque de bonté chez vous cher Umir ?
- Je vais faire semblant de n'avoir rien entendu, répliqua ce dernier. Nous avons décidé que la jeune fille pourra rester ici à condition qu'elle gagne l'appréciation de la communauté et qu'elle couche chez son employeur. Je crois, Nalaha, que vous cherchiez quelqu'un pour s'occuper de votre petite progéniture. Je pense que nous avons trouvé la candidate parfaite !"
La femme approuva l'idée du père de Ganondorf. Elle fit un bref mouvement de la main pour inviter Val à la suivre. Elles traversèrent la moitié de la forteresse, puis rentrèrent à l'intérieur. Elles arrivèrent dans une espèce de logement luxueux où une enfant s'amusait tranquillement avec sa poupée aux couleurs des Gerudos. La mère s'assit à côté de la petite puis dit dans un ton presque officiel :
"Nabooru, je te présente ta nouvelle amie qui te surveillera. Son nom est Val.
- Enchantée de vous connaître mademoiselle, répondit l'enfant à l'adolescente.
- Moi de même, sourit-elle.
- Et si vous alliez jouer dehors pour aller visiter un peu ?"
L'enfant sembla emballée par l'idée puis traîna Val à l'extérieur. Le temps était radieux, mais la chaleur suffocante. Tandis que toutes les gardes Gerudo s'affairaient à surveiller les alentours de quiconque hors du clan, la petite Nabooru regardait sa poupée d'un air méprisant. Val commençait à s'inquiéter de l'étrange comportement de l'enfant alors elle prit la parole :
"Il y a quelque chose qui cloche avec ton jouet ?
- Non, non rien....
- Tu peux tout me dire tu sais, je n'irai pas le répéter à ta mère, rassura-t-elle.
- En fait... JE DETESTE LES FIGURINES DE FILLES ! Cependant, mère veut tant me voir "féminine" ! Moi, je hais cela !
- Alors pourquoi tu ne lui en parles pas ?
- J'ai déjà essayé ! Elle m'a privé de dessert car je m'étais obstinée avec elle... Depuis ce temps elle demande à toutes mes "amies" lorsqu'elles me surveillent de veiller à ce que je joue avec des choses pour filles !
- Eh bien je lui en parlerai, après tout tu as le droit de ne pas aimer cela. Pour l'instant on va se trouver des vieux bouts de bois et de la ficelle pour s'en faire de belles épées !", dit Val avec un ton de malice dans la voix.
A cette proposition, Nabooru s'exclama de joie. Finalement, sa nouvelle gardienne allait lui plaire, plus que les autres en tout cas. Ses anciennes "amies" gerudos faisaient toujours à la lettre ce que Nalaha dictait, pour l'enfant c'était d'un ennui mortel. La petite recherchait de l'aventure, du suspense, de l'action ! Néanmoins personne n'avait pu lui en procurer sauf Ganondorf qui la surveillait une fois de temps en temps.
Nabooru et Val se mirent en route vers le désert. La petite savait bien qu'avant de pénétrer complètement dans celui-ci, il y avait de vieux morceaux d'écorce. D'un seul regard, les deux filles savaient quels bouts allaient faire l'affaire pour leur grande quête. Dès qu'elles s'apprêtaient à repartir les bras chargés de résidus de bois, Nabooru se remémora quelque chose.
"Tu sais, même Ganondorf a tenté de faire changer d'avis ma mère à propos des jouets de filles.
- Ah bon ? Il n'a pas réussi ?
- Non, malheureusement. Il a bien essayé pourtant, mais rien n'y a fait ! Au moins il a tenté. Il est vraiment gentil, c'est un bon Gerudo. L'autre jour il est venu pour écraser une mouche, mais il s'est abstenu. Il ne supportait pas l'idée d'enlever la vie à quelqu'un !
- Tant que ça ?, s'exclama Val.
- Oui, et pourtant toutes les adolescentes ici l'adulent, elles veulent toutes sortir avec lui. C'est facile à comprendre d'ailleurs : c'est le fils du chef, un cavalier hors pair, un escrimeur hors pair aussi, il est célibataire, il n'a jamais posé les yeux sur une fille encore, il est gentil et doux comme un agneau, il aide toujours son prochain, et de plus c'est le seul mâle libre de tout Gerudo. Je n'ai pas besoin de te faire un dessin je crois.
- En effet, c'est clair !
- Oh justement lorsqu'on parle du loup, GAGA !"
Ganondorf leur fit bonjour de la main au loin. Nabooru laissa tomber ses bouts de bois par terre et courut dans sa direction en criant : "GAGA !". A quelques mètres de lui, le grand adolescent se mit sur les genoux pour que la petite puisse sauter dans ses bras. Val regardait la scène en souriant, c'était mignon. L'enfant lui fit signe de s'approcher pour venir les voir, et c'est ce qu'elle fit.
"Bonjour !, sourit Ganondorf.
- Salut !, répondit Val.
- Alors Nabooru n'est pas trop peste j'espère.
- Hey ! Je suis sage comme une image moi !, répliqua la concernée.
- En effet, je n'ai vraiment pas de problèmes avec elle. Au contraire, c'est une bonne petite fille !
- Elle doit bien t'aimer dans ce cas, car son ancienne gardienne est toujours traumatisée de cette enfant, ria Ganondorf.
- Bah quoi, elle voulait me faire porter UNE ROBE ! C'est affreux les robes ! Une chance que Val est de ton avis à propos des jeux de filles et de garçons, Gaga.
- Gaga ?, s'interrogea Val.
- Euh oui, c'est le surnom que Nabooru me donne. Enfin bon, vous êtes au courant pour la fête de ce soir ?
- Non ?, répondit la petite.
- Nous donnons une fête en l'honneur de Val et son entrée au clan. Nous allons aussi lui donner les vêtements traditionnels gerudos. Tu dois avoir chaud dans tes habits n'est-ce pas ?
- En effet, avoua l'adolescente en regardant son jean délavé et son chandail sans bretelles inconfortable.
- Bon, eh bien moi je vous quitte. Je dois aller me préparer pour ce soir, je dois me faire "beau", dit Ganondorf avec une marque d'ennui dans la voix.
Sur ce, il lâcha Nabooru et fit un geste d'au revoir aux amies. Les deux tournèrent les talons et allèrent ramasser leurs bouts de bois. Elles traversèrent toute la forteresse pour chercher de la corde afin d'attacher leurs morceaux puis lorsqu'elles eurent trouvé, elles s'assirent à l'ombre pour les assembler. Quelques instants plus tard, Val et Nabooru commencèrent leur grande quête. "A bâbord, je vois le trésor sur l'île !" criait l'une. "Il y a de gros monstres carnivores qui le protègent pourtant !", criait l'autre. Elles s'amusèrent ainsi tout au long de l'après-midi, puis elles rentrèrent vers 17h pour se préparer à la soirée à venir.
